Il faut apaiser la France !!
Le leitmotiv initial du Parti socialiste tant pour les élections présidentielles que maintenant pour les législatives était de dire qu’il fallait « apaiser les français » ou qu’il fallait « apaiser la France ». Ce leitmotiv était diriger, comme nous le savons tous, contre l’UMP et bien entendu surtout contre Nicolas Sarkozy, notre ancien président qui jouait les « zébulons » en courant et sautant de tous côtés, sans oublier ses tiques nerveux….
En revanche ce leitmotiv peut paraitre surprenant, désuet voire complètement anachronique quand nous écoutons et voyons nos amis socialistes courir goulument vers le « royal perchoir » encore tout tiède d’une présence onirique, dès l’annonce de l’échec cuisant de sa « royale altesse » fasse à l’outrecuidant Falorni, manant parmi les manants qui a osé jouer les sans-culottes en ne s’effaçant pas devant Son Altesse Ségolène.
Il faut avouer que depuis un certain temps elle n’a pas beaucoup de chance Ségolène. En 2007, alors qu’elle est décrite comme l’égérie des militants du PS pour les présidentielles, elle échoue devant « zébulon ». En 2008, alors qu’elle tente de se refaire une santé « politique » en se présentant à l’élection de premier secrétaire du PS, elle échoue de peu face à Martine Aubry. En 2012, elle est « parachutée » à La Rochelle (terme que je reprends dans la presse et n’en déplaise à certaines personnes qui m’opposent qu’en qualité de présidente de Charente-Poitou, elle ne peut pas avoir été « parachutée » car elle est « chez elle » !) pour se présenter à l’élection législative. Elle échoue encore malgré l’appui de sa meilleure ennemie Martine Aubry et de son ex-compagnon-nouveau Président de la République, François Hollande. Il est vrai que Valérie la « tweeteuse » est passée par la !
En revanche et pour continuer encore un instant dans le style « parachutage », il est surprenant, mais objectivement est-ce vraiment surprenant, que les médias n’aient pas parlé du parachutage, dans la première circonscription de Lyon, de Philippe Meirieu d’Europe-Ecologie-Les Verts et du coup de sang de Gérard Collomb (sénateur et maire PS de Lyon) devant ce diktat de la direction nationale du PS ? Sa réponse ne se fit pas attendre, il propulsa son adjoint Radical de Gauche, Thierry Braillard, dans la campagne contre le « très officiel » Philippe Meirieu qui était soutenu par des ministres de Jean-Marc Ayrault venus sur place. Le résultat fut une défaite cuisante pour le « parachuté » et un Gérard Collomb jubilant devant l’élection de Thierry Braillard.
Mais, il faut apaiser la France !
Pour revenir au perchoir et à la course des quatre mammouths du PS, il est vrai que la place est « bonne ». Il faut en effet simplement rappeler que le Président de l’Assemblée Nationale est le quatrième personnage le plus important dans la hiérarchie de l’état et que sa fonction s’accompagne en outre de quelques privilèges très sympathiques, à commencer par un logement de fonction pour cinq ans dans le luxueux Hôtel de Lassay, d’une voiture avec chauffeur, d’un secrétariat personnel composé d’une douzaine de membres, et d’une indemnité mensuelle d’environ 15 000 €uros, soit près de trois fois plus que celle des députés lambda.
Mais qui sont nos quatre récipiendaires ?
Elizabeth GUIGOU, députée PS de la 9e circonscription de Seine-Saint-Denis a annoncé sa candidature le 20 juin sur France Info. « Elle a pour atout… d’être une femme », raille un important député socialiste élu en Auvergne. « Elle est candidate à tout et tout le temps » grince un autre élu PS dans Le Figaro. « C’est une parlementaire atypique, plus individualiste que collective » résume le député nordiste Christian Bataille. Apaiser, vous dites apaiser ???
Daniel VAILLANT, 62 ans proche de l’Elysée et Matignon, député de Paris assure que sa candidature n’était pas une « candidature de témoignage » . Il trouve les autres candidatures « trop individuelles » et aurait souhaité « que l’on réfléchisse de façon collective » Merci pour les autres récipiendaires qui apprécieront cette marque de courtoisie ! Apaiser, vous dites toujours……..apaiser ??
Claude BARTOLONE, 60 ans, député de Seine-Saint-Denis, estime avoir « le profil et la densité politique ». C’est un proche de Martine Aubry et ancien lieutenant de Laurent Fabius qui semble le seul prétendant à ne pas « casser » ses collègues……pour le moment !
Jean GLAVANY, Député des Hautes Pyrénées. C’est « un parlementaire extrêmement assidu, qui connait bien les rouages de l’Assemblée, et qui a une vraie personnalité » témoigne l’un de ses collègues. Je pense que les trois autres candidats vont apprécier cette gentillesse !revanche
Comme nous pouvons le constater, le leitmotiv initial des socialistes pendant ces dernières élections, « l’apaisement de la France et des Français », est très largement oublié voire galvaudé depuis quelques semaines preuve s’il en faut que ces « annonces » des politiques (de gauche comme de droite !) ne sont que de la vulgaire propagande électorale faites pour agir sur l’inconscient collectif du « bon peuple » afin d’obtenir de lui ce qu’ils veulent. C’est le principe de la méthode Coué, voire du message subliminal, qui semble être la méthode fétiche des socialistes en ce moment. Nous la retrouvons d’ailleurs dans les annonces régulières de notre Président actuel et de son Premier ministre avec le second leitmotiv socialiste qui est : « Nous devons relancer la croissance ! » mais qui n’est pas suivi de mesures économiques permettant cette relance. Peut-être va-t-elle se relancer d’elle-même toute seule comme une grande en entendant notre énarque de Président !
Il faut apaiser la France et relancer la croissance ! Bah oui, mais comment ????
Hé oui, nous avons un gouvernement « normal » avec des femmes et des hommes politiques « normaux » comme d’ailleurs ceux d’avant, qui n’ont pas plus de mauvaises ou bonnes idées qu’eux et qui vont continuer et poursuivre les mêmes sacro-saints principes économiques mondialistes que ceux d’avant car comme eux ils ne veulent surtout rien changer sur le fond. Seule peut être la forme changera ce qui permettra au gouvernement socialiste de caresser le « bon peuple » dans le sens du poil, celui qui a parlé ou plutôt voté une fois de plus pour l’alternance (qui ne veut plus rien dire depuis des décennies). Le « bon peuple » est content, il a eu la tête de « zébulon » et la peau de l’UMP et loin de moi l’idée de les plaindre !
Mais, pour la France, sa croissance, son économie, le chômage, on fait quoi ?
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