Article assez juste. Il suffit de modérer quelques articles pour voir qu’effectivement certain(e)s écrivent comme ils parlent, et sûrement comme ils pensent. C’est-à-dire avec une paresse qu’ils croient compenser avec une tournure argotique ou un lien, voire des pointillés qui demandent au lecteur de faire le job que n’a pas fait l’auteur.
Je ne suis pas un puriste de la langue et je suis plutôt agacé par l’esprit « correcteur », dans le sens où il cache bien souvent une rigidité et une incapacité à s’abstraire d’une langue « blanche », journalistique, bien propre sur elle et qu’on trouve dans trop de quotidiens ou mags, sous prétexte d’objectivité.
Et je suis bien plus gêné par le fait qu’un certain nombre de posteurs,
publiés ou non, n’ont pas idée de ce que veut dire « journalisme », ou
font preuve de parti-pris, de détestations qu’ils ne freinent, ni
n’explicitent parce qu’ils n’en ont même pas conscience.
Sans parler de
ceux qui balancent 50 lignes parce que le présentateur du JT à changé sa
cravate où parce qu’on aurait vu un footballeur cracher sur la pelouse, ou parce que telle personnalité n’a pas suivi le protocole dans ses moindres détails, à la remise du Prix du Mouton à cinq pattes.
Cependant, il faut un minimum de maîtrise pour pouvoir utiliser la langue de manière singulière et, pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent le faire parce qu’ils pensent que le sens profond est plus important, je suis pour le recours à une langue basique qui les conduira par les itinéraires classiques où ils veulent aller.
Sur les fautes, plus précisément, j’ai constaté que le recours au clavier induit un plus grand d’erreurs. Pour en avoir discuté, je crois que je ne suis pas le seul. A mon avis, cela tient à ce que le clavier est un outil moins direct entre l’esprit et la page que le stylo.