Christian Blanc soutient Sarkozy...
Christian Blanc vient d’annoncer, dans le Figaro, son soutien à Sarkozy.
Si la nouvelle, venant d’un homme culturellement de centre-gauche et aujourd’hui apparenté UDF peut surprendre (euphémisme) et faire jaser les mauvaises langues, cette décision semble se fonder sur une analyse rationnelle : diagnostic commun et forte convergence de priorités d’action.
Christian Blanc a livré l’essentiel de ses motivations dans son interview au Figaro et donne des explications supplémentaires sur le site d’Energies2007.
D’autres, notamment sensibles au positionnement et aux dénonciations de Bayrou, ou séduits par la virginité, seront déçus. Ailleurs, on déplorera peut-être l’"abandon" du chantier démocratique. Pas moi.
Bayrou n’est selon moi que postures. Certes, sa rebellitude, son discours républicain et démocratique sont séduisants. Son insistance sur la gravité de la dette publique est également louable. Mais ses qualités politiques s’arrêtent là : en dehors des questions institutionnelles et démocratiques, son projet est archi léger et old school, son positionnement (le seul qui lui permette d’exister) facile. Même la façon dont la dette est traitée par l’UDF est symptomatique : on interdit, par une norme constitutionnelle, le déficit de fonctionnement. Rien sur la réforme de la gestion et de l’organisation de la fonction publique (l’UDF préconise l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général de retraite d’ici... 2020 !).
Bref, il est selon moi normal que Blanc ne soutienne pas Bayrou : Bayrou, c’est avant tout une geste, quand Blanc est un homme de terrain, de projets, d’action.
Surtout, la France a besoin d’un grand élan réformateur, d’une énergie ardente, d’une résolution sans faille et d’un projet résolu. Au-delà des slogans, Sarko l’incarne et l’assume plus que tout(e) autre. Retour aux premières "amours" (après de grands moments de doute liés à sa nervosité, ses slogans mitterrandiens, son goût des forts, des héros, des shérifs et des cow-boys...) : Sarko est le premier homme politique contemporain qui m’ait réellement impressionné par son audace en prônant, il y a déjà plus de deux ans, l’autonomie des universités. Certes, il y a plus sexy ; mais je me suis vite lassé de Pamela Anderson...
Oui, Sarko est (aujourd’hui à tout le moins) celui qui me semble le
plus capable et volontaire en matière de modernisation de notre modèle économique
et social (un modèle ?). Or, c’est en premier lieu à ce niveau que le
temps presse ; car les constructions institutionnelles et démocratiques
ne sont possibles que lorsque l’avenir est envisagé avec optimisme.
De
la même manière que le projet européen a connu son plus grand élan
pendant les Trente Glorieuses et ne sera relancé que lorsque ses moteurs
français et allemand cesseront de pâtiner, la France ne repartira pas
de l’avant sans en avoir fini avec ses archaïsmes. Blanc le disait d’ailleurs excellemment il y a peu
: notre responsabilité est immense. Ne nous trompons pas de
priorité (gouverner, c’est choisir ; pour choisir, il faut des
critères...) : l’élan économique est premier. Demandez à un RMiste quel
est son voeu le plus cher...
Je suis, personnellement, pour la création d’une grande force de pression citoyenne, issue de la société civile, sociale-libérale. Je suis pour le rééquilibrage des pouvoirs, un renouveau de la délibération démocratique, une association bien plus forte du peuple aux décisions qui le concernent. Le soutien de Blanc à Sarkozy ne va pas dans ce sens. Dans ce domaine, on peut donc légitimement considérer avec quelque étonnement le "nouveau" (pas si nouveau : Blanc a pris ses distances avec Bayrou depuis quelque temps déjà et n’a pas sa carte à l’UDF -ni nulle part ailleurs) positionnement de Christian Blanc : qu’a-t-il fait du "ni à droite, ni à gauche", où est passé son combat contre la confiscation de notre démocratie par une caste ?
Je crois simplement que (comme le souligne "Le gros Laroka" sous le billet d’explication de Blanc) la revitalisation de notre économie est plus importante que les réformes institutionnelles ou l’hypothétique fin du clivage gauche/droite. Et ceci me paraît parfaitement fondé : avant de s’intéresser à la politique, chacun doit pouvoir choisir son destin personnel.
Redonner un élan à notre pays, voilà l’enjeu de 2007. Entre les congés payés ou la création de la Sécurité sociale -autorisés par le développement économique- et le rassemblement politique des bonnes volontés, qu’est-ce qui vous semble fondamental ?
N’oublions pas, par ailleurs, que la fracture démocratique est apparue avec la "crise" et le chômage de masse...
Nous devons donc avant tout nous employer à créer cette société
innovante, du libre choix, des talents et de la créativité.
C’est avant tout par une économie dynamique et par un élargissement du
champ des possibles que nous en finirons avec le fatalisme ambiant
- (qui donne du grain à moudre aux partisans de la décroissance, de la
table rase, du tous pourris, c’est la faute aux patrons/aux Arabes.)
D’ailleurs, en bon bisounours, je considère qu’une entrée résolue dans l’économie de l’innovation signifierait la fin des cloisonnements, de la rigidité, du chômage de masse, des positions sociales figées. Ce choix-là (l’innovation comme modèle économique, pas simple norme d’augmentation du budget de la recherche publique !), engendrera ensuite l’avancée vers des associations choisies, des contre-pouvoirs par les réseaux...
Nous sauverons nos solidarités et mettrons fin à la dette par une croissance dynamique, une plus grande sélectivité des dépenses, un Etat qui cesse de se disperser, des évaluations systématiques. Par par des normes constitutionnelles. Là encore, et même si les promesses à tout-va sont un gros caillou dans ma chaussure, Sarko est celui qui emprunte le plus résolument ce chemin. N’oublions pas qu’on fait avec ce qu’on a.
Maintenant, il reste, pour ceux qui suivront Christian Blanc dans ce soutien, à se montrer extrêmement énergiques et persuasifs : pour montrer que la "peur" qu’inspire Sarko -notamment aux bobos- n’est rien par rapport aux besoins du pays, pour faire comprendre que nous devons, avant toute chose, entrer avec enthousiasme dans le XXIe siècle, pour reprendre foi en l’avenir ou, encore, pour peser en faveur du renouvellement démocratique. Que les vraies bonnes volontés soient nombreuses à se rassembler autour de Sarko pour noyer ces boulets qui débectent certains.
Et puis, si nous ne pouvons mettre en oeuvre le dernier chantier démocratique de l’intérieur, nous le ferons du dehors. Nous sommes résolus, et nous ne sommes pas les seuls.
Et maintenant, en avant (marche ?) !
172 réactions à cet article
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Tous les poncifs de la droite pour laquelle « réforme » est synonyme de néo libéralisme, et qui essaie de se faire passer les loups pour des agneaux. la droite qui veut mettre tout le monde aux contrats précaires et « thatcheriser la France » comme le dit un conseiller De Sarkozy dans un entretien à Stratégies. La droite qui aurait soutenu Bush si elle avait été aux manettes. VOilà ce qu’est Sarkozy ! mais ça plait aux actionnaires... et ça assurera sûrement un bon poste à Christian Blanc.
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De la croissance. C’est joli mais c’est pas la solution.
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Les performances de croissance française sont les plus faibles d’Europe, sauf quelques courtes parenthèses, depuis plus de 25 ans.
Parallèlement, chômage de masse, immobilité sociale...
Je vois la concommittance comme une causalité. Peut-être partielle : le marasme français n’est pas lié qu’à rigidité de notre économie et à l’inefficacité de notre Etat. Notre système démocratique est aussi sacrément problématique.
Mais, comme je l’écris, pour avoir de l’espoir, envie de se lever le matin, rêver, faire des projets, etc., il faut avant tout que notre modèle économique soit pourvoyeur d’emplois, de dynamisme, de possibilités que la prise de risque soit payante...
Tous nos talents (et il ne s’agit pas que des diplômés mais de tous ceux qui vbeulent être acteurs de leur destin, même en partant de rien) quittent notre pays pour aller rêver là où c’est possible. Il faut notamment leur donner la possibilité de s’épanouir ici.
C’est ça, la croissance que je veux.
Si nous renouions avec une croissance dynamique, nous regarderons de nouveau l’avenir avec enthousiasme, nous ne passerons plus notre temps à regarder ce qu’il y a dans l’assiette du voisin et à dire que « c’est la faute à », nous relancerons l’Europe, pèserons pour un monde en paix, reconstruirons de nouvelles forces démocratiques.
C’est aussi, d’ailleurs, ce qui est séduisant dans l’Internet : une idée, une volonté, du talent, des compétences, et tout est possible...sauf si les talents et les financements quittent notre pays faute de dynamisme économique...
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Donc même toi tu le dis la croissance c’est pas la solution mais ton objecitf deux choses différentes.
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Mon objectif est d’aboutir à la solution ! C’est mon objectif car je considère que c’est une donnée majeure de la solution.
Une croissance forte et soutenable est la solution au chômage et aux problèmes de pouvoir d’achatetd’immobilité sociale qui, eux-mêmes, sont une grande cause de la déprime et de la haine sociales.
Restent ensuite les aspects « répartition » et services publics. Mais on ne redistribue que ce qu’on a -si on ne veut pas mettre notre générosité sur le dos des générations futures- et les services publics sont financés par l’impôt (c’est-à-dire l’activité économique)...
D’ailleurs, si les politiques atteignaient leurs objectifs, on aurait enfin la solution à notre fracture démocratique (absence de crédibilité des représentants) !
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« Tous nos talents (et il ne s’agit pas que des diplômés mais de tous ceux qui vbeulent être acteurs de leur destin, même en partant de rien) quittent notre pays pour aller rêver là où c’est possible. »
En tant qu’expat réfugié en Belgique, ce n’est pas en mettant Sarko au pouvoir que je vais revenir :D .
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Les performances économiques de la France sont tout à fait honorables depuis des années. Le mythe d’une économie sclérosées et ruinée n’est qu’une propagande néolibérale destinée à justifier le déclin de l’Etat et le déterminisme économique des institutions internationales. http://www.blogg.org/blog-31810-date-2006-09-10-billet-qu_est_ce_qu_on_attend_pour_faire_la_fete____-432024.html
La crise française est avant tout politique. Les élus sont incapables d’apporter une réponse favorable aux Français qui refusent de subir la dictature du marché et la nature néolibérale de la mondialisation. Nous sommes le dernier rempart de l’humanité et le pays à réduire par tous les moyens y compris les moyens les plus vils ce dont les étasuniens sont habitués.
Par ailleurs, la croissance économique n’a jamais été aussi faible dans les pays industrialisés que depuis qu’on se vautre dans la servitude néolibérale. Le néolibéralisme a décapité le keynesiannisme quand il enrichissait les sociétés pour le remplacer par un système qui les exploitent en les appauvrissant ... Il aura fallu 30 ans pour passer d’un capitalisme raisonné à un capitalisme sanglant qui ne se contente plus de laisser mourir mais qui fait en sorte de faire mourir comme l’atteste l’état moyennageux de la condition sociale pour une moitié de la planète ... Un système aussi barbare n’a pas sa place dans un pays comme la France et ceux qui le soutiennent ne parviendront jamais l’imposer ...
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Je parlais des performances de croissance au regard de nos voisins. Nous vivons dans un contexte concurrentiel...
Pour le reste, allez raconter que c’est le libéralisme qui appauvrit aux habitants des pays d’Amérique du Sud ou de Russie. L’Argentine et le Brésil ont tenté le développement autocentré hors de l’échange international. On a vu ce que ça a donné.
Ce qui ne signifie pas qu’il ne nous faut pas inventer de nouvelles régulations...
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Les habitants des pays du Sud sont les premiers à avoir subit les foudres du néolibéralisme ... manifestement, vous devriez vous documenter un peu ...
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Je vous renvoie le compliment. Allez voir un peu du côté de l’Argentine et du Brésil. Ces pays ont décidé, après l’échec de leur refus du libéralisme dans les années 70, de s’insérer dans le commerce international.
Tous ces émigrés qui viennent dans ces affreux pays néolibéraux sont simplement masochistes, ils adorent sentir la foudre traverser leur corps...
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le Brésil était une dictature depuis 1964, comme la plupart des autres pays d’Amérique latine à cette époque. Ces régimes autoritaires ont été mis en place, par les États-Unis, par le biais des agissements de la CIA, afin d’empêcher la diffusion d’idées communistes en Amérique latine ... Les USA ont investi des milliards de dollar pour former, renverser et agir sur le devenir de ces gens travers la politique et l’économie. Je ne vois donc pas en quoi ils auraient eu des choix économiques à faire ou ne pas faire puisque ceux qui s’opposaient aux USA étaient immédiatement mis au banc des nations. Par ailleurs, s’agissant des clandestins en général, à défaut de traverser votre corp, la foudroyante idée que ces gens n’ont pas d’autres alternatives que d’immigrés ou de crever de faim devrait raisonnablement traverser votre esprit, vous épargner aussi les jugements ordinaires sans concentration productive ...
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l`afrique victime du neoliberalisme !? alors la chine est victime de quoi ?
l`afrique n`est pas victime du neo liberalisme mais de dictateurs.
La chine est un pays qui souvre et qui n`a pas l`air de souffrir du liberalisme... par contre le modele oppose (communisme) n`a rien montre en ce qui concerne les droits de l`homme, la liberte... et niveau emploi non plus
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Evidemment, suis-je bête, si le Brésil est un fervent partisan de la dérégulation du commerce international, c’est la faute à la CIA !
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Vous devriez veiller à augmenter le niveau intellectuel de vos interventions si vous voulez conserver le peu de crédit dont vous pourriez faire preuve ...
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anvant le liberalisme ce qui a ruiné les pays du sud c’est la corruption qui y a règné et qui y règne encore. Ou sont passés toutes les aides qui y ont été englouties ?
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@L’auteur
Christian Blanc vient de loin , mu par l’arrivisme il n’a terminé sa trajectoire.Ne jouez pas les satellites ébaubis...Vous n’en reviendriez pas
Le Furtif
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Avec une telle carrière derrière lui, avait-il vraiment grand chose à gagner en entrant en politique ?
A 63 ans, il soutient pour la première fois publiquement un candidat. Ce soutient lui fait apparemment perdre une grande partie de son aura d’homme « au-dessus de la mêlée ».
Alors franchement, l’arrivisme...
Depuis 2003, Blanc martèle la nécessité de faire entrer notre pays dans l’économie de l’innovation en changeant radicalement de modèle économique. Vouloir influencer Sarko, qui s’est montré le plus sensible à cet axe, est parfaitement légitime et moralement défendable. A la limite, il vise un poste ministériel. Où il a tout à perdre, sauf la possibilité d’impulser les changements auxquels il croit profondément. Vouloir le mettre en oeuvre est parfaitement logique.
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« Vouloir influencer Sarko... » : Quelle naïveté ! Christine Boutin fait semblant de faire la même chose, tout cela n’est que de la comédie politique.
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VOTER BAYROU AU Ier TOUR, c’est voter SARKOZY au 2ème !!! D’autant plus que ce sont les déçus du socialisme qui voteront au 1er tour, affaiblissant ROYAL jusqu’à l’éliminer au 1er tour. A supposer qu’ils reportent leurs voix sur elle au 2ème tour, la dynamique ne peut que faire gagner SARKOZY . Personnellement, je pense que ce dernier est un danger pour le pays ...
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Sarkozy va s’éffrondrer dès qu’il va devoir expliquer clairement son programme économique. Il va se produire ce qui s’est produit pour le traité constitutionnel ... S. Royal est en chute libre, elle n’a pas la volonté de s’oposer au néolibéralisme parce qu’elle n’y croit plus comme toute cette clique de traites au socialisme qui dirigent le PS. Le FN est en déclin, oui en déclin, il a perdu plus de 10 points sur les deux piliers qui ont fait son succès depuis 1974 : la préférence nationale et la lutte contre l’immigration. L’extrème gauche est en déconfiture ... Il reste plus que Bayrou. Attendez de voir de Villepin se présenter ...
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Vous n’avez pas lu l’interview de Sarkozy dans Le Monde de mardi ?
Vous devriez. Ca vous éviterait de raconter qu’il n’expose pas son programme économique.
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Vous croyez que les gens lisent le Monde vous ... ? Vous êtes marrant ...
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Vous dites que Sarko n’a pas de programme économique. Je vous réponds de lire un article notamment pour voir que c’est faux. Vous me répondez que les gens ne lisent pas Le Monde. Quelle mauvaise foi ! Pas la peine de me répondre...
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La mauvaise foi c’est quand on ment, pas quand on se trompe, cher monsieur. D’une part, je n’ai pas dit qu’il n’avait pas exposer son programme économique, j’ai dit « qu’il s’effondrera quand il devra expliquer clairement son programme économique ». Ce qui n’est pas la même chose. C’est à dire quand le débat va commencé à porter ses fruits, il s’effondrera. D’autre part, je note que son programme économique est publié depuis mardi dans la Presse écrite quand sa démagogie politique est exposée tous les soirs, depuis des mois, dans les médias de masse. Loin d’apparaître à mes yeux comme un gagnant (et pas seulement un battant), je remarque que N. Sarkozy à toujours échoué dans ses projets passés. Ce fut un chabaniste de la première heure, sans parler de sa campagne européenne avec Pasqua, son soutien à Balladur. Il fut avec Pernaud le plus grand cocu de France au moment où il choisit d’exposer sa famille et son couple aux caméra comme en essayant d’imiter péniblement Kennedy ... La catastrophe des banlieues et depuis, l’image du pompier pyromane qui lui colle à la peau, l’échec évident de sa politique sécuritaire ... Il y a 6 ou 7 mois, il a donné un entretien au Monde justement, en annonçant que sont adversaire serait J. Chirac aux élections de 2007 ... C’est dire à quel point cet individu est fanatisé par son utopie capitaliste ... Loin d’apparaitre comme un rassembleur, N. Sarkozy est l’artisan d’une crise majeure pour la France au même titre que Le pen s’il était élu ...
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@ Ludovic Charpentier
Le principe de vote utile est médiocre et ceux qui l’utilisent tout autant !
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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L’originalité politique de Sarkozy est un leurre, il reprend les thèses économiques et sociales des anglo-saxons et en ce sens se rapproche plus d’un Bush que d’un De Gaulle qui avait initié une droite sociale dont Chirac est l’un des derniers descendants maladroits. Dorénavant en cas d’échec de Bayrou, la Droite française sera au diapason des droites européennes c’est à dire avant tout libérales.
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Bayrou remonterait dans mon estime si il dégageait tout ses « Vivendistes » de l’UDF et qui empoisonnent la démocratie et la république. Quand on voit Fourtou par exemple qui s’est illustrée par des propositions de lois liberticides.
http://fromsouriez.bigbrotherawards.eu.org/article.php3?id_article=146
J’exagérerais peut-être en disant ça : A chaque Vivendistes d’éjectés de l’UDF, il gagnerait de bon parts de votes.
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L’avantage avec les ralliements, c’est que cela provoque un bruit mediatique qui ne compte pas dans les temps de parole des uns et des autres.
Tous ces ralliements sont parfaitement orchestrés. D’abord les « gaullistes », puis les centristes « de gauche »... Les liberaux etaient deja bien au chaud derriere Sarkozy. Tout nous incite a penser a un formidable rassemblement derriere le « leader naturel » de « LA » droite.
Helas, la grande messe du sacre Sarkozien n’a rassemblé que les obligés, les futurs candidats UMP d’un pays dont la classe politique, des deputés aux conseillers municipals des petites communes, pèse quand meme 500 000 personnes.
Soucieux d’etre reelu et de pousuivre leurs carrieres dans un paysage politique ou le bipartisme est deja en marche, certains font deja allegeance, tels des vaincus soumis au nouveau Maitre.
C’est beau l’esprit professionel.
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Croyez vous vraiment que Blanc, confortablement élu avec l’appui de l’UDF et contre un candidat UMP au premier tour dans les Yvelines, a choisi le confort de la réélection en soutenant Sarko ?!
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Charles André le dit bien : dans la circonscription de M. Blanc, une des plus à droite de France (M. Lauriol, RPR, y avait battu M. Rocard en 1973), la seule concurrence que pouvait craindre M. Blanc était celle de l’UMP.
Mais qui sait !...
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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je crois qu’aujourd’hui les anglais peuvent remercier Thatcher qui a sus effecteur les réformes en profondeur quitte à fâcher certains ....
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Je vis en Angleterre, et tout ce que je peux dire c’est que le système de santé et catastrophique, les entreprises se font bouffer des parts de marché dans tous les sens (je me suis même fait insulté par un gars qui disait que c’était parce que les entreprises délocalisaient en France qu’il y avait du chômage en Angleterre !), la majorité des entreprises font parties de groupes étrangers... les pauvres sont très pauvres et les riches très riches.
Je ne vois pas en quoi tout ça est une réussite... ++
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Je vois quand même bien plus de Français installés en Angleterre pour y étudier/travailler que l’inverse...
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?????
il y a 250 000 francais installé en GB principalement londres, moy d’age 25 ans. durée moyenne 18 mois , en réalité bcp d’étudiants qui apprennent la langue anglaise et qui cherchent une expérience à l’étranger pour leur CV, emplois serveur en restau, barman ou agent d’entretien à l’aéroport. % de retour en france 90 % remplacé par la généraion suivantes ( le chiffre est assez stable dans le temps, c’est pas nouveau ) Seules restent les 50 000 francais qui travaillent à la city, mais la fonction l’oblige, c’est pas l’angleterre qui les attire ( on retrouve les même chiffres à francfort ou bruxelles )
Aujourdh’ui en france vivent 250 000 britanniques sur tout le territoire, % de retour en GB 10 %. leur nombre augmente tous les ans Eux ils s’installent définitivement, s’intègrent et ont chosis la france CQFD
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Je dirais même plus, une grande partie des anglais préfèraient vivre en France (pas le temps de chercher la ref, mais sifflez Google, il le fera pour moi).
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Combien de retraités chez tous ces anglais exilés ?
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Mais oui, c’est dans toute la littérature spécialisée ... les étudiants étrangers s’arrachent nos facultés ... nous n’avons jamais autant formé d’ingénieurs ... faut arrêter de saper les réussites de notre modèle par ignorance, fausse modestie ou mauvaise foi ...
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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Beaucoup d’anglais s’instalent en France pour le climat et surtout pour le coût de l’immobilier essez peu prcequ’ils ont touvé un emploi.Lorsque c’est le cas c’est souvantpour leur connaissance du milieu anglosaxon ; .ne faussont pas le problème .Faits un tour dans l’industrie
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je relève en deux phrases le leitmotiv de votre article ;
« car les constructions institutionnelles et démocratiques ne sont possibles que lorsque l’avenir est envisagé avec optimisme. » ET « Je crois simplement que.... la revitalisation de notre économie est plus importante que les réformes institutionnelles ..... Et ceci me paraît parfaitement fondé : avant de s’intéresser à la politique, chacun doit pouvoir choisir son destin personnel. »
Je vous communique alors le résultat d’un sondage d’un sondage réalisé par l’institut « LH2 » pour « 20 minutes » et « RMC » es mercredi 27 et jeudi 28 décembre 2006 par téléphone. Echantillon de 100é personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Pour plus d’informations sur ce sondage, voir le site de 20minute.fr , à la page « rafraîchir la république »
V ème République
A propos de la V ème République, faudrait’il d’après vous ?
.............................Modifier les choses en profondeur..32 %
.............................Modifier quelques aspects..28 %
.............................Changer complètement de régime..23 %
TOTAL FAVORABLE AU CHANGEMENT.............83 %
LAISSER LES CHOSES EN L’ETAT.....................7%
NE SE PRONONCE PAS....................................10 %
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Je n’ai nulle aprt écrit qu’il ne fallait pas de réformes institutionnelles pour refonder notre démocratie. Proche d’Energies2007, je veux le referendum d’initiative minoritaire, la suppression du cumul des mandats...
Contributeur du blog « Jusqu’ici tout va bien », je soutiens la « Charte de l’élu citoyen » à la rédaction de laquelle je participe.
Donc oui, il faut des réformes institutionnelles. Mais dans mon article, je parle d’un ordre de priorités : renouer avec la croissance est selon moi plus important, temporellement, que les réformes dont notre démocratie a besoin. Les affaires institutionnelles etc., sont d’abord le souci de passionnés de politique...
Votre sondage ne donne aucun argument quant à cet ordre de priorités.
Alors SVP gardez vos sondages, je regarde déjà parfois la télé et lis les journaux, je ne suis pas loin de l’overdose. Les sondages ne sont pas des arguments.
Nous débattons ici entre citoyens, pas au sein d’une équipe de campagne pour disctuter de l’opportunité de telle ou telle annonce...
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A condition de connaître un minimum le sujet. Je lis de vous beaucoup d’affirmations et d’exemples parfaitement faux qui vous servent d’arguments mais qui n’apportent rien au débat démocratique sinon tromper ceux qui cherchent à se faire une opinion honnête et objective...
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Une équipe de campagne. ? c’est plutôt vous qui parlez des candidats et surtout de Sarkozy. Je suis un citoyen qui a fait un blog pour parler de la réforme institutionnelle parce que je la crois prioritaire.
Mais, Monsieur Blanc a déposé une proposition de loi pour interdire le cumul des mandats aux députés, au début 2006, je crois, et il a ouvert des sites avec énergie pour la défendre, et il se rallie maintenant à Sarkosi et à l’ UMP qui avaient tout le loisir, s’ils l’avaient voulu, de faire passer sa proposition à l’assemblée nationale. Donc l’UMP ne veut pas de cette proposition et Blanc se rallie quand même.
Bizarre autant qu’étrange ce ralliement.
Que vous vouliez expliquer cela par une controverse entre économie et démocratie, permettez moi d’en sourire !! même avec un sondage.
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Mon commentaire précédent s’adressait à demos.
changerlarepublique, il n’abandonne pas la lutte contre le cumul, il la considère juste moins prioritaire que d’autres chantiers.
Vous savez, même pas 5000 personnes ont soutenu sa proposition de loi. Et la lutte anticumul, tout le monde en parle, personne ne la fait jamais. Alors, même si je suis convaincu qu’il faut y mettre fin, ce n’est certainement pas le point décisif.
Comme la réforme des institutions ne l’est pas selon moi.
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à touvabien
Sa proposition de loi n’avait pas besoin du soutien du public et d’une pétititon, puisque si la majorité actuelle l’avait voulu, elle serait passée au parlement au lieu d’être bloquée en commisssion d’étude.
J’avais signé la pétition de Monsieur Blanc, même si je l’a trouvait limitée. Elle ne demandait le non cumul que pour les députés. C’était un début mais ce qui est mportant c’est le non cumul éalargi à tous les mandats et le renouvellement limité de chaque mandat.
Si vous dites que le non cumul des mandats est « un serpent de mer » et que tout le monde en parle, vous devez aussi admettre alors que nos politiques actuels ne sont ni dynamiques , ni courageux. Monsieur Carcassonne , constitutionaliste réputé, a signé un article il y a à peine deux-trois mois dans lequel il parle du bal « des faux culs ».
Croyez-vous que « le bal des faux culs » est limité à la question des réformes démocratiques seulement ou qu’il peut s’étendre aussi au domaine économique. ?
C’est une question.
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Sarko a fusionné police et gendarmerie dans les GIR. Preuve d’une volonté et d’une capacité à mener l’essentielle réforme radicale de notre Etat, pour + d’efficacité (donc moins de dépenses donc moins de dette). Cette réforme était, elle aussi, un serpent de mer que beaucoup souhaitaient mais que les corporatismes avaient réussi à bloquer pendant fort longtemps.
Sarko a impulsé la mise en place des pôles de compétitivité qui, s’ils ont été ensuite dévoyés par l’omniprésence de l’administration centrale, allaient dans le bon sens. C’était sur la base d’un rapport de Blanc, et c’est grâce à Sarko que ça a avancé.
Oui, Sarko et l’UMP ne sont pas le parti le plus démocratique de France. Je n’ai pas ma carte à l’UMP.
Pour répondre à votre question : je crois effectivement que ce qui n’a pas été fait en matière démocratique est lié à une certaine philosophie, que je ne partage pas, plus que ça ne démontre que Sarko est un prochain Chirac qui s’agite et ne fait rien.
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Vous avez dit que l’économie de la France ne cesse de s’effondrer depuis 25 ans, or c’est faux, jamais l’économie de ce pays n’a été aussi riche, jamais les entreprises n’ont été aussi bénéficiaires, jamais la bourse n’a fait autant de profits, jamais les salariés n’ont été aussi bien formés et compétents. Il y a de graves lacunes, certes, mais nous sommes dans le peleton de tête. Vous avez dit que la France n’attirait pas les Anglais alors qu’ils était 50.000 il y a 10 ans et 500.000 maintenant ... et que nous avons battu le record d’ingénieurs formés en 2006... Il y a beaucoup de préjugés dans votre argumentaire et une réelle volonté de salir les victoire d’un système que vous combattez ... Vous êtes un idéologue, cher monsieur, aussi dangereux qu’un communiste.
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Je voudrais ajouter une chose ... Evitez de faire l’apologie du bilan sécuritaire de N. Sarkozy. c’est un echec affligeant. Il y a de plus en plus de gens en prison et les atteintes à l’intégrité de la personne ont augmentées de facon alarmante. Je ne veux pas d’une société dans laquelle les biens sont mieux protégés que les personnes.
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Ah, oui, de belle réformes policières. Scandales et noyade de poissons pour mieux enterrer les vieux squelettes dans le fond des placards.
Témoignage d’un ex flic qui explique le malaise chez eux (il y a beaucoup à lire) : http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=1334&titre=Sans-casque-ni-bouclier-temoignage
Une sombre histoire d’harcèlement moral dans la police : Certains mots sont édifiants : (Libé) http://www.liberation.fr/actualite/societe/229515.FR.php?rss=true
Et pour finir, une petite vidéo résumant la volonté du tout sécuritaire de Sarko. http://video.google.fr/videoplay?docid=-6880709631843463239&q=sarkozy&pr=goog-sl
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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Bilan pt’être a améliorer mais par rapport à celui de Ma Dniel Vaillant il n’y a pas photo
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Donc même toi tu le dis la croissance c’est aps la solution mais ton objecitf deux choses différentes.
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L’auteur, dans son enthousiasme débordant et passionné pour Nicolas Sarkozy, passe un peu vite sur le parcours de Christian Blanc.
J’ai bien connu à une époque lointaine Christian Blanc, nous avons travaillé ensemble lorsqu’il dirigeait le cabinet de Michel Rocard avant 1981. Il avait précédemment présidé la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF devenue aujourd’hui La mutuelle des étudiants (LMDE)) de 1964 à 1965. Par la suite il a rejoint Edgard Pisani en charge de la Nouvelle Calédonie du 21 mai 1985 au 15 novembre 1985, sous le gouvernement Fabius, comme Secrétaire Général. Ensemble ils ont déminé intelligemment la situation qui était explosive, en dotant la Nouvelle Calédonie d’un statut et d’un processus de réforme suffisamment consensuel pour durer encore. Responsable de la « Mission du Dialogue » en Nouvelle-Calédonie. La mission s’est conclue par la signature des « Accords de Matignon » en 1988 Nomme préfet entre temps, il prendra la direction de la RATP comme PDG (1989-1992).
C’est à ce moment là qu’il change d’orientation politique, il démissionnera se jugeant dans l’impossibilité d’obtenir le soutien du ministre concerné pour établir un service minimum pendant les grèves. Il récidivera en 1997 en démissionnant de son poste de PDG d’Ari France ( 1993 à 1997) sur un désaccord avec le Ministre des transport Jean-Claude Gayssot. Puis il préside Merrill Lynch France de 2000 à 2002 Il est élu Député apparenté UDF de la 3e circonscription des Yvelines depuis 2002, il préside le mouvement politique Energies Démocrates et fonde d’Energies 2007, puis l’Association citoyenne « L’Ami Public ».
Il glisse ainsi successivement d’un positionnement rocardien à l’UDF puis....à un soutien et en engagement actif en faveur de Nicolas Sarkozy au détriment de toutes les idées qu’il a pu exposer dans les différents livres qu’il a publié : • La Croissance ou le chaos - (Odile Jacob) - 2006 • Pour un écosystème de la croissance (Rapport au Premier Ministre)- 2004 • Le Lièvre et la tortue (avec Thierry Breton - Plon) - 1994 • Pour un État stratège garant de l’intérêt général (Rapport de la Commission du Plan, La Documentation Française) - 1993
Voir l’excellente analyse sur ce dévoiement de Jean Claude Benard sur Agoravox : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18384
Il n’est pas le seul socialiste à avoir fait ce chemin vers la droite/. L’actualité bordelaise sur une histoire de détournement de biens envers une personne âgée, met en relief le dénommé François Xavier Bordeaux qui fut longtemps le chef de file des socialistes à Bordeaux qui a rejoint Alain Juppé.
Peu d’homme (ou de femme) font le chemin inverse... sans doute à un moment donné, l’argent, le pouvoir, les honneurs font-ils craquer les premières convictions de jeunesse.
Pour le reste il y aurait beaucoup à dire sur les enthousiasme de l’auteur concernant Nicolas Sarkozy ...mais le débat est déjà ouvert, s’il est attentif aux arguments des uns et des autres, peut être se modérera -t-il dans son soutien à un homme quoi prend fait et cause pour le patronat avec le soutien actif du MEDEF et de sa présidente. Après chacun choisit son camps selon ses convictions profondes, l’intérêt qu’il porte à l’avenir de son pays ou ses intérêts personnels (ce qui n’est pas glorieux)
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Je connais très bien le parcours de Blanc. Celui-ci n’a jamais dévié de sa ligne politique et les différents chantiers qu’il a lancés restent intacts.
Son positionnement a évolué. So what ? Cela montre qu’il suit ses convictions plus qu’il n’est un apparatchik. Ca tombe bien, je n’ai aucun respect pour les clans politiques.
Je conclus de l’évolution de son positionnement qu’il accorde plus d’importance, en homme de projets et de missions, aux projets concrets qu’au positionnement. Quitte à se faire cracher dessus par ceux qui sont avant tout sensible à un positionnement « au-dessus ».
Le fait qu’il ait mis les mains dans le cambouis et risqué d’écorner largement une partie de son image pour avancer sur le chantier qu’il considère comme prioritaire (la croissance) renforce l’estime que j’ai pour cet homme.
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Cher jeune homme,
Je ne dis pas que Christian Blanc est « un vilain personnage » c’est un peu plus compliqué que cela.
C’est un homme de conviction, vousavez raison... mais il y a vraimment débat sur les valeurs que défend Sarkozy ...
Je n’y vois pas les valeurs que Christian défend.
La baisse des 4 points des prélevements obligatoires et la remise de 68 milliards d’euros faites au français par Sarkozy me laisse pantois.... c’est comme cela que l’on va réduire la dette !!!! sûremment pas.
Enfin le débat est lançè, il n’empêche que cela me laisse un pincement au coeur de voir Christian Blanc lacher François Bayrou pour Sarkozy...
Je crois que pour le français moyen, c’est incompréhensible... et cela ne fait qu’accentuer le fossé avec la grande masse des français et les politiques.
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Merci d’avoir pris la peine d’argumenter, contrairement à d’autres qui préfèrent le verbe et la pique facile.
Cher jeune homme,
Il y a vraimment débat sur les valeurs que défend Sarkozy ... Oui, c’est un choix de priorités de projets plus que de « valeurs ». Blanc est certainement plus proche du républicanisme et de l’européanisme affiché par Bayrou. Mais il m’a paru plus qu’agacé par la facilité de la posture dénonciatrice de ce dernier... On fait, hélas, avec ce qu’on a. Si Blanc avait été un communiquant, etc., il aurait pu lui-même défendre ses valeurs ET son projet. Ca n’a pas été possible, il a préféré le bien au mieux.
La baisse des 4 points des prélevements obligatoires et la remise de 68 milliards d’euros faites au français par Sarkozy me laisse pantois.... c’est comme cela que l’on va réduire la dette !!!! sûremment pas.. Lisez-moi bien, je suis en accord avec vous sur ce point (la machine à promesses...). Nous ne retirons pas l’avis d’impôt pour nos enfants récemment diffusé. Nous ne voulons pas de promesses irréalisables.
Christian Blanc ne lache pas Bayrou. Il prend notamment acte du peu d’intérêt porté par celui-ci à ses propositions économiques en particulier.
Et puis personnellement, j’apprécie que Bayrou parle de dette. Mais faire croire qu’on règlera tout en interdisant le déficit de fonctionnement dans la constitution, c’est se moquer du monde et faire preuve d’un archaïsme de la pensée qui renvoit Bayrou aux heures de gloire de la IIIème République.
En effet, cette position apparaît, vu les réaction, difficile à comprendre. C’est pourquoi je m’emploie notamment à montrer qu’elle est logique et lucide.
Je m’enflamme dans mon article, mais j’ai beaucoup réfléchi. Sentir ce soutien s’approcher me faisait mal et je n’étais pas sûr de m’y associer. J’ai passé le cap car j’ai préféré ouvrir les yeux, voir les chantiers à réaliser plutôt que me draper dans l’esthétisme de la virginité.
La fracture démocratique existe, nous voulons contribuer à changer les choses, avec mes collègues de Tout va bien, via la Charte « Elu citoyen » en cours d’écriture collaborative.
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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Oula ! Je crois qu’on en tient un ! et un beau en plus Quelle biographie !J’en reste sans voix , quel programme ! Tout un pays marchant radieusement vers son avenir main dans la main ! Oubliant ses problèmes individuels et ses différences pour qu’ENSEMBLE tout devienne POSSIBLE ! Merde... j’ai une larme à l’oeil !
Jeune homme ,vous m’avez convaincu ! Je file de ce pas prendre ma carte UMP ! Vous cherchez du travail ! Parce que des comme vous , Sarkozy doit en chercher plein !
Bon , j’arrête de troller mais c’était plus fort que moi
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Oscar Wilde disait que le cynique connaît le prix de tout et la valeur de rien...
Je suis loin d’être débordant d’enthousiasme pour Sarko. Vous ne m’avez apparemment pas vraiment lu.
Mais oui, je suis plus qu’enthousiasmé par le projet de Blanc. Depuis longtemps mais plus particulièrement après avoir lu « la croissance ou le chaos ».
Son soutien à Sarko m’a fait franchir le pas.
Si je m’étais écouté (passionné certes mais méfiant, trés méfiant et attachant beaucoup de prix à ma liberté) j’aurais continué pendant toute la campagne à compter, sur le trône de mon ego français, les bons et les mauvais points.
J’ai décidé de suivre Blanc parce qu’il a tiré une conclusion logique de son diagnostic et des solutions qui doivent, selon nous, être prioritairement mises en oeuvre.
Il ne s’agit nullement d’une adhésion des pieds à la tête mais d’un choix de raison.
Avec en prime, c’est vrai, un enthousiasme assumé pour la société de l’innovation.
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Monsieur,
votre article est certes bien écrit , mais ne soyez pas condescendant. votre défense est plus que maladroite, surtout pour quelqun comme vous qui se targue d’avoir des convictions. Bref j’ai lu votre article, et vous y faite l’apologie de sarkosy, au traver du ralliement de C. Blanc que vous approuvez, puisqu’il vous conforte dans votre propre cheminement idéologique et intellectuel.
Ceci plusieurs des commentaires vous le font justement remarquer. Il n’y a pas là de quoi en prendre ombrage puisqu’il s’agit de vos convictions. Pas de quoi dire que vous avez été mal lu, vous avez été au contraire très bien compris.
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Sarkozy c’est bien le gaulliste pro-américain... Cherchez L’erreur...
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Justement y en a pas !!
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Il y en a pas parce que Sarko est tout sauf gaulliste...Rien que par la taille (Sens propre et figuré)
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Sarkozy est à l’opposé du gaullisme. Il ne croit pas en la Nation et aux valeurs républicaines, il ne croit pas à la révolution française puisqu’il renît l’égalité (comme Le pen d’ailleurs) qu’il méprise la fraternité, qu’il a une conception de la liberté totalement opposé au concept révolutionnaire. Par ailleurs, n’en déplaise à certains, c’est bien la Révolution française qui a crée le concept de Nation. Négliger la Nation, c’est violer 1789. Songez qu’il a proposé la création d’une sorte de Nation des pays les plus représentatifs de l’UE aux instances européennes ! Sarkozy, c’est le représentant d’une droite inconnue en France qui n’aime pas la France. Ce n’est pas un hasard si l’UMP ratisse les sympathisants frontistes depuis plusieurs mois ... Sarkzy mène une guerre vieille de 200 ans ...
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RIEN A FOUTRE DE LA REVOLUTION, PETIT, NOUS SOMMES EN 2007...
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« Après une période d’optimisme exagéré, on est tenté par un pessimisme peut-être excessif, mais on ne peut exclure le scénario noir d’une croissance sans emploi. » Yves Chassard, chef du service Affaires sociales au Plan, Libération, 26-27/02/2005
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Le « techno-gratin » dauphinois entend faire de Grenoble le coeur d’une Silicon Valley européenne, une continuité urbaine qui s’étendrait de Lyon à Genève. Mais qu’y-a-t-il de si merveilleux à habiter une Silicon Valley ? « C’est le paradis des millionnaires et de la croissance ! », proclament nos technarques.
Et comment ! La vallée de Santa Clara, en Californie, compte 20 000 sans-abri, dont plus de 30 % pourtant sont salariés à plein temps.
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On en parlera quand on aura des performances de croissance comparables à celles de nos voisins.
Tiens, c’est marrant, notre croissance est parmi les plus faibles d’Europe et,dans le même temps, notre chômage parmi les plus élevés.
Marrant aussi, nos meilleures perf de croissance coïncidaient, sous l’air Jospin et à l’époque de la bulle Internet, avec nos meilleurs perf en matière de chômage (en dehors de l’époque actuelle où il décroît du fait des départs en retraite, et non des créations d’emploi).
Il faut tenter pour réussir ou savoir ce qu’il faut éviter.
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REUSSIR ou MOURIR !
« Dans un monde qui change très rapidement, il faut aller vite, être réactif, il faut s’adapter », scandait Villepin le 1er février 2006 devant le Salon des entrepreneurs.
Du matin au soir, le même « flow » se répand sur les ondes et dans la presse, scratché en boucle par les DJ du hardcore social :
« Il faudrait un certain pourcentage de personnel flexible pour pouvoir s’adapter rapidement à la charge », lâche le patron Jean Vaylet dans Le Dauphiné Libéré (07/2002).
« Le droit du travail doit s’adapter à la vitesse et à l’imprévisibilité de l’économie », renchérit dans L’Express (16/2002) le nobliau Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’association patronale CROISSANCE PLUS.
Il faut travailler pour avoir un emploi, puis bien bosser pour le garder ou en trouver un autre : cela ne s’appelle pas la sélection naturelle, mais l’exclusion compétitive. La Nature nous a appris que seuls ceux qui savent s’adapter réussissent et perdurent.
Eh oui, il y va de la survie de l’espèce. Au temps des cavernes, il fallait chasser le mammouth pour passer l’hiver. À l’âge de la mondialisation, il faut ramer au jour le jour pour ne pas crever de faim. « Relever le défi », c’est admettre que la voracité économique est un phénomène aussi naturel que la météo des plages.
(En 2005, les entreprises du CAC 40 ont amassé un bénéfice net de 62 milliards d’euros, dont 24 milliards refilés aux actionnaires, soit 50 % de mieux qu’en 2004 - source : Les Échos.)
La faute à qui si le soleil ne brille que pour les gros et s’il appartient aux pauvres de leur éponger le front ? Au demeurant, l’injonction faite à ceux-ci de s’adapter à ceux-là ne date pas d’hier. Vingt ans déjà que médias et politiques martèlent à l’unisson les vertus du darwinisme social. Réussir ou mourir, être précaire ou ne pas être.
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« Deviens riche ou meurs en essayant »
Le rappeur milliardaire, l’ex-zonard qui « s’en est sorti » en vendant du crack, n’a fait qu’élever d’un cran l’adaptation prônée par les marchés.
Tant qu’à se soumettre à la tyrannie de la réussite, autant y aller à fond, par tous les moyens et en éliminant tout reliquat d’humanité.
Récemment, un gang dit « des barbares » a montré jusqu’où pouvait aller l’adaptation à « un monde qui change très rapidement ».
Même chose pour ce prof de tennis qui empoisonnait les adversaires de ses poulains.
Inquiet, l’OCDE note dans son rapport 2005 que « le défi est de faire en sorte que l’ajustement qu’implique l’adaptation de la main-d’œuvre disponible aux emplois nouveaux s’opère sans heurts ». C’est tout le problème. Car pour éviter les « heurts » de la compétition globale, il n’y a au fond qu’un seul remède : rester foncièrement et obstinément inadaptable.
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Têtes-à-baffes & Dindons
« Les patrons, ils ont quand même le droit de licencier. Maintenant, on tape sur des gens qui donnent du travail aux autres, c’est quand même insensé ça ! [...] Pour une fois, y a un gouvernement de droite qui... Ils vont dans la rue, tu peux rien faire ! » (Steevy rigolo UMP)
Ses compères Miller et Alévêque ont approuvé en glougloussant (émission du 21 mars 2006 « On a tout essayé » Ruquier et Cie : faiseurs d’opinion professionnels)
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Christian Blanc
Président de Merrill Lynch France (2000 à mars 2002)
Merrill Lynch est une société financière américaine fondée en 1914 par Charles E. Merrill et Edmund C. Lynch. Elle gère mille huit cents milliards de dollars (1,800) d’actifs pour ses clients. Opérant dans plus de 40 pays, elle affiche un chiffre d’affaires mondial annuel de 48 milliards de dollars (2005).
Forme juridique : société anonyme
Dates clés : fondation en 1914
Siège social : New York, États-Unis Secteurs d’activité : Banque d’investissement
Principaux produits : Services financiers, banque d’investissement
Postes actuels : (...ou C.Blanc contre les cumuls, sauf pour moi)
1) Président du mouvement politique Energies Démocrates et fondateur d’Energies 2007.
2) Député apparenté UDF de la 3e circonscription des Yvelines depuis 2002.
3) Fondateur de l’Association citoyenne « L’Ami Public ».
4) Administrateur d’Action contre la faim
5) Membre du Conseil d’Administration de Capgemini (Capgemini obtient l’accord des autorités de concurrence américaine et acquiert 14,7% de la société Kanbay 29/11/2006 !!!)
L’Amérique, l’Amérique...
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...c’est marrant, notre croissance est parmi les plus faibles d’Europe et,dans le même temps, notre chômage parmi les plus élevés...
Charles André,
Vachement marrant ! alors comment tu expliques que les fonds de pensions américains achètent à tour de bras, surtout en région parisienne ?
NB : Un minimum d’objectivité ne ferait pas de mal. La propagande libérale, voire ultra-libérale, manque de finesse !
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Le rachat de l’immobilier par les fonds de pension américains est basé sur l’hypothèse de la crise financière prochaine de la France et de l’hyper-inflation qui va en résulter.
Et dans ces cas-là, rien ne vaut plus que l’or et la pierre.
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Les fonds de pensions américains investissent effectivement en europe et ce d’autant plus que les américains vivent à crédit avec ceux octroyés par les banques européennes
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aie aie ça va faire mal quand les états-unis vont faire bancroûte.....lol
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bravo pour cette position. Il faut faire preuve de pragmatisme dans la vie...
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Comme C.Blanc, entrez dans la « grande famille Sarko » :
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hum... franchement, c’est plus un tract militant qu’un article. Le genre est respectable, mais ça ne sert pas à grand chose. La seule chose que je tire de tout ça, c’est que Blanc a réussit son ralliement, dans la mesure où il est bien compris par ceux qui le soutiennent (les autres, ses adversaires, ne comptent pas) et qu’il conserve un bon poids à titre personnel.
Ca manque de relativisation. Sinon, c’est bien écrit et il y a assez liens divers.
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C’est un article militant. Je le revendique. Mais c’est un militantisme personnel. Si je désapprouvais fondamentalement je n’aurais pas écrit, je ne suis pas maso. Je veux avant tout une société dynamique et ce soutien va dans ce sens.
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Monsieur Charles André, la vérité est que vous êtes un trouillard plastronneur ...
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Je me rapelle du temps où le proviseur de mon Lycée avait refusé de le recevoir...il avait alors pactisé avec le front national...
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J’étais abonnée à la lettre Energies 2007, me suis désabonnée ce matin, en donnant la raison : contre ce ralliement
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Eh ben ! On ne peut pas dire que le soutien de CB à Sarkozy laisse tout le monde indifférent, et surtout pas les sympathisants de l’UDF. Dommage qu’il y ait autant d’agressivité. Il reste pourtant manifeste que CB et FB appartiennent à une même famille. Non seulement ils ne sont pas ennemis, mais ils seront de nouveau « ensemble » au second tour, à condition que ne s’y retrouvent pas, en tête à tête, la vierge du Poitou et le papa de Marine.... Car en fait, c’est bien la question des participants (2 seulement !) au deuxième tour qui est le véritable enjeu. Qui peut sérieusement imaginer (à part François peut être ?) que le candidat de l’UDF ait la moindre chance d’arriver dans les deux premiers ? Plus son score sera élevé (mais toujours insuffisant), plus nous avons de chances d’avoir à choisir entre la faiblesse bobo, la violence stérile ou ...la pêche à la ligne. C’est peut être dommage, mais c’est notre système d’élection présidentielle.
CB aurait t il pu choisir FB ? Ce dernier en a t il eu vraiment envie, conscient du caractère difficilement manipulable de l’ancien patron d’Air France ? On ne peut pourtant pas dire que CB n’ait pas essayé de persuader FB de se « muscler », de faire preuve d’un courage autre que celui d’un positionnement facile « entre », « presque », « du troisième homme tout neuf et gentil »,« du réformateur académique et prudent »... C’est d’autant plus dommage que les analyses et propositions de CB semblent avoir été largement reprises dans les réflexions de l’UDF. Outre qu’il me semble manquer d’une vision globale, d’une compréhension vraiment cohérente et d’un projet de mise en œuvre courageux, le programme actuel de l’UDF est décevant en ce sens qu’il ne reconnaît pas le caractère indispensable de nouvelles « clés de croissance » (qualitatives autant que quantitatives), de la nécessité absolue de générer de nouvelles richesses, de l’impérieux devoir de susciter, de protéger et de favoriser leurs sources. C’est la condition première du maintien et du développement de nos solidarités.
Il fallait choisir, il était temps.
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Le problème, c’est que la France gauchie est devenu le pays des « connards enchaînés »... Vive les grèves, les 35 h et la bouteille !
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Monsieur Sarkozy se dit « héritier de Jaurès » et défenseur des « travailleurs », peut-être est-ce pour cela que monsieur Christian Blanc le soutient ? Mesdames Buffet et Laguillier prennent-elles la même voie ?
Am.
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Demande de DROIT de réponse :
Il n’est pas exact d’écrire qu’à l’UDF nous n’avons pas d’idée innovante en matière d’économie.
Le modèle d’économie théorique PDMG présenté à l’url http://perso.orange.fr/pdmg soutient la candidature de François BAYROU.
La théorie donne l’image Fidèle & Prudente et Exacte de tout instrument de dette en appliquant :
1) le Principe de Fidélité exigé par la 4ième directive n° 78/660/CEE du 25 juillet -78, le Code de Commerce article L.123-14, la Lolf article n° 27, l’arrêt du 27 juin -96 de la 5ième chambre de la Cour européenne de Justice, affaire Tomberger, n° C-234/94, l’arrêt du 26 juin -78 de la chambre criminelle de la Cour de cassation qui pose le principe du couplage entre Prudence & Fidélité ; 2) le Principe de Prudence exigé par la 4ième directive, l’article L.123-20 du Code de Commerce ; 3) les articles 33 ; 35§4 ; 41 de la 4ièmle directive n° 78/660/CEE.
La théorie PDMG est actuellement censurée de fait : la Commission européenne a engagé plusieurs procédures contre la France pour violation du Droit Communautaire.
Ces procédures sont annoncées par les Communiqués de presse n° IP/05-921 du 13 juillet -05 et n° IP/06-1354 du 12 oct.-06, de la Commission européenne.
Merci de rectifier et de retirer ces propos inexacts qui portent atteinte aux droits de l’Auteur de la théorie PDMG.
A par cela : Puisse AGORA VOX continuer encore longtemps d’agiter les esprits un peu assoupis ces derniers temps en France !
Salut !
Alain Fontaine Auteur - théorie PDMG http://perso.orange.fr/pdmg
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A L’auteur,
Il faut eviter de dire n’importe quoi. La 3eme circonscription des Yvelines, est l’une des plus confortable de France, pour le Gaullisme historique (LE CHESNAY,BOUGIVAL,La CELLE ST CLOUD...), pour ceux qui connaissent. A une époque récente le bruit a couru qu’un certain DE VILLEPIN s’y verrait bien, c’est vous dire !Quand Mr BLANC s’est vu proposer la suite de mme IDRAC ci devant PDG de la SNCF, mais a l’époque en partance pour la.....RATP (le monde est petit, car un précédent PDG de la même RATP se nommait C.BLANC), UMP et UDF vivaient en harmonie, et pour des questions locales, l’UMP disponible n’avait pas que des amis. En ralliant l’UMP, Mr BLANC assure au contraire son avenir et a minima son poste de député, sauf rebellion lucide de l’électorat. Voilà ,c’est sur table ,simple et sans autre commentaire !!!
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http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18367 : Venez vous détendre sur Agoravox
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« Sarkozy multiplie les promesses chiraquiennes »
« Dans deux ans, c’est promis, il n’y aura plus un seul clochard sale ! Eh oui, car dans deux ans, ils se baignent gratos dans la Seine. Cette sortie de Sarko lundi soir m’a déprimé. Sans compter l’attaque envers la BCE »
« »Certains ont démontré leur aptitude à tenir leurs engagements [...] et leur courage politique. C’est le cas de Nicolas Sarkozy« . Des arguments, please, Monsieur Fillon »
« Sarko qui semble continuer de brasser à tout va... Ca me déprime et ça m’énerve. »
De qui ces extraits ?
Du même auteur, dans son article précédent :
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@ Forest, bonsoir
C’est pas gentil de mettre ainsi les gens face à leurs contradictions...
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Certains appelleront cela du « pragmatisme »...
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Je ne suis pas devenu un fan des promesses à 2 € parce que Blanc soutient Sarko en raison de convergences de priorités !
Relisez l’article : je disais que je voulais de Monsieur Fillon, responsable politique autour de Sarko, qu’il convainque sur un point qui, justement, fait douter les Français. Et que c’est sur ce point précis qu’un politique peut perdre ou gagner, surtout actuellement. Je l’exhortais à donner dezs arguments car il y en a en faveur de Sarko. Mais il faut donner des preuves, pas considérer comme acquis quelque chose qui ne l’était pas. Rien de +, rien de moins. Je déplore d’ailleurs toujours que Fillon soit incapable de parler aux tripes des Français. Mais c’est un autre sujet.
Lisez la suite de l’article. Je demandais un recentrage sur la volonté d’une France dynamique et innovante, une France du risque et de sa récompense, etc.
Je pêche peut-être par excès d’enthousiasmes. Quant à vous, l’honnêteté intellectuelle ne vous étouffe pas.
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Je n’ai fait que citer :
« Sarkozy multiplie les promesses chiraquiennes » « Dans deux ans, c’est promis, il n’y aura plus un seul clochard sale » « Sans compter l’attaque envers la BCE » « Sarko qui semble continuer de brasser à tout va... Ca me déprime et ça m’énerve. »
à comparer à :
« la France a besoin d’un grand élan réformateur, d’une énergie ardente, d’une résolution sans faille et d’un projet résolu. Au-delà des slogans, Sarko l’incarne et l’assume plus que tout autre. (...) Sarko est le premier homme politique contemporain qui m’ait réellement impressionné par son audace en prônant, il y a déjà plus de 2 ans, l’autonomie des universités. »
Et c’est VOUS qui m’accusez de manquer d’honnêteté intellectuelle !!!
Vous venez juste de démontrer que votre favori est une girouette. Bravo.
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Allez, une dernière fois et je m’arrête : un article ne se résume pas à son introduction. Vos procédés sont malhonnêtes. Relisez l’article en question, vous verrez que je demande justement à Sarko de se focaliser sur ce qui le rend selon moi supérieur aux autres candidats : la volonté résolue de créer une société innovante et dynamique.
Je maintiens que je ne cautionnerai jamais les promesses irréalisables. Ce qui ne fait pas de Bayrou mon champion, qui se contente selon moi d’une posture et d’un positionnement.
Sur le coeur du projet, sur ce qui selon moi constitue la priorité des priorités, c’est de Sarko que je me sens le plus proche.
J’aurais aimé que ce soit Bayrou. Car je partage ses positions institutionnelles. L’attrait qu’il a exerce sur moi s’arrête là (vous le lirez, si vous voulez vraiment chercher, dans les articles ou commentaires que j’ai écrit à son égard sur AV ou touvabien).
Si Bayrou avait développé un discours et un projet économique à même de faire entrer la France dans l’économie de l’innovation, mon opinion eût peut-être été différente. Mais il a choisi une autre voie.
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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c’est normal pour un black de soutenir un white ? ....(sans mauvaise allusion !).............lol mais le « white » n’est pas tout à fait « blanc » que je sache,....... . l’habit ,ni le nom font un moine.... !!!
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TRES BIEN CHARLES ANDRE
Comme vous je me réjouis de voir christian BLANC rejoindre Nicolas Sarkozy .
Si Bayrou fait un mauvais score il est fichu et l’UDF va disparaitre . Ce serait dommage car ce parti est necessaire ,il est celui de la mesure . Bayrou n’est pas Raymond BARRE hélas pour lui et pour nous .
Je dis franchement que ma famille politique est plutot l’UDF que l’UMP , mais sans BAYROU .BLANC doit penser comme moi .
Vive la république quand même .
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Pour moi c’est très bien que Bayrou laisse partir ses canards boiteux. Comme ça, l’UDF sera épuré de toutes ces saloperies lobbyisés et inefficaces.
Quand les rats quittent le navire pour rejoindre un autre qui gouverné par des rats, ce ne sera que sain pour le navire de Bayrou. On ne peut pas maintenir un parti politique basé sur la démocratie si on garde encore des membres anti-démocrates et ultra-libéraux.
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@ Lethe
Vous ètes du genre :« s’il n’en reste qu’un je serai celui là »
Salut et fraternité .
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bon bin c’est banal un jeune loup qui a faim entre dans agora, et tente (maladroitement si je puis dire ) de séduire des pigeons c’est dommage cette intox du sarko groupe qui maitrise le web mieux que bayrou , dommage
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le grand vilain loup noir ???
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Je ne savais pas que Steevy « Boulet » avait des clones sur Agora Vox
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Blanc, c’est vraiment un soutien de poids.
Sa volonté de réforme et sa compétence, associée au dynamisme et à la solide équipe sarkozienne... Comment dire... Ca va déchirer !
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Oui, ca va chier...
Si tous les losers antidémocrates pouvaient agrandir le troupeau sarkosyste, et qu’on les verra tous se vautree. Plus grand plaisir en sera pour la France.
Au diable les technocrates anti-libertés individuelles.
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Monsieur Charles André, vous averz initié ce fil, je vous serais reconnaissant d’en assurer la suivi. C’est bien joli de plastronner sur Agoravox, mais l’urgence du débat démocratique est d’assurer et de défendre ses convictions quand on s’honore de réformer ... ou bien l’on ferme sa grande bouche ... Vous même sembliez le défenseur de l’action mais déjà je prend acte de votre ITT ... sans doute les adeptes de la précarité source de liberté ne commande pas, pour vous, de prendre le temps d’une soupe du soir étant donné le prophète confonté à la besogne inutile. J’en ai oublié votre naturel .... Donc nous parlions de quoi avant que vous ne mangiez ... ?
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Cet article me laisse l’impression d’un disciple d’une secte qui écoute les paroles du Messie , le Maitre Sarkozy , qui a la solution à tous les maux . Il boit toutes ses paroles sans aucun sens critique .
La démesure de l’égo de Sarko m’effraie , jusqu’à où ce type est capable d’aller pour se faire élire .
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C’est l’heure de la soupe.
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@ l’auteur
Je ne vois pas en quoi le parcours de Christian Blanc soit un succès chez Air France. Force est de constater que Jean-Cyril Spinetta est celui qui a fait d’Air France une vraie reussite internationale. Une vraie réussite industrielle !
La nomination de Christian Blanc chez Merill Lynch n’est absolument pas une réussite (sauf personnelle).
C’est simplement l’aveu de la domination de la finance sur la logique industrielle. Et son ralliment chez Sarkozy n’a rien d’étonnant.
Je pensais sincèrement que Bayrou représentait une « troisième voie » jusqu’à ce qu’il ne dise du PS que c’était l’anti-capitalisme... Il fait encore partie de ceux qui ont vu l’armée rouge défiler sur les Champs-Elysées en 1981.
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qu’il est navrant de constater au travers de ces differents commentaires « gauchistes primaires » les raisons du declin amorce de notre pays... les gens de gauche sont tellement motives a reprendre le pouvoir qu’ils preferent en facade soutenir l’idee d’une exception francaise et d’un barrage au liberalisme et ainsi sacrifier l’avenir de la France. Les mots « reformes », « modernite », « pragmatisme »,... bref toutes les notions de vision a long terme sont occultees pour favoriser l’illusion de la preservation d’un « modele » a part (by the way, un modele ne devrait etre considere comme tel que lorsqu’il fonctionne...). La dette de l’Etat n’est pas un faux probleme, c’est LE probleme ! Non seulement, elle hypotheque toute possibilite de relance dite « keynesienne » en cas de besoin, mais elle pese surtout au quotidien sur les rentrees fiscales (pourtant collosales) qui ne sont donc plus utilisees pour construire l’avenir mais pour faire survivre des depenses indues et inadaptees au monde d’aujourd’hui.
Non, je ne suis pas un decliniste de base, non je ne suis pas un mechant liberal de droite qui veut exploiter les ouvriers et les enfants, non je ne voterai pas Sarkozy par defaut...
Il se trouve qu’on ne peut distribuer que la richesse que l’on a cree... La France vit a credit, et comme pour les menages americains, ceci prendra fin a un moment ou un autre... (n’oublions pas que pour vivre en s’endettant, il faut que quelqu’un accepte de preter... gardera t-on ad vitam une notation AAA a ce rythme la ?? Je ne le crois pas...)
J’ose encore croire qu’il n’est pas trop tard pour agir et redonner a notre beau pays le dynamisme qu’il merite. C’est seulement a cette condition que l’on pourra preserver une couverture sociale efficace, que l’on creera des emplois et que l’on pourra commencer enfin une vraie politique d’integration (l’immigration est constructive ! encore faut-il fournir du travail a ceux qui en reclame).
Quelque soit le vainqueur des elections, il est dans l’interet de tous qu’il ou qu’elle agisse vite et intelligement... non, ideologiquenent...
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erreur de ponctuation, je voulais dire « non ideologiquement ! »...
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Le ministre des finances Sarkozy a augmenté la dette de l’état. Ses amis aussi. En conséquence, les belles idées que vous énoncez devraient vous amener rapidement, intelligemment et non idéologiquement à ne pas voter pour ce triste, incapable et dangereux sire.
Am.
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Non, ce sont les socialo_communistes qui ont augmente la dette de l’Etat, par toute les embauche de fonctionnaire depuis Mai 81, plus d’un million, dont le salaire croit plus vite que le reste des français automatiquement.
L’important donc est de tout faire pour favoriser la croissance économique de ce pays, une vrai croissance, pas une statistique (le déficite de l’Etat est condiséré comme de la croissance, et donc en réalité, comme le prouve la dette, il n’y a pas de croissance en France) ; Il nous faut atteindre comme les USA 4,5% pendant 10 ans. Cela doublerait le pouvoir d’achat et détruirait le chomage. Même les immigrés et les repris de justice pourrait travailler (au USA, 95% des noirs ont un travail, les autres sont en prison). Ce serait l’occasion pour les frnaçais de racheter les entreprises du CAC 40, anciennement française, mais qui sont la propriété des américains (et font leur bénéfice à l’étranger, avec des salariés étrangers, en passant..).
Bref, il faut restaurer la vrai démocratie, celle du marché, ou chacun vote pour ses choix tous les jours, avec son argent et ses pieds, et dicte sa loi aux entreprises, plutôt que le systéme actuel, ou des foncitonnaires et des groupes de pression communiste se réunissent entre eux pour décider ce que tous le monde va avoir l’obligation de consomer et comment, dans un immense gaspillage d’argent public et de priviléges. Il faut rendre le pouvoir au Peuple.
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Parce que vous croyez que Sarkozy n’agit pas idéologiquement ... le consensus de Washington c’est pas de l’idéologie pour vous ... ? Par ailleurs, avez-vous jeté un coup d’oeil à la dette des USA, donneurs de leçons économiques, qui vivent à crédit depuis des décénnies ... et celle des principaux pays européens ...
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Ne pas comparer les USA avec la France. Les US pesent au moins 6 fois la France au niveau economique, il est donc normal que la dette soit plus grande. A noter tout de meme que la dette des USA est principalement de l’investissement dans l’avenir. Ou se situe le dynamisme de la recherche aujourd’hui ? Certes les menages sont tres endettes masi c’est un autre probleme. En France, la dette n’est pas un ivestissement sur l’avenir, elle est due principalement au financement d’une politique sociale inadaptee au monde d’aujourd’hui et au train de vie de l’etat.
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Dans l’avenir pardi ... l’accroissement spectaculaire de la dette est essentiellement du à la guerre d’Irak ... tu parles d’un investissement pour l’avenir .... !
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ce sont des médiocres haut-parleurs à la solde de la finance,devinez qui paye la campagne à Sarkoléon...... ?
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M.Blanc a surtout 65 ans et une grande envie d’être ministre. Soit il soutenait Bayrou du bout des lèvres et aurait vu après, soit il prenait position maintenant après avoir négocié son strapontin avec Sarko. Et c’est ce qu’il a fait. Peut-on le blâmer ? Sarko ne fera pas 10% de ce qu’il a promis. Ce que compte, c’est le contenu des 10% et M. Blanc pourra probablement peser dessus. Et en attendant, c’est Sarko qui fait le boulot pour être élu, tout le boulot, alors qu’avec Bayrou, il aurait fallu mouiller la chemise...
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« Sarko ne fera pas 10% de ce qu’il a promis. »
Il fera 110%, vous voulez dire ? C’est trés possible, étant donné son énergie naturel, son talent, bref, sa supériorité.
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Oui, on dirait un adepte de la grande secte.
De ces 110% qu’il fera, beaucoup toucheront les libertés individuelles et les droits a la vie privé.
De ses 110%, tous m’empêcheront de vivre correctement en respect des libertés et à nos droits. Ce n’est pas pour rien qu’il n’a pas été nominé par les Big Brothers Awards
http://fromsouriez.bigbrotherawards.eu.org/article.php3?id_article=99 http://fromsouriez.bigbrotherawards.eu.org/article.php3?id_article=164 http://fromsouriez.bigbrotherawards.eu.org/article.php3?id_article=101 http://fromsouriez.bigbrotherawards.eu.org/article.php3?id_article=244
Et j’en passe...
Je ne veux pas d’un état policier qui est basé sur la peur.
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Tempête dans un verre d’eau.
Un porcelet de plus qui choisit la mangeoire.
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Un peu de cinéma sur Agoravox : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18367
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Le croyance en un surhomme aussi inconsistant (sauf sur les impôts des plus fortunés), attrappe tout et provoquant (genre pompier-pyromane) que NS est le pire des moyens pour assurer le minimum de consensus nécessaire, rétablir la confiance afin d’aller dans le sens que vous dites : les luttes contre le CPE ne seront que péripéties par rapport à ce qui va se passer s’il prétend flexibiliser sans sécurité supplémentaire le droit du travail, comme il le déclare.
Sauf à changer, ce qui n’est pas impossible, pour un tel caméléon politique (voir : le droit de votes pour les immigrés aux élections locales, le discrimination positive etc..auxlesquels je suis favorable, mais qu’il abandonne à la moindre alerte électorale). Il y a toute les chances qu’il se plante d’autant qu’à droite et au centre certains l’attendent au tournant.
Son style politique hableur et aggressif, pour le moment, ne vont pas du tout dans le sens que vous dites... Reste en effet sa position sur le mini-TCE qu’il veut faire adopter sans référendum, donc sans risque politique grave
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Je n’ai jamais cru au surhomme. Mais je considère que NS est le plus compétent, énergique, et son projet rejoint mes priorités.
L’UMP n’est pas pour une flexibilisation sans contrepartie puisqu’ils proposent la sécurité sociale professionnelle, notamment en accordant des indemnités de chômage plus protectrices.
La fusion Assedic-ANPE peut paraître une mesure techno, c’est aussi un élément indispensable d’une meilleure prise en charge des chômeurs : il faut un pilote pour un suivi efficace, il faut que le décideur soit le payeur si on veut que les responsabilités et les intérêts convergent.
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Les vagues projets sociaux que vous citez sont empruntés à ceux du PS, sauf la généralisation du CNE à tous les contrats de travail (deux ans de stage permettant de licencier à tout moment sans justification !)
Quant au personnage, vous confondez agitation, provocations et rodomontades avec énergie : Sa politique des banlieues, répressive et aveugle, pratiquée par des forces de police totalement extérieures, s’est avérée un remède pire que le mal.
Quant à sa politique étrangère, vous pourriez nous en dire plus, car c’est la bouteille à l’encre. ex : sa position sur le moyen-orient.
Quant à la Corse, à propos de laquelle il a le toupet de brocarder SR, sa politique brille par son absence et/ou ses allers-retours.
Ce personnage est totalement imprévisible et son absence totale de scrupules un danger.
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La sécu professionnelle est un projet lancé par la CGT, pas le PS. Et quand bien même ça serait venu du PS, c’est aujourd’hui au programme de l’UMP. Personne n’a de droit d’auteur sur les idées. Je serais personnellement fort heureux que toutes les bonnes idées soient reprises, quelle que soit la couleur politique du « récupérateur ».
La fusion Assedic-ANPE, une volonté du PS ?!!! Je vous rappelle que l’idée a été récemment relancée par Chirac et était surtout promue à droite.
Sarko absent de Corse ? Il a tout de même risqué un referendum...
Approfondissez avant d’élargir...
Mais cessons là : des goûts et des couleurs comme des intimes convictions on ne discute pas.
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caca prout merde cul bordel......
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J’ai peu d’estime pour le personnage Christian Blanc que j’ai connu aux commandes d’Air France, personnage calculateur plein d’esbrouffe et roi de la manipulation. Son successeur Jean-Cyril Spinetta, est une personne beaucoup plus moralement respectable qui a su propulser Air France aux premiers rangs mondiaux, en toute discrétion et efficacité.
Le revirement actuel de Christian Blanc ne m’étonne pas, je le vois mieux en phase avec Sarkosi qu’avec Bayrou. Bon débarras !
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Article sans interet mais bien commenté. Un autre (preskobscur) opportuniste qui vient chercher un poste après 2007. Par contre une constante les réponses de l’auteur (très présent bravo), il parle de croissance à longueur de temps alors que plus personne ne croit à la croissance (l’expansion à la limite). Pourquoi l’auteur est-il à ce point omnibulé par la croissance ? A-t-il fait une profession de foi sur le sujet ?
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Désolé demos, je ne suis pas toujours rivé à mon ordinateur. N’étant pas masochiste, le ton de la plupart des commentaires n’est d’ailleurs pas vraiment de nature à me donner cette envie. Qu’on ne soit pas ok avec mes opinions, je le respecte. Que la horde des pitbulls vote systématiquement contre mes commentaires (la question est pourtant : « commentaire constructif ? » pas « êtes-vous en accord avec cette opinion ? »...), qu’on me traite d’arriviste ou de girouette alors que j’ai juste exprimé avec un certain enthousiasme les raisons pour lesquelles j’estimais logique et souhaitable que Christian Blanc soutienne Sarko, franchement, ça vire en-dessous de la ceinture. Qu’on coupe des petits bouts d’article pour me faire dire ce qu’on veut est profondément malhonnête. Mais c’est apparemment la loi du genre.
Je me demande comment certains peuvent croire que c’est sur Agoravox que j’irais si je cherchais à me placer...
Cet article est une tribune libre, une expression de ma subjectivité parfaitement assumée, qui vise à dire : voilà quelles sont les priorités de Christian Blanc -et que je partage ; la plupart convergent avec celles de Sarko, en particulier pour la création d’une société dynamique et innovante (ainsi qu’une réforme profonde de notre gestion publique, pour un Etat de nouveau efficace au service de ceux qui en ont besoin...) ; il est donc logique que Blanc soutienne. Mais il ne faut pas s’arrêter là et continuer de peser pour régler la dette et renouveler profondément la classe et les pratiques politiques. N’oubliez pas que l’objet de mon dernier paragraphe est de soutenir une initiative citoyenne en ce sens.
Oui, j’y vais à fond car je me retrouve pleinement dans l’objectif
- de créer cette société de mouvement,
- d’adopter un modèle économique centré sur l’innovation,
- d’une croissance forte et durable pour le plein emploi, la hausse des salaires, la mobilité sociale.Je veux, lyriquement, le retour de l’espoir que demain peut être meilleur qu’aujourd’hui. Et en Sarko je trouve celui le plus à même de nous faire avancer vers la réalisation de cet espoir.
Sarkozy n’est pas mon rêve. Pas mon maître, bien loin de là. Mais la France a besoin de regarder demain avec enthousiasme. Et la France de demain que Sarko veut construire, cette France de l’innovation et de l’initiative, me fait, personnellement, plus rêver que les institutions ou le gouvernement d’union nationale de Bayrou.
A propos de l’action ministérielle de Sarko. Depuis plus de 10 ans, on évoque la fusion police-gendarmerie. On ne l’a jamais fait car les corporatismes s’y opposaient. Sarko l’a fait, dans les GIR, et sans mettre son ministère à feu et à sang. Que ceux qui prétendent qu’il parle sans agir se le rappellent. Considérant que notre Etat doit être profondément réformé au service de l’intérêt général, que les services publics soient au service du public et non des intérêts particuliers, j’estime que Sarko a, notamment par cette réforme d’envergure que personne n’avait osé mener, prouvé sa compétence et son ardeur en la matière.
Que ceux qui parlent de son passage aux Finances n’oublient pas qu’il n’y a été que 6 mois. Bien assez long pour faire plonger le déficit français, mais c’est bien sûr... Que ceux-là se rappellent aussi que les arbitrages budgétaires relèvent du Premier ministre...
La présence d’Alain Lambert aux côtés de Sarko me rassure. Celui-ci est un chantre de la rigueur budgétaire. Il est, avec Didider Migaud (PS) le père de la LOLF ; il ainsi montré sa capacité à transcender les clivages partisans pour l’intérêt général. Oui, ceci est « rassurant ». Le soutien de Blanc me rassure aussi dans le sens des réformes structurelles à mener.
Que certains considèrent que la croissance ou l’économie de marché sont un leurre, c’est leur droit. Economie de marché n’est pas synonyme de gaspillage ou de mépris de l’humain. J’inviterais volontiers certains de mes détracteurs à se demander pourquoi les pays en développement sont les plus libre-échangistes au monde. Je les inciterais aussi à se demander pourquoi tant d’immigrés viennent dans nos pays capitalistes. Je leur recommanderai également de chercher (comme je l’ai entendu ce matin dans une conférence sur « l’économie verte ») combien d’entreprises innovent au service de l’environnement, du développement durable, du recyclage, etc. Mais, in fine, des milliards d’arguments ne serviraient à rien car ce sujet met en jeu des logiques idéologiques et identitaires (ce qui ne signifie pas que je n’ai pas conscience de la nécessité de lutter contre la prépondérance de logiques trop strictement financières et court-termistes...).
Ce fut un plaisir d’échanger avec vous. Grâce à vous le masochisme n’est finalement plus un tabou ; merci de m’avoir permis de découvrir une nouvelle source de jouissance.
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Monsieur Charles André, la France n’est pas celle que vous décrivez. Elle travaille, ( http://tf1.lci.fr/infos/economie/0,,3301505,00.html), elle est productive, (http://demos.blogg.org/date-2006-02-27-billet-299583.html), elle attire les entrepreneurs étrangers, (http://www.lexpansion.com/art/15.0.143162.0.html), elle attire les investissements étrangers http://www.veilleinfotourisme.fr/1161085169257/0/fiche___article/), elle forme (http://www.lesechos.fr/info/metiers/4484111.htm) . Alors que signifie vos incantations puisque notre pays et notre économie figurent dans le peleton de tête des pays industrialisés sinon l’ignorance et la promesse d’un lendemain bien plus précaire que celui que nous connaissons ... ?
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Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître. La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.
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Et comment se fait-il que ces gens de l’UMP (comme la gauche le fit d’ailleurs), me prennent tant d’impôts et que je voie toujours plus de SDF dans la rue ?
Ils ont fait l’ENA il devraient être rationnels et savoir définir des priorités. Il y a un arbitrage conscient de leur part : avec nos impôts qui devraient être destinés à combattre la misère, ils choisissent plutôt de construire des trucs inutiles, ou remboursent les médicaments de Monsieur Machin qui a une angine. Mais Monsieur Machin a un travail et pourrait les payer lui-même ainsi que le médecin : Monsieur Machin est moins dans l’urgence que le jeune SDF en face de chez moi.
Pendant ce temps la pauvreté grandit. C’est donc toute la société qu’il faut remettre à plat. Or je ne suis pas sûr que Sarkozy ira aussi loin dans la réflexion, car il faut sortir du dogme et du fanatisme idéologique. La gauche aussi doit sortir du fanatisme idéologique et concéder que lorsque pauvreté il y a, mieux vaut libéraliser totalement certains secteurs d’activité que regarder les gens s’appauvrir et crever, juste parce qu’on ne veut pas donner un point au camp d’en face.
C’est vrai qu’en ce moment je me dis que Bayrou a raison : les idéologies sont dépassées, on veut du concret de l’efficace or ça existe dans les deux camps. On doit tout repenser, sortir des ornières mortifères engendrées par ce clivage puéril.
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Comme prévu (je l’avais déjà indiqué il y a quelques mois), Mr Blanc vient rejoindre la longue liste de ralliés à N. Sarkozy en l’échange d’une promesse de ministère. Comme N. Sarkozy promet un ministère à tous les UMP et UDF qu’il rencontre, on se dérige vers l’armée mexicaine (je rigole, les promessses des politiques n’engagent que ceux qui les croient).
Il existe deux sortes de politques, ceux qui ont une colonne vertébrale, et ceux qui vont à la soupe. Mr Blanc a décidé d’aller à la soupe... Les arguments sur la soi-disant convergence entre les idées de Sarkozy et de Blanc font doucement rigoler, comme Alliot-Marie tirant à boulets rouges sur N. Sarkozy quinze jour avant de devenir son porte-flingue anti-Royal. Mais cette position reflète bien l’idéologie actuelle de N. Sarkozy : tout ce qui n’est pas avec moi est contre moi, et ne peuvent prétenre à une quelconque influence que ceux qui me soutiennent inconditionnellement. On voit bien sûr la différence de conception de la politique avec celle de F. Bayrou.
Mais il faut aussi être réaliste : ces petites contorsions du microcosme politique, les électeurs s’en battent les flancs. Ils ont devant eux plusieurs conceptions très différentes de la société et de l’action politique, et leur choix ne sera certainement pas influencé par ce genre de trahison (rappelons nous 1995 et Balladur-Chirac).
Chrstian Blanc n’était pas un un homme sans idées, mais en se couchant ainsi, il perd toute crédibilité, et, à mon avis, toute chance d’influencer l’action du futur ouvernement (il suffit de regarder l’influence politique quasi nulle des ex-UDF ayant trahis Bayrou pour l’UMP en 2002). Le RPR, et l’UMP qui en émane, n’ont toujours respecté en politique que les rapports de force, jamais les faibles.
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@ Voltaire
Voltaire ? Ce n’est pas rien cette référence, j’allais dire cette récupération.
Comment pouvez vous affirmer comme une évidence que Christian Blanc « s’est couché » pour un ministère ? Quelle suffisance, quelle méconnaissance du personnage, quel jugement facile ! Quelle tristesse aussi, ces affirmations gratuites visant, sans aucune justification crédible, à diffamer un homme qui « essaie », qui veut peser sur cette élection majeure. Etes vous tellement désabusé, tellement déçu et incrédule, que vous ne puissiez même plus essayer de croire que quelque chose est possible ? Que certains y croient encore ? Il soutient Sarkozy, et alors ? Pouvez vous sérieusement croire que notre démocratie est en péril avec ce dernier ? Soyons sérieux, Nicolas Sarkozy est un pur produit de notre modèle politique, il sait parfaitement jouer de ses incohérences et de ses limites. Tout comme Royal qui a été formatée au même endroit. Aucun des deux, à titre personnel, n’est une véritable menace pour notre démocratie. Ce n’est pas une question d’individu, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire. Nous basculerons dans le chaos et l’échec si nous ne sommes pas en mesure d’assurer nos solidarités, internes et externes.
Au delà des mots, et quel que soit le plaisir que nous ayons à les manipuler,nous ne nous en sortirons qu’à la condition exclusive de créer des richesses nouvelles. Cela passe par la croissance économique, par « plus d’argent ». Seuls les riches, ceux qui n’ont pas d’inquiétude pour leur avenir, peuvent se permettre de faire l’impasse sur cette nécessité. Il n’est pas possible de distribuer, ou de partager, quelque chose que nous n’avons pas ! Le monde ne s’arrête pas à notre porte, il vit, il évolue, il change. Notre pays, notre communauté européenne, n’ont aucun intérêt vus de Shangaï, de Bengalore ou de Seatle.
Avez vous, s’il vous plait, de vraies solutions, de vraies alternatives ? Autres bien sûr que le facile « il suffit de prendre aux riches » (qui partiront immédiatement ailleurs), qu’une taxation, (hélas)inapplicable individuellement, des mouvements financiers,ou encore d’un partage inconscient d’un temps de travail arbitrairement fixé ?
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@imragen
Je vous suggère de relire mon texte, que vous n’avez manifestement pas compris. Ce n’est en aucun cas une critique du projet de société de Mr Sarkozy, mais des pratiques politiciennes de ce dernier, classiques pour le RPR-UMP, et de l’absence de courage politique de Mr Blanc.
Il faudrait aussi arrêter de prendres les français pour des imbéciles : oui, ce ralliement est purement par intérêt et nullement idéologique ; il suffit d’ailleurs de reprendre les déclarations de Mr Blanc sur la dette alors que Mr Sarkozy propose un projet coutant 60 Md d’euros augmenté de 60 Md de baisses d’impôts, ou les divergences entre les propositions de Mr Blanc sur la décentralisation et le centralisme jacobin de Mr Sarkozy, ou les priorités proposées par Mr Blanc sur l’innovation et la recherche pendant que Mr Sarkozy, président d’une UMP majoritaire absolue au parlement, acceptait de voter en faveur des coupes sombres du budget de la recherche en 2003-2004 etc... (quant aux propositions de M. Sarkozy sur ce sujet actuellement, elles sont risibles aux vues de son attitude au sein des gouvernements successifs auquels il a participé, et me font penser à celles du candidat Chirac en 2002, qui avait promis de faire passer ce budget à 3% du PIB en 2010 ; pour information, ce budget a stagné entre 2002 et 2007, environ 2.25% du PIB, passant même par un record minimal à 2.18%...).
Qu’il y ait des propositions intéressantes chez le candidat Sarkozy, comme chez les autres candidats, nul doute. Mais que ce ralliement de Mr Blanc soit en fonction de ces idées est risible : quelques soient nos propres idées, il faut être honnête et constater que les idées de Mr Blanc sont bien plus présentes dans le projet de Mr Bayrou que celui de Mr Sarkozy.
Mr Blanc va à la soupe, c’est son droit, c’est mesquin.
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Si je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire, si je suis tombé dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau !
Si, je suis..............c’est la faute à Ségolène, si je suis.................c’est la faute à Sarko !
Pôvre de nous !
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Vous avez raison : le programme budgetaire de NS est sur les plans de la dette et fiscal incohérent ; on ne peut aujourd’hui, si l’on veut réduire la dette ,baisser les impôts et encore moins multiplier les annonces (logement, recherche etc..) Il faut redéfinir leur assiette, leur répartition et leur usage.
Quant au dynamisme économique, il ne dépend pas de l’énergie, plus agitatoire et médiatique que conséquente, d’un seul, mais de la confiance du plus grand nombre dans une politique qui prenne aussi en compte les intérêts de l’immense majorité des salariés ; or rien dans son programme sociétal n’est susceptible de réduire la formidable méfiance de ces derniers dès lors qu’il se réduit à un coller/copier de celui du MEDEF et que les garanties et promesses sociales qu’il fait ne sont guère crédibles sur fond de démagogie ciblée anti-impôts. De plus la manière de traiter, avec une brutalité irresponsable évidente, la question des banlieues et surtout son double langage à propos des musulmans à la fois communautariste et stigmatisant sont calamiteux.
Sur le fond est libérale et ne peut être telle aujourd’hui qu’une politique qui ne fusionne pas le pouvoir politique et le pouvoir économique et qui confère à la politique un rôle régulateur en vue de promouvoir la garantie des droits et des intérêts mutuels de tous. Or le dynamisme verbal et programmatique de NS est trop orienté vers celui du seul pouvoir économique pour être réellement libéral.
Sur ce plan FB s’oppose à NS et à la vue du rebond de dynamisme qu’à suscité la grande coalition en Allemagne, à la suite, il faut le rappeler de la politique de réformes équilibrées de Schröder, on peut se dire que le social-libéralisme que prône l’auteur de l’article est plus du côté de FB et de l’Allemagne que de NS et du MEDEF.
Dans ces conditions, La position de CB paraît, sur le fond,tout à fait injustifiée de son propre point de vue social-libéral. Et l’enthousiasme juvénile de l’auteur en faveur de celle-ci plus passionnel que rationnel.
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J’ajoute que , non seulement son programme tend à fusionner le pouvoir économique et le pouvoir politique (son programme est celui du MEDEF), mais la position et la pratique gouvernementale de NS sont anti-libérales sur un de ses fondements le plus classique : sa propension, dénoncée par toutes le instances professionnelles judiciaires, à soumettre le pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif, à savoir la justice au ministère de l’intérieur. NS c’est par excellence l’état UMP et l’état UMP c’est lui : « la loi c’est moi » tel est en permanence le fond de des discours.
Décidément certains prétendus « sociaux-libéraux » trahissent tous leurs principes au moment le plus décisif pour la modernisation de notre régime démocratique afin de la sortir de l’ornière de la monarchie élective.
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Christan Blanc ?????? Combien de divisions ?????????? Qui ç’est ce « mec » ????????? Encore un qui paie l’isf et qui pense à notre place ???? Qui veut expliquer comment doit vivre un pauvre ?????? Encore un qui veut nous enlever le pain de la bouche ????
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Comment Christian Blanc empèche Sarko de se suicider ?
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Merci Charles André pour votre franchise et vos convictions que je partage entièrement.
Je rajouterais qu’il fut un temps ou je pensais aussi comme Bayrou que le salut viendra d’une coalition droite gauche, j’en suis revenue.
La gauche française est tellement empêtrée dans son gauchisme archaïque qu’il me semble que dans le meilleur des cas un gouvernement de coalition arrivera à produire une politique façon Chirac, le ni-ni et le sur place, qui m’est devenu totalement insupportable. Déjà en 2002 l’enthousiasme n’était pas grand de voter pour lui, mais il n’y avait pas d’autres possibilités pour mes convictions.
Je ne sais pas si vous avez lu le livre de F. Fillon qui décrit exactement l’immobilisme, la navigation à vue et les reculades de Chirac dans pas mal de dossiers importants. Bayrou, et il me semble que C. Blanc est arrivé à la même conclusion, c’est du vœux pieux et la continuation de ce même immobilisme.
Ecouter Hollande dérouler « son » programme et le comparer à celui de NS, soutenu par une écrasante majorité de son camp, on constate qu’un gouffre les sépare. Quand on voit de quelle manière Hollande courtisait Besancenot en juin et récemment Laguiller sans oublier que Buffet fera évidemment partie de cette nouvelle gauche plurielle, quand on constate que le PS en 5 ans n’est pas arrivé à produire autre chose qu’un nouveau « programme commun » on abandonne l’idée d’un possible gouvernement droite/gauche. Oui, il y a des gens sincères et réalistes au PS ! Mais quel poids (voir celui de la mention Bockel au congrès du Mans) ont-ils pour imposer à leur camp des reformes urgentes totalement incompatibles avec la ligne affichée actuellement par leur parti ?
Avec qui gouvernera Bayrou, avec quelle majorité, quel programme sera appliqué ? Le sien, celui du PS ou celui de l’UMP ? Bayrou demande aux électeurs un chèque en blanc car personne ne peut à ce jour dire ce que produira une telle gouvernance.
Désolée, je ne pense pas être la seule à demander davantage de visibilité avant de mettre mon bulletin dans l’urne.
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Sarko n’a ete ministre des finances que pendant quelques mois... il faut manquer totalement d’objectivite (ce qui est le cas de nombreux intervenants sur ce forum d’ailleurs...) pour tirer des conclusions hatives sur Sarko. Au cours de ces 6 mois, il est tout de meme parvenu a sauver Alstom et ainsi de nbx emplois... L’Etat a par ailleurs tire de la revente de ses parts a Bouygues une bonne plus value. C’est juste un exemple...
Non, Sarko n’est pas dangereux, n’est pas facho. Il marque simplement le retour d’une droite qui s’affirme. Il est certain qu’apres 12 annees de Chirac, les gens ne sont plus habitues... la politique du ni-ni plait aux francais, particulierement aux gens de gauche. Quand on ne fait rien, il est certain qu’on ne fait pas d’erreur ! Je prefere quelqu’un qui est pret a essayer, entreprendre, explorer des voies nlles a ceux qui pronent l’immobilisme... Sego ne represente rien d’autre que ca... et cela aurait ete la meme chose avec Fabius. DSK aurait certainement ete plus pragmatique... Mais est-il vraiment de gauche ???
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seijii
Que tu ais envie de suivre la caravane du Parti de la Mort jusqu’au bout, c’est ton problème après tout.
Qu’elle continue à rouler vers nulle part, alors que sa politique nous lègue un pays avec 7 millions de pauvres, un chomage tellement près de ses sommets (9,3%)que le gouvernement - c’est INEDIT - refuse de publier les stats du chomage, au mépris, accessoirement de toute honnêteté et démocratie, une dette que les ministres et autres gaspilleurs n’arrêtent pas de creuser en empruntant notamment pour financer les continuelles balades du sinistre candidat avec une armée de flics à ses basques, c’est nous que ça déprime.
Comme le sont les chomeurs, qui voient leur durée d’indemnisation réduite, les montants des aides laminés, les travailleurs sociaux, obligés à fliquer et dénoncer les gens dont ils devraient soulager les misères, les policiers intêgres et pondérés qui voient les larbins à SDNB tabasser, espionner, harceler en bénéficiant toujours de l’impunité, les juges, calomniés et jamais autant privés de moyens, les médecins qui voient l’Hopital Public, celui qui soigne sans discrimination et sans coût excessif, démantelé par les fermetures continuelles de postes et de lits, etc je pourrais continuer longtemps.
Nous, on a assez de ces types qui démolissent notre pays et se remplissent les poches ; ces types dont le critère de dignité est la capacité à détourner l’argent public et mentir effrontément pour ensuite occuper un poste de chef, tranquillement en PACA, en Rhones-Alpes, ou en Bordelais...
S’il te faut un dernier indice : a-t-on jamais vu un gouvernement aussi infecté de personnages ayant eu maille à partir avec la justice ?..
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Cet article n’est qu’un tract. Mais après tout pourquoi pas en profiter pour exposer son opinion ?
Je pense appartenir à un courant majoritaire en France : celui des gens au fond modéré un peu désemparés par la trajectoire de leur pays. Il me semble que la majorité des français ne croit pas à l’ultralibéralisme revendiqué par CB et le sarcome, et a voté « non » au TCE pour exprimer une perte de confiance à la fois dans le fonctionnement ultralibéral de l’UE et le soutien que lui apporte notre establishment au détriment de ses concitoyens. Cette question n’oppose pas la droite et la gauche, ni les « libéraux » aux « socialo-communistes », vocabulaire périmé.
Nous sommes navrés de voir que notre légitime inquiétude n’est relayée ni par le PS ni par l’UDF et d’être finalement souvent taxés d’extrèmisme alors qu’il nous semble être d’un bon sens plus assis que celui de beaucoup de nos élus. Devrions-nous voter « utile » pour le PS ou l’UDF au premier tour, ou bien nous pousserez-vous encore une fois au dernier moment à baisser les bras de découragement ?
En tout cas, une chose est sûre, nous ne voterons JAMAIS pour Sarkozy, qui représente les choix les plus certains qu’il soit possible de faire aujourd’hui : soutien à Bush et à la guerre d’Iraq, ultralibéralisme assumé, flicage généralisé : LCEN, DADVSI, provocations sociales et flirt avec le langage du FN, ... Oser même en faire un tel panégyrique devrait être assimilé à de la pornographie.
Mais que le PS et l’UDF ne s’en croient pas quittes pour autant.
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Forest Ent
Pour être complet sur la catastrophe justement annoncée, les « projets » de SDNB sur l’emploi.
Début de commentaire par Gérard Filoche, inspecteur du Travail, membre de l’aile gauche du P.S. :
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi, lors d’une rencontre avec des patrons de PME, qu’il entendait s’inspirer du « contrat nouvelle embauche » (CNE) pour créer un contrat de travail unique s’il était élu le 6 mai à la présidence de la République. « Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher », a déclaré le ministre de l’Intérieur et candidat de l’UMP lors de cette rencontre organisée par la CG-PME dans un théâtre parisien. Le CNE, pour le moment réservé aux entreprises de moins de 20 salariés, prévoit une période d’essai de deux ans et rencontre un certain succès auprès des PME. « Je garderai l’intérim et les contrats de projet (...) mais le contrat de travail unique inspiré du CNE est une occasion de simplifier beaucoup le droit du travail français », a ajouté Nicolas Sarkozy.
Est-ce que ca va passer inaperçu comme une lettre à la Poste ?
GF : Ce que vient d’annoncer Nicolas Sarkozy, devrait faire la « une » de tous les journaux, tellement, c’est une attaque inouïe, inédite contre le Code du travail.
La suite sur http://www.legrandsoir.info/index.php...
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@Charles André aspirant vicomte
Mon jeune ami , écoute un peu aux portes , écoute ce que tes bons amis pensent de toi....Et....
Courage, lis un peu
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