J’ose à peine dire mon mot, n’étant pas enseignant, et m’étant fait envoyé plusieurs fois dans les brancards plusieurs fois par ce fait.
Néanmoins, comme chacun ancien élève, et père d’enfants scolarisés, mon sens critique et mon bon sens tout simple, ont été plusieurs fois mis à l’épreuve.
Je suis assez dubitatif quand au recrutement au master, uniformément, de la maternelle au prof de lycée : Voilà sans doute de bons becs, mais pour ce qui est de la pédagogie, et en particulier celle liée aux problèmes de la petite enfance, elle reste franchement parfois à désirer : Disons le tout de go, le panel présenté est aussi hétéroclite que celui présent dans la population française.
A quoi bon un discours sur l’excellence, quand sur le terrain, on se demande si les qualités d’une puéricultrice aimante ne s’avéreraient pas plus adaptés, qu’une jeune institutrice imbue, et sûre de ses critères d’évaluation : J’en ai entendu une qui m’a dit qu’elle se faisait fort, en CP, les enfants qui iraient au bac sans problème.
La diplomitie aigue qui atteint cette profession, comme d’autres d’ailleurs, n’a de valeur que dans les motifs de revendication salariales : « Dis moi combien d’études tu as fait après le bac, je te dirais combien tu mérites ? » Pour ma part, je me suis toujours insurgé contre un tel discours réactionnaire, et corporatiste.
S’il peut impressionner la concierge, qu’en est-il des gens qui réfléchissent ;
Chalot, je suis d’accord avec vous : Cette spécificité endémique, et jamais critiquée,, permet le clivage d’une société. Les instituteurs, nom noble qu’on a abandonné pour je ne sais quel prétexte démagogique, sont devenus soient disant des spécialistes de l’éducation, à charge pour eux de remplir le livret scolaire dés la maternelle, et d’organiser un fichage.
Issus auparavant du peuple, et de méritocratie, s’orientant très tôt vers un métier qu’ils avaient choisi, on ne pouvait considérer que leur carrière correspondait alors aux hasards de la vie, et des opportunités, quand il ne s’agit pas de solution de repli, comme on le voit maintenant, avec des jeunes qui s’orientent dans l’enseignement à cause de la crise, et de difficultés à envisager une carrière ailleurs, arrivé à bac plus 5 ( la concurrence au concours s’en trouvant proportionnellement amoindrie, ce qui permet à certains à proclamer que le métier d’enseignant n’attire plus, dans un joyeux sophisme)
Pourquoi ne pas valoriser effectivement les études et les choix, en donnant contrat et salaire aux étudiants, après un cursus d’études des élèves en rapport avec ce qu’ils feraient ensuite, et des populations d’élèves qu’lls rencontreraient, présentant des profils bien différents, il faut le reconnaitre, des banlieues difficiles aux campagnes tranquilles.
Pourquoi ne pas permettre aux enfants de ces zups d’étre institus dans leurs quartiers, au lieu d’envoyer des enfants de bourgeois qui ne maitrisent pas les codes, ce qui officialise souvent rejet réciproque, maladresse, désengagement, dégout des uns et des autres.
Cette forme d’années de contrats, à exécuter dans une région, après avoir été salarié pendant ses études, pourrait d’ailleurs être pensé tout autant pour les études de médecine, ce qui supprimerait les déserts médicaux, et permettrait aux jeunes issus de milieux défavorisés de faire des études qui ne concernent que les enfants de bourgeois.
Signé : Un citoyen naïf qui ne connait rien aux sciences de l’éducation, mais davantage tout de même à celle de la médecine.
13/06 13:12 - tf1Goupie
Sauf que la « psychologie de l’enfant » était une « option » en IUFM !! c’est quand (...)
13/06 11:19 - BOBW
Et en véritable laîcs « nous » avions le respect de la liberté des opinions, croyances et (...)
13/06 10:38 - Jean J. MOUROT
13/06 00:44 - crazycaze
J’ai enseigné durant deux ans la psychologie de l’enfant en IUFM et fait partie du (...)
13/06 00:35 - mortelune
Etrange qu’il faille penser revenir au passé pour que les choses changent en mieux. (...)
12/06 23:14 - non667
à tf1 je t’ai mis un uppercut alors tu botte en touche ! :-)) :-)) :-))
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