L’auteur de l’article voudrait peut-être dire qu’à cause de l’augmentation des flux d’échanges dans le monde (développement des transports et communications : cause matérielle), on va vers des pays qui ne sont plus « nationale » mais « pluri-nationale », avec les idées qui vont avec (conséquence sur la pensée humaine).
Donc, diminution des flux d’échanges (moins de matière première et diminution des transports) implique une « renationalisation » des consciences.
Cela dit, un jour ou l’autre (demain ou dans 1000ans...), on trouvera un moins de s’en passer de pétrole et on revient au cas précédent. Tous cela pour dire que l’Europe actuelle peut quand même se casser.
Maintenant, si on veut aller vers l’avant, je soumets à l’auteur mon message sur son premier article :
"
Bonjour Robert Bibeau,
Est-ce que la sortie du capitalisme
s’improvise ? Comment peut-on faire quand il n’y a pas de parti
d’avant-garde pour organiser et canaliser la révolte vers la sortie du
capitalisme ? N’y a-t-il pas un risque que la révolte servent de
défouloir qui conduisent au mieux vers un capitalisme « amorti » comme à
la sortie de la 2nde GM, ou au pire, à une guerre ?
Si on prend comme valable la révolution d’Octobre et qu’on étudie
l’histoire du parti bolchevik, il y a au moins une préparation
idéologique et organisationnelle qui a duré plus de quinze ans. Est-ce
que les nouvelles technologies permettent d’accélerer à ce point ce
genre de transformation ?
A moins que vous pensiez à une révolution anarcho-anti-capitaliste et
considériez le social-impérialisme soviétique existant dès 1917. [j’ajoute : ou même avant idéologiquement ? ]
Vivement le 21 Décembre 2012..."
C’est la question : quid de l’organisation du prolétariat ?