07/06/2012 « Le gouvernement a repoussé à la semaine suivante toute décision sur le redémarrage de deux réacteurs de la centrale d’Ôi. »
08/06/2012 « Conférence de presse lénifiante du premier ministre japonais qui demande à la population d’accepter le redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale d’Ôi « afin de préserver les moyens d’existence de la population ». Mais il ne répond à aucune des craintes de la population et la centrale n’est pas prête. Il n’y a pas de nouveau plan d’urgence en cas de catastrophe. L’extension de la zone d’urgence à 30 km a pris les autorités locales au dépourvu : selon une enquête de la NHK, plus de 50% des autorités locales autour de la centrale d’Ôi ne sont pas prête en cas d’accident nucléaire. Pareil à la centrale. Les filtres supposés retenir les particules radioactives ne seront pas installés avant 2015. Le QG de crise, actuellement en sous-sol est inondable en cas de tsunami. Le nouveau est encore en construction. Mais, le gouvernement, a assuré M. Noda, a pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de la centrale... Dès que le gouverneur de Fukui acquiesce, le gouvernement donne son feu vert. Les communes situées dans le périmètre d’urgence de 30 km n’ont rien à dire. La population non plus.
Le maire d’Ôi a apprécié l’intervention du premier ministre. Le gouverneur de Fukui aussi.
Le maire d’Ôsaka a mis en place un groupe d’experts pour réfléchir à l’avenir du nucléaire et à sa sûreté. Son rapport est pour bientôt. Mais l’on sait déjà qu’il devrait soutenir la position du maire de n’accepter le redémarrage que pendant l’été. Plus surprenant, il devrait demander que la nouvelle autorité de sûreté soit composée à 50% d’experts étrangers pour garantir son indépendance. »
acro.eu.org
protestation contre le redémarrage de la centrale de OI
http://www.youtube.com/watch?v=dCosk-CVyFA
http://www.youtube.com/watch?v=qRHqMcLRB_s&feature=related