Ce que j’aime bien avec M Holbecq c’est qu’il a inventé un nom pour faire sérieux : « le sociétalisme ». Une doctrine souvent trop compliquée pour masquer une réalité plus simple : le faux monnayage.
J’aime l’argumentaire :
"Le monnayage de la collectivité pour son propre usage n’est justement
pas un faux monnayage, car c’est cette seule monnaie que cette même
collectivité accepte pour le payement des impôts (en effet, tout
payement d’impôt a finalement lieu, après compensation, en monnaie
centrale)"
Je ne vois décidément pas le rapport entre les impôts et la fausse monnaie !
Si on crée ex nihilo de la monnaie sans actif en contrepartie : ex le crédit... ou l’or, c’est du faux monnayage un point c’est tout !!!
M Holbecq ne semble pas comprendre que la monnaie doit être représentative d’un échange : on achète un bien contre un autre bien.
Quand la monnaie n’a aucune contrepartie c’est bien du faux monnayage...
Remarquons qu’au cours de l’histoire récente et moins récente quand on a toujours cherché à adosser à la monnaie un autre actif qu’un actif tangible comme les métaux précieux ça a toujours mal terminé.
Pourquoi ? Car pour sauver les apparences on prévoit en contrepartie de la monnaie un soit disant actif de référence : actuellement contre le dollar US (USD) on y adosse les bons du trésor US (T notes, T Bills, T Bonds...). Or ces bons n’ont de valeur que parce qu’il s’agit d’un schéma de ponzi : ce sont les nouveaux bonds...qui servent à rembourser (capital +intérêts) les anciens !!!
Inutile de dire que lorsque la pyramide de ponzi va s’effondrer, ça va très mal finir...
Pareil pour la BCE qui a comme collatéraux, les bonds du trésor grec, espagnol et italiens dont plus personne ne veut !!!
L’or et l’argent ont le gros inconvénient ou immense avantage de ne pas être manipulables...