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Commentaire de Christian Labrune

sur Retour en arrière …


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Christian Labrune Christian Labrune 20 juin 2012 17:07

"toujours ce style et cette parodie que vous maniez avec talent, mais sur le fond vous donnez l’impression de contester la république.... cela est bien dangereux.
Notre système démocratique est loin d’être parfait, mais c’est le moins pire....« 

@Jean
Encore une fois, et je le reconnais bien volontiers, ce scrupule qui vous induit à me critiquer vous honore, et je n’ai rien tant défendu moi aussi depuis vingt ans, que la République une et indivisible, comme tant de »nouveaux réactionnaires« attachés aux anciennes exigences de progrès social si radicalement abandonnées désormais par ce qui continue néanmoins de s’appeler en France »la gauche« . La révolution libérale-socialiste du milieu des années 80 n’est assurément pas mon truc et elle a fait plus de mal à la République, que n’en feront jamais mes petites caricatures dont le premier objectif n’est que de faire sourire un peu et de ramener les choses à l’essentiel en dégonflant toute propagande.
On s’est beaucoup moqué de Louis-Philippe, de sa physionomie un peu molle et de sa »normalité« bourgeoise. Il n’était pourtant pas un si mauvais bougre. Je ne pense pas que notre actuel Président soit lui non plus un monstre, un type dans le genre de Philippe Egalité, le papa du précédent, mais il me semble qu’il a pris, avec ses affectations de modestie, le même train que le Roi Citoyen ; la télévision toujours avide d’anecdotes nous l’a montré refusant un parapluie dans les cérémonies qui ont marqué son intronisation. Il sentait bien, peut-être, qu’en ajoutant le parapluie à la normalité, l’analogie funeste pourrait surgir. Je crains malgré tout qu’elle ne tarde guère à s’imposer. Bernard Tapie avait été le super-Guizot(*) de François III. Il s’en trouvera bien un nouveau du même tonneau dans les cinq ans à venir.
Par ailleurs, si je mets des numéros après les prénoms de nos présidents, c’est parce que la fonction présidentielle, sous la cinquième République, n’est pas sans rappeler la posture particulière des monarques d’autrefois, entourés de leurs courtisans. C’est bien quelquefois un peu comique, mais je n’ai rien contre : il faut du théâtral dans le politique - pourvu qu’on ne tombe jamais, évidemment, dans le vaudeville !
 
(*) Je parle évidemment du Guizot ultra-simplifié d’un ’ »enrichissez-vous !" qu’on a un peu abusivement sorti de son contexte.


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