Etrange qu’il faille penser revenir au passé pour que les choses changent en mieux. Aurions nous la tête vide à ce point pour penser que l’EN était la panacée en matière d’enseignement de nos chérubins ? Certe les instituteurs de l’époque réussissaient à faire passer des connaissances aux plus intelligents des élèves. Il ne faut pas non plus omettre que l’école primaire était aussi une usine à ’cancres’ à qui ont refusé toutes idées de poursuivre un cycle long. L’instruction et l’éducation des gamins ne se fait pas entre 3 et 12 ans. Ce n’est certainement pas en ’cloisonnant’ l’enseignement des professeurs que l’on donne une vue globale satisfaisante de la nécessité d’une appropriation des connaissances jusqu’à 18 ans.
Qu’il soit professeur de lycée ou de collège un pédagogue doit pouvoir enseigner à l’école primaire.
Pour tout dire je ne comprend pas cette nécessité à vouloir diviser par 3 la période d’acquisition des connaissances ; primaire, collège, lycée. Cette division hiérarchise les enseignants et les élèves d’une manière injustifiée. L’instruction est une continuité et rien ne justifie des formations spécifiques à ce point spécialisée. L’idée pourrait être de former des maitres avec des options choisis selon les classes d’age où ils souhaiteraient exercer leur métier. Ainsi chaque professeur pourrait avoir une vue globale de l’enseignement et une spécialisation qui prend en compte l’age des élèves et les connaissances psychologiques associées. Il ne s’agit plus de savoir apprendre à lire et à écrire aux enfants, il s’agit de leur faire comprendre la nécessité de savoir bien lire et bien écrire. Une formation solide en psychologie me semble aussi importante qu’une formation pointue dans une matière.