Un fascisme islamique pas très différent du fascisme allemand qui l’inspire encore est en train de se développer au sud de l’Europe. Un Parti Nazi, au Caire, longtemps réduit à une espèce de clandestinité, est en train de prospérer. Un peu partout, les minorités coptes commencent à subir de graves persécutions.
Le PS, comme une partie de la gauche française qui avait cru devoir accorder les pleins pouvoir à un vieux con en juillet 40, est encore une fois du bon côté, c’est-à-dire du côté de la bête immonde, parce qu’elle a le vent en poupe. Rocard au pays des mollahs, c’était quand même énorme, mais cela n’a guère fait de vagues ! Un antisémitisme aussi bête que celui de la propagande de Vichy refait surface. Un Glavany s’est illustré récemment par un rapport odieusement mensonger devant l’assemblée à propos d’un « apartheid » dans la distribution de l’eau pratiquée par Israël. On laisse se développer complaisamment dans l’opinion les thèses négationnistes, le néo-fascisme. Mieux, on leur donne du grain à moudre. Ces thèses apparaissent tous les jours sur AgoraVox et il est bien facile de le vérifier ; apparemment, s’il faut en juger par les réactions, cela n’émeut pas grand monde.
Hier, aux informations de 9h, sur France culture, on annonce que la trève n’aura pas duré longtemps entre Israël et le Hamas. Israêl, dit la journaliste, a procédé à « des bombardements après des tirs de roquettes ». Je ne garantis pas l’exactitude du vocabulaire, mais j’ai noté tout de suite après l’ordre des termes. Il aurait été plus logique de dire que les Palestiniens avaient envoyé des roquettes et qu’Israël avait riposté. Mais non, Israël a bombardé, c’est cela qu’on met en avant. Etant bien entendu qu’Israël, qui ne devrait pas exister, n’a pas absolument pas le droit de se défendre.
La politique des socialistes a toujours été lâche et criminelle. Destruction des acquis sociaux dès le tournant libéral du milieu des années 80. Destruction de l’ascenseur social que constituait le système républicain d’instruction publique. Démagogie immonde (promesse de revoir la loi Léonetti pour permettre l’élimination des vieux et des infirmes), enfumage sociétal par la promotion des pseudo-cultures et de la Gemütlichkeit festive.
Le pire, c’est qu’on chercherait en vain une trace d’intelligence, même cynique, dans tout cela. Ce déluge de bêtise gouvernementale visqueuse associée à la bonne conscience, accordée à l’inculture des masses de plus en plus décérébrées ne peut désormais que s’aggraver. La France, une nouvelle fois, est à la dérive.