Bonjour,
Les élites mondialiste temporisent, la crise n’est que matérialisation des effets de l’expansion capitaliste. Les institutions internationales et les pays industrialisés sont au service de l’accumulation sans fin. Les mécanismes d’accumulation capitalistiques seront étendus et généralisés par les institutions internationales (état mondial ?) pour poursuivre l’enrichissement de la bourgeoisie mondiale et pour imposer la domination totale.
Le capitalisme a besoin d’expansion (croissance ?) permanente sinon c’est l’effondrement ; c’est comme le cycliste, s’il arrête de pédaler il tombe.
Le capitalisme s’étend lorsqu’il pousse à la contraction des salaires, des retraites, des services publiques ; lorsqu’il écrase les droits des travailleurs et des citoyens mais aussi lorsqu’il met la main sur les bien communs, ce qui est entrain de se préparer à une échelle planétaire au nom de la croissance mondiale et au nom de la rationalisation de la Vie.
Aujourd’hui ce système piloté par les élites mondialistes veut reprendre du souffle, il s’ouvre par l’économie verte (son bébé) une opportunité précieuse.
Le capitalisme grâce à la marchandisation tous azimut du cycle de la Vie augmentera les profits, relancera l’économie et la croissance et s’étendra en causant encore beaucoup plus de dégâts pour l’environnement, les peuples et l’humanité.
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L’ONU et les pays industrialisés veulent sauver le CAPITALISME et les profits
Extrait d’un texte :
"En outre, les promoteurs de cette « économie verte » affirment
vouloir dissocier la croissance économique de la détérioration de
l’environnement. Au nom de la conservation de la biodiversité, de la
purification de l’eau (filtrage), de la pollinisation des plantes, de la
protection des forêts et de la régulation du climat (stockage du
carbone), ils considèrent comme essentiel de donner un prix aux
fonctions écologiques qu’assurent les plantes, les animaux et les
écosystèmes et de les transformer en « services » compartimentés,
monétarisés et échangeables sur les marchés. Cela suppose la création de
nouveaux droits de propriété sur les biens naturels et l’instauration
de nouveaux marchés et instruments financiers (appelés « financements
innovants »), supposés assurer la régulation des écosystèmes.
Cette « économie verte » est affichée comme une « gestion durable » de la nature et de la planète. Mais elle se résume en réalité à une vision de la nature comme capital à gérer de la manière la plus efficiente et comme un patrimoine à faire fructifier, ce qui présente de nombreux dangers pour les peuples et l’environnement. En pleine crise financière, cette « économie verte » n’est pas seulement une opération de greenwashing1, mais une volonté d’étendre le modèle économique néolibéral capitaliste à de nouveaux domaines. C’est une nouvelle étape dans la marchandisation et financiarisation de la vie en incluant la nature et ses fonctions dans le cycle du capital. Les populations locales subiront de plein fouet les impacts sociaux et environnementaux de cette nouvelle offensive d’appropriation des biens communs naturels. Leur « économie verte » abandonne, à ces logiques économiques d’exploitation du « capital naturel », tout objectif social, de création d’emplois et de choix d’investissement dans les services publics et l’accès aux biens communs."
Liens :
http://www.france.attac.org/articles/la-nature-est-un-bien-commun-non-leur-economie-verte
http://www.amisdelaterre.org/La-nature-est-un-bien-commun-pas.html
http://seaus.free.fr/spip.php?article939
Autre extrait :
"Une phase nouvelle du capitalisme
Le capitalisme subit des crises cycliques, dont il ne se relève qu’après avoir trouvé une nouvelle source d’expansion et/ou d’augmentation de la productivité. La phase fordiste, appuyée sur une consommation de masse garantissant des débouchés, avait permis une forte hausse de la productivité par des innovations technologiques, des augmentations de la croissance et de l’accumulation du capital. La phase actuelle néolibérale commencée dans les années 1980 n’a pas trouvé le moyen de surmonter la crise, mais a réussi à augmenter le taux de profits en attribuant les nouvelles richesses aux actionnaires, en faisant pression sur la masse salariale par la concurrence mondiale des travailleurs, en imposant le retour partiel sur le marché de services publics, de la protection sociale dans la santé et les retraites.
Les libéraux pensent et veulent entrer dans une nouvelle phase d’accumulation et de croissance du capitalisme, étendre le champ du marché en transformant la nature en un capital à gérer, en privatisant les biens communs et les services qu’ils rendent, en mettant en place des droits de propriété nouveaux sur les biens naturels et leurs services pour remplacer la gestion collective qu’ils jugent inefficace. Le capitalisme veut aussi étendre le marché en transformant les services écosystémiques en marchandises : il ne veut plus seulement s’approprier les ressources comme il le fait pour l’activité minière, mais aussi les flux, les services écosystémiques rendus par les écosystèmes.
Le principe du capitalisme repose sur la concurrence entre les individus, régis uniquement par la main invisible du marché qui les oriente vers la meilleure décision. Il affirme que la production des biens est d’autant plus efficace que les individus sont « libres », sans les contraintes de la fiscalité, sans règles du travail, sans décisions économiques de l’État…
L’économie « verte » donne un prix à chaque élément de la nature et de ses services et fait confiance au marché pour que chaque individu prenne le meilleur choix en équilibrant capital, travail et environnement. Elle pousse à la croissance, sans se poser la question du type de croissance, elle fait confiance au marché pour mieux gérer la nature (elle accuse les collectivités de le faire mal), elle transmet la propriété à ceux qui savent faire, elle accorde la prééminence aux institutions financières qui multiplient les rapports en faveur de cette économie « verte », elle espère un découplage entre la croissance économique et l’utilisation des matières premières nécessaires à la production."
20/06 00:40 - Alcibiade
Je pense que l’on pourrai discuter des causes pendant des jours, ce qui ne changerait (...)
19/06 23:32 - Alcibiade
mais c’est trop simple et tellement contraignant pour les très très riches... Ne sommes (...)
14/06 07:59 - asiatique
allez demander a un indien ou un chinois(ca fait quand meme en gros 2 milliards (...)
14/06 07:50 - asiatique
un garcon par femme comme les chinois a une epoque,on tue les filles>apres plus de (...)
12/06 08:36 - Jimmy le Toucan
J’ai lu quelque part que si tu prends la densité de population de Londres, toute la (...)
11/06 19:12 - Bibi32
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