" Austérité, réduction du niveau de vie, menace d’une dégradation rapide
de la société : tout était encore abstrait en Décembre 2010. Les
statistiques montraient déjà l’évolution des choses, mais pour la
majorité de la population, c’était encore dans des piles de journaux et
de rapports que cette réalité se cachait, ou derrière l’écho lointain de
personnes ayant déjà perdu leur emploi. Puis, au fil de l’année 2011,
les menaces ce sont rapprochées du quotidien : ce sont des parents qui
ne pouvaient plus payer leur loyer, des amis ayant perdu le tiers ou la
moitié de leur salaire, un(e) conjoint(e) n’ayant pas été payé depuis
six mois, un café apprécié ou la boulangerie du coin qui a fermé, des
amis qui n’ont plus de chauffage dans leur immeuble, la voisine qui
déménage à la campagne…
[ ...]
On parle en Grèce de « désillusionnement » généralisé. Le monde connu
auparavant fait partie du passé, et les derniers espoirs d’un retour « à
la normale » se sont évanouis les derniers mois.«
Et pourtant ... Où est le changement ?
Voici le verset qui m’a -et de loin- le plus frappé dans Les Révélations de St jean de Patmos (L’Apocalypse v9-20) :
»
Quant aux survivants de ces fléaux, ils ne renoncèrent même pas à leur façon
d’agir, ils ne cessèrent d’adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, de
bronze, de pierre et de bois, bien incapables de regarder, d’écouter ou de marcher
; (21)
ils ne regrettèrent pas non plus leurs meurtres, leurs maléfices, leurs débauches
ni leurs vols.«
NB : Je ne dis pas que ce texte biblique est fondé ! Je dis juste que le scénario a déjà été évoqué et ce avec une pertinence dérangeante. On ne peut donc pas dire que c’était »inimaginable".
Et je vous rappelle que depuis 92, on ne parle plus de Grèce, de France ou autre mais d’UE ...
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et même une pendule arrêtée a raison deux fois par jour...