Exact Sandro. C’est un complot. Et de la pire espèce. Je tiens pour corroborer tes dires à ajouter quelques précisions.
Avant de s’endormir sur son tartare aux environs de 69, Dodo la Saumure avait été clairement identifié par un couple de derviches tourneurs, alors qu’il faisait du ski de fond place de la mairie à Lille, en psalmodiant la chanson « J’aimerais tant qu’elle m’aime, mademoiselle Valérie » en bas latin (Et oui ! les derviches connaissent le bas latin).
Juste après (ou un peu avant, c’est selon les sources) il s’est endormi, sous l’effet du LSD injecté dans le steak par un agent du Mossad qui avait été impliqué dans une sombre histoire de destruction de tours à New York, puis incarcéré jusqu’en 2011, date à laquelle l’attentat eut effectivement lieu et où, Mère Justice finissant par triompher, il fut remis en liberté.
Dans son sommeil - qui a duré plus de 40 ans -, Dodo (le bien nommé) la Saumure a eu la présence d’esprit de retenir une suite à vie dans un hôtel de Washington, dix boites familiales de préservatifs « Manix Endurance », le recueil des œuvres de Mireille Mattieu dans la collection La Pléiade et une paire de chaussures Barlotti de pointure 42 qui se révélèrent trop justes lorsqu’il se réveilla en 2011, d’autant qu’elles avaient été partiellement usagées par Pierre Richard, lors du tournage du Grand Blond.
La même année, les deux derviches ont été appréhendés sèchement, alors qu’ils tentaient de franchir la frontière Belge à Vintimille après avoir dévalisé une confiserie à Cambrai, ce qui parut suspect aux policiers en charge de l’enquête sur Nafissatou Diallo. Qui le remirent en tôle illico, non sans l’avoir chargé à bloc avec le vol du scooter du fils Sarkozy. Ce qui lui laisse peu de chances de revoir le soleil avant son extinction totale, programmée par la CIA pour le quarantième anniversaire du jour de l’assassinat de la créature de Roswell par Jack Ruby et John Travolta.
Sandro, je suis obligé de te laisser. Je crois que je ne vais plus pouvoir t’écrire du parc de sitôt, car deux messieurs en blouse blanche taillés comme des sumos, m’invitent à aller prendre une douche avant de regagner ma chambre.