Extraits
du jugement de première instance
I- La saisine du tribunal :
A) Le cadre opérationnel de
Jérôme KERVIEL
B) Le mode opératoire dénoncé
1) Le
processus ayant conduit à la découverte de positions
litigieuses :
[...]
3)
L’analyse des réponses fournies par Jérôme KERVIEL aux écarts
constatés lors des arrêtés mensuels et trimestriels :
[...]
* les
anomalies d’août à décembre 2007 :
[...]
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En décembre, Jérôme KERVIEL avait saisi des
forwards
face à Click-Options
et avait dû changer de contrepartie en
utilisant le courtier BAADER afin d’éviter les réconciliations
intra-groupe. Mais l’absence d’accord de collatéral (Collateral
Security Agreement) avec ce courtier
engendrait une prise en compte en terme de risque maximum, ce qui
avait conduit à faire remonter l’opération dans le système de
calcul des engagements déterminant le ratio de solvabilité bancaire
à hauteur de 2,4 milliards d’ERC (engagement risque de
contrepartie).
La
découverte des faits conduisait la Société Générale à réagir
dans l’urgence et de lancer des investigations complémentaires.
C) Les initiatives prises par la
Société Générale
1)
Le débouclage des positions :
[...]
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Deuxième partie : motifs du tribunal
I - Sur l’action
pénale
A) Sur le
délit d’abus de confiance
[...] Page 54
[Attendu]...que c’est précisément la mise en œuvre de
l’un des contrôles internes de la banque, dans un schéma
d’opération jusque
là jamais utilisé par Jérôme KERVIEL
(achat-vente de forward face à une contrepartie externe dépourvue
d’accord de collatéral) et pour des montants encore inégalés,
qui a
permis dans un premier temps de mettre un terme à la fraude et
dans un second temps, à force d’investigations démultipliées,
d’en
circonscrire le périmètre ;
[...]
B)
Sur le délit d’introduction frauduleuse de données
[...]