@ JL1
- le prix de 25 $ était le prix que Freud lui-même demandait à ses clients. 25 $ de l’époque représente 450 euros de nos jours.
- comparer la peinture (un art) avec une forme prétendue de thérapie scientifique est absurde. A vous suivre, on penserait que ce qui fait la valeur d’une œuvre, c’est le prix qu’en donnent des spéculateurs déments n’ayant plus aucun sens des valeurs tant ils sont fortunés.
- vous persistez à faire l’amalgame entre l’art et une démarche scientifique : cela montre votre manque de discernement et votre méconnaissance des principes fondamentaux de la méthode scientifique. La science, ne vous en déplaise, n’est pas un art, mais une discipline qui comporte des règles. Toute discipline scientifique requiert le strict respect de ces règles pour pouvoir prétendre s’appeler science.
- Je suis d’accord que l’on appelle « art » la psychanalyse freudienne, au même titre que je suis d’accord que l’on appelle « art » la cartomancie, la chiromancie ou l’astrologie, ou encore le chamanisme. La psychanalyse freudienne n’est ni plus ni moins une forme de chamanisme des temps modernes.
- [Nous appellerons (donc) « obscurantisme contemporain » toutes les formes
sans exception de mise à mal et d’éradication de la puissance contenue,
pour le bénéfice de l’humanité tout entière, dans Darwin, Marx et Freud."
(Alain Badiou)]
Voilà bien la citation la plus ... obscurantiste qu’il m’ait été donné de lire ! Jugez donc par vous-même : ce que dit ce sot de Badiou, c’est que toute remise en cause de théories dites scientifiques procéderait nécessairement d’une démarche obscurantiste. En d’autres termes, il n’est pas autorisé de remettre en cause les trois personnes mentionnées, ni leur travail. C’est précisément de cette manière que procèdent tous les mythes religieux pour empêcher quiconque de semer le doute et de critiquer la validité des histoires contées, ce qui est l’exact opposé de la démarche scientifique. JL1, en me lançant cette citation, vous démontrez que vous n’êtes pas dans une démarche scientifique, mais dans une démarche religieuse d’adepte de la religion psychanalytique. CQFD.
- [Freud parlait de « blessure narcissique » à
propos des effets déstabilisateurs produits par sa propre théorie, celle de
Copernic et celle de Darwin.]
Bien entendu. C’est bel et bien la démonstration de l’arnaque freudienne : si l’on refuse les thèses de la « psycho-analyse » (car c’est ainsi que Freud appelait sa « science »), c’est que l’on est dans le refoulement, donc cela valide les thèses > argument circulaire, vous êtes piégés, circulez il n’y a rien à discuter. Pur sophisme.
- [L’homme dieu c’est naturellement l’oligarque, le roi, le chef, le riche,
par opposition à la plèbe ; les crimes de Freud et les autres ont été
de montrer que dieu n’existe pas, et tous les hommes sont égaux devant
l’éternité.]
Toute la vie de Freud a consisté, avec la complicité de ses apôtres, à remplacer la figure mythique de Dieu par ... la sienne ! Une fois encore, jugez vous-même : la psychanalyse se présente comme une vision du monde totalisante ayant réponse à tout en proposant un concept, l’inconscient, avec lequel subsumer la totalité de ce qui a eut lieu, de ce qui a lieu et de ce qui aura lieu sur la planète. Elle fonctionne comme une métaphysique de substitution dans un monde sans métaphysique (perte de repères et de valeurs lors de la première guerre mondiale). En se popularisant, l’œuvre donne lieu à un catéchisme, à une vulgate. La psychanalyse a été construite par ses thuriféraires selon un schéma proche de celui de la religion chrétienne (la biographie d’Ernest Jones en propose un modèle bâtit selon les critères de la légende chrétienne concernant la vie de Jésus).
Cordialement,
Morpheus