L’humanité revit à chaque génération l’expérience primtive,que relate à sa manière la Genèse.
Imaginaire ou autre on ne se débarrassera donc pas de cette recherche intime.Ni de cette question que vous vous posez.Toute l’histoire en témoigne.
Elle est en nous.Comme le royaume qui « n’est pas de ce monde »,ce que le bouddhisme ne fait que dire d’une autre manière lui aussi( pour qui en somme le royaume esten nous,à condition de ne pas trop en vouloir en ce monde-ci)Comme le disaient les stoïciens ou Epicure.Comme Socrate :« Connais toi toi-meme,et tu connaitras l’Univers et les Dieux.(Autant dire :connais l’Univers et les Dieuxet tu sauras qui tu es,sauf que chronologiquement il faut faire le chemin dans le sens où il se présente.
Le mysticisme n’est qu’un état extrême de la spiritualité.Et encore à condition de ne pas le désirer.Désirer le non-désir c’est sortir du chemin( »Le chemin qui est un chemin n’est pas Le Chemin« )Le désir et la peur vont de pair.
Le bonheur et le malheur
Se succèdent tour à tour
Des jours trop lourds
Suivent toujours
Les doux instants
Pourtant si courts
Chanson dans un vieux film,chantée par Zarah Leander.Pouvez pas connaitre.
Les instants fugaces ne sont donc pas l’Adéquation Suprême que vous souhaitez.
Mais on peut connaitre plein de moments d’adéquation dans l’existence.
»Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déja trouvé",écrit Pascal.
La foi ne signifie pas une croyance,ni une opinion.Le mot a le sens de Confiance.
D’où le terme de créance (et de crédit.) D’où la confusion phonétique proche du calembour.
La foi,écrit Bernanos,c’est une minute de confiance par jour dans 23h59 de doute,inséparable.
La peur,bien sûr est toujours une anticipation,mais qu’est-ce que le mental,sinon la perception du monde visible avec le souci de soi,dans le manque de confiance.Avec le passage,elle devient demande d’amour.Et il arrive.