De l’origine égyptienne des hébreux.
Selon l’hypothèse la plus vraisemblable au regard des éléments factuels, le « peuple juif » est une construction historique visant à donner une identité propre à une frange de la population égyptienne de l’antiquité.
Selon Messod et Roger Sabbah, deux chercheurs hébraïsants, le peuple Hébreu, celui de l’Exode - dont on ne trouve aucune trace dans l’Égypte historique -, n’est autre que la population d’Akhet-Aton (actuelle Tell el Amarna) chassée par le Grand Vizir, qui régna peu après Toutankhamon sous le nom de pharaon Aï.
Déportés en Canaan, province égyptienne située à quinze jours de marche de la vallée du Nil, les prêtres et les notables monothéistes (« Yahoud » > origine du terme « juif ») fondent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée).
Quant aux hébreux, ils sont la « tourbe nombreuse », ces gens du peuple n’ayant pas d’érudition et n’ayant pas reçu d’initiation aux mystères du dieu solaire Aton : la main d’œuvre, les travailleurs, les artisans, les paysans, les serviteurs, qui suivirent les Yahouds dans leur exode, car ils étaient convertis à la religion monothéiste instaurée par Akhenaton une génération plus tôt, lors de son court règne hérétique (hérétique aux yeux du clergé Amonien, s’entend).
Le « peuple juif » serait donc la descendance d’un schisme égyptien, et « les juifs » seraient donc les héritiers de ce schisme entre les prêtres polythéistes du culte Amonien (Amon, le « dieu multiple ») et les prêtres du culte Atonien (Aton - ou Adon > Adon Aï > Adonaï - le dieu (solaire) unique). La population de cette Judée historique était donc essentiellement composé de l’élite (les Yahouds = les juifs proprement-dit) et de la classe inférieure (les Hébreux = la tourbe nombreuse, non érudits, non lettrés).
Tout le reste (ce qui appartient au Pentateuque, à la Thora, à la Bible, ...) ne sont que mythes et légendes, c’est-à-dire réécriture de l’Histoire destinée à mobiliser le peuple dans une direction donnée, et selon les circonstance de leur temps (d’où les innombrables incohérences de ces textes).
Source :
Les secrets de l’Exode de Messod et Roger Sabbah - Éditions Jean-Cyrille Godefroy.