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Accueil du site > Tribune Libre > 2012 : l’An 1 de la reconstruction de la formation des professeurs (...)

2012 : l’An 1 de la reconstruction de la formation des professeurs des écoles !?

Au milieu des années 60, la droite au pouvoir décide de liquider les Ecoles Normales d'instituteurs et d'institutrices.

La justification officielle est connue : les écoles normales coûtent cher et notamment les études pré bac...

Une autre raison cachée a motivé les rédacteurs du projet de disparition des EN : c'est la nature de ces écoles, pépinières de hussards de la République, attachés à l'école laïque et futurs militants syndicalistes....

Ces Ecoles Normales faisaient « tâche » dans un paysage qui se bâtissait avec les plans de la bourgeoisie de liquidation des services publics, programmée et organisée !

Les normaliens et normaliennes ont résisté pendant plus de 10 ans mais, lâchés par la direction de la FEN ( Fédération Nationale de l'Education Nationale), ils ont vu progressivement disparaître les classes pré bacs avant qu'un gouvernement de « gauche » assurant le relais remplace les EN par des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres, les fameux IUFM.

Lionel Jospin a été l'exécuteur des EN et le fondateur de ces IUFM, censés donner une formation unique à tous les enseignants de la Maternelle à la Terminale. La page des Écoles normales était définitivement tournée.

Beaucoup de commentaires acerbes ont été émis à propos de ces IUFM, les modernes (ICEM) et les anciens (Reconstruire l'Ecole) se sont opposés sur la question, les uns et les autres s'attaquant à la nouvelle formation mais pour des raisons diamétralement opposées.

Pour moi, comme pour beaucoup de praticiens, les IUFM avaient deux défauts majeurs : la pédagogie non suffisamment articulée à la pratique de la classe et la formation disciplinaire, devenue le parent pauvre.

Sarkozy a tout balayé, programmant la suppression des IUFM et la fin de la formation devenue trop coûteuse.

Des jeunes enseignants et les enfants ont payé le coût : les premiers souvent dépassés et démoralisés et les autres, privés d'enseignement de qualité.

La page Sarko est tournée, il faut que le nouveau ministre de l'Education Nationale prenne le taureau par les cornes et les décisions qui s'imposent.

Le Collectif « Année Zéro » interpelle le nouveau président de la République et son ministre :

 

Nous, collectif d’enseignants, lauréats du Concours de Recrutement des Professeurs des Écoles de l’Académie de Paris en juin 2010, de par notre expérience singulière, souhaitons nous positionner sur la formation des enseignants du primaire.

Nous avons pris nos fonctions immédiatement après l’obtention du concours. Nous exerçons dans des conditions souvent très difficiles. Pour offrir un enseignement de qualité à nos élèves, nous avons pour seules ressources nos convictions personnelles et nos initiatives collectives, avec l’appui d’organisations syndicale et pédagogique. Si les premières années de professorat réclament nécessairement un effort personnel considérable, en l’absence d’une formation professionnelle sérieuse, cet engagement s’apparente alors à une véritable course d’obstacles.

Il nous paraît important de vous rappeler que nous avons subi « l’année zéro » d’une réforme

Nous revendiquons le droit à une formation professionnalisante, après concours, qui alterne pratiques de terrain (périodes d’observation, pratiques accompagnées, conduite en responsabilité,...) et temps de réflexion sur ces pratiques, en décharge de classe. Cette entrée progressive dans le métier est essentielle pour construire une identité professionnelle et développer les compétences requises. Aussi, les lauréats des concours 2010 et 2011, négligés par la réforme, doivent bénéficier prioritairement, dès à présent, d’une formation renforcée répondant à leurs attentes (gestion de classe, didactique disciplinaire,...).

Nous avons suivi avec attention la campagne présidentielle durant laquelle vous avez souligné l’importance d’une formation pédagogique, manifestant par la suite votre volonté de la réintégrer à la formation des enseignants. Dans l’intérêt des élèves, il n’est en effet pas acceptable que les prochaines générations d’enseignants soient exposées aux mêmes difficultés. Nous souhaitons donc être force de propositions avec tous les participants au chantier de refondation de la formation des enseignants. Un cadre national pour l’organisation d’un nouveau dispositif, alternant pratique et réflexion didactique, nous apparaît d’ores et déjà essentiel pour mettre fin à toutes les disparités résultant de la réforme.

Nous publions cette lettre afin de permettre à tous les acteurs concernés (directions d’écoles, maîtres formateurs, enseignants, accompagnants, animateurs, agents, parents d’élèves, mouvements pédagogiques, syndicats, étudiants,...) de soutenir cette initiative, défendre le métier d’enseignant et manifester leur intérêt pour une école publique et laïque, ambitieuse pour tous les enfants de la République.

Veuillez croire, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, en notre profond attachement au service public d’éducation. »

Voici là un appel qui devant être relayé met les choses au point et s'éloigne du dialogue de sourds qui oppose artificiellement les « anciens » et les « modernes »

Jean-François Chalot


 


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43 réactions à cet article    


  • Nexus5200 11 juin 2012 10:58

    C’est un long travail de sape destiné à appauvrir le sens critique.

    Les mots structurent la pensée, enlevons du vocabulaire et c’est autant de pensées dissidentes qui sont mises au ban et cela au profit d’une pensée unique... C’est triste.

    C’est de la destruction (on est vraiment doués pour ça ^^) 

    (passe son bac pour la troisième fois mais trouve le temps d’aller dans des cours magistraux... pas brillant)

     


    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 11 juin 2012 11:58

      En tant qu’ancienne institutrice ayant vécu à peu près la même situation après la victoire de la Gauche en 1981, je soutiens cet appel de ces jeunes collègues. Je dois préciser que le nouveau gouvernement de l’époque ne pouvait guère faire autrement : il fallait des enseignants pour reconstruire une école sabotée par la Droite, mais cette dernière en avait formé de moins en moins depuis des années, le vivier était presque vide.

      Je félicite François Chalot d’avoir pris l’initiative de ce texte, par ailleurs très intéressant par son analyse. Ayant maintenant connaissance de cet appel du « Collectif année zéro », je vais pouvoir l’envoyer à tous ceux qui sont attachés à notre école publique et dont je connais l’adresse. Des associations pourraient insister auprès du gouvernement afin qu’il réponde favorablement à cette lettre, car c’est une véritable nécessité et une urgence.


      • docdory docdory 11 juin 2012 13:32

        @ Chalot

        Je voudrais revenir sur un point important de ton article. Tu écris, je cite : « Pour moi, comme pour beaucoup de praticiens, les IUFM avaient deux défauts majeurs : la pédagogie non suffisamment articulée à la pratique de la classe et la formation disciplinaire, devenue le parent pauvre. »
        Il est clair que, si l’on doit recréer des écoles normales d’instituteurs, il faut en éliminer soigneusement tout ce qui ressemble de près ou de loin à un « pédagogol » genre Philippe Mérieu ou autres, et mettre à la tête de ce dispositif quelqu’un pour lequel le but de l’école est d’enseigner des connaissances, et rien d’autre. Un bon signal de la part du gouvernement serait de confier la tâche de la reconstruction des écoles normales à quelqu’un comme Brighelli, par exemple.
        Malheureusement , Philippe Mérieu étant un des chefs de file du parti « Vert », et donc faisant partie de l’alliance gouvernementale, il est hélas fort peu probable que les IUFM ou écoles normales si ils devaient réapparaître, échappent à leur reprise en main par une bande de pédagogistes imbéciles à la Mérieu, . Donc ces IUFM reconstituées n’auraient de cesse que de retomber dans l’ornière idéologique qui les a fait disparaître...

        • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 juin 2012 10:51

          On peut contester Meirieu sur divers plans (pédagogique, institutionnel, politique) mais pas le prendre pour un imbécile. Par ailleurs, le Meirieu formateur est allé en son temps tester sa « théorie » en retournant enseigner dans une classe ordinaire de LEP....

           Je me demande si un retour à la formation des enseignants se ferait sur de bonnes bases si l’on traite de « bande de pédagogistes imbéciles » tous ceux qui pensent que l’école, si elle a des savoirs à transmettre, doit aussi se préoccuper de la façon de les transmettre efficacement.
          « Mettre à la tête de ce dispositif quelqu’un pour lequel le but de l’école est d’enseigner des connaissances, et rien d’autre », c’était la conception des profs du lycée napoléonien, pas même celui des vieux maitres de l’école de J. Ferry qui se sentaient investis, au-delà de leur fonction d’« instructeurs », d’une mission éducative (qui vira parfois au bourrage de crâne patriotard, hélas) .

          Par ailleurs, j’ai constaté que les anciennes IUFM, dont on a raillé et caricaturé le vocabulaire des « sciences de l’éducation » , ont peu sacrifié à la réflexion sur la pratique du métier et la pédagogie, mais beaucoup à l’approfondissement disciplinaire, ce qui pouvait se justifier pour de futurs profs de lycée, beaucoup moins pour de futurs maitre(esse)s de maternelle ! De quoi leur sert une haute qualification en math, en linguistique ou en littérature du Moyen-âge ?

          Si doit s’ouvrir une reflexion sur la formation souhaitable des enseignants, que ce soit sans apriori idéologique et sans que des médecins, par exemple, veuillent donner des leçons de pédagogie aux futurs enseignants, alors qu’ils n’y connaissent rien. (Un enseignant ne pas prétendre apprendre à son chirurgien la meilleure façon de l’opérer !)

        • chantecler chantecler 11 juin 2012 13:52

          J’ai vécu les dernières années de l’école normale...

          J’ai déploré une formation très théorique , qui volait haut ,mais qui ne préparait pas à la fonction d’instituteur .

          J’ai vécu l’offensive des professeurs « des sciences de l’éducation » qui détrônaient les profs à culture traditionnelle .

          J’ai rencontré le sectarisme de certains pédagogos qui refusaient d’admettre que la pédagogie se décline sous plusieurs portes d’entrée .

          Mais il y avait un avantage : après avoir passé le concours de recrutement et contre un engagement à servir de 10 ans , on pouvait bénéficier d’une formation et d’un revenu de base ce qui permettait à des gens modestes d’avoir accès à la profession .


          • Blé 11 juin 2012 13:56

            Je ne suis pas enseignante mais il me semble essentiel que les jeunes qui se destinent à l’ enseignement reçoivent une formation correcte pour se tenir avec assurance devant une classe d’élèves qui ne sont pas particulièrement en phase avec les exigences d’un apprentissage : patience, concentration, mémorisation, curiosité, discipline du vivre ensemble, etc... .

            Ce n’est pas à l’ école de résoudre tous les problèmes des élèves qui subissent chez eux des problèmes d’adultes : chômage, logement trop petit, conflits familiaux, niveau de français insuffisant. L’école doit être un lieu où l’ enfant peut se sentir bien, en sécurité et donner un sens à ses apprentissages. Sinon, pourquoi aller à l’ école ?


            • PATRICE T PATRICE T 11 juin 2012 16:47

              Je ne suis pas enseignant non plus. Mais j’en connais beaucoup, de toutes générations, et j’ai été très longtemps représentant de parents d’élèves (FCPE ) et je pense connaitre assez bien ce mileu, son fonctionnement, ses personnels, ses instances.

              La formation des enseignants est quelque chose de primordial : avoir des connaissances et des savoirs faire est une chose, savoir transmettre ne s’improvise pas mais relève d’une faculté naturelle à le faire qui doit aussi « s’apprendre ».

              Si pour certains métiers une formation « sur le tas » après la théorie est tout à fait possible et sans lourde conséquence en cas d’erreur, il n’en va de même pour d’autres comme tout ce qui touche au domaine médical, aux technologies et à l’enseignement. La formation en alternance avec tutorat ou autre moyens de suivi est la meilleure des solutions.

              Sans jeter le discredit sur qui que ce soit, je me souviens qu’au début des années 80 il suffisait d’être « mère de famille avec au moins bac plus 2 (ou 3) un doute, pour passer le concours d’entrée à l’IUFM ». Les mieux « classés » bénéficiaient de la formation continue offerte, les autres se retrouvaient directement « face à une classe ». Combien de ses enseigants de bonne volonté ont cependant rendus leurs tabliers ? combien d’élèves ont pâtis de ses « recrutements en urgence » à cause de la casse du service public qui c’était opérée auparavant et qui a été reprise depuis et bien étendue en dehors de l’Education nationale ? ......

              Accompagnant scolaire (aide aux devoirs) je constateau sein de l’association qui offre ce service, le nombre d’élèves en difficultés scolaires, il est urgent de renverser la vapeur et revenir à une formation plus approfondie afin de mieux armer les professeurs des écoles qui ne demandent qu’à bien faire leur travail et sont parfois totalement démunis devant l’énormité de la tâche qui leur incombe avec des effectifs de plus en plus importants à cause de la logique comptable qui a été mse en place, la réduction du nombre d’heure d’enseignement et dans un même temps, des programmes de plus en plus lourds.

              C’est à une refonte quasi totale qu’il faudrait procéder ... programme, calendrier, formation ..

              Utopie ? peut-être mais une nécessité selon moi.


            • chantecler chantecler 11 juin 2012 19:21

              Non, il suffisait d’être mère de famille et de réussir le concours .

              J’ai oublié d’ajouter dans mon post qu’ heureusement que nous avions des stages de terrain , avec des collègues instits pour nous préparer à la classe .

              Ceci dit il ne faut pas se leurrer : rien ne vaut le grand bain à condition que l’on ne vous mette pas des bâtons dans les roues d’entrée .

              Ainsi si une jeune collègue commence par un CP , ce qui arrive malgré les recommandations, il est absolument stupide de la priver de manuels adéquats d’apprentissage de lecture de son choix .


            • tf1Goupie 11 juin 2012 15:32

              Pour « reconstruire » il faudrait que la Gauche reconnaisse que les IUFM étaient un gros panier de crabes rempli de planqués et que la formation y était pitoyable.

              ça permettrait de repartir sur de vraies nouvelles bases


              • Micka FRENCH Micka FRENCH 11 juin 2012 15:45

                De l’Ecossaise...

                Oui, mais vous n’expliquez pourquoi.... parce que vous ne SAVEZ PAS..

                Micka FRENCH quelque part sur le Web...


              • tf1Goupie 11 juin 2012 18:58

                « Oui, mais vous n’expliquez pourquoi.... parce que vous ne SAVEZ PAS. »

                Un peu péremptoire comme affirmation, justement Miss Mika.

                Qu’est-ce que je ne sais pas ? Comment ça se passe dans les IUFM ?

                Et bien je sais très bien de quoi je parle, et c’est très bien résumé par SPIP, un peu plus bas(si vous avez besoin d’explications ...).

                Beaucoup de profs d’IUFM étaient contents de glander tranquillement en IUFM car pendant ce temps-là il n’étaient pas devant des élèves adolescents, qui sont nettement plus fatiguants.


              • georges94 12 juin 2012 18:49

                Bravo, bien vu.
                Les IUFM étaient un alibi à : « j’ai vu de la lumière et je suis entré »
                le nombre d’enseignants qui sont là pour être fonctionnaire à vie et passent un examen où ils sont surdiplommés est intéressant. Combien parmi ces « gens » aiment les enfants et ont envie d’enseigner ? Mais vraiment ? Si ils sont si nombreux ( les enfants sortant du système sans savoir lire,......) pourquoi y en a t il autant ? Tout celà est une blague. Le PS soigne sa base et le reste n’est que foutaise.


              • Micka FRENCH Micka FRENCH 11 juin 2012 15:38

                Des nouvelles de l’Ecossaise..

                J’ai écrit à maintes reprises depuis mes premières exactions sur le Web en 1995, de nombreux articles sur le bon métier d’enseignant.

                A 18 ans, élève à l’Ecole Normale, élève-nstitutrice avec un engagement de 10 ans, suppléante, puis remplaçante, puis titulaire, puis spécialissée, puis Professeur de Collège, puis PEGC, puis Certifiée et enfin Agrégée, en quelque 35 ans....

                Il me semble, en relisant ce texte que j’aurais pu l’écrire moi-même, tellement la réalité y est palpable.

                Jospin fut en effet le pire du pire en tant que ministre et la fin du SNI et de la FAN une catastriophe.

                La trouvaille fut également « le professeur des écoles », la plus belle fumisterie du genre « diviser pour mieux........ » et leur imposer un statut pourri.

                La gloire de la République est l’instituteur (trice) à la Pagnol. Il a fallu que tous ces tripatouiileurs, jusqu’aux abominables UMPistes de sinistre mémoire, viennent finir le travail de démolition du système..

                Le recrutement actuel est une FOUTAISE.

                Recruter à Bac+5 ???
                Pourquoi pas à Bac+15 ???

                Trop TARD.
                On n’attrape pas la VOCATION à 27 ans. A 27 ans on cherche à bouffer.

                Depuis les années 90, je n’ai jamais rencontré autant de profs ou d’instits qui se demandaient ce qu’ils feraient quand ils seraient grands....

                Mes Instits, les miens, losque j’étais gamine, avaient passé leur BEPC à l’Ecole Normale.

                Il fumaient, ils buvaient, ils baisaient les collègues en douce pendant les récrés ou la cantoche,..... mais c’étaient les meilleurs maîtres que j’ai connus.

                Aucun autre enseignant par la suite, n’a jamais assuré aussi bien qu’eux..
                Pourtant, j’ai essayé...

                Le public a changé ? Que nenni. J’ai eu tout au long de ma carrière, le même nombre de voyous, de racailles, de futurs bandits, de futirs FN (si si, j’en ai eu)...

                Afin de faire court, vous trouverez par vous-même, mes articles sur le sujet.

                Désolée de vous avoir réveillés pendant votre sieste....

                LE PIRE DES TERMES : « LE MINISTERE DE L’EDUCATION ».
                C’est AUX PARENTS, ces nouveaux fainéants, d’éduquer. leurs lardons.

                Notre job est (était pour ma part) d’ENSEIGNER, de faire passer un savoir, et pas en suivant UNE PEDAGOGIE, mais comme la blueswoman que je suis, en suivant un instinct...

                Micka FRENCH en colère sur le Web...

                http://mickafrench.unblog.fr


                • Micka FRENCH Micka FRENCH 11 juin 2012 15:54

                  Lire « spécialisée », « enseignante »...

                  So sorry...

                  MF


                • tf1Goupie 11 juin 2012 19:00

                  « en suivant mon instinct » ...

                  Effectivement c’est joli comme méthode, et vous encouragiez aussi vos élèves à apprendre « par instinct » ?


                • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 juin 2012 11:07

                  « ça n’est pas bac +5 qu’il faut »


                  C’est tout le sens du dessin qui illustre l’article et qui fut publié en son temps dans « l’Ecole émancipée », ce repaire de trotskistes (! !!)

                • georges94 12 juin 2012 18:51

                  Je ne vous avais pas lu et vous avez répondu en partie à ce que j’ai écrit.
                  Merci


                • georges94 12 juin 2012 18:56

                  Bravo, enfin quel qu’un qui dit vrai et qui a tout compris


                • soimême 11 juin 2012 15:38

                  Il y a pas de doutes avec c’est article tu vas avoir une place au Ministère !


                  • Spip Spip 11 juin 2012 17:11

                    Confidences recueillies d’une prof de mon entourage passée par l’IUFM : qui nous formait ? Pour beaucoup, des gens qui n’avaient pas vus une classe depuis des années. Atterris là parce que inaptes, pour une raison ou une autre, à enseigner à des enfants...

                    Je ne sais pas quelle structure sera mise en place, mais la moindre des chose serait de veiller à la qualité des intervenants plutôt que d’en faire souvent un refuge pour enseignants esquintés.

                    Il est à noter que cette profession est la SEULE à posséder, par le biais de sa mutuelle MGEN, sa propre structure psychiatrique (clinique de La Verrière + centres de post-cure). Ca donne une idée de l’importance du problème.


                    • diverna diverna 11 juin 2012 17:34

                      Bon, encore une fois je vais détonner avec cette réaction. Le primaire apprend aux enfants les bases des connaissances que tout adulte ayant été capable de suivre des études doit connaître. C’est le lire, écrire et compter. J’en vois déjà qui piaffent car les programmes sont autrement plus étoffés et c’est bien là que le bas blesse. 

                      Le plus important ensuite ce ne sont pas les connaissances supplémentaires mais ce qu’il y a de transdisciplinaire dans tout apprentissage, surtout à cet âge : vivre ensemble, respecter les règles de vie , savoir communiquer etc etc...

                      Le système consistant à envoyer directement des jeunes dans les classes ne me choque pas si il y a un accompagnement. Je vais être un brin provocateur mais lancé comme je suis je ne risque plus rien : je trouverais envisageable de filmer en continu les classes de ces jeunes recrues, à condition que cela débouche sur une vraie analyse, donc en prévoyant du temps pour revenir sur certains temps de classe.

                      En fait, au contraire de la spécialisation réclamée je pense que beaucoup de cadres, de gens d’univers professionnels variés pourraient sur des années « sabbatiques » faire une année d’enseignement. L’enseignement de nos enfants y gagnerait.

                      A l’inverse, il y a eu trop longtemps des professeurs d’IUFM prônant l’apprentissage de la lecture globale alors que dans des classes « difficiles » avec des enfants issus de l’immigration ces approches n’ont aucune chance. 


                      • bakerstreet bakerstreet 11 juin 2012 21:21

                        Les sciences cognitives ont révélé dernièrement ce que chacun pressentait de cette fumisterie :

                         La lecture globale est une aberration, car elle repose sur des postulats biologiques incompatibles avec le cerveau d’un jeune enfant, ce qui contraint celui à bidouiller sur des incertitudes, et d’organiser des programmes sauvages, pour tenter de s’approprier une réalité qu’il ne peut pas appréhender : Voilà la raison pour laquelle la dyslexie s’est tant développé...

                        Critiquée dés son apparition, les docteurs Folamour à l’origine de cette supercherie, quasi religieuse, n’ont jamais voulu lâcher pendant des années, avant de concéder un apprentissage
                        « semi globale », mais qui semble juste une astuce de language.


                      • BOBW BOBW 12 juin 2012 21:18

                        « Méthode »semi-globale" est un terme flou et ambigu ,par contre ,à l’experience, de trés nombreux enseignants du primaire avions choisi la méthode mixte qui alliait les avantages positifs des 2 méthodes.


                      • CHALOT CHALOT 11 juin 2012 19:12

                        Pourquoi ne pas revenir à une formation payée avec engagement décennal comme cela existait autrefois, au niveau BAC ou BAC+2, cela permettrait de rendre la profession accessible à tous ceux et à toutes celles qui seraient motivés.
                        La maïtrise disciplinaire et une pédagogie liée à la pratique de la classe permettraient effectivement de préparer au métier...
                        Mais là je rêve....


                        • chantecler chantecler 11 juin 2012 19:25

                          Il est permis de rêver .
                          Cordialement .
                          Cr.


                        • bakerstreet bakerstreet 11 juin 2012 21:06

                          J’ose à peine dire mon mot, n’étant pas enseignant, et m’étant fait envoyé plusieurs fois dans les brancards plusieurs fois par ce fait.
                          Néanmoins, comme chacun ancien élève, et père d’enfants scolarisés, mon sens critique et mon bon sens tout simple, ont été plusieurs fois mis à l’épreuve.

                          Je suis assez dubitatif quand au recrutement au master, uniformément, de la maternelle au prof de lycée : Voilà sans doute de bons becs, mais pour ce qui est de la pédagogie, et en particulier celle liée aux problèmes de la petite enfance, elle reste franchement parfois à désirer : Disons le tout de go, le panel présenté est aussi hétéroclite que celui présent dans la population française.
                          A quoi bon un discours sur l’excellence, quand sur le terrain, on se demande si les qualités d’une puéricultrice aimante ne s’avéreraient pas plus adaptés, qu’une jeune institutrice imbue, et sûre de ses critères d’évaluation : J’en ai entendu une qui m’a dit qu’elle se faisait fort, en CP, les enfants qui iraient au bac sans problème.

                          La diplomitie aigue qui atteint cette profession, comme d’autres d’ailleurs, n’a de valeur que dans les motifs de revendication salariales : « Dis moi combien d’études tu as fait après le bac, je te dirais combien tu mérites ? » Pour ma part, je me suis toujours insurgé contre un tel discours réactionnaire, et corporatiste.
                          S’il peut impressionner la concierge, qu’en est-il des gens qui réfléchissent ;

                          Chalot, je suis d’accord avec vous : Cette spécificité endémique, et jamais critiquée,, permet le clivage d’une société. Les instituteurs, nom noble qu’on a abandonné pour je ne sais quel prétexte démagogique, sont devenus soient disant des spécialistes de l’éducation, à charge pour eux de remplir le livret scolaire dés la maternelle, et d’organiser un fichage.

                          Issus auparavant du peuple, et de méritocratie, s’orientant très tôt vers un métier qu’ils avaient choisi, on ne pouvait considérer que leur carrière correspondait alors aux hasards de la vie, et des opportunités, quand il ne s’agit pas de solution de repli, comme on le voit maintenant, avec des jeunes qui s’orientent dans l’enseignement à cause de la crise, et de difficultés à envisager une carrière ailleurs, arrivé à bac plus 5 ( la concurrence au concours s’en trouvant proportionnellement amoindrie, ce qui permet à certains à proclamer que le métier d’enseignant n’attire plus, dans un joyeux sophisme)

                          Pourquoi ne pas valoriser effectivement les études et les choix, en donnant contrat et salaire aux étudiants, après un cursus d’études des élèves en rapport avec ce qu’ils feraient ensuite, et des populations d’élèves qu’lls rencontreraient, présentant des profils bien différents, il faut le reconnaitre, des banlieues difficiles aux campagnes tranquilles.

                          Pourquoi ne pas permettre aux enfants de ces zups d’étre institus dans leurs quartiers, au lieu d’envoyer des enfants de bourgeois qui ne maitrisent pas les codes, ce qui officialise souvent rejet réciproque, maladresse, désengagement, dégout des uns et des autres.

                          Cette forme d’années de contrats, à exécuter dans une région, après avoir été salarié pendant ses études, pourrait d’ailleurs être pensé tout autant pour les études de médecine, ce qui supprimerait les déserts médicaux, et permettrait aux jeunes issus de milieux défavorisés de faire des études qui ne concernent que les enfants de bourgeois.

                          Signé : Un citoyen naïf qui ne connait rien aux sciences de l’éducation, mais davantage tout de même à celle de la médecine.


                        • georges94 12 juin 2012 19:01

                          @ chalot
                          J’aprecie en général plus ou moins ce que vous dites. Mais là, relisez vous. Enseigner est un vrai métier. Comme boulanger ou chirurgien.
                          En fait ; soyez gentil de préciser. Peut-être vous ais-je mal compris ?


                        • BOBW BOBW 12 juin 2012 21:31

                          à bakerstreet : trés bonne analyse !


                          Un vieux « pingouin lambda » qui n’avait qu’un humble bagage universitaire mais a beaucoup plus appris empiriquement avec le contact avec ses « poussins » et n’a pas toujours suivi les sacro-saintes Instructions officielles « pondues par les »grosses têtes " des Inspecteurs généraux et des politiques,trés imbus d’eux mêmes....

                        • NeverMore 12 juin 2012 09:54

                          Encore des sous toujours plus de sous pour une « institution » toujours plus défaillante et hors de la réalité..

                          Depuis un bon moment, l’éducation dite nationale n’est plus au service des gens (élèves, parents, société réelle) mais au service de son idéologie propre, avec les résultats qu’on SAIT.

                          Vive le pédagogisme et la méthode globale, vive la révision de l’histoire, vive le genre, et au placard la philosophie ! A quand la suppression des mathématiques, matière inégalitariste et clivante par excellence ?

                          Ah j’oubliais .. Vive Trotsky !

                           


                          • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 juin 2012 10:59

                            Expliquez-nous quelle est « l’idéologie propre » de l’Education nationale. Je n’ai pas l’impression, si elle existe, qu’elle ait quelque chose à voir avec Trotski !


                          • CHALOT CHALOT 12 juin 2012 12:32

                            D’autant plus que Trotski aurait été en désaccord avec Nevermore !


                            • non667 12 juin 2012 13:50

                              à tous les enfants de cœur ci-dessus ! (je demande pardon à chalot smiley smiley smiley )

                              et si mérieu n’était pas un imbécile
                              et si les multiples ministres de l’éducation non plus !
                              et si toutes ces funestes réformes n’étaient pas des échecs  !
                              MAIS DES REUSSITES DES SYSTEMES TOTALITAIRES CAPITALISTES ET COMMUNISTES AFIN D’ABRUTIR LES PEUPLES ?

                              mai 68 , cohn bendit  : en substance << il ne sert à rien de favoriser l’accès des enfants du peuple à l’université , ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme ! >>
                              tout est dit !


                              • non667 12 juin 2012 13:54

                                à tous les enfants de cœur ci-dessus
                                 ps erreur  : sauf nexus


                              • tf1Goupie 12 juin 2012 18:43

                                Apparemment Non667 n’a pas été abruti par l’école, mais par d’autres(!), puisqu’il ne comprend même pas le mot totalitaire.

                                Retournez faire un petit tour au collège, ou dans une bibliothèque, ne restez pas bloqué sur un échec.


                              • non667 12 juin 2012 23:14

                                à tf1
                                je t’ai mis un uppercut alors tu botte en touche ! smiley smiley smiley


                              • FERAUD 12 juin 2012 17:39

                                Monsieur Mourot, j’apprécie vos dessins

                                Comment se les procurer ?

                                merci


                                • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 juin 2012 17:56
                                  Je vous remercie de l’intérêt que vous leur portez !

                                  On peut commander les dessins d’E.Kolemans (Des dessins pour le dire : « 30 ans de dessins satiriques dans »l’Ecole Emancipée" 1/Les années Pompidou Giscard 15€ 2/ Les années Mitterrand 17€) chez son libraire (éditions BoD, distribution Sodis) ou par internet sur Amazon (avec 5% de remise et le port gratuit) et qq autres sites. (Pour un exemplaire dédicacé, s’adresser à J.Mourot 622 bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE)

                                • 65beve 65beve 12 juin 2012 19:03

                                  Bonjour tous,
                                  Je vais vous dire pourquoi un retour à l’EN serait impossible de nos jours.
                                  Tout simplement parceque c’était une fabrique de très bons instits mais qui avait la fâcheuse manie de fabriquer des enseignants cocos.
                                  Mois, j’ai été instruit par des instits cocos mais je peux vous affirmer que je suis passé en 6ème en sachant lire, écrire et compter avec un redoublement parce qu’à l’époque ça rigolait pas.

                                  Donc comme l’a si bien énoncé Chalot dans son article, la droite a fermé le robinet des formations de maitres et le PS n’aimerait pas rouvrir une fabrique de cocos.
                                  Que va faire not’ Président ? Wait & see.

                                  cdlt


                                  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 13 juin 2012 10:38

                                    Les anciennes EN « fabriquaient » des instits majoritairement de gauche, mais pas seulement des « cocos ». La plupart étaient dans l’ensemble plutôt « socialistes » de différentes sensibilités. Mais il est vrai que presque tous avaient la fibre sociale, ne serait-ce qu’à cause de leur recrutement populaire (la gratuité des études et de la pension autrefois et le salariat des années de formation professionnelle n’y étaient pas pour rien).


                                  • BOBW BOBW 13 juin 2012 11:19

                                    Et en véritable laîcs « nous » avions le respect de la liberté des opinions, croyances et religions de chacun ,à condition de ne pas arborer de signe ostensiblement à l’École ...


                                  • mortelune mortelune 13 juin 2012 00:35

                                    Etrange qu’il faille penser revenir au passé pour que les choses changent en mieux. Aurions nous la tête vide à ce point pour penser que l’EN était la panacée en matière d’enseignement de nos chérubins ? Certe les instituteurs de l’époque réussissaient à faire passer des connaissances aux plus intelligents des élèves. Il ne faut pas non plus omettre que l’école primaire était aussi une usine à ’cancres’ à qui ont refusé toutes idées de poursuivre un cycle long. L’instruction et l’éducation des gamins ne se fait pas entre 3 et 12 ans. Ce n’est certainement pas en ’cloisonnant’ l’enseignement des professeurs que l’on donne une vue globale satisfaisante de la nécessité d’une appropriation des connaissances jusqu’à 18 ans. 

                                    Qu’il soit professeur de lycée ou de collège un pédagogue doit pouvoir enseigner à l’école primaire. 
                                    Pour tout dire je ne comprend pas cette nécessité à vouloir diviser par 3 la période d’acquisition des connaissances ; primaire, collège, lycée. Cette division hiérarchise les enseignants et les élèves d’une manière injustifiée. L’instruction est une continuité et rien ne justifie des formations spécifiques à ce point spécialisée. L’idée pourrait être de former des maitres avec des options choisis selon les classes d’age où ils souhaiteraient exercer leur métier. Ainsi chaque professeur pourrait avoir une vue globale de l’enseignement et une spécialisation qui prend en compte l’age des élèves et les connaissances psychologiques associées. Il ne s’agit plus de savoir apprendre à lire et à écrire aux enfants, il s’agit de leur faire comprendre la nécessité de savoir bien lire et bien écrire. Une formation solide en psychologie me semble aussi importante qu’une formation pointue dans une matière. 


                                    • crazycaze 13 juin 2012 00:44

                                      J’ai enseigné durant deux ans la psychologie de l’enfant en IUFM et fait partie du premier laboratoire de recherche sur la formation attaché à un IUFM.

                                      Je suis complètement d’accord avec la plupart des critiques formulées.

                                      Absence de cours de pédagogie (savoir enseigner ça s’apprend) ; psychologie de l’enfant matière optionnelle suivie par moins de 20% des futurs enseignants ; réussite au concours corrélée avec les notes de français et de maths obtenues au bac (étude réalisée par J. Fine, statisticienne) ; formation identique que l’on soit ensuite affecté à l’école maternelle ou aux classes élémentaires (avec des maîtres-formateurs, nous avions proposé que l’on puisse spécialisé l’enseignant de maternelle : opposition des syndicats parce que qui dit spécialisation, dit revenus différents, et problème par rapport aux voeux d’affectation calculés sur barèmes : un enseignant qui a passé les 2/3 de sa carrière a enseigné en CM1/CM2 peut ainsi devenir prioritaire pour avoir un poste en maternelle qui corr ;espond à son voeu sous prétexte que ça le rapproche de son domicile - le cas est authentique) ; beaucoup de futurs professeurs des écoles réussissant le concours sont enseignants par défaut et non par vocation, quand de bons candidats ayant la fibre enseignante sont écartés (il ne sert à rien d’avoir une tête bien pleine si on ne sait pas transmettre) ; main mise des sciences de l’éducation sur les contenus pédagogiques et qui ont plus nui qu’amélioré la formation des enseignants ; etc.

                                      Cependant, tous les maîtres-formateurs, come tous les enseignants, ne peuvent être taxés de planqués, de fainéants, jeter le discrédit sur eux ne rime à rien et est une caricature aussi stupide que celle du fonctionnaire qui passe son temps à regarder la pendule...

                                      Il faut revenir à un enseignement plus proche de celui reçu par les normaliens, changer les critères d’accès à la formation, passer le nombre d’années de formation à 3 ans, avec peut-être un an de tronc commun, un an de spécialisation, et un an de formation en alternance.

                                      Mais tout ça ne rimera à rien si dans un même temps on continue à déteriorer les conditions d’exercice de la profession dans l’enseignement public. La surcharge du nombre d’enfants par classe, la ghettoïsation des établissements et de leurs quartiers, le manque de personnel, de psychologues scolaires et d’infirmières, etc. Tout ça participe du même problème de lamination des services publics au bénéfice du privé. Il est quand même remaarquable d’entendre un ministre de l’éducation dire que le nombre d’élèves n’est pas un problème quand en même temps on peut constater que les écoles privées mettent en avant cet aspect pour attirer les parents, en particulier en maternelle.


                                      • tf1Goupie 13 juin 2012 13:12

                                        Sauf que la « psychologie de l’enfant » était une « option » en IUFM !!
                                        c’est quand même étonnant que tout ce qui concerne le relationnel et le comportement des adolescents soient considérés comme secondaires quand on s’intéresse à l’école.

                                        En ce qui concerne les planqués, ils ne sont pas tous planqués, mais la proportion est relativement élevée, en pratique trop élevée ; par ailleurs les formateurs d’IUFM se comportent souvent vis-à-vis de leurs élèves adultes comme ils se comportent avec leurs élèves adolescents.
                                        Comportements infantilisants, prééminence excessive de la parole du « maître » etc ...

                                        Bref ce que j’y ai vu relevait souvent du mediocre et d’un autoritarisme mal placé, même si il y avait de bons professeurs d’IUFM.
                                        Donc si on veut recréer les IUFM, faudrait commencer par un sacré coup de dépoussiérage.

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