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Accueil du site > Actualités > Politique > Jeu vidéo et politique, les nouveaux dangers

Jeu vidéo et politique, les nouveaux dangers

L’industrie du jeu vidéo est une industrie immature gérée en grande partie par des immatures pour un public immature. Nulle provocation, il s’agit d’une constatation pure et simple à la vue des conseils d’administration de ces sociétés et de la composition démographique des consommateurs de ce média.

En dépit (ou en raison) de cela, le jeu vidéo a toujours eu la grande sagesse de se tenir à distance de la chose politique, et le peu d’incursions réalisées dans ce domaine furent le fait de sociétés isolées, et ces jeux furent sans lendemain.

Ces derniers temps, l’univers Geek et même les médias traditionnels se sont étonnés de la présence sur Second Life d’un parti politique français, le FN, et d’une candidate, Ségolène Royal. Il serait pourtant erroné de voir là plus qu’un simple coup médiatique visant à profiter de l’air du temps. Les joueurs fuiront ces lieux et avatars comme la peste, et se reconcentreront rapidement sur le jeu lui-même.

Le danger n’est donc pas dans ces manoeuvres d’appareil, il ne réside pas non plus dans la violence des jeux, qui même si elle atteint un réalisme sans précédent, peut être censurée par les parents de la même manière que le sont les films, par exemple. Le véritable problème démocratique et éducatif que posent les consoles de nouvelle génération est celui du « user-generated content », le contenu créé par les utilisateurs eux-mêmes.

Ce problème se pose aussi bien sur les PC et consoles de salon les plus performantes, telles que la Xbox 360 ou la Playstation 3, que sur les anodines portables telles la PSP ou même la Nintendo DS.

Ainsi, un jeu comme Animal Crossing sur DS peut paraître bien anodin avec son autorisation PEGI (organe de classification pan-européen pour le jeu vidéo) de trois ans et plus. Son thème lui non plus n’a pas de quoi effrayer la maman qui peut lire la description suivante : « Plongez dans un village virtuel, dans lequel vous pouvez décorer votre maison, taquiner le goujon à l’étang du coin ou tailler une bavette avec l’un de vos voisins animal. »

Seulement voilà, ce jeu se connecte au réseau par le WiFi et il devient ensuite possible d’échanger du contenu créé sur une console avec d’autres joueurs à travers le monde. Des enfants se sont ainsi retrouvés avec des éléphants roses à swastika criant « Sieg Heil » comme partenaires de pêche au goujon. On se rend immédiatement compte ici de l’efficacité toute relative des formes actuelles de classification et de contrôle des jeux vidéo. L’Allemagne se flatte par exemple d’avoir avec l’USK la législation la plus stricte d’Europe quant à la violence et au contenu politique, pourtant des jeux comme Animal Crossing s’y vendent à profusion et on peut y voir des swastikas que l’Etat fait disparaître systématiquement des jeux à contenu historique.

Exemple récent et plus franco-français, le recours au jeu « The Movies » par des supporters de Dieudonné et d’Alain Soral à des fins de propagande. En utilisant le jeu créé par Lionhead Studios, ils réalisent de petites séquences mettant en scène leurs deux "héros". Ce jeu permet en effet aux joueurs de réaliser de mini-films en 3D et d’y incruster les textes de leur choix. Ces films peuvent ensuite être postés sur le site du jeu qui référence tout ce genre de films (Animatics), aussi bien que sur un YouTube.

Le danger des dérives que permet le contenu créé par les utilisateurs de jeux vidéo est multiple : il touche aussi bien l’industrie, les consommateurs que les institutions. L’industrie se voit menacée de perdre le contrôle de ses produits et de les voir dénaturés, le consommateur risque de se voir exposé à ce qu’il ne veut pas voir, et les insitutions se retrouvent décrédibilisées dans leur lutte contre des moulins à vent.

Il convient que l’industrie du jeu se prenne en main dès maintenant, avant qu’un véritable scandale n’éclate et ne l’éclabousse durablement. Les premiers signes de dérapage sont là ; à l’industrie de ne pas les ignorer, et à nous, en attendant, de surveiller les consoles de nos enfants.


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52 réactions à cet article    


  • Petit 26 janvier 2007 13:07

    Famille de France nous voilà !


    • dégueuloir (---.---.83.237) 29 janvier 2007 01:01

      Prostitution : « Cacher ces seins que je ne saurais voir ... »

      En réprimant le racolage passif, la loi de sécurité intérieure, promulguée le 18 mars 2003, affichait deux objectifs : rassurer les riverains en « nettoyant » les rues et sortir les prostituées des griffes des réseaux de proxénètes.

      1er Objectif : nettoyer les rues - Réussi !!!

      À en croire le ministre de l’Intérieur, le nombre de prostitué(e)s visibles, au 13 janvier dernier, aurait baissé partout en France. À Paris, il aurait même chuté de 40 %. Un chiffre que conteste Christophe Caresche, adjoint au maire de Paris : « Prendre pour base un comptage visuel n’est pas sérieux quand on sait que la loi a eu pour effet de déplacer les prostituées vers des lieux moins exposés. »

      2ème Objectif : éliminer les réseaux de proxénètes - Une catastrophe !!

      L’article 18 de la loi de sécurité intérieure punit de 3 750 euros d’amende et de deux mois de prison « le fait, par tout moyen, y compris par une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ». En réalité, son application varie d’un commissariat de police et d’un tribunal à l’autre. « Parfois, le simple fait d’être sur un trottoir suffit », explique Mariana, disculpée lors de son jugement au tribunal de Bobigny. Certains magistrats estiment que ces affaires encombrent inutilement les tribunaux. On a même vu des proxénètes recruter à la sortie des audiences. La loi somme les clandestines de dénoncer passeurs et souteneurs pendant la garde à vue, condition sine qua non pour obtenir une autorisation provisoire de séjour (APS), assortie d’un droit de travail. Pour renforcer l’attrait de la dénonciation, la loi assure aussi protection, hébergement et réinsertion. Mais Micha, prostituée clandestine venue d’Europe de l’Est il y a une dizaine d’années, sortie des griffes du réseau qui l’avait amenée, doute de la cohérence entre théorie et réalité. « Lorsque les prostituées se font arrêter, ce sont les hommes de main qui montrent leurs papiers aux policiers. À aucun moment, ceux-ci ne sont inquiétés. Qui protège-t-on ? », questionne-t-elle.

      La violence et le chantage sont tels au sein des réseaux qu’ils dissuadent quiconque voudrait parler ou fuir. Le trafic ne désarme pas. Au contraire. On assiste depuis quelques mois à une arrivée massive de femmes chinoises, tenues par des triades. Si les réseaux de l’Est se distinguent par leurs moyens de séquestration et de violence inouïe, la plupart des prostituées africaines sont, elles, tenues par des « mammas », anciennes prostituées. Les meilleures gagnent le droit de partir en Europe. Un marabout nous jette un sort pour qu’on ne puisse pas fuir, sinon notre famille risquerait de mourir », raconte Lola, une Nigériane de 21 ans.

      Les menaces financières et psychologiques qui pèsent sur toutes ces femmes dépassent l’entendement. Celles-ci doivent rembourser près de 45 000 euros pour se libérer de leurs dettes de passage (transports, papiers) et d’hébergement, ce qui représente entre trois et cinq ans d’esclavage. « Du coup, les étrangères prises en flagrant délit de racolage mentent et se font expulser, mais elles finissent par revenir, tôt ou tard, ici ou ailleurs, parce qu’elles doivent rembourser les réseaux », explique Annie Barbé, responsable de la délégation bordelaise du Mouvement du Nid.

      Dossier corse : « C’est à la fin de la guerre que l’on compte ls maures ... »

      L’échec le plus patent reste la Corse et la victoire du « non » au référendum, malgré l’arrestation opportune, quelques heures avant le début du vote, d’Yvan Colonna, accusé de l’assassinat du préfet Érignac, en fuite depuis quatre ans. La « collusion » d’une partie de la droite avec les mouvements nationalistes à l’occasion du scrutin n’aura pas suffi à faire plier les Corses. Mais cette « alliance », Nicolas Sarkozy la paie aujourd’hui au prix fort. Les attentats n’ont jamais été aussi nombreux et l’État de droit aussi mal en point dans l’île de Beauté. Projets de loi pour un état pénal et répressif : « Eh ! Le Pen ! regarde ce qu’est l’impunité... »

      rt. 25 - Extension du champ d’application du fichier national automatisé des empreintes génétiques à d’autres catégories de personnes et d’infractions.

      Le FNAEG - Fichier national des empreintes génétiques -, limité à l’origine aux seules infractions sexuelles, puis élargi à certains crimes par la LSQ, est étendu à de nombreux délits de violence contre les personnes ou les biens, ou mettant en danger l’ordre public. Le fichage génétique est également généralisé aux simples suspects et non plus aux seules personnes reconnues coupables. La personne fichée, une fois innocentée, peut demander (au Procureur ou au Juge des libertés) à voir son empreinte génétique effacée de la base de données, mais cette mesure peut lui être contestée.

      art. 29 - Extension du recours aux écoutes téléphoniques pour la recherche des malfaiteurs en fuite.

      art. 32 - Extension des perquisitions sans le consentement de la personne concernée en enquête préliminaire. Cet article modifie le 1er alinéa de l’article 76-1 du CPP (code de Procédure Pénale) en étendant la possibilité actuelle de perquisitionner sans le consentement de la personne concernée, en enquête préliminaire aux infractions caractérisant la criminalité organisée.

      art. 33 - Extension des perquisitions de nuit dans les locaux habités.

      La garde à vue d’une personne majeure peut faire l’objet d’une prolongation supplémentaire de 48 H. La personne gardée à vue, doit être présentée à l’autorité qui statue sur sa prolongation préalablement à cette décision. A titre exceptionnel, la prolongation peut être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable.

      art. 42 - Toute personne qui a tenté de commettre l’une des infractions prévues aux articles 222.34 à 222.39 du code pénal est exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d’éviter la réalisation de l’infraction et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Immigration : « Les aristocrates hongrois comme mon père ça va, mais pas les autres ... »

      Le 26 Novembre 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a présenté la 26e modification de l’Ordonnance de 1945 régissant l’entrée et le séjour des étrangers. Un an après, cette politique est déjà un échec. Nicolas Sarkozy, en présentant son projet de loi, prétendait que son texte apporterait des réponses claires sur les flux migratoires et respecterait les droits fondamentaux des immigrés. Le Conseil Constitutionnel a clairement sanctionné des dispositions attentatoires aux libertés et aux droits fondamentaux contenus dans cette loi. Quant aux flux migratoires, le texte n’a apporté aucune nouvelle réponse, si ce n’est le durcissement des conditions d’entrée en France. De fait, la loi Sarkozy n’est qu’un rejeton de plus des lois Pasqua dont la droite prétendait déjà, il y a 10 ans, qu’elles régleraient définitivement le débat sur l’immigration, avec les résultats que l’on connaît. Face à cet échec, ont été récemment proposés des artifices comme la discrimination positive ou le CV anonyme. Même si aucune proposition ne doit être taboue, fore est de constater l’échec de cette politique symbolisée par l’affirmative action aux USA qui en rien n’a permis de résoudre les tensions et les injustices raciales dans ce pays. Immigration : « Sangatte : la délation, pas la fraternité ! Il faut vous le dire comment ? »

      À Calais, en novembre 2002, M. Sarkozy fait fermer le camp de Sangatte et déclare illico que « le problème est réglé ». Grossier effet d’annonce médiatique, la fermeture ne fait que rejeter à la rue des centaines de réfugiés qu’alors la police du Ministre de l’Intérieur pourchasse, traque, brutalise et humilie quotidiennement depuis. Des personnes membres ou pas du Collectif C’sur décident, face à cette situation humainement insupportable, de leur apporter une aide humanitaire en leurs fournissant des repas, des vêtements, des douches et un hébergement pour une ou deux nuits. Alors que ces actions déclarées publiquement se déroulent depuis plusieurs mois, et malgré les menaces sans cesse réitérées de la part de la police du ministre de l’Intérieur, le 22 avril 2003, la police débarque au petit matin chez l’un d’eux, Charles Frammezelle, dit Moustache, pour le placer en garde à vue. Puis il est mis en examen pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger, en bande organisée » (article 21), un délit puni de 10 ans de prison. À Calais, à Roissy, M. Sarkozy poursuit et veut faire condamner par la Justice ceux qui révèlent l’échec, l’inhumanité et la négation des droits de l’Homme de sa politique.


    • seb59 (---.---.180.194) 26 janvier 2007 13:44

      Interdisons les jeux videos online, ils peuvent vehiculer des contenus subversifs ! (comme le courrier, les tracts, la tv, la radio, les journaux) .

      Aie aie aie... Ca va pas etre facile


      • plop (---.---.39.132) 26 janvier 2007 14:11

        Interdisons la liberté d’expression, elle peut mener à tout type de dérives (moultes fois vérifiées par le passé)

        /o\


        • wallaceJD (---.---.120.40) 26 janvier 2007 14:20

          Un énième article à côté de la plaque sur les jeux video...

          Juste pour info : dans Animal Crossing pour se connecter en Wifi avec quelqu’un il faut que les deux personnes aient rentré ce qu’on appelle un « code ami » spécifique à chaque personne. Ce qui implique qu’on ait eu un contact en dehors du jeu. Donc un enfant ne peut pas se retrouver « par hasard » en contact avec quelqu’un de douteux comme le suggère malhonnetement l’article. De plus si malgré tout on se trouve dans ce cas il suffit de virer le code du facheux de la liste d’ami de sa console pour ne plus jamais en entrendre parler.


          • jamesdu75 jamesdu75 26 janvier 2007 14:27

            L’auteur a parfaitement raison. Il faut tout interdire ce qui est subversif. Comme il a était dit plus haut, il faut tout interdire, même internet.

            On y vehicules des messages de paix et de haine. A vraie dire faut se suicider.

            Mais la on nage en pleine interdiction totale de tout et surtout n’importe quoi. Interdire ds jeux car des abrutis mettent des sigles Nazi, dans ce cas je joue sur certains site au bombardier, je deviendrais terroriste.

            Messieur l’auteur, désolé d’être agressif. Mais ne parlez pas d’un sujet que vous ne connaissez pas.


            • Fred (---.---.64.1) 26 janvier 2007 14:33

              Bon je voulais y aller de mon petit mot mais tout a été dit ci dessus. +1 à tous les postes précédents comme on dit


              • Martin Mystère (---.---.122.66) 26 janvier 2007 14:45

                Ouhlala... Que de raccourcis, d’inexactitudes... Que de grandes oeillères posées de part et d’autre d’une tête certainement un peu grosse pour ce qu’elle contient... Je connais (très bien) le monde du jeu vidéo depuis une vingtaine d’années. Je peux concevoir que l’on évoque certaines de ses dérives, mais là, l’article est tout simplement faux, et ne fait preuve d’aucune finesse d’analyse. Et puisque qu’on ne parle vraiment bien que de ce que l’on connait, il serait intéressant par exemple de savoir quels jeux l’auteur à déjà fini, et ce qu’ils lui ont apporté.

                Quant à évoquer Second Life en début d’article pour faire une démonstration, les joueurs un peu informés savent tous que ce titre ne continue à faire parler de lui que grâce au hype que lui accordent certains journalistes. Ne s’y « intéressent » vraiment, paradoxalement, que ceux qui ne jouent pas (certes plus nombreux).

                Enfin, parler d’industrie immature pour un public immature est effectivement de la provocation, malgré le déni. C’est peut-être aussi, et plus probablement, de la bêtise.


                • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2007 14:56

                  ici , on a le gland bleu comme dérive , il est complétement à la dérive aujourd’hui ........ smiley


                  • dégueuloir (---.---.83.237) 29 janvier 2007 01:02

                    Sans-papiers : « Je n’ai pas de parole, mais j’ai des papiers, moi !! »

                    La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) rappelle à M. SARKOZY que le jeudi 19 septembre à 17 h une délégation de la CNSP avait été reçue par le Ministère de l’Intérieur, et que M. Canepa , son représentant désigné, nous avait déclaré : « Nous allons demander que les Collectifs de Sans Papiers soient en contact régulier avec les Préfectures ». Ainsi, le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY, non seulement ne respectent pas la parole donnée, mais attentent au droit constitutionnel de manifester et aux libertés chèrement acquises par le mouvement social et démocratique. Le Sous Préfet du Havre et M. SARKOZY considèrent les Sans Papiers comme des sous humains en leurs déniant le légitime droit de désigner librement leurs représentants. Imaginons ce type de comportement inqualifiable d’un patron ou d’un ministre vis à vis de syndicats !

                    Je ne comprends pas que l’on ne soit pas admiratif devant tant de subtilité, de réflexion et de compétence. Comment ne pas s’affirmer bluffé par cet étalage de succès, de lois progressistes et d’inventivité. La tornade Sarkozy a encore une fois laissé un paysage en ruines. Bon sang ! Mais c’est bien sûr ... L’intérieur est vraiment l’endroit dans lequel le génie sarkozien peut s’exprimer dans toute son ampleur. Décidemment, Monsieur Chirac, quelle intuition !!

                    L’économie 31 mars 2004 - 29 novembre 2004, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.

                    Le lobby nucléaire : « J’ai des atomes crochus avec le passage en force... »

                    Ils affirment que l’EPR, dont le prix du prototype est évalué à trois milliards d’euros, produit autant de déchets nucléaires que ses prédécesseurs. Trois régions se sont pour l’instant portées candidates pour accueillir l’EPR : Rhône-Alpes, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie.

                    « Le nouveau ministre de l’Industrie Nicolas Sarkozy fait allégeance au lobby nucléaire », a estimé le porte-parole du réseau, Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, qui a présenté jeudi son programme de mobilisation.

                    Le ministre de l’Economie Nicolas Sarkozy a annoncé cette semaine la tenue d’un débat d’orientation sur l’énergie le 15 avril au Parlement. Le 5 avril, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dans son discours de politique générale, avait déclaré que la France devait s’engager dans la voie de l’EPR. De son côté, François Roussely, le P-DG d’EDF, a estimé cette semaine que la procédure du choix d’un site pour l’EPR serait lancée juste après le débat d’orientation.

                    « Il s’agit là d’un inacceptable passage en force », a estimé Stéphane Lhomme.

                    « La population française, majoritairement, refuse la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et préconise les économies d’énergie et les énergies renouvelables », a-t-il dit.

                    Il a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir « très vite cédé aux pressions des multinationales Areva et EDF qui exigent la construction du réacteur EPR ». Leclerc est mon ami : « Je défends la loi à condition qu’elle ne m’emmerde pas ... »

                    Autrefois un ministre du commerce et de l’artisanat fit voter une loi (la loi Galland) visant à contenir l’offensive des hypermarchés en France. Ce ministre s’appelait Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, le même Raffarin, devenu Premier ministre, laisse son ministre de l’économie en sursis démanteler tout son édifice... Un beau cadeau avant son départ ! Que disait la loi Galland ? Qu’il était interdit de vendre à perte ; c’est-à-dire de vendre en dessous du prix officiel figurant sur la facture du fournisseur. Cela semblait une mesure de bon sens. Certes le système était imparfait, puisque les marges dites « arrière » ont été mises en place par les distributeurs dans leur entreprise de racket systématique : il s’agit de faire participer les industriels à diverses opérations promotionnelles plus ou moins fumistes. En fait ces marges arrière représentent en moyenne 35% du chiffre d’affaires des distributeurs. Elles sont pourtant strictement interdites par la loi. Mais plutôt que de faire appliquer la loi, on préfère aujourd’hui changer la loi. Sarkozy est donc content : les distributeurs vont donc pouvoir se lancer dans une guerre des prix sans fin, puisqu’ils pourront désormais baisser leurs prix jusqu’au seuil de la marge dite nette-nette-nette à savoir jusqu’à 35% en dessous des prix actuels. Une mécanique déflationniste infernale est enclenchée ! Et les industriels seront encore plus « sollicités » ( !!) pour participer aux efforts des distributeurs avec des marges arrière toujours plus impressionnantes. Qui n’a d’ailleurs pas entendu Jacques Chirac mettre en garde le gouvernement contre « la guerre des prix destructrice »... (Le gouvernement serait-il schizophrène ?). Cette mécanique destructrice a déjà fait ses preuves aux USA où règne ce que le Washington Post appelle la « walmartization » de l’économie. Voilà des mois qu’il s’agite auprès de Sarkozy pour abolir la loi Galland. Il est parvenu à ses fins.

                    Taxe d’équarrissage : « Solidarité : Quand je fais des grosses conneries, c’est vous qui payez !! » UN HOLD-UP A 2 MILLIARDS D’EUROS

                    C’est l’histoire d’une taxe de 2 milliards d’euros, payée par les clients à la caisse des grandes surfaces au moment où sévissait la crise de la vache folle, et que Bercy doit aujourd’hui rembourser... aux grandes surfaces ! Nous sommes en 1996. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la vache folle« , fait des ravages. Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du gouvernement Juppé 2, ne veut pas se retrouver avec des farines animales sur les mains. Une nouvelle taxe (l’« équarri-taxe » ) est alors instaurée, dans l’urgence, pour financer le stockage et la destruction des farines animales. A chaque fois qu’un bifteck passe en caisse, les supermarchés et les hypermarchés prélèvent une taxe qu’ils reversent ensuite à l’Etat. Simple. Sauf que, dans la précipitation, le gouvernement a omis de soumettre sa nouvelle taxe à l’avis de Bruxelles. Le savait-il ou a-t-il feint de l’ignorer ? Toujours est-il que son équarri-taxe n’est pas eurocompatible !

                    Cette petite étourderie, chiffrée à 2 milliards d’euros, pourrait bien se transformer en autant de bénéfices inattendus pour nos champions de la grande distribution. Avec la bienveillance de Bercy. En toute logique, c’est le consommateur qui aurait dû être remboursé. N’est-ce pas lui qui, à l’époque, a payé la taxe ? Certes. Mais comme il n’a pas conservé ses tickets de caisse, ce sont les grandes surfaces qui rafleront le pactole ! Combien ? De 100 000 à 300 000 ¤ pour un supermarché. Plus de 2 millions pour les plus gros hypermarchés. Un scandale, un vrai ! Au moment où la grande distribution communique sur le commerce équitable et les prix prétendument bas, ces 2 milliards payés par les consommateurs à la caisse des supermarchés vont l’être à nouveau par les consommateurs contribuables pour « rembourser » aux distributeurs une taxe qui, au final, ne leur a jamais rien coûté !

                    Il faut voir le coté positif de temps en temps. En comparaison avec son dernier passage au budget, les conneries restent démesurées, certes, mais elles sont plus visibles et en même temps plus discrètes. De ce paradoxe, vous venez de comprendre le fondement d’une des disciplines les plus complexes : la magie !! Et quand cette magie devient spectacle avec l’aide des médias, alors nous tombons dans l’extase !!

                    Le personnage Intérieur : Mes amis forment une secte ...

                    Nicolas Sarkozy, l’ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l’aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant. Intérieur : les médias m’obeissent au doigt et à l’oeil

                    Intermittents du spectacle, nous avons été engagés par l’agence d’hôtes et d’hôtesses Marianne International (voir annexe pour détails) pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerions sur un clip. Il s’agissait en réalité d’une opération pour la sécurité routière organisée par la Ligue contre la violence routière. Cette opération consistait, en partie, en une mise en scène symbolisant la mort sur la route. C’est pour figurer dans cette mise en scène que nous étions engagés. Dès après la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d’observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de M. Sarkozy était payé pour écouter. Le soir, dans les différents journaux télévisés, l’événement a été présenté comme une manifestation spontanée et volontaire de jeunes sensibilisés et mobilisés par la prévention routière. Même chose dans les journaux du lendemain. Aucun journaliste ne pensera à rapporter les sifflets et cris de protestation qu’on put entendre à la fin du discours de M. Sarkozy.


                  • Architb (---.---.232.209) 26 janvier 2007 15:10

                    Ce mépris affiché pour les jeux vidéos n’aide pas trop à l’argumentation, qui est d’ailleurs pleine de raccourcis et d’inexactitudes..

                    Dire que le jeu vidéo est immature est absolument faux. C’est au contraire un domaine archi mature, qui existe depuis 25 ans, avec un public très large et très conscient. Il a ses branches geek et mainstream, ses adeptes du libre comme ses requins du marketing. Je vous conseille la lecture de cet article de blog si vous avez envie un tant soit peu de comprendre la maturité du jeu vidéo : http://ericviennot.blogs.liberation.fr/ericviennot/2006/12/la_sueur_et_les. html


                    • be_io (---.---.245.141) 26 janvier 2007 15:12

                      OUI !

                      Il faut interdire

                      - les caméras vidéos (car on peut y filmer des videos subversives qui se retrouvent automatiquement à la place du joli Disney de nos enfants dans le magnétoscope de papa, pourtant rempli de vidéos d’un autre genre),
                      - tous les outils de montage vidéo,
                      - les appareils photo,
                      - les jeux de société (des fois qu’on les détourne)
                      - les ciseaux (pour les photomontages),
                      - la colle (idem)
                      - le papier (on peut écrire nazi (ou communiste, au choix) dessus sans le contrôle de personne, c’est fou !! Que fait la police ?)
                      - les stylos
                      smiley

                      Conclusion : comment écraser une mouche avec un marteau.


                      • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2007 15:19

                        si c’est une moshe bleue ,une moshe verte ou n’importe quelle moshe , t’auras des problème avec le CRIF , surtout si tu l’ecrase avec un marteau stalinien , tu cherches vraiment les emmerdes smiley


                      • Gnole (---.---.192.187) 26 janvier 2007 15:43

                        Quand on ne connais strictement rien sur un sujet, il faut quand même mieux éviter de le faire savoir à tout le monde en écrivant des articles dessus !!! smiley


                        • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 15:57

                          Amis geeks,

                          Que de réactions vexées.

                          J’aime bien les jeux vidéo et ne suis certainement pas un supporter de familles de france. Mon article vise à souligner les dérives que peut représenter le contenu créé par les utilisateurs dans un media très utilisé par les enfants et les ados.

                          Vous parlez d’inexactitudes dans l’article ? Merci de les signaler, je serai ravi d’y répondre.

                          J’ai justement évité les amalgames et la confusion en me cantonnant à des exemples très concrets qui montrent les prémisses de ce que vont permettre les consoles Next Gen.

                          Si j’avais voulu tout mélanger et jouer la confusion des genres comme n’hésite pas à la faire la presse généraliste, j’aurais évoqué Bully et autres jeux au contenu douteux.

                          Merci à vous gamers matures de démontrer votre sagesse en me répondant de manière argumentée et en ne pratiquant pas l’amalgame et le raccourci que vous semblez me reprocher.


                          • Fred (---.---.64.1) 26 janvier 2007 16:50

                            Ben vous commencez quand même avec un « L’industrie du jeu vidéo est une industrie immature gérée en grande partie par des immatures pour un public immature (..) ». difficile d’y voir un « évitement » d’amalgame. Les faits que vous relevez sont évidemment dénonçable mais n’ont rien à voir avec le support décrit et décrié par vos soins.


                          • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 16:58

                            Je reconnais volontiers la visée polémique de cette entrée en matière smiley


                          • David (---.---.194.175) 26 janvier 2007 15:57

                            Placer cet article dans la rubrique témoignage aurait « peut-être » excusé la pauvreté des recherches.

                            Mais ici le manque de discernement entre le facteur média (qui est de la responsabilité de chaque intervenant) et du contenu créé par les producteurs provoque un amalgame malsain.

                            Le sujet est compliqué (car le jeu vidéo touche à la fois l’industrie, le divertissement et les médias).

                            La moindre des choses aurait été de se documenter un peu mieux et d’argumenter un peu plus avant de nous servir un tel pamphlet.


                            • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 16:03

                              Qu’aurais-donc dû documenter davantage ?


                            • Albator71 (---.---.59.66) 26 janvier 2007 16:03

                              On peut aussi se poser la question de l’impact sur les enfants d’une representation de Jesus Christ crusifie et en pleine agonie... Faut-il interdire le catechisme, l’eglise et detruire les monuments religieux pour autant ?

                              Vous voyez il est facile d’etre intolerant.


                              • Architb (---.---.232.209) 26 janvier 2007 16:21

                                La manipulation dont vous parlez, elle ne se fait pas dans le jeu vidéo, mais avec le jeu vidéo, et à côté. Par exemple quand vous parlez du jeu « The Movies ».. Le jeu video n’a été qu’un outil au meme titre qu’un logiciel de montage. On ne peut pas condamner ça.. Pour ce qui est de Second Life, on est tous d’accord pour dire que ce coup de pub ne s’adressait pas aux joueurs, mais plutot aux personnes extérieures, qui ne jouent pas, mais qui se diront que le FN est dans le coup. De même pour Animal Crossing, connaissant la politique de Nintendo, je n’y crois pas trop..

                                Bref on ne peut pas condamner un « pinceau ». Je crois que le jeu vidéo le plus politiquement engagé que j’aie connu c’était le jeu vidéo des guignols de l’info.. Bref. Et pour ce qui est de l’arrivée massive des jeux en ligne, les possibilités de propagande sont quand même très limitées, et englouties par toute l’imagerie et l’imaginaire du jeu lui-même ! Par exemple, si on voit un jour des nazis dans World Of Wacraft, ce sera peut etre plus pour le fantasme de puissance qui correspondrait au jeu -et peut être aussi pour la référence à Wolfenstein 3D...


                                • Nelson (---.---.154.242) 26 janvier 2007 16:42

                                  Faudrait commencer par etayer le premier paragraphe. Je me suis arrêté à : « Nulle provocation, il s’agit d’une constatation pure et simple à la vue des conseils d’administration de ces sociétés et de la composition démographique des consommateurs de ce média. »

                                  Des chiffres, des exemples peut-être ? C’est plus un argument péremptoire qu’autre chose ça, ce qui est problématique quand c’est le postulat de base.

                                  Note : remplacez « jeux vidéo » par « cinéma », c’est aussi poilant !


                                  • David (---.---.194.175) 26 janvier 2007 16:47

                                    // L’industrie du jeu vidéo est une industrie immature gérée en grande partie par des immatures pour un public immature. Nulle provocation, il s’agit d’une constatation pure et simple à la vue des conseils d’administration de ces sociétés et de la composition démographique des consommateurs de ce média. //

                                    Ce paragraphe mérite au minimum une explication, car cela reste une accusation sans arguments.

                                    // En dépit (ou en raison) de cela, le jeu vidéo a toujours eu la grande sagesse de se tenir à distance de la chose politique, et le peu d’incursions réalisées dans ce domaine furent le fait de sociétés isolées, et ces jeux furent sans lendemain. //

                                    Faux !! manque d’informations ou alors interprétation très personnelle... (Juste un tout petit exemple SIM CITY ... il y a plein d’autres jeux dont le nom m’échappe qui se sont essayer sur ce terrain)

                                    // Le véritable problème démocratique et éducatif que posent les consoles de nouvelle génération est celui du « user-generated content », le contenu créé par les utilisateurs eux-mêmes. //

                                    Il y a la matière à débat ; juste une question : en matière de création est-ce celui qui crée un outil qui devient responsable de son utilisation ?

                                    // Le danger des dérives que permet le contenu créé par les utilisateurs de jeux vidéo est multiple : il touche aussi bien l’industrie, les consommateurs que les institutions. L’industrie se voit menacée de perdre le contrôle de ses produits et de les voir dénaturés, le consommateur risque de se voir exposé à ce qu’il ne veut pas voir, et les insitutions se retrouvent décrédibilisées dans leur lutte contre des moulins à vent. //

                                    C’est vraiment raccourci comme interprétation ... Alors 1) le « user-generated content » n’est pas nouveau, et les contenus portant à controverses sont jusqu’ici ridicule en terme de pourcentage. ( Peut-être qu’il y aurait moyen de nous trouver des chiffres ?? ) 2) Dire que le consommateur risque de se voir exposé à ce qu’il ne veut pas voir, ramène à tous les médias ... Télévision en tête. 3) Les institutions n’ont pas à être crédibles, quand elles laissent les revendeurs vendre des jeux interdits aux - de 18 ans aux gosses de 15 ans ... Ce problème là, c’est aux institutions de le régler.

                                    // Il convient que l’industrie du jeu se prenne en main dès maintenant, avant qu’un véritable scandale n’éclate et ne l’éclabousse durablement. //

                                    Quoi vous dites qu’il n’y a pas eu de « véritable » scandale jusqu’ici ... 1) c’est faux 2) en presque 30 ans de jeux vidéo, les scandales sont plutôt d’une rareté incroyable comparé à d’autres médias. Plutôt pas mal pour une industrie et un public immature vous trouvez pas ?

                                    // et à nous, en attendant, de surveiller les consoles de nos enfants. //

                                    Ca par contre c’est clairement vrai ...


                                    • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 17:15

                                      Sim City un jeu politique ??? Un jeu de gestion qui ne véhicule aucune idéologie, je ne vois pas le rapport.

                                      Vous dites que le jeu vidéo aurait soulevé des scandales politiques d’importance ??? Lesquels ?


                                    • David (---.---.21.34) 26 janvier 2007 18:02

                                      Bon ok pour Sim City (’gérer une ville’ n’est peut être pas suffisant pour dire que le jeu est politique ), mais il y a Alpha Centory, la suite des ’Civilisations’ et j’en passe.

                                      Quant aux scandales ... heu mais dites c’est moi, ou vous vous me posez des questions que vous auriez dû vous poser avant d’écrire l’article. Car pour info, vous n’êtes pas le premier à tirer à boulet rouge sur les jeux vidéo.

                                      Je vous mettrais bien sur la piste ... et puis non. smiley


                                    • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 18:03

                                      C’est bien ce que je disais aucun scandale politique d’importance à citer dans le jeu vidéo.


                                    • DocteurSkyzo (---.---.248.55) 26 janvier 2007 16:50

                                      Comme dit ma petite fille, c’est Tatataquoi cet article ! Nan, Môsieur Bandito devrait plutôt surveiller ses propres dérives ;tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de lancer de telles inepties sur un domaine que visiblement il ne connait pô ! Au conseil d’adminitration de Nintendo il y a un certain Miyamoto. Ce type, laissera sans doute plus de traces dans la culture de ce début de siècle que bien d’autres artistes installés et reconnus, portés aux nues par les grands médias. Mais évidemment les jeux vidéo c’est populaire, c’est djeuns, et donc on en déduit (dans un genre de racourcis que n’auraient pas renier de bons vieux staliniens) que les gens qui bossent dedans sont forcément immatures ! Ce que vous dites sur Animal Crossing est faux et, comme les députés de droite avec Rule of Rose, vous vous êtes aussi fait manipulé par des rumeurs sans vérifier. Quand à The Movie, oui on peut créer avec des petits bijoux (French Democracy) mais aussi des trucs merdiques comme ceux que vous décrivez. Mais doit-on interdire Internet (comme d’ailleurs les stylos et le papier il y a un siècle) sous prétexte que certains s’en servent (comme vous) pour propager des mensonges voire des idées réactionnaires ?


                                      • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 17:11

                                        « gérée en grande partie par des immatures » et non pas en totalité. Je sais parfaitement que l’industrie du jeu possède aussi des personnes formidables et responsables. Je soutiens seulement qu’à aucun moment les responsables éditoriaux ne prennent toute la mesure et la responsabilité de ce que peuvent générer leur création.

                                        Ce que je dis sur Animal Corssing est tout sauf faux, je vous prie par exemple de cliquer sur ce lien. L’article est écrit par gamesindustry.biz, qui est la référence européenne pour tous les professionnels du secteur.

                                        Vous serez ravi de vous apercevoir qu’ils se posent les mêmes questions que moi et font donc preuve de maturité smiley

                                        http://www.eurogamer.net/article.php?article_id=70803


                                      • gem gem 26 janvier 2007 17:02

                                        J’avoue ne pas comprendre les 44 « non » (sur 55) à l’intérêt de l’article : on peut ne pas être d’accord, n’empeche que le problème soulevé est réel ; c’est d’ailleurs exactement le même que celui de blog et autres sites qui produisent ou mettent à disposition du matériel indigne.

                                        Le seul défaut de l’article, c’est sa conclusion, l’appel à l’industrie du jeu « à se prendre en main ». Mais si les autorités sont impuissantes, et elle le sont, et tant mieux d’ailleurs, comment voulez vous qu’une industrie qui a encore moins de pouvoir puisse faire quelque chose ? ? ?

                                        La menace est décentralisé, la réponse doit l’être aussi ; à chacun de faire le ménage soi-même, et d’éduquer corectement ses enfants pour les immuniser à ces conneries. Sinon, et bien se sera Big Brother, qui voit tout, entend tout, et traque et puni les déviants (les cibles peuvent être des nazillons parfois... jusqu’à ce que les nazillons, de cible, deviennet contrôleurs !).


                                        • Petit 26 janvier 2007 17:06

                                          L’auteur fait presque l’unanimité contre lui. Il doit y avoir trop joueurs ici à mon avis. smiley


                                          • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 17:13

                                            Je suis joueur moi-même mais cela ne m’empêche pas de regarder les problèmes en face.

                                            Je prends d’ailleurs n’importe lequel d’entre vous à Battlefield ou CS smiley


                                          • Fred (---.---.20.123) 26 janvier 2007 17:26

                                            Ne faut-il pas interdire les jeux vidéo aux enfants tout simplement ? La XBOX, Nintendo ou playstation n’ont rien d’obligatoire.

                                            De plus, les jeux ne m’apparaissent pas adaptés aux enfants. Seuls les adultes un peu attardés (dont je fais parti) s’éclatent avec les jeux des consoles. Ce sont eux la cible et non des gamins de 10 ans.

                                            Sans revenir sur les risques et sur le contenu de l’article, il faudrait préciser les ages des enfants ... et responsabiliser aussi les parents (même s’ils sont immatures).


                                            • nutella76 30 novembre 2008 14:59

                                              helene me by me


                                            • JanOks (---.---.35.110) 26 janvier 2007 17:54

                                              Bonjour j’aime assez cet article mais il apparait un peu succint, le phénomème n’est pas nouveau et les immatures c’est pousser le bouchon un peu loin.

                                              En ce qui concerne les immatures ce n’est pas applicable à tous les éditeurs et à tous les jeux. Microsoft est aussi éditeur de quelques jeux, qu’ils soient immatures chez MS je veux bien le croire au vu de la qualité de l’OS mais je doute que cela soit pertinent.

                                              Il existe aussi des jeux, peu nombreux destinés à sensibiliser des publics face à un problème donné, par exemple le relativement récent jeu sur être un môme dans un camp au Darfour mais il y en a d’autres qui poussent aussi à la réflexion. Quant au politique et le jeu je me souviens d’un jeu qui avait fait scandale, dans ce jeu il fallait éliminer des populations avec distinction de ’race’, de couleur ou de croyance, un jeu résolument raciste quoi... Mais effectivement les parents peuvent être (et doivent) vigilants sur ce que jouent les mômes mais impossible de vérifier ce qui se passe dans les cybercafés ou les lanParties, le jeu est en effet un vecteur possible mais un suivi en parlant des ces problématiques avec l’enfant peut facilement contrecarer ce genre de phénomènes.


                                              • leeharvey (---.---.155.129) 26 janvier 2007 18:20

                                                Alors,

                                                je pense que tu devrais poussé plus loin ton raisonnement, et analyser ce qui se passe ici :

                                                le fait qu’un article non documenté, plein d’amalgame, d’erreurs, de raccourcis, de préjugés se retrouve sur un « site de news » ... et que jour apres jour, de plus en plus de personne prennent ce genre de site (digg, wikio, agora ...) comme des SOURCES !!!

                                                heureusement que ton article était foncièrement mauvais, car sinon de nombreuse personnes aurait pu y croire.

                                                tu a toi meme fait du USER GENERATED CONTENT tu sais ? et tu était pas loin de nous montrer des éléphants roses nazi.

                                                (un conseil, joue à Animal Crossing DS et laisse tombé CD ou battlefield, ca t’abruti)

                                                PEACE smiley


                                                • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 18:28

                                                  Cite moi une erreur dans mon article petit malin.

                                                  J’ai les sources et je n’ai aucun problème à les donner comme je l’ai montré plus haut pour animal crossing


                                                • leeharvey (---.---.155.129) 26 janvier 2007 18:41

                                                  tes affirmations sur animal crossing les raccourcis sur les videos de dieudonné fait avec the movies qui laissent entendre que les usergeneratedcontent dans les JV entraine ce genre de derive

                                                  passe moi un compte blogspot je fais la meme chose ...



                                                • David (---.---.21.34) 26 janvier 2007 18:27

                                                  Se remettre en question n’est pas une faiblesse rester sur ses positions sans pouvoir les défendre si ...

                                                  Je vous laisse donc avec vos certitudes.


                                                  • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 18:30

                                                    Je suis tout à fait prêt à ce que mes assertions soient mises en cause. Faites moi juste une réponse argumentée avec des sources ou des faits, au lieu de geindre à la mise à l’index du jeu vidéo.


                                                  • ZeusIrae (---.---.209.130) 26 janvier 2007 19:56

                                                    Pour etre un peu plus detaillé que certain des commentaires precedent,l’auteur fait une erreur fonfamental en considerant que les createurs des jeux sont responsable des usages que l’on en fait apres.

                                                    Vous citez The Movies,c’est l’exemple parfait qui rend completement absurde votre these.Je parie que ses createurs n’avait absolument pas prevue qu’il serait utilisé à des fins de propagande politique.

                                                    Second Life est encore pire car c’est un jeu en ligne,ce qui s’y passe depend de la communauté de joueur.Les devellopeurs n’y peuvent rien sauf à reduire considerablement la liberté des joueurs,au point de rendre le jeu sans interet. Et ça continue avec les mod,des versions modifiés par les fans de certain jeu.Qui est responsable si à partir de ZooTycon(gestion d’un zoo comme son nom l’indique),quelqu’un modifie le jeu pour en faire un jeu de gestion de camp de concentration ?

                                                    Le reseau est comme le monde réel.On y rencontre des gens de toute sorte.Une fois qu’un reseau est crée c’est la responsabilité des utilisateurs de s’aventurer dans une zone « dangereuse ou non ».

                                                    Votre proposition est dans la droite ligne de la jurisprudence française qui condamne les moderateurs de forum pour des propos tenu par d’autre sur leur forum.C’est tout simplement inique.


                                                    • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 20:26

                                                      Rapppel de mon article : « L’industrie se voit menacée de perdre le contrôle de ses produits et de les voir dénaturés »

                                                      J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui faites un contre-sens sur mes propos. J’insiste justement sur le fait que l’industrie doit trouver un moyen de garder un contrôle sur le contenu généré. Je concède volontiers que « The Movies » est un cas particulier, cependant dès lors que Lionhead héberge les videos sur son site il prend la responsabilité de ce qu’elles contiennent si ce n’est juridiquement au moins moralement.


                                                    • peter macaloai (---.---.200.11) 26 janvier 2007 20:51

                                                      @ l’auteur Cours mais bref, avez vous deja jouer au jeu The movies ? peter macaloai


                                                      • peter macaloai peter macaloai 27 janvier 2007 12:29

                                                        Bien que je n’ai eu de reponse, je voudrais apporter ma pierre à l’edifice car il semble que effectivement vous parliez d’un sujet que vous n’avez pas experimenté.

                                                        Dans the movies le jeu n’ai pas de faire un film, que jeu est de gérer un studio de cinema, c’est a dire que l’on recrute des acteurs en fonction de leur capacités (action, dramatique etc...) puis de tourner, editer et commercialiser le film, ce en fonction des attentes du publics(virtuel bien entendu).

                                                        Or le tournage s’effectue de maniere automatique, le joueur n’a nul emprise sur le tournage ainsi ce sont des scripts automatiques qui s’adapte aux acteurs que l’on a choisit.

                                                        Si l’on exporte ces films on peut effectivement les monter graçe a un logiciel de montage externe (Premiere etc..) et leur faire dire tout et leur contraire, mais la est-ce reellement de la faute du jeu ? Doit-on supprimer les logiciel de creation 3D qui peuvent faire exactement la meme chose ? Savez vous qu’avec World of Warcraft (le plus gros jeu multijoueur) certains enregistre leurs ecran et en font des montage qui raconte des histoires ?Blizzard (l’editeur du jeu) est il responsable de ces dernieres qui peuvent exprimer le bohneur ou sont opposé ?

                                                        peter macaloai


                                                      • ZeusIrae (---.---.209.130) 26 janvier 2007 20:52

                                                        Mais c’est precisement l’objectif des ces jeux. Ils n’ont pas de nature particuliere.Le createur à une idée principal de l’usage que l’on peut en faire mais apres c’est un outil mis entre les mains des joeurs.

                                                        Pourquoi Lionhead aurait une responsabilité particuliere ?Chacun doit etre responsable de ses actes,si des infactions sont commises, se sont leur auteurs qui doivent etre punis pas les fabricants des outils qu’ils utilisent. Faire autrement risque de compromettre gravement la creativité des developeurs et handicaper une industrie entiere. Il ne viendrait à personne l’idée de poursuivre Berreta parcequ’on s’est servi d’un fusil pour commettre un crime.


                                                        • Arturo Bandito Arturo Bandito 26 janvier 2007 21:04

                                                          Lionhead serait responsable si le contenu créé et litigieux est hébergé sur ses serveurs comme il le propose.

                                                          Si quelqu’un utilise un beretta dans une usine beretta et que beretta est au courant, beretta serait responsable.


                                                        • Nelson (---.---.154.242) 26 janvier 2007 22:27

                                                          N’empeche vous n’avez toujours pas prouvé les assertions du premier paragraphe.

                                                          Commencez par prouver vos postulats de base, s’il vous plait.


                                                          • u-lounge (---.---.31.136) 27 janvier 2007 03:46

                                                            pathétique...


                                                            • Martin Mystère (---.---.122.66) 27 janvier 2007 05:37

                                                              Bien... Puisque nous ne pouvons manifestement pas tirer grand-chose de cette conversation, je propose à tous (et surtout à l’auteur) de se documenter et s’instruire sur cet excellent site, peu connu, qui traite du jeu vidéo de façon réellement pointue et intelligente (et non, ce n’est pas le mien) : www.planetjeux.net

                                                              La bannière « Think », à droite, avec ses sous-sections « Politique », « Société », « Business » etc. vous éclaireront davantage que cet article que je qualifierai gentiment de maladroit...

                                                              « Que de réactions vexées. »

                                                              Dernière chose : ce ne sont pas des réactions vexées. Ce sont des réflexes d’auto défense. Parce que l’immense majorité des joueurs adultes en a marre de voir brocardée cette industrie pour tout et n’importe quoi. Merci aux médias traditionnels qui, évidemment, préfèrent le sensationnalisme à l’information véritable. La télévision, pourtant - et au hasard -, est bien plus sournoise et dangereuse que n’importe quelle partie de Resident Evil ou de Gears of War.

                                                              Mais c’est un autre débat.


                                                              • DocteurSkyzo (---.---.188.143) 27 janvier 2007 11:15

                                                                PlanetJeux ? Ouais bof ! lisez les articles de L.Tremel ! A mourir de rire... Lui aussi n’est pas à une connerie près sur le sujet ! Il ont du se lancer un défi avec l’auteur de cet article : celui qui écrira la plus grosse connerie sur le jeu vidéo gagnera un carambar...


                                                                • Sam (---.---.203.131) 27 janvier 2007 19:04

                                                                  Entre l’interdiction pure et simple de tout détournement d’un jeu, qui limiterait le côté créatif et ludique des jeux, et la permissivité totale, il me semble techniquement possible de pallier la difficulté.

                                                                  Pourquoi ne pas obliger les fabricants à mettre un signal qui bloque l’utilisation d’un jeu modifié sur chaque ordinateur qui veut l’utiliser, jusqu’à ce que les parents, puissent, avec un code ad hoc, visionner le jeu modifié et l’autoriser, éventuellement, à leur enfant ?..

                                                                  Ceci n’interdirait pas le jeu ni les variantes, mais donnerait à chacun la possibilité de choisir.

                                                                  Les fabricants seraient responsabilisés, les parents aussi. A charge également aux parents de donner, ou non, la possibilité de « débloquer » les variantes s’ils estiment leur enfant/ado capable de juger sainement de la nocivité éventuelle d’un jeu modifié.


                                                                  • Heso (---.---.122.77) 27 janvier 2007 22:03

                                                                    J’ai voté : mauvaise article. mais je reconnais qu’il etait interessant de parler du jeu video comme instrument politique. vous aurriez dut vous en arreter la et ne pas partir vers une moralisation. deja que certain critique la cyber campagne, ayant auparevant critiquer la campagne televisé, et auparavant la presse papier...

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