« Certes il s’agit ici d’un modèle qui ne correspond pas totalement à la réalité des choses, mais plutôt de ce qu’on peut logiquement attendre, tendenciellement, d’une mise en concurrence fiscale des états »
Vous comparez des entreprises, dont le but est de faire de l’argent, avec des états, dont le but est de servir le peuple ! Votre modèle ne peut tout simplement pas s’appliquer à des états.
Je comprend votre réflexion, mais ne la partage pas du tout. J’ai une autre vision de la collaboration entre états : les interactions entre deux états doivent être fondées sur une notion de manque des deux cotés, comblé par un échange (monétaire ou non). Ces interactions, si elles sont uniquement basées sur la notion de compétitivité, d’argent, ne mènent à rien.
Bien sûr, l’échange n’est possible que si les deux états sont suffisamment différents pour voir un intérêt à l’échange : productions de biens différents, services différents, ...
Ce qui n’est plus le cas. Vous considérez la problématique de la concurrence car nous sommes aujourd’hui tous redevenus « identiques » : tous les états d’Europe (ou presque) produisent les mêmes biens, les mêmes services, et n’ont donc d’intérêts à l’échange que si le gain économique est présent !
La concurrence dans ce contexte n’apporte que du gain pour ceux que vous appelez les « clients », ceux qui payent des impôts et les grandes entreprises .... (très étrange d’ailleurs cette vision). Dans ce contexte, les perdants seront toujours les peuples, et les gagnants, vos « clients des états » : l’économie.
Mais peut être que le peuple ne devrait pas être servi par l’état dans votre vision des choses ....