@ Onecinikiou
Vous
prenez la proie pour l’ombre en inversant les causalités : le travail
clandestin n’est pas la source de l’immigration (tous les immigrés
rentrant sur notre territoires ne sont pas clandestins, loin s’en faut),
mais l’immigration clandestine EST la source du travail clandestin. Ce qui est incontestable.
Je vous remercie d’avoir pris la peine de me répondre. C’est justement ce point qui est absolument contestable. Car ce qui est incontestable, c’est que faute de ressource, il ne serait pas possible à un immigré clandestin de rester durablement en france. Ces ressources, c’est le travail clandestin, qui rappelons le est aussi illégal que l’immigration clandestine. Or il est indéniable que les immigrés clandestins n’ont pas de peine à trouver du travail, bien aidé en cela par un patronat qui trouve là le moyen de contourner la réglementation sociale et de faire là son profit. Vous ne pouvez niez l’entière et totale responsabilité des employeurs qui font travailler des clandestins et qui privent ainsi les citoyens français et immigré légaux de travail. Ce sont avant tout eux les premiers responsables. Vous constaterez d’ailleurs bien volontiers comme moi que le MEDEF est pour l’immigration. C’est là le premier point. Pour lutter contre l’immigration clandestine, il faut en premier lieu lutter contre les patrons voyous qui portent là la plus grande responsabilité.
Or,
très exactement, le Front national est actuellement le seul parti
d’importance appelant à tarir l’immigration qu’elle soit d’ailleurs
légale ou clandestine.
Cela n’est pas le cas, aucun parti de l’échiquier politique n’appelle à maintenir ou augmenter l’immigration. Le sujet c’est donc bien la méthode. Et celle proposée par le FN est la même que celle de l’UMP : traque et charters. Elle est extrêmement couteuse et inefficace puisque justement elle ne s’attaque pas à la source : les employeurs. Les 10 derniers années ont fait la preuve de son inefficacité.
L’ennemi ce n’est pas l’immigré, mais bien le patron et le banquier. Car c’est lui qui exploite le citoyen travailleurs, et qui pour renforcer cette exploitation utilisent tout les moyens de la délocalisation à l’immigration clandestine, en passant par les règles de libre échanges. Pas l’immigré qui n’a que le choix entre crever de faim chez lui dans un pays sous developpé par le pillage par ces mêmes banquiers ou patrons ou
risquer sa vie pour tenter sa chance à l’étranger, majoritairement dans un pays limitrophe, dans de rares cas en europe.
Dans ces conditions, il est d’ailleurs assez illusoire de croire que l’on peut assurer un contrôle totale des flux migratoires.