D’accord avec Ariane. Mais, moi, j’aurais préféré que JL Mélenchon ne se mêle directement pas de la bataille des législatives. Il a engagé, vis-à-vis, de l’opinion générale, plus que sa propre crédibilité, celle du mouvement qu’il avait si bien initié. Son échec, aux yeux de beaucoup, signifie aussi celui de ses idées, tant il les incarnait. C’est ce magnifique travail d’éducation populaire qui risque maintenant d’être à terre. Privé de son héraut, de son porte-parole, en des instants aussi importants que ceux que nous vivons, le FdG aborde une période redoutable. Ne craignez-vous pas une dislocation du mouvement, comme vous n’hésitiez pas à l’écrire au soir du premier tour des présidentielles ? Le FdG est jeune : il avait besoin de reprendre son souffle, de consolider sa base militante avant d’entreprendre une nouvelle campagne et s’engager dans une bataille avec autant de handicaps. Et, le parachutage, réfuté mais réel, en était un d’importance. Beaucoup de mes amis, électeurs du Grand-Sud-Ouest, comme je le suis moi-même, n’ont que modérément apprécié l’exil pas-de-calaisien de notre élu européen. Et, très sincèrement, que pouvait-on attendre du FN et ses électeurs « voyous et imbéciles » du PS et de ses électeurs ’claniques et de bras cassés" ? Des mamours ?