Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! »
La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) rappelle à M. SARKOZY que le jeudi 19 septembre à 17 h une délégation de la CNSP avait été reçue par le Ministère de l’Intérieur, et que M. Canepa , son représentant désigné, nous avait déclaré : « Nous allons demander que les Collectifs de Sans Papiers soient en contact régulier avec les Préfectures ». Ainsi, le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY, non seulement ne respectent pas la parole donnée, mais attentent au droit constitutionnel de manifester et aux libertés chèrement acquises par le mouvement social et démocratique. Le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY considèrent les Sans Papiers comme des sous humains en leurs déniant le légitime droit de désigner librement leurs représentants. Imaginons ce type de comportement inqualifiable d’un patron ou d’un ministre vis à vis de syndicats !
Je ne comprends pas que l’on ne soit pas admiratif devant tant de subtilité, de réflexion et de compétence. Comment ne pas s’affirmer bluffé par cet étalage de succès, de lois progressistes et d’inventivité. La tornade Sarkozy a encore une fois laissé un paysage en ruines. Bon sang ! Mais c’est bien sûr ... L’intérieur est vraiment l’endroit dans lequel le génie sarkozien peut s’exprimer dans toute son ampleur. Décidemment, Monsieur Chirac, quelle intuition !!
L’économie 31 mars 2004 - 29 novembre 2004, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.
Le lobby nucléaire : « J’ai des atomes crochus avec le passage en force... »
Ils affirment que l’EPR, dont le prix du prototype est évalué à trois milliards d’euros, produit autant de déchets nucléaires que ses prédécesseurs. Trois régions se sont pour l’instant portées candidates pour accueillir l’EPR : Rhône-Alpes, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie.
« Le nouveau ministre de l’Industrie Nicolas Sarkozy fait allégeance au lobby nucléaire », a estimé le porte-parole du réseau, Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, qui a présenté jeudi son programme de mobilisation.
Le ministre de l’Economie Nicolas Sarkozy a annoncé cette semaine la tenue d’un débat d’orientation sur l’énergie le 15 avril au Parlement. Le 5 avril, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dans son discours de politique générale, avait déclaré que la France devait s’engager dans la voie de l’EPR. De son côté, François Roussely, le P-DG d’EDF, a estimé cette semaine que la procédure du choix d’un site pour l’EPR serait lancée juste après le débat d’orientation.
« Il s’agit là d’un inacceptable passage en force », a estimé Stéphane Lhomme.
« La population française, majoritairement, refuse la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et préconise les économies d’énergie et les énergies renouvelables », a-t-il dit.
Il a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir « très vite cédé aux pressions des multinationales Areva et EDF qui exigent la construction du réacteur EPR ». Leclerc est mon ami : « Je défends la loi à condition qu’elle ne m’emmerde pas ... »
Autrefois un ministre du commerce et de l’artisanat fit voter une loi (la loi Galland) visant à contenir l’offensive des hypermarchés en France. Ce ministre s’appelait Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, le même Raffarin, devenu Premier ministre, laisse son ministre de l’économie en sursis démanteler tout son édifice... Un beau cadeau avant son départ ! Que disait la loi Galland ? Qu’il était interdit de vendre à perte ; c’est-à-dire de vendre en dessous du prix officiel figurant sur la facture du fournisseur. Cela semblait une mesure de bon sens. Certes le système était imparfait, puisque les marges dites « arrière » ont été mises en place par les distributeurs dans leur entreprise de racket systématique : il s’agit de faire participer les industriels à diverses opérations promotionnelles plus ou moins fumistes. En fait ces marges arrière représentent en moyenne 35% du chiffre d’affaires des distributeurs. Elles sont pourtant strictement interdites par la loi. Mais plutôt que de faire appliquer la loi, on préfère aujourd’hui changer la loi. Sarkozy est donc content : les distributeurs vont donc pouvoir se lancer dans une guerre des prix sans fin, puisqu’ils pourront désormais baisser leurs prix jusqu’au seuil de la marge dite nette-nette-nette à savoir jusqu’à 35% en dessous des prix actuels. Une mécanique déflationniste infernale est enclenchée ! Et les industriels seront encore plus « sollicités » ( !!) pour participer aux efforts des distributeurs avec des marges arrière toujours plus impressionnantes. Qui n’a d’ailleurs pas entendu Jacques Chirac mettre en garde le gouvernement contre « la guerre des prix destructrice »... (Le gouvernement serait-il schizophrène ?). Cette mécanique destructrice a déjà fait ses preuves aux USA où règne ce que le Washington Post appelle la « walmartization » de l’économie. Voilà des mois qu’il s’agite auprès de Sarkozy pour abolir la loi Galland. Il est parvenu à ses fins.
Taxe d’équarrissage : « Solidarité : Quand je fais des grosses conneries, c’est vous qui payez !! » UN HOLD-UP A 2 MILLIARDS D’EUROS
C’est l’histoire d’une taxe de 2 milliards d’euros, payée par les clients à la caisse des grandes surfaces au moment où sévissait la crise de la vache folle, et que Bercy doit aujourd’hui rembourser... aux grandes surfaces ! Nous sommes en 1996. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la vache folle« , fait des ravages. Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du gouvernement Juppé 2, ne veut pas se retrouver avec des farines animales sur les mains. Une nouvelle taxe (l’« équarri-taxe » ) est alors instaurée, dans l’urgence, pour financer le stockage et la destruction des farines animales. A chaque fois qu’un bifteck passe en caisse, les supermarchés et les hypermarchés prélèvent une taxe qu’ils reversent ensuite à l’Etat. Simple. Sauf que, dans la précipitation, le gouvernement a omis de soumettre sa nouvelle taxe à l’avis de Bruxelles. Le savait-il ou a-t-il feint de l’ignorer ? Toujours est-il que son équarri-taxe n’est pas eurocompatible !
Cette petite étourderie, chiffrée à 2 milliards d’euros, pourrait bien se transformer en autant de bénéfices inattendus pour nos champions de la grande distribution. Avec la bienveillance de Bercy. En toute logique, c’est le consommateur qui aurait dû être remboursé. N’est-ce pas lui qui, à l’époque, a payé la taxe ? Certes. Mais comme il n’a pas conservé ses tickets de caisse, ce sont les grandes surfaces qui rafleront le pactole ! Combien ? De 100 000 à 300 000 ¤ pour un supermarché. Plus de 2 millions pour les plus gros hypermarchés. Un scandale, un vrai ! Au moment où la grande distribution communique sur le commerce équitable et les prix prétendument bas, ces 2 milliards payés par les consommateurs à la caisse des supermarchés vont l’être à nouveau par les consommateurs contribuables pour « rembourser » aux distributeurs une taxe qui, au final, ne leur a jamais rien coûté !
Il faut voir le coté positif de temps en temps. En comparaison avec son dernier passage au budget, les conneries restent démesurées, certes, mais elles sont plus visibles et en même temps plus discrètes. De ce paradoxe, vous venez de comprendre le fondement d’une des disciplines les plus complexes : la magie !! Et quand cette magie devient spectacle avec l’aide des médias, alors nous tombons dans l’extase !!
Le personnage Intérieur : Mes amis forment une secte ...
Nicolas Sarkozy, l’ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l’aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant. Intérieur : les médias m’obeissent au doigt et à l’oeil
Intermittents du spectacle, nous avons été engagés par l’agence d’hôtes et d’hôtesses Marianne International (voir annexe pour détails) pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerions sur un clip. Il s’agissait en réalité d’une opération pour la sécurité routière organisée par la Ligue contre la violence routière. Cette opération consistait, en partie, en une mise en scène symbolisant la mort sur la route. C’est pour figurer dans cette mise en scène que nous étions engagés. Dès après la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d’observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de M. Sarkozy était payé pour écouter. Le soir, dans les différents journaux télévisés, l’événement a été présenté comme une manifestation spontanée et volontaire de jeunes sensibilisés et mobilisés par la prévention routière. Même chose dans les journaux du lendemain. Aucun journaliste ne pensera à rapporter les sifflets et cris de protestation qu’on put entendre à la fin du discours de M. Sarkozy.
30/11 14:59 - nutella76
29/01 01:02 - dégueuloir
Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! » La CNSP (...)
29/01 01:01 - dégueuloir
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27/01 22:03 - Heso
J’ai voté : mauvaise article. mais je reconnais qu’il etait interessant de parler (...)
27/01 19:04 - Sam
Entre l’interdiction pure et simple de tout détournement d’un jeu, qui limiterait (...)
27/01 12:29 - peter macaloai
Bien que je n’ai eu de reponse, je voudrais apporter ma pierre à l’edifice car il (...)
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