« La gestion par des structures privés peux mener nombres d’épargnants à la catastrophe. »
J’ai plussé en je maintien mais en même temps, je ne suis pas d’accord ... (Et oui : j’ai bel et bien du sang Normand ... Gnagnagna ...)
Si je trouve cette affirmation parfaitement exacte, il ne faut pas non plus mettre la naïveté sous le tapis !
Comme dis l’adage, « On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. ».
Les gens veulent un placement sur le long terme, sûr et rentable (c’est humain). Tous les banquiers vous le dirons (et pour une fois ils sont honnêtes) cela revient à résoudre la quadrature du cercle. Or face à ce dilemme, souvent les gens qui paradoxalement vont éventuellement bien éplucher le contrat à la recherche de ses quenelles, se lavent les mains concernant les rouages et la vraie nature du produits auxquels ils souscrivent. « Ça, le banquier est là pour ça, c’est sa merde ... »
Erreur ! Grossière et énormissime erreur ! C’est VOTRE fric, pas le sien ! Si lui se plante, c’est vous qui payez. Aussi même si c’est à lui de s’occuper de l’intendance, c’est à nous et à nous seul qu’il appartient de superviser, veiller et surveiller le tout.
Dès lors qu’on nous dit qu’un produit financier repose sur quelque chose - en particulier la bourse- il faut commencer par savoir ce qu’est ce quelque chose : comment il fonctionne, quels en sont les risques, les avantages et les inconvénients ...
La bourse est précisément très volatile par nature ; ce n’est pas un secret. Miser sur un placement boursier quelconque, même indirectement comme avec une assurance vie, ok. Mais prendre alors pour acquis (et donc comme dû) que forcément il sera fiable et offrira des bénéfices, même si on admet que ceux-ci puissent varier, simplement parce que c’est ce que l’on veut, n’est pas (que) de l’arnaque de la part du banquier mais surtout et avant tout de la simple connerie pure et dure. Non seulement se voiler la face sur un risque ne le fait pas disparaitre mais en plus vous y expose totalement et ce sans aucun moyen de réagir.
Exemple : le CAC40 il y a un an 4500 points ; aujourd’hui 3000 soit 35% de moins. Grosso modo, cela veut dire que tous les produits basés sur la bourse ont perdu 35% de leur valeur. Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre. Mais ça l’est plus à admettre ...
A vouloir gagner ou à trop déléguer ...