• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de PauLo

sur Michel Rocard : sortir de la croissance molle en misant sur l'Union européenne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

PauLo (---.---.87.26) 28 janvier 2007 15:02

Réponse à Michel Rocard :

Que MR le veuille ou pas, l’Union européenne est déjà morte.

Qu’ils aient été de l’écurie présidentielle de droite ou de l’écurie présidentielle de gauche, les candidats socialogaullistes à n’importe quelle élection (dont Michel Rocard) ont toujours défendu la « construction européenne » : devenir « grand et international » les obsédaient... Ils déclaraient cependant vouloir l’améliorer sur tel ou tel détail intéressant telle ou telle de leurs clientèles mais restaient confiants dans le « machin » luxembourgo-bruxellois.

Depuis mai et juin 2005, silence radio sur leur confiance dans l’engin.

Certes, d’après les socialogaullistes, les Français et les Néerlandais, co-fondateurs du bidule, ne l’auraient pas « rejeté ». Non, ils n’auraient manifesté qu’un mécontentement momentané, sur un coup de tête d’enfants gâtés. Des Français et Néerlandais un peu débiles, demeurés, ne comprenant pas le grand dessein du truc. Des ânes en quelque sorte ! Les socialogaullistes resteraient donc confiants mais sans le dire.

Ils n’en parlent plus, sauf encore Michel Rocard...

Plus rien n’arrive de Luxembourg ou de Bruxelles, pas du Grand-Duché ni du Royaume, non, des « eurocrates ». Pourtant ils étaient nombreux là-bas à pondre des directives « en veux-tu en voilà ».

Sont-ils en hibernation depuis deux ans ? En quelque sorte. Ils « touchent leur chèque » mais ne pipent mot. De crainte de réveiller ces satanées grenouilles, ces bataves malappris !...

En fait, ces « eurocrates » attendent, tranquilles, la réélection d’une ou d’un socialogaulliste en France pour relancer leur « union ». Qui vivra verra ?

Les mois passant, à mesure que la probabilité de cette réélection diminuera, surtout si un candidat unique du non au socialogaullisme entre en campagne, ils quitteront le navire, l’épave en train de couler, ils abandonneront même en toute hâte leurs « euro privilèges », ils lâcheront tout, ils demanderont (bien sûr) à réintégrer leur administration nationale d’origine et ils s’entendront répondre : « Trop tard les amis ! trop tard ! « Votre quoi ? mais elle est morte, comme depuis deux ans votre funeste machine. »

Tout, toutes et tous emportés par la colère froide, la « force tranquille » du peuple français, sa détermination à en finir avec le socialogaullisme et ces eurocrates.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès