J’ai été imprécis en ce qui concerne Mitterrand et l’Algérie.
Dans l’article de France Soir qui rend compte de la publication du bouquin de Stora, on peut lire :
"François Mitterrand s’est opposé à 80% des recours en grâce des
condamnés. Pendant ces longs mois en effet, le ministre de la Justice du
gouvernement socialiste de Guy Mollet n’a pas fait mystère de sa
volonté d’abattre la rébellion. Fin politique et ambitieux, Mitterrand,
qui avait alors 40 ans, devait aussi pour durer donner des gages aux
durs du gouvernement, notent les auteurs."
C’est à cette page :
http://www.francesoir.fr/loisirs/litterature/francois-mitterrand-guillotine-l-abolition-peine-mort-58127.html
En consultant d’autres site, je vois qu’on parle d’au moins 45 exécutions. En tant que ministre de la justice à l’époque, Mitterrand avait émis un avis négatif concernant le recours à une grâce présidentielle. Et tous les guillotinés n’étaient pas coupables d’assassinats.
Défendre Mitterrand aujourd’hui, ça n’est plus possible. Que l’actuel président de la république se soit appliqué pendant sa campagne à imiter la voix de son maître en dit long sur l’incapacité du PS à prendre conscience de ses dérives, et plus encore sur la mentalité du Français moyen. Ceux qui croient voir le salut du pays dans le PS sont assurément les vrais descendants de ceux qui applaudissaient en juillet 40 à la remise des pleins pouvoir au vieux gâteux.
Maréchal, nous voilà !
Et il est encore là.