Vous écrivez :« Comment se fait-il que même des diplômés blanc-cassis n’aient pas le niveau de tel politicien tunisien [...] »
La réponse est simple : la décision a été prise au niveau des grands pontes européens de l’éducation ( lire « Machiavel pédagogue ») de ne plus instruire 80% de la population en Europe (sur le modèle de ce qui se passait déjà aux USA). Il fallait aussi préparer le grand marché transatlantique en forçant l’Europe à adopter une identité le plus anglo-saxonne possible : comment imposer l’anglais à tout le continent ? en affaiblissant, chez tous les enfants d’un pays d’Europe, et donc en particulier en France, la connaissance de leur propre langue maternelle.
Je peux ainsi citer le cas d’un professeur de français en collège qui s’est vu reprocher par un inspecteur au cours d’une inspection, de donner dans ses classes de 5ème, 4ème et 3ème, des cours de grammaire et d’orthographe en bonne et due forme. Ce même professeur, au cours de la même inspection, s’est aussi vu reprocher de ne pas donner à lire à ses élèves de la littérature dite de jeunesse ( ce que ce professeur résume par le titre générique : Oui Oui à la plage) et de leur proposer la lecture des auteurs classiques appartenant au patrimoine littéraire français, c’est-à-dire les Molière, Flaubert, Voltaire, Hugo, La Fontaine, etc....
J’espère que cet exemple permettra à tout le monde ici de comprendre que le massacre systématique de la langue et de la culture littéraire françaises a été organisé sciemment par l’Inéducation Nationale.
Mais comme la guerre de tous contre tous est organisée au profit des marchands de soupe, tout le monde tire sur le professeur, c’est-à-dire sur l’ambulance, sans se rendre compte que chacun, chacune, se tire une balle dans le pied.
Quant à l’école primaire, elle ne permet plus aux élèves d’engranger autant de connaissances qu’avant : il suffit de suivre attentivement les cours que ces élèves reçoivent pour s’en convaincre.
La solution : que les parents, plutôt que d’être suspicieux envers les professeurs, aident ceux-ci à retrouver leur place dans la société, en exigeant de l’institution qui faillit, de revenir aux exigences du certificat d’étude de nos grands-parents et arrière-grands-parents, en matière de langue française entre autres. C’est ainsi que les vaches seront bien gardées...