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Commentaire de Voxien2011

sur La Fin du monde annoncée à Rio


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Voxien2011 11 juin 2012 12:41

Bonjour,

Les élites mondialiste temporisent, la crise n’est que matérialisation des effets de l’expansion capitaliste. Les institutions internationales et les pays industrialisés sont au service de l’accumulation sans fin. Les mécanismes d’accumulation capitalistiques seront étendus et généralisés par les institutions internationales (état mondial ?) pour poursuivre l’enrichissement de la bourgeoisie mondiale et pour imposer la domination totale.

Le capitalisme a besoin d’expansion (croissance ?) permanente sinon c’est l’effondrement ; c’est comme le cycliste, s’il arrête de pédaler il tombe.

Le capitalisme s’étend lorsqu’il pousse à la contraction des salaires, des retraites, des services publiques ; lorsqu’il écrase les droits des travailleurs et des citoyens mais aussi lorsqu’il met la main sur les bien communs, ce qui est entrain de se préparer à une échelle planétaire au nom de la croissance mondiale et au nom de la rationalisation de la Vie.

Aujourd’hui ce système piloté par les élites mondialistes veut reprendre du souffle, il s’ouvre par l’économie verte (son bébé) une opportunité précieuse.

Le capitalisme grâce à la marchandisation tous azimut du cycle de la Vie augmentera les profits, relancera l’économie et la croissance et s’étendra en causant encore beaucoup plus de dégâts pour l’environnement, les peuples et l’humanité.

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L’ONU et les pays industrialisés veulent sauver le CAPITALISME et les profits

Extrait d’un texte :
"En outre, les promoteurs de cette « économie verte » affirment vouloir dissocier la croissance économique de la détérioration de l’environnement. Au nom de la conservation de la biodiversité, de la purification de l’eau (filtrage), de la pollinisation des plantes, de la protection des forêts et de la régulation du climat (stockage du carbone), ils considèrent comme essentiel de donner un prix aux fonctions écologiques qu’assurent les plantes, les animaux et les écosystèmes et de les transformer en « services » compartimentés, monétarisés et échangeables sur les marchés. Cela suppose la création de nouveaux droits de propriété sur les biens naturels et l’instauration de nouveaux marchés et instruments financiers (appelés « financements innovants »), supposés assurer la régulation des écosystèmes.

Cette « économie verte » est affichée comme une « gestion durable » de la nature et de la planète. Mais elle se résume en réalité à une vision de la nature comme capital à gérer de la manière la plus efficiente et comme un patrimoine à faire fructifier, ce qui présente de nombreux dangers pour les peuples et l’environnement. En pleine crise financière, cette « économie verte » n’est pas seulement une opération de greenwashing1, mais une volonté d’étendre le modèle économique néolibéral capitaliste à de nouveaux domaines. C’est une nouvelle étape dans la marchandisation et financiarisation de la vie en incluant la nature et ses fonctions dans le cycle du capital. Les populations locales subiront de plein fouet les impacts sociaux et environnementaux de cette nouvelle offensive d’appropriation des biens communs naturels. Leur « économie verte » abandonne, à ces logiques économiques d’exploitation du « capital naturel », tout objectif social, de création d’emplois et de choix d’investissement dans les services publics et l’accès aux biens communs."

Liens :

http://www.france.attac.org/articles/la-nature-est-un-bien-commun-non-leur-economie-verte

http://www.amisdelaterre.org/La-nature-est-un-bien-commun-pas.html

http://seaus.free.fr/spip.php?article939

Autre extrait :

"Une phase nou­velle du capi­ta­lisme

Le capi­ta­lisme subit des cri­ses cycli­ques, dont il ne se relève qu’après avoir trouvé une nou­velle source d’expan­sion et/ou d’aug­men­ta­tion de la pro­duc­ti­vité. La phase for­diste, appuyée sur une con­som­ma­tion de masse garan­tis­sant des débou­chés, avait per­mis une forte hausse de la pro­duc­ti­vité par des inno­va­tions tech­no­lo­gi­ques, des aug­men­ta­tions de la crois­sance et de l’accu­mu­la­tion du capi­tal. La phase actuelle néo­li­bé­rale com­men­cée dans les années 1980 n’a pas trouvé le moyen de sur­mon­ter la crise, mais a réussi à aug­men­ter le taux de pro­fits en attri­buant les nou­vel­les riches­ses aux action­nai­res, en fai­sant pres­sion sur la masse sala­riale par la con­cur­rence mon­diale des tra­vailleurs, en impo­sant le retour par­tiel sur le mar­ché de ser­vi­ces publics, de la pro­tec­tion sociale dans la santé et les retrai­tes.

Les libé­raux pen­sent et veu­lent entrer dans une nou­velle phase d’accu­mu­la­tion et de crois­sance du capi­ta­lisme, éten­dre le champ du mar­ché en trans­for­mant la nature en un capi­tal à gérer, en pri­va­ti­sant les biens com­muns et les ser­vi­ces qu’ils ren­dent, en met­tant en place des droits de pro­priété nou­veaux sur les biens natu­rels et leurs ser­vi­ces pour rem­pla­cer la ges­tion col­lec­tive qu’ils jugent inef­fi­cace. Le capi­ta­lisme veut aussi éten­dre le mar­ché en trans­for­mant les ser­vi­ces éco­sys­té­mi­ques en mar­chan­di­ses : il ne veut plus seu­le­ment s’appro­prier les res­sour­ces comme il le fait pour l’acti­vité minière, mais aussi les flux, les ser­vi­ces éco­sys­té­mi­ques ren­dus par les éco­sys­tè­mes.

Le prin­cipe du ca­pi­ta­lisme re­pose sur la con­cur­rence en­tre les in­di­vi­dus, ré­gis uni­que­ment par la main in­vi­si­ble du mar­ché qui les oriente vers la meilleure dé­ci­sion. Il af­firme que la pro­duc­tion des biens est d’au­tant plus ef­fi­cace que les in­di­vi­dus sont « libres », sans les con­train­tes de la fis­ca­li­té, sans rè­gles du tra­vail, sans dé­ci­sions éco­no­mi­ques de l’État…

L’éco­no­mie « verte » donne un prix à cha­que élé­ment de la na­ture et de ses ser­vi­ces et fait con­fiance au mar­ché pour que cha­que in­di­vi­du prenne le meilleur choix en équi­li­brant ca­pi­tal, tra­vail et en­vi­ron­ne­ment. Elle pousse à la crois­sance, sans se po­ser la ques­tion du type de crois­sance, elle fait con­fiance au mar­ché pour mieux gé­rer la na­ture (elle ac­cuse les col­lec­ti­vi­tés de le faire mal), elle trans­met la pro­prié­té à ceux qui sa­vent faire, elle ac­corde la pré­émi­nence aux ins­ti­tu­tions fi­nan­ciè­res qui mul­ti­plient les rap­ports en fa­veur de cette éco­no­mie « verte », elle es­père un dé­cou­plage en­tre la crois­sance éco­no­mi­que et l’uti­li­sa­tion des ma­tiè­res pre­miè­res né­ces­sai­res à la pro­duc­tion."


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