Sommes-nous obligés d’avoir entendu parlé de Zidane ou de MacDo pour pouvoir « vivre » ?
Il me semble que la question mérite d’être posée. Quelqu’un dit plus haut : « Ces choses sont sans intérêt en elles-mêmes, mais ne pas les connaître revient pratiquement à dire qu’on vit sur une autre planète. »
Je pense pour ma part qu’il existe, sur cette même planète, de nombreuses personnes qui n’ont jamais entendu parler du coup de boule de Zizou, n’ont jamais goûté un Big Tasty (ça pour le coup, c’est vraiment regrettable, parce qu’il est ’achement bon !) et pour qui « surfer » sur le web ne veut tout simplement rien dire. Le premier exemple que j’ai en tête est celui des indigènes vivant en Amérique Centrale, qu’on va bientôt finir par exterminer (par « on » j’entends l’homme occidental et industrialisé), justement parce que leur seul tord est de ne pas avoir suivi une voie qui aboutie à Zizou, MacDalle et GrosNibard.com. Mais on peut en trouver d’autres.
Vivent-ils sur la même planète que nous ? Pour sur oui, malheureusement pour eux ! Et je trouve profondément regrettable que : 1/ l’on prenne de telles mètre étalons pour juger de la normalité d’un style de vie, et 2/ l’on jette purement et simplement l’opprobre sur des gens qui décident, Ô sacrilège, de rejeter Zizou, Ronald et toute sa clic (jeu de mot ! :P ) et de vivre, tout bêtement, sans !
Alors loin de moi l’idée de défendre les sectes, bien au contraire, mais un tel combat doit répondre à un devoir de vigilance. En effet, s’il est interdit de profiter de la crédulité ou la détresse des gens, il est aussi permis de ne pas accepter tous les « présupposés » de notre société ou, tout du moins, de vivre sans. En tout cas j’ose encore le croire.