Vous avez raison : le programme budgetaire de NS est sur les plans de la dette et fiscal incohérent ; on ne peut aujourd’hui, si l’on veut réduire la dette ,baisser les impôts et encore moins multiplier les annonces (logement, recherche etc..) Il faut redéfinir leur assiette, leur répartition et leur usage.
Quant au dynamisme économique, il ne dépend pas de l’énergie, plus agitatoire et médiatique que conséquente, d’un seul, mais de la confiance du plus grand nombre dans une politique qui prenne aussi en compte les intérêts de l’immense majorité des salariés ; or rien dans son programme sociétal n’est susceptible de réduire la formidable méfiance de ces derniers dès lors qu’il se réduit à un coller/copier de celui du MEDEF et que les garanties et promesses sociales qu’il fait ne sont guère crédibles sur fond de démagogie ciblée anti-impôts. De plus la manière de traiter, avec une brutalité irresponsable évidente, la question des banlieues et surtout son double langage à propos des musulmans à la fois communautariste et stigmatisant sont calamiteux.
Sur le fond est libérale et ne peut être telle aujourd’hui qu’une politique qui ne fusionne pas le pouvoir politique et le pouvoir économique et qui confère à la politique un rôle régulateur en vue de promouvoir la garantie des droits et des intérêts mutuels de tous. Or le dynamisme verbal et programmatique de NS est trop orienté vers celui du seul pouvoir économique pour être réellement libéral.
Sur ce plan FB s’oppose à NS et à la vue du rebond de dynamisme qu’à suscité la grande coalition en Allemagne, à la suite, il faut le rappeler de la politique de réformes équilibrées de Schröder, on peut se dire que le social-libéralisme que prône l’auteur de l’article est plus du côté de FB et de l’Allemagne que de NS et du MEDEF.
Dans ces conditions, La position de CB paraît, sur le fond,tout à fait injustifiée de son propre point de vue social-libéral. Et l’enthousiasme juvénile de l’auteur en faveur de celle-ci plus passionnel que rationnel.