Pour que l’argent serve au lieu d’asservir !
Une Nation souveraine a le pouvoir et la légitimité d'émettre sa propre monnaie.
Dette et austérité sont des choix idéologiques.
Savez-vous que
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Les intérêts de la dette publique absorbent la totalité de l’impôt sur le revenu !
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La BCE a prêté 1000 milliards aux banques mais refuse de prêter aux États pour alléger leur fardeau !
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Le retour du droit de création monétaire par la Banque Centrale au service des États leur éviterait de dépendre de la spéculation et leur permettrait de financer les urgences sociales et écologiques !
Au lieu de cela en Grèce des familles en sont réduites à abandonner leurs enfants. En France des postes sont supprimés dans la fonction publique et les emplois disparaissent dans les entreprises. Vos revenus diminuent, on vous oblige à travailler plus longtemps, on ferme des hôpitaux, des maternités, des tribunaux pour cause de déficit budgétaire.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqué, dépassé ?
Pourquoi sauver les banques et non pas les peuples ?
Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les populations sont tenues en matière de fonctionnement du système monétaire qui permet de telles aberrations. Bien sûr on peut se dire que tout cela nous dépasse ou que l'on n'y peut rien à notre niveau. Détrompez-vous ! Nous pouvons non seulement résoudre la question de la dette publique, mais en plus nous donner les moyens de financer les immenses chantiers à mettre en œuvre pour permettre à tous une réelle amélioration de la qualité de la vie.
Pure utopie pensez-vous ? Certainement pas !
Contrairement à ce que croient encore certains, ce ne sont pas les États qui émettent la monnaie, mais le système bancaire privé, simplement lorsqu'il accepte une demande de crédit.
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Depuis longtemps, les monnaies ne sont plus liées à un bien réel, même le dollar dont la convertibilité en or a été supprimée le 15 août 1971, ce qui les rend totalement virtuelles ; leurs quantités sont donc potentiellement illimitées et seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l'émission.
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Depuis novembre 1993, l'article 104 du Traité de Maastricht (l'actuel article 123 du traité de Lisbonne) interdit à la BCE ou aux Banques Centrales nationales d'accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics. Et toute l'Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort auprès de la finance privée, la monnaie dont ils avaient, s’ils le souhaitaient, le pouvoir d’émission antérieurement !
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C'est ainsi que dans notre pays, de début 1995 à fin 2011 la dette a augmenté de 1150 milliards d'euros. Pendant ce temps nous avons payé (et donc dû emprunter), au seul titre de l'intérêt, plus de 815 milliards d'euros.
Aujourd'hui, pour seulement payer les intérêts, c'est un endettement supplémentaire de plus de 130 millions d'euros par jour. Au final, si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions qu'une dette publique très faible ne dépassant pas 35% du PIB (Produit Intérieur Brut). Mieux, nous aurions pu, sans risque d'inflation, émettre nos besoins annuels de trésorerie et financer ainsi nos déficits, au lieu de laisser les banques commerciales s'en charger contre intérêt !
Ensemble disons « ça suffit ! ».
Réclamons qu'au minimum la Banque Centrale Européenne (ou la Banque de France si nécessaire) puisse disposer du droit d'émission monétaire et de crédit au bénéfice des collectivités - État, Régions, Départements et Communes - pour financer les investissements nécessaires et raisonnables décidés démocratiquement par la collectivité. C’est aux instances représentatives de la Société de décider, après avis des organismes publics concernés, du montant d'émission monétaire imposé à la Banque Centrale. En situation de sous-emploi et de pénurie, alors que les compétences humaines, les ressources naturelles et la volonté sont présentes, l'argent, toujours issu d'une simple ligne d'écriture, ne peut et ne doit pas manquer. Dans ce cadre, une émission monétaire n'est pas inflationniste.
Nous demandons donc aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes :
Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'Eurozone, la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, sans échéance et sans intérêts, directement au bénéfice de la collectivité et non à celui des seules banques - en particulier, pour financer la mutation qu'exige le défi technique, social et écologique de notre époque, la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective durable de la qualité de la vie.
Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence.
A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, le gouvernement français doit opérer une reprise du droit collectif (donc national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une monnaie nationale complémentaire à l'euro, quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration des autres Nations.
Aidez-nous, aidez-vous, aidons nos concitoyens à faire connaître cette situation véritablement inadmissible reposant sur des dogmes erronés. Aidez-nous à faire connaître ces propositions, afin que le sujet sorte enfin de l'ombre. Pour soutenir cet appel, faites le circuler par tous moyens à votre disposition, confortez cette action en écrivant directement à votre député et à votre sénateur, car, nous le savons par expérience : isolée, cette lettre restera ignorée ou évacuée poliment. Il est essentiel qu'elle arrive en nombre, régulièrement et de toute part sur le bureau des élus et personnalités - notamment de la presse - pour qu'elle ne soit pas traitée à la légère. Notre objectif est que les envois proviennent, nombreux, d'individus, d'associations, de groupes ou d'organismes citoyens. C'est le seul moyen pour que cette question, si importante pour l'avenir des Peuples et de la Planète, soit enfin connue d'eux et qu'ils puissent la traiter.
Cercle des Économistes Citoyens – 27 juin 2012 – adresse courriel : [email protected]
131 réactions à cet article
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@Auteur
Bonjour Auteur,« La BCE a prêté 1000 milliards aux banques mais refuse de prêter aux États pour alléger leur fardeau »
C’est normal : parce que c’est illégal !
Il faut modifier les lois pour que les Etats puissent emprunter.« Pourquoi sauver les banques et non pas les peuples ? »
Les peuples souffriraient davantage si les banques n’étaient pas sauvées.
La bonne question aurait dû être : comment punir les banques sans punir les peuples...Leo Le Sage
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Il ne faut pas « modifier » les lois sur la création monétaire : il faut les abolir ! Ces lois sont des lois scélérates et constituent une haute trahison vis-à-vis du rôle de l’état, qui est d’agir dans l’intérêt public. On voudra bien m’expliquer en quoi accorder le droit de création monétaire à des intérêts privés est dans l’intérêt public ? Il faudra se lever tôt pour m’en faire une démonstration convaincante. Face à une « loi » qui constitue en elle-même une haute trahison (j’insiste sur les termes), il faut considérer ces lois comme simplement nulles et non avenues.
Qui plus est, ces lois sont issues d’un traité, le traité de Lisbonne, qui est la transposition du TCE qui a été rejeté par 55% des français en 2005 (les lois et traités qui le précèdent sont annulées par ce dernier traité).
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@Par Morpheus (xxx.xxx.xxx.39) 29 juin 09:22
Bonjour Morpheus,Vous dites « il faut les abolir [les lois] »
Puis,
Vous dites "Face à une « loi » qui constitue en elle-même une haute trahison (j’insiste sur les termes), il faut considérer ces lois comme simplement nulles et non avenues"
D’un côté vous reconnaissez que ces lois il faut les respecter, car sinon pourquoi les abolir, et d’un aute vous dites qu’il faut les ignorer...Lorsqu’une loi est promulguée elle est applicable.
Donc, votre remarque n’a aucun intérêt en soi.
La seule chose est de modifier la loi ou d’en créer une nouvelle.
Il faut qu’une loi soit créée pour éviter les abus du style : "il n’y a pas de loi sur le sujet donc je peux faire ce que je veux..."
Une loi sert à mettre un cadre, mais elle n’est pas nécessairement répressive. -
Léo a raison !
Changer la loi ?
Facile il suffirait que les zélus se remuent l’arrière train !Punir Les banques ?
Une seule solution : les nationaliser
Problème..... Il faudrait faire cela sur la terre entière ! ! ! !-
« Il faudrait faire cela sur la terre entière ! »
FAUX, d’ailleurs nous l’avons déjà fait !
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Et ous n’avions pas de dette aussi monstrueuse, à ces époque, preuve que c’était la meilleur solution.
À quant l’enseignement .... -
De bonnes idées, sinon qu’’elles ne font l’objet d’aucun débat, sont black-listées dans les grands médias. Pourquoi ? A qui appartiennent les grands médias ?
Effectivement, il faut changer lois et règlements et cela passe ... par les élus que nous avons mis en avant. Pourquoi donc ne le font ils pas ? Ah, oui, 12.000€ mensuels et de multiples avantages subsidiaires , ça réduit de beaucoup l’ardeur révolutionnaire.
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Bonjour à tous,
Merci @AJ Holbecq pour votre intéressant article.
Aujourd’hui, ouverture du sommet européen (de la dernière chance, après les G8, G20...), les bourses européennes chutent significativement. Décidément les « européistes » ne parviennent pas à « rassurer » les marchés (spéculatifs).
Depuis l’arrivée de M Draghi à la BCE, elle a été détournée de ses objectifs :
Création de monnaie centrale BCE (1100 mds€) pour apporter de la liquidité au marché interbancaire, mais aussi permettre une détente (provisoire) des taux sur la dette souveraine espagnole et italienne en permettant aux banques de racheter de la dette souveraine plutôt pourrie (cf les récentes hausses des taux sur l’émission d’obligations souveraines espagnoles et italiennes). Pour ces deux deux LTRO, elle a acceptée en garantie (collateral) des banques des titres souverains plus ou moins pourris à échéance de trois ans, devenant une Bad Bank
La BCE rachète aussi, très discrètement, sur le marché secondaire (SMP : Securitie Market Program) des obligations souveraines.Conséquence : les systèmes bancaires espagnols et italiens sont exposés plus que de raison à leur propre dette nationale et devraient constituer des provisions de dépréciation très importantes
Mais depuis 2008, avec la crise financière, la Commission Européenne a autorisé des prêts, garanties aux banques privées pour 4.500mds€ (d’octobre 2008 à octobre 2011) aggravant ainsi la dette publique des Etats.La bulle immobilière espagnole, créée depuis 1999 (crédit bon marché), fondée sur des crédits hypothécaires (subprimes) a définitivement coulé le système bancaire espagnol. Cette spéculation est non seulement le fait des citoyens-spéculateurs espagnols, mais aussi de banques, fonds européens sur les résidences de tourisme.
Au final, l’aide financière européenne aux banques espagnoles, in fine les dettes publiques des autres européens augmenteront par les appels de fonds supplémentaires du FESF et du futur MES
Rappellons « l’astuce » qui consiste à ne pas comptabiliser les versements au FESF, MES des participants dans le calcul du déficit, de la dette au « sens de Maastricht », mais ils correspondent bien à des financements sur le marché secondaire.Il faut garder à l’esprit que les banques commerciales européennes restent très exposées à la dette espagnole, italienne et accessoirement grecque, portugaise, irlandaise...
L’idéologie néo-libérale dominante, surtout en Allemagne, Grande-Bretagne, ne peut pas proposer de solution à la crise systémique des banques et assurances qui a provoqué, en grande partie, la crise de la dette. Il n’y pas de crise de l’Euro, qui « justifie » les réformes structurelles (plans d’austérité), le Mécanisme de Stabilité Financière (MES), le Pacte Budgétaire
L’ordo-libérale Merkel maintient que les réformes structurelles sont essentielles pour retrouver la croissance, alors que les expériences grecques, irlandaises, portugaises, italiennes, espagnoles démontrent le contraire avec une forte récession (chute du PIB, des recettes fiscales, augmentation des déficits, des dettes publiques), par exemple la dette espagnole est passée de 40% en 2006 à 69% fin 2011.Les solutions proposées, monétisation de la dette européenne (eurobonds...), garantie bancaire, contrôle des banques (nous avons déjà l’Autorité Bancaire Européenne et le Comité bancaire européen), agence européenne du Trésor, relance de la croissance (mais quelle croissance ?) avec le paquet de relance de 130 mds € (étalé sur plusieurs années), le marché de dupes est en marche. Hollande l’obtiendra pour faire passer la pilule empoisonnée du Pacte Budgétaire
Cette idéologie se retrouve à travers le rapport de Van Rompuy qui fait l’éloge de l’abandon de souveraineté à travers le MES et le Pacte Budgétaire, du contrôle « européen » renforcé des budgets nationaux et autres mesures pour « satisfaire » la confiance des marchés.
A rapprocher de la déclaration finale du G20 et du rapport annuel de la Banque des Règlements InternationauxMais rien de rien sur la régulation des activités financières et spéculatives (CDO, CDS, shadow banking, dark pools, paradis fiscaux,...), sur les normes prudentielles, comptables des hors-bilans bancaires, des provisions
Je vous propose de signer la lettre ouverte à François Hollande par ATTAC et la Fondation Copernic sur le Pacte Budgétaire
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C’e clair qu’il faut arrêter l’hémorragie au plus vite !
Les états créèrent une partie de la monnaie (si si si, enfin la BCE maintenant) mais la banques elles leur empruntent et nous la refourgue avec un taux d’intérêts, chapeau bas les artistes, un vrais numéro de Garcimor ! Et le pire c’est que je serai eux j’emprunterai rien a la BCE car ayant la possiblite de création monétaire à partir de rien lors de l’émission de credit pour le secteur privée, pourquoi faire autrement ! ILS NOUS ONT NIQUE EN BEAUTÉ, il est temps de leur reprendre les manettes de la « game boy » monétaire à tout ces escros ! -
Pour que l’argent serve au lieu d’asservir !
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En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...
Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...Lire :
Refondation du Capitalisme & Dividende Universel-
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Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.
Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir ÉconomiqueObjectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage et celui de la lutte des classes. -
L’épargne c’est un capital, et à se titre il attend une rémunération, car dans système inflationniste normal tout capital perd de sa valeur dans le temps... Quand ont à compris ce postulat de base ont est forcement pour le système de répartission !
En allant plus loin ont comprend aussi la nécessité pour le capital de pratiquer une « déflation » salariale mondial, et ainsi s’accaparer les gains d’une potentiel croissance pour préserver l’integrite de .... L’épargne ! -
L’épargne est une fausse bonne idée. L’épargne, c’est quoi ? C’est de l’argent qui est mis en dehors du circuit économique réel, de l’argent « capturé », qui sert aux banques pour spéculer sur les marchés dérivés (l’économie secondaire, déconnectée de la réalité, et totalement out of control).
De l’argent placé en dehors du circuit marchand, dans le système d’économie basée sur la monnaie et sur l’économie marchande, cela a pour conséquence une diminution de la masse monétaire utile, ce qui se traduit par une raréfaction de la monnaie dans le circuit des « échanges » (quel beau terme de novlangue, quand on y pense, « échange » ...) réels. Hors, plus l’argent est rare, moins il y en a pour tout le monde (déjà que le principe de base d’une économie basée sur la monnaie repose sur la pénurie, si en plus on accroit la pénurie, on est pas dans la merde ...).
Mieux vaut dépenser son pognon que l’épargner.
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L’épargne ?
bien sûr.........surtout qu’avec la crise, ceux qui avaient économisé toute leur vie viennent de perdre la moitié ou plus de leur argent.
ce n’est ni de la faute aux impôts, ni de la faute à l’Etat, ni de la faute au système social...non, juste les soubresauts naturels d’un système économique qui régulièrement ruine petits épargnants et PME :Olivier Delamarche sur ce sujet :la théorie en question : -
Des physiciens rêveursr avaient essayé d’inventer le mouvement perpétuel au XIXème siècle.
Les financiers modernes ont inventé la machine à ponction permanente. Les Etats sont devenus des machines à piller les populations, pour le plus grand bien du monde très anonyme de la finance.
Tout baigne, vous dis-je. Des propositions ? Il n’y a que ça. Des propositions sans pouvoir ne sont que de vaines incantations.
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Les Etats sont devenus des machines à piller les populations,
Depuis que les pouvoirs existent Les Etats sont des machines à piller les populations, avant les bénéficiaires c’était les nobles , maintenant la finance !
rien de bien nouveau .....
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Depuis que les pouvoirs existent Les Etats sont des machines à piller les populations, avant les bénéficiaires c’était les nobles , maintenant la finance !
Non. Depuis que le système pyramidal existe, les personnes en haut de la pyramide vivent sur le dos de celles qui bossent à la base de la pyramide (que la pyramide soit liée à la religion, à la naissance (noblesse), à un parti politique (fausse démocratie représentative), à la propriété privée (entreprise capitaliste), ...).
L’exploitation, l’esclavage c’est le système pyramidal (d’ailleurs on peut considérer qu’un pays endetté qui vend tous ses actifs est un pays colonisé). L’esclavage et la colonisation sont encore d’actualité.
L’état, dans une vraie démocratie, ce serait nous tous. Si aujourd’hui, les politiciens corrompus remplacent l’ancien état providence par un état pénal (répression et usure au travers de l’impôt), ce n’est pas l’état qu’il faut incriminer (c’est-à-dire nous) mais les politiciens corrompus, le système pyramidal (qui n’est jamais démocratique) et plus généralement, tout système qui vous prive de votre pouvoir de décision (système capitaliste, démocratie représentative, ...). Pour ce qui est de la liberté d’entreprendre du système capitaliste, alors laissons là à tout le monde (chacun est à son compte, interdiction d’embaucher : preuve que tout le monde ne peut pas entreprendre est que c’est plus une soumission déguisée (salariat pour payer sa nourriture) bien plus qu’une liberté).
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D’accord à 100% sur le sens , mais quant au perpetuum mobile c’étaient surtout des bricoleurs ne connaissant pas les lois de la physique ... et après tout , nos experts connaissent-ils leur affaire ?
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@ perlseb
Allez plus loin dans votre logique (qui est bonne) : vous observerez alors que l’organisation pyramidale des structures sociales, sa hiérarchie verticale, remonte à ... l’origine des civilisations.
Le mot « civilisation » vient du latin civis, la cité, et désigne des groupes d’humains vivant dans une cité (cité-état dans l’antiquité), par opposition aux tribus nomades ou semi-nomades.
C’est cette forme d’organisation « civilisée » qui a instauré, progressivement, les hiérarchies sociales, les classes sociales, les castes, les spécialisations, la monoculture, l’armée, la guerre, l’asservissement, l’esclavage, la création de la monnaie, etc. L’organisation pyramidale remonte à l’aube des premières civilisations. Avant cela, au sein des tribus, l’organisation n’est pas verticale, elle est horizontale, et le pouvoir y est beaucoup moins concentré, on est face à des structures beaucoup plus égalitaires.
C’est aussi le mode de vie « civilisé » qui a séparé les humains de la nature, qui a créé un fossé entre les rythmes de vie dans la cité et les rythmes de vie dans la nature, et donc provoqué, lentement mais sûrement, un déséquilibre dont nous mesurons aujourd’hui les conséquences catastrophiques.
Il faut donc remettre en cause entièrement ce modèle de civilisation. Sans cela, la civilisation est vouée à disparaître par une forme de suicide collectif.
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Article intéressant, chiffres et remarques pertinents toute la première partie.
Pour ce qui est de la conclusion, je ne partage pas votre point de vue.
La France, tant qu’elle seras dans l’Euro, ne pourras jamais avoir pouvoir sur sa monnaie. Transformer la BCE en équivalent de la FED n’as aucun intérêt pour nous, et créeras uniquement ce que veulent les atlantistes, un système clone des US qui pourras être fusionné ultérieurement .
Avec la création monétaire au mains du privé, toute production de richesse est directement volé par les banques.
Soit X la masse monétaire et Y la richesse existante. Un artiste crée un tableau, qui représente une création de valeur. Qui vas créer la masse monétaire équivalente au gain de richesse ? une banque... In fine, ils prennent possession du monde avec la complicité des politiques.
Les monnaies locales complémentaires ne sont pas une solution, et surtout elles n’ont aucune valeur a l’international. Refiler de la monnaie de singe aux gueux et garder l’argent réel pour le niveau supérieur as tendance a m’énerver. Ce système est une escroquerie.
Reprendre le pouvoir sur notre monnaie passe par la sortie de l’Euro, aucun changement n’est possible en restant dans l’Europe. La cour de justice européenne condamne régulièrement la France, qui plie et s’execute car sa souveraineté et son indépendance ne sont que des souvenirs.
Ya basta Europa !
Daniel D.
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Nous n’avons pas parlé de monnaies locales complémentaires mais d’une monnaie nationale complémentaire (ie ici )
Ceci dit, à titre personnel je suis assez d’accord avec votre choix « passe par la sortie de l’euro .. ; », mais il s’agit d’un manifeste qui tente d’intégrer l’avis de plusieurs sensibilités (plus ou moins européistes) -
Effectivement, si la BCE peut prêter de cette manière, on verra des pays en profiter un max et certains autres se prendre soudain pour des shérifs monétaire. Voir l’Allemagne qui considère déjà que l’euro est plus sa monnaie que celle des autres.
En fait, ce devrait être la banque centrale de chaque pays qui devrait prêter à la BCE selon la volonté de chaque peuple et pour des intérêts communs seulement (oui oui, il y en a quelques uns quand même).
Si la BCE prête directement aux pays européens, l’Europe doit être fédérale. Vous savez, ce système non démocratique et qui, de surcroit, ne fonctionne que quand tout va bien (voir l’immobilisme forcé de l’allemagne ou le n’importe quoi américain) ... -
Une monnaie nationale complémentaire auras le même inconvénient que la monnaie locale. Elle ne seras pas accepté a l’international.
Une monnaie nationale (franc par ex) et une monnaie fédérale(euro par ex) pourrais exister, mais cela devrait se structurer en partant de la monnaie nationale.
Cela impliquerais que l’euro soit accepté au national et a l’international, qu’un taux de change fixe (ou volant) soit affecté au change entre les monnaies nationales et la monnaie commune, et que seul soient autorisé pour le commerce international la monnaie fédérale. A ce compte là, on pourrais dans chaque pays agir sur notre taux de change propre pour réguler nos économies. C’est d’ailleurs une voie vers une monnaie mondiale unique destinée a la facilitation des échanges internationaux (une monnaie mondiale serais utile, mais uniquement si elle n’est sous le pouvoir de personne, aucun état en particulier, aucun intérêts privés). Je n’aime pas mais cela est faisable.
Malheureusement toutes les solutions réalisables passent par la sortie de l’Euro qui as été conçut en dépit du bon sens et qui as été verrouillé par tellement de traité qu’il en est devenu in-réformable.
Pour nous sauver économiquement, nous devons sortir de l’Euro, quelque soit notre position sur l’Europe. Le slogan « Une autre Europe » ayant été vidé de son sens, il ne reste plus que « fin de l’europe » qui semble crédible. Rien n’empêcheras de la reconstruire, mais il faut refaire les fondations et cela passe par la destruction de l’édifice actuel.
Cordialement,
Daniel D. -
Très bon début d’article M. Holbecq mais la fin me laisse aussi perplexe que Daniel ci-dessus.
Je m’explique... les solutions que vous proposez semble de mon point de vue ignorer un certains nombre de problématiques concrètes : les traités ratifiés par la France, le fonctionnement de l’euro, les positions respectives des Allemands, des Néerlandais, des Finlandais, des Slovaques, les contraintes bilantielles de la BCE et de la Bundesbank, les phénomènes de migration des comptes à l’intérieur de la zone euro et probablement d’autres choses encore.
La simple idée de transformer la politique de la BCE implique de réformer l’ensemble des traités européens et donc d’obtenir l’unanimité de ses états membres. Ensuite il faut changer les directeurs de la BCE dont Mr Draghi, l’ancien de la Goldman Sachs. Rappelons que ceux-ci ne peuvent être limogés, que leurs mandats n’arrivent pas à échéance au même moment précisément pour éviter tout changement de politique et que, qui plus est, ils sont nommés par de nombreux corps différents, dont, la totalité des banques centrales européennes. Encore plus délicat, il faut au préalable changer la direction de la majorité des banques centrales européennes, elle-même devenues indépendantes des états dans le cadre du droit européen, donc préalablement, revoir toutes les constitutions des états européens.
Je pense qu’il faut arrêter de ménager les susceptibilités et poser le vrai débat qui s’impose : avant nous oui ou non intérêt à sortir de l’euro et de l’UE ? Sachant que le premier nous entraine vers la ruine et le second vers un conflit OTAN vs Iran/Chine/Russie (l’OTAN étant le revers de la médaille UE) la question est loin d’être anodine. Si nous nous prétendons démocrates alors exigeons un débat avec de vrais contradicteurs comme Chouard ou Asselineau ou peut-être même vous et laissons les français trancher.
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C’est sous la présidence d’un ancien directeur général de la banque Rothschild, Pompidou, que fut votée la loi qui a obligé l’état à emprunter avec intérêts auprès du « marché privé » (les riches banquiers), cédant là où De Gaulle résistait. La Banque ayant pris le pouvoir sur le politique ces dernières décennies, ce système s’est généralisé et est devenu Loi en Europe et dans quasi tous les pays du monde (les pays récalcitrants étant remis sur le « droit chemin » à coups de pied au cul par le bras armé de la Banque : l’armée américaine).
Votre article n’est pas sans fondement mais vous vous arrêtez en chemin. Le seul moyen réaliste de sortir de ce piège mortel serait que la majorité du peuple français, toutes tendances politiques et idéologiques confondues, s’unissent pour prendre le pouvoir et rendre à la France sa souveraineté nationale, seul moyen de mettre en œuvre une politique économique et sociale différente de celle que nous impose de plus en plus « système » dominant (via l’UE, l’euro, la BCE, le FMI, l’OMC, et cetera).
Il faudrait, par exemple, que les militants des deux « Fronts » et les plus de 40% d’abstentionnistes se parlent... c’est pas gagné ! Ce système à donc encore de beaux jours devant lui, jusqu’à ce qu’il finisse par s’effondrer ou qu’il tourne en dictature, et là, ça fera mal, très, très mal pour les pays qui ne lui auront pas échappé d’eux-même à temps...
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Le débat reste entier sur les effets de la loi de 1973 (voir l’excellent article et les excellents commentaires sur « tête de quenelle » )
Pour éviter de recommencer ce débat dans ce que nous voulons que soit ce « Manifeste » nous avons préféré ne parler que du Traité de Maastricht qui s’applique de manière presque identique à toute l’U.E. (« presque » compte tenu des opt-out du Royaume Unis) -
« Le débat reste entier » ? Alors il s’agit de l’ouvrir !
Pourquoi Nixon a-t-il mis fin à la convertibilité du dollar en or en 1971 (voir De Gaulle à ce sujet dès 1965 : http://www.youtube.com/watch?v=OHZ76kxjlFo), prétextant le combat contre l’inflation, combat (ou prétexte ?) repris deux ans plus tard par le gouvernement français pour faire passer en catimini la loi Pompidou-Giscard-Rothschild ? C’est tout simplement la date de naissance de la dette de l’état français ! Et il faudrait n’en pas parler ? Ne pas parler non plus de cette maîtrise de l’inflation érigée en dogme absolu et qui se paye par des millions de chômeurs que l’état ne pourra peut-être plus « nourrir » demain à cause de cette même dette ? On préparerait une future guerre civile qu’on ne s’y prendrait pas mieux !
Pour ceux qui ne sauraient pas encore vraiment dans quel monde ils vivent, renseignez-vous sur le NAIRU (http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_ch%C3%B4mage_n%27acc%C3%A9l%C3%A9rant_pas_l%E2%80%99inflation), qui est un « indicateur économique » de l’OCDE et du FMI nous expliquant doctement que le taux « normal » du chômage en France doit être de d’environ 9% !
"...l’OCDE et la BCE indiquent que le gouvernement doit maintenir au moins entre 8.3 % et 9 % de nos concitoyens au chômage. Plus le nombre de chômeurs, travailleurs à temps partiel et intérimaires est élevé avec pour conséquence des salaires qui stagnent ou reculent, plus les capitaux sont valorisés et à l’abri de l’inflation" (http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/02/07/2397150_le-nairu-est-il-partiellement-responsable-de-notre-taux-de-chomage-eleve.html)
Et je ne soulève là qu’un des aspects de ce système mondial qui va finir par nous écraser...
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@ anaxandre
vous avez raison de rappeler la raison de la dette de la France - peu ont compris la loi Pompidou-Giscard de 1973 et ses conséquences qui nous donnent aujourd’hui un résultat d’une dette de 1700 milliards dont 1400 milliards d’intérêts
une petite vidéo pour tous à faire circuler
http://www.onnouscachetout.com/comprendre-lorigine-de-la-dette-en-quelques-minutes
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Turlututu...
Si nous avons aujourd’hui 1700 milliards de dettes c’est avant tout à cause de la gestion calamiteuse de nos gouvernements depuis 30 ans.
La loi de 1973 a bon dos. Elle afftanchit un peu facilement les uns et les autres de leurs responsabilités.
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@ titi
êtes vous naïf ? ou tout simplement un « mougeon » ?
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« ce système s’est généralisé »
Pas vraiment, il l’était déjà, quoique moins qu’aujourd’hui. En fait la France d’avant 73 faisait partie des exceptions.
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Si vous croyez que le front nationaliste ira à l’encontre des banques... Il veulent récupérer plus qu’une souvrainete, les prérogatives de la finance du pays, lorsque l’ont vois comment ils gèrent leur parti sa laisse très perplexe, (pression sur des créancier pour transformer celle ci en donts !)
Sur le reste ont pourrai être d’accords à 2 3 détail près.Quand au liens de la finance avec les USA, il est circonstanciel, et je ne me leur pas quant au fait que les financiers non réellement pas de « patries ».Puis tout le monde ne c’est pas fait botte de derch, l’Équateur leur a donner justement un magnifique leçon, en les doublant à leur propres jeu (cessation de payement de la dette, chute du cour de celle ci, rachat part eux de ces titre de créance, et hop dette réduit à 11% MAGNIFIQUE coup de poker de leur part, chapeau bas a Correa !) -
Sur ce point, pour moi aussi plus que la dette qui est le prétexte final, l’inflation est le prétexte à l’essence de l’austérité salarial mondial !!!
Car pour un capitaliste que doit assurer une banque ! Un rendement sur ce capitale, mais quel est l’ennemi héréditaire du capital ? L’inflation ! Car oui le captital représentatif d’une valeur R à un moment donnée vaudra V -(dépression du à inflation) et CQFD si le capital doit garder sa valeur relative dans le temps il faut qu’il soit RÉMUNÉRATEUR ! Ainsi il sera « investi » et produira des dividendes, interets, plus values... Et cela en paralelle au salaria dégager des richesses produites, et des différentes croissances ! Or que constatons, que depuis 30ans la part du salaria à baissé de 10% du PIB au profit du capital !!! Il est clair qu’à la lumière de cette logique, le capital à tout intérêt à la DÉFLATION salarial MONDIAL !Comme l’inflation est un état normal de toute société économique, il n’y a pas bien loin à comprendre que la modération salarial n’est pas près de s’estomper ! Et que le capital pour garder de son intégrité va constamment grignoter le salarial !Ainsi l’emission monétaire d’état qui permettait de préserver un système par répartission, à été mis à terre comme concurrent DANGEREUX ! Permettant le règne total du capital, et de ses dogmes INFLATION, DETTE, interets... -
Turlututu ta rien compris !
Tu n’as visiblement aucune sensibilisation au fait de la dépréciation du capital, et de la nécessité exponentiel de sa rémunération ! Avec ta logique de soumission demain ton travail tu devra payer pour le conserver !En dehors du fait que toutes escroquerie aux subside de l’état doit être combattue, le payement d’une rente sur le PIB produit par l’ensemble de la population .Car regarde de près le déficit structurel est guère supérieur à 2-3% alors que si tu y adjoint le remboursement de la dette, et l’explose ! Alors qu’avant 1973 ce remboursement n’existait pas ou peu !Nous avons des chaînes au pieds et des gens comme toi ne les voie même pas ! -
Si vous ne voulez pas vous inféodez aux banques c’est tout simple : il suffit de ne pas y avoir recours.
Cette porte de sortie existe. Et des pays voisins appliquent ce principe et du coup se foutent pas mal des triples A et des taux : ils s’en foutent, ils ne font pas de déficit, donc ils n’ont pas besoin d’emprunter.
Si vous ne voulez pas donner prise aux banques ils suffit de faire comme ces pays : ne pas dépenser plus que les recettes le permettent, et ce même si on est en période électorale et qu’il faut acheter les votes comme c’est l’usage dans notre pays.
C’est vrai que c’est un sacré changement de mentalité chez les assistés.
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« Si vous ne voulez pas vous inféodez aux banques c’est tout simple : il suffit de ne pas y avoir recours. »
Vous apprends-je quelque chose en vous disant que la monnaie actuelle est presque exclusivement générée à partir de la dette ? En d’autres termes, en prônant moins de dette, vous prônez moins de monnaie. Et moins de monnaie, ça conduit à la récession (pauvreté, morts, toussa...).La production c’est bien, mais si vous n’avez pas de quoi l’échanger ça ne sert strictement à rien.Voici une vidéo, probablement simpliste, mais qui explique plutôt bien ce dont je vous parle : http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/l-argent-dette-video-pedagogique-20964. -
Petite précision : ma réponse ne signifie pas que je cautionne le système actuel, mais simplement que votre conclusion est dangereuse dans ce système.
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Et le n’importe quoi sur la « création monétaire » qui continue.
Le « pouvoir régalien » de frapper monnaie n’a jamais été que d’apposer un sceau sur la « relique barbare », or qui a toujours été fourni par des individus et non sorti de la cuisse du roi. Et rien n’empêchait de fondre ses florins pour les transformer en louis, moyennant une taxe, le seigneurage.
L’histoire monétaire est l’histoire d’une dépossession. Un hold-up. Etat, qu’as-tu-fais de notre monnaie ?
Comme la langue, la monnaie est une institution humaine où le pouvoir n’a rien à faire, si ce n’est d’offrir une garantie de confiance.
Une monnaie entièrement privée est possible. Par exemple bitcoin.Pour le reste il ne faut pas confier le pot de miel à garder à l’ours.
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monnaie privée est un oxymore.
Par définition, la monnaie est un contrat entre au moins deux personnes. Elle n’est donc pas privée, puisque le terme privé désigne ce qui est particulier à une seule et unique personne.
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Sophisme et absurdité. Une relation sexuelle est d’ordre privée et pourtant elle concerne deux personnes. Retournez en première année.
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Pourquoi cette création serai imparti a une personne privée plutôt qu’à une personne public ?
Pourquoi cette personne privée demande une rémunération sur ces près consentit à partir de « rien » ?Pourquoi les taux varie à la tête du client suivant des critères édicté par eux mêmes si ont peut dire ?Pourquoi tant de dissgression idéologique historique assez ancienne qui au final n’apporte aucun aenseignement si ce n’est dresser un senpiternel tableau des escroqueries cupide dont son capable certain de nos congénères.(est ce la généralité ?) ? -
Une relation sexuelle n’est pas un contrat, la monnaie oui.
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Bon je ne vais pas ergoter jusqu’à la nuit. Vos remarques samuel n’ont simplement aucun sens.
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On a aucun soucis pour débloquer des milliards pour aller tuer des gens à des milliers de kilomètres.
Les riches sont encore plus riches.
Il est évident que La Crise est une escroquerie, elle n’existe pas d’elle même, elle sert à enrichir les hyper riches et à renforcer le pouvoir des puissants.-
Comme dit Pierre Perret dans une de ses chansons : « Les marchands d’armes ont tous de beaux enfants ».
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@ stanh
Il faut comprendre que la « crise » est inhérente au système : les périodes de croissances étant invariablement suivies de périodes de récessions. Sauf que quand les états n’ont plus aucuns leviers pour réguler et amortir ces récessions, que ce ne sont désormais quasi plus que les intérêts privés qui les détiennent, on va... dans le mur !
Notons aussi que ce système ruine aussi certains « riches », voyez l’explosion régulière de « bulles spéculatives » et les faillites qui s’en suivent, et ce n’est qu’un début... -
« Il est évident que La Crise est une escroquerie, elle n’existe pas d’elle même, elle sert à enrichir les hyper riches et à renforcer le pouvoir des puissants. »
Tout à fait et cette escroquerie passe par l’argent.
Hors de ces histoires de sous le pays est riche. Ses ressources, notamment humaines restent inemployées à cause de bas calculs. Elles existent cependant !
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Très juste la crise n’est qu’un prétexte « supplementaire » pour justifier l’austérité sur l’inflation des salaire ! De ce fait s’il y a croissance c’est au capitale que cela bénéficie !
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LES 27 PAYS DE LA CEE ONT REFUSE LA TAXE TOBIN
la france...l’allemagne...l’italie et l’espagne pensent l’adopter WE CAN A DOIT OBAMA ET IL L A FAIT..
MAIS OU CETTE TAXE RAPPORTETAIT LES PLUS A LA CITY DE LONDRES.1140 MILLIARDS Mais la frefide albion et ce prétentieux de CAMERONE ne signeront pas il se CROIT ASSIEGE A FORT CAMERONE AU MEXIQUE
les anglais prennent les subventions de la cee mais ne donnent rien et haissent l’euro...avec une reine en 2012 ils ont quelques siècles de retard........POUR CES 4 PAYS AVEC UNE TAXE TOBIN DE 1%. on recolterait 1140 milliards.....ab
POURQUOI ILS HESITENT : les banquiers...leurs maitres sont CONTRE -
WE CAN A DIT OBAMA....ET IL L’ A FAIT -
TAXE TOBIN DE 1% = 1140 MILLIARDS / AN
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La seule solution pour faire changer les choses.
C’est de faire couler notre bon vieil État qui s’entête à vouloir croire que le salut de tous et dans l’argent.
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Et quand on aura fait couler l’état il restera ... les banques et les multinationales.
Chouette. Elles ont déjà le pouvoir maintenant, qu’en sera-t-il sans état ?
Soit vous êtes fou, soit vous êtes un traître.
A moins que vous soyez un imbécile ?
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Si l’État coule, le pouvoir revient au peuple.
Vous considérez qu’on est trop bête pour gouverné sans ces intermédiaires qui se nomme élu ? Ceux qui s’en mette le plus dans leurs poches avec des cumules de salaires et retraite de fou , ceux sont bien nos élus qui parle à une multitude de lobbys. Ils doivent surement recevoir quelque chose pour voter certaines lois.
La monnaie universelle c’est la solidarité et l’échange de service, l’argent c’est une invention pour accumuler du pouvoir et asservir les autres et ceux qui en ont beaucoup peuvent même se dispenser de travailler.
Pour information, l’argent ne fait pas pousser la nourriture, bien heureusement.
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Il me semble pourtant que la B C E, dans le traité de Maastricht, peut prêter aux Pôles publics d’investissement ; qu’il n’y aurait rien à faire d’autre qu’une volonté politique. Qu’en dites-vous ?
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Bonne observation.. c’est effectivement l’utilisation du paragraphe 2 de l’article 123 qu’a proposé la Fondation Nicolas Hulot
Mais l’argumentation de la BCE c’est que ces structures bancaires ne peuvent que se « refinancer » et non pas emprunter à la BCE pour simplement prêter aux Etats (ce qui serait un moyen détourné de financer la dette). Nous préfèrerions une suppression pure et simple de l’article 123, mais c’est incompatible avec les diverses politiques européennes actuelles ... -
beaucoup voit encore la création monétaire comme l’émission de pièce et de billetSauf que maintenant la monnaie principal n’est plus la monnaie fiduciaire (billet/piece) mais la monnaie scripturale.(les sommes inscrite électroniquement sur les comptes bancaires)
Et cela change pas mal de chose. La banque centrale ne se contente pas de rajouter une ligne avec beaucoup de zéro sur un de ses comptes pour créer la monnaie.
La création de monnaie doit en principe être équivalente à la quantité de richesse crée dans un pays.
Et l’idée retenu est que c’est le crédit qui crée la monnaie car le crédit va servir à acheter quelque chose de cette valeur.
Quand le crédit est remboursé la monnaie correspondante est détruite.
Pour limiter l’inflation (l’augmentation de la masse monétaire) les crédits ont des taux de remboursement qui sont plus ou moins dérivé des taux directeurs fixés par la banque centrale. Les banques privés se nourrissent effectivement au passages, mais leur marge sur ces opérations ne sont pas si importante et au jour d’aujourd’hui les banques gagnent probablement beaucoup d’argent sur les marchés etc.Les mécanismes mis en place actuellement, ne le sont pas par hasard et pas forcément pour spolié les honnêtes gens.
Ce sont l’aboutissement de siècles de pratiques bancaires qui bien sur peuvent encore évoluer et s’améliorer mais qui sont sensé empêcher les problèmes connus.Je ne suis pas spécialiste mais la question m’intéressait alors j’ai essayé de m’informer, mais cela mériterait un article détaillé.
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@ niblabla
Voilà un petit dessin animé qui traite de ces questions, il est assez bien fait et donne quelques bases si l’on veut ensuite creuser d’avantage :
http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs -
On dit la dette mais ils préfèrent appeler ça le crédit = manière de doper l’économie sur les rêves, sur ce qu’on ne possède pas encore, ce qui est évidement très con. Mais le pire n’est pas là, il est dans l’usure qui ne correspond carrément à rien, aucune valeur ! L’usure correspond aux marges contractuelles, c’est à dire les intérêts d’emprunts, plus les bénéfices d’échanges plus ou incontrôlables. Jusqu’à présent l’économie s’en sort grâce à la croissance financière. Les sommes en circulations ne correspondent plus à rien d’imaginable ce qui n’aurait à priori aucune importance puisque c’est du vent finalement. La crise arrive à cause de l’usure qui constitue une charge bien réelle, à partir du moment où les pigeons n’arrivent plus à la payer !
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C’est surtout si tu as un pigeon qui pratique une usure exagérer que le système s’emblale Côme si tu avais un faux monnayeur faisant tourner une planche à billet dans sa cave de manière complètement folle, et se trou dans la baignoir c’est les autres pigeons qui vont devoir pomper pomper pour le colmater pendant que le premier pigeon lui se la coulera douce...
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Le 2 milliardième article qui nous dit que la dette c’est pas bien, qui nous explique jusqu’à la nausée ce qu’est la création monétaire.
Merci la génération 68 qui continue à matraquer sur un bouc émissaire facile, la Dette, pour ne surtout par remettre en cause son mode de vie prédateur. Sauf que la Dette c’est eux qui l’ont construite et bien sûr ce qu’ils veulent ces bouffons c’est s’en laver les mains.
Pas d’austérité, pourquoi on se ferait chier à faire des efforts !!
On bouffe, on consomme, on ne lachera rien !Et ces braves gens nous affirment hypocritement que leur seule préoccupation c’est l’avenir de leurs enfants, ben voyons.
Dites-donc les clowns, pourquoi vous n’avez pas dit « ça suffit » bien avant ? Vous n’étiez pas assez gavés ?
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Faire des efforts comme les Grecs ? Vive le progrès, on se serre la ceinture et après on on pourra serrer encore plus fort.
Soit vous êtes banquier ou gros capitaliste, soit vous êtes larbin. Faire des efforts, demandez-le à ceux qui vivent des rentes de propriété (les gros capitalistes, les ultra-riches qui ne font rien du tout et qui gagnent plus que tous les autres réunis).
Vous devez être impuissant et aigri : vous aimez la misère, la souffrance des autres. Si vous êtes salarié, démissionnez et laissez votre emploi à un autre qui en a plus besoin que vous (et qui fera tout aussi bien que vous sinon mieux). Vivre SDF vous ferait du bien. Le monde est plein de gens indispensables qui savent ce qui est bon pour les autres mais qui ne veulent pas se l’appliquer à eux. Parce que l’austérité, on sait depuis la crise de 1929 que ça ne mène à rien du tout.
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Si les Grecs ont eu une gestion de merde pendant des années c’est la faute à la BCE ?
Et est-ce ma faute à moi ?C’est pas un peu facile de s’empiffrer et de traiter les fourmis de salopes ??
Quand on a mis la retraite à 60 ans, tout le monde savait que ça allait plomber les comptes ... de la génération suivante, mais je suis sûr qu’à ce moment-là vous ne vous êtes pas inquiété des pauvres, hein.
Les 35h plombent les comptes de la nation, tout le monde le sait, vous aussi, mais là une nouvelle fois vous n’en aviez rien à foutre des pauvres.
Bref y en a raz-le-bol des hypocrites comme vous qui se servent des pauvres comme bouclier humain pour masquer leur irresponsabilité.
Vous n’assumez rien de votre inconséquence et vous en êtes réduit à la pitoyable agression de « salaud de riche ».
Mais comme beaucoup de clowns ici vous n’avez rien d’un pauvre et il est probable que vous ne l’êtes pas plus que moi... mais ça ne vous interdit pas d’être honnête. -
Si vous aviez une information objective sur les Grecs, vous ne diriez pas de telles âneries. Vous savez bien que les dettes que l’état grec a contracté n’ont pas bénéficié au peuple grec. Combien de corruptions de politiques grecs pour des investissements que les grecs n’ont jamais votés et dont ils ne bénéficient pas par des multinationales en quète de profit (genre Siemens ou autre). Combien d’arriérés d’impôts non payés par les plus riches ?
Vous parlez d’irresponsabilité. Mais vous avez raison, les décideurs de tout bord sont parfaitement irresponsables (hommes politiques comme les entrepreneurs ou les dirigeants d’entreprises) : ils ne peuvent absolumement pas assumer leurs décisions, ils ont besoin du travail de tous les autres en cas de pépin. Donc ils ne devraient jamais spolier la décision des autres. Je demande juste la démocratie, l’égalité de décision et je n’ai rien à faire du droit d’aller voter pour un bandit.
Si vous voulez que les grecs payent les errements de leurs élites corrompues, vous avez une belle mentalité. La responsabilité de cet appauvrissement du peuple, il faut toujours la chercher dans ceux qui en ont profité, pas dans ceux qui se retrouvent toujours et encore plus pauvres. Vous êtes décidément un sacré larbin.
Je suis effectivement pour un système qui favorise au maximum la responsabilité de chacun, donc tout sauf nos systèmes pyramidaux : un chef décide pour tous les autres d’actions qu’il ne pourra assumer en cas d’échec (voir Fukushima) et ceux qui travaillent pour ce chef ne se sentent pas responsables d’actions qu’ils n’ont pas décidés eux-mêmes. Notre système ne fait que favoriser l’irresponsabilité. Arrêtons une fois pour tous les systèmes pyramidaux. Interdiction du salariat (chacun doit détenir une part égale du capital, chacun prend part aux décisions, c’est ça la responsabilité, et si ça gène l« entrepreneur » initial, il n’a qu’à bosser tout seul, on verra bien à quel vitesse il va s’enrichir), interdiction de la représentativité en politique.
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Monsieur Holbecq vous devriez être déclaré d’utilité publique !
Sans avoir votre niveau d’expertise, j’ai fait un peu d’économie pendant des études dont ce n’était pas l’axe principal. Mais j’ en sais assez pour n’avoir jamais adhéré aux conceptions aberrantes actuelles.
Sans me prendre pour plus malin qu’un autre, je suis sidéré de l’ignorance de mes concitoyens du B A - BA de l’économie.
Les ultra libéraux le savent et cultivent avec amour cette ignorance, comme un fleuriste ses orchidées.
C’est pourquoi la clique ultra libérale a acheté 98% des médias, tous support confondus,et rémunère à prix d’or la mafia des « experts-perroquets » qui sont chez eux sur tous les plateaux de télé. Ils lavent depuis des décennies le cerveau des gens pour que ceux-ci considèrent qu’il n’ y a pas d’autres politiques possibles.
Lorsque la dictature des marchés et la dictature médiatique de la pensée unique (et inique) font leur jonction, on n’ est plus dans une République démocratique, mais dans un système totalitaire.
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Si vous aviez des connaissance en économie vous auriez détecté les tours de passe-passe de l’auteur qui propose de prêter de l’argent sans intérêts, ce qui revient à faire pousser « l’argent » sur les arbres.
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@Jean-Louis Charpal
Peut être pas à ce point ;)
Nous essayons, à notre petit niveau, d’ouvrir les yeux à la population comme le font également d’autres « structures » (comme par exemple « chômage et monnaie » ou « frapper monnaie » ... il y en a d’autres)@Tf1Goupi :
Si vous aviez des connaissance en économie vous sauriez que prêter de l’argent sans intérêt peut aussi s’appeler « monétisation centrale au bénéfice de la collectivité ».
Ce que nous proposons c’est que la Banque Centrale puisse monétiser directement au bénéfice du Trésor Public au lieu de subir cette même monétisation par l’intermédiaire de banques commerciales (et privées) qui demandent des intérêts pour ce faire. Nous rejoignons ici les suggestions des économistes néochartalistes. -
Si vous aviez des connaissance en économie
L’économie n’est pas une science, ce n’est que de la politique : on fait ce que l’on veut en fonction de ses idées. Sortir de l’argent d’un chapeau en période de crise, comme actuellement, n’a jamais créé d’hyper-inflation. Et de toutes façons, inflation et chômage sont liés (courbe de Philips, NAIRU), il faudrait donc plus d’inflation qu’actuellement. Ce que vous voulez, c’est le chômage du plus grand nombre et l’explosion des soupes populaires pour ne pas toucher à votre dogme des intérêts ? Vous au moins, vous êtes fort en économie.
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Donner un nom style « monétisation ... » ce n’est pas le plus dur, vous êtes un peu mesquin : on peut donner un nom à quelque chose sans même qu’il existe.
Mais vous savez très bien le problème que ça pose, et dans tous les articles que j’ai lu ici de vous, vous avez toujours passé ce problème sous silence !!
Donc je répète la question qui vous dérange : "quel est le problème si un Etat emprunte à 0% ??
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@Perlseb,
Bon ben vous pouvez éteindre votre ordinateur et allez vous couchez si vous en êtes à ce niveau-là.
Donc le système monétaire, la banque centrale, les mécanismes de fixation des prix, des taux d’intérêts, etc... tout ça c’est de l’idéologie, une vue de l’esprit, des trucs qui n’existent pas vraiment .... LoL.
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@ tf1Goupie
Les plus grands « tours de passe-passe » sont quand même ceux de la création monétaire par les banques privées, et celui concernant les monnaies dont la valeur est devenue « flottante » c’est-à-dire que cette valeur est fonction des aléas du Marché et du jeu des spéculateurs.
La République de Venise a prospéré pendant six siècles avec l’étalon-or. Elle était florissante et ouverte sur le monde. Et d’ailleurs, pourquoi veut-on partout depuis deux ou trois ans racheter l’or des citoyens ? Pourquoi le FMI (en fait, les USA) impose-t-il aux états dont il « s’occupe » (!) de lui céder une partie de leurs stocks d’or (http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/finfacf.htm) ? Pourquoi Sarkozy a-t-il vendu quelques centaines de tonnes des réserves d’or de la France en achetant des bouts de papier « Dollars » (http://www.lepoint.fr/economie/cour-des-comptes-quand-sarkozy-liquidait-un-cinquieme-du-stock-d-or-de-la-france-08-02-2012-1428657_28.php) ?
J’espère me tromper (car ça ne se fera pas sans souffrances...) mais toutes ces « fausses monnaies », dollar ou euro, vont s’écrouler et disparaître. Nous reviendrons ensuite soit à l’étalon-or qui sera une solution sage, soit à une monnaie purement scripturale et exclusivement aux mains de la Banque et on aura alors fait là un grand pas vers une nouvelle forme de dictature et d’asservissement.
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@tf1 Goupie
« Donc je répète la question qui vous dérange : »quel est le problème si un Etat emprunte à 0% ??« »Votre question ne me dérange aucunement, voici donc ma réponse : AUCUN. Un emprunt à zéro pourcent au bénéfice de l’Etat c’est simplement de l’émission de nouvelle monnaie sans intérêt par le bras monétaire de l’Etat, la Banque Centrale.
Mais « AUCUN » ne veut pas pour autant dire qu’il soit permis de faire n’importe quoi et n’importe comment, qu’il n’y a pas de limite à la quantité émise, que ça ne doit servir qu’à une relance keynésienne , etc...La monétisation directe par la Banque Centrale doit servir aux :
1 - paiement des intérêts (pour éviter de laisser grossir la dette )... ce qui impose un équilibre des budgets primaires .
2 - investissement d’utilité publique qui ne peuvent être financés autrement (montants importants, pas de « rentabilité » à court ou moyen terme, par exemple les investissements de transition énergétique et écologique)
3 - besoins de trésorerie à court terme du Trésor PublicLe « bon dosage » semble être une monétisation publique + privée de l’ordre de 4 à 5% de M3 annuels (qui était d’ailleurs la visée initiale de la BCE lors de l’introduction de l’euro). Bien évidemment il faut dans ce cas limiter sérieusement la capacité de création monétaire des banques commerciales.
Mais pour ma part je privilégie le transfert TOTAL de la création monétaire par la Banque de France en enlevant ce droit aux banquiers privés
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@ tf1Goupie,
A mélanger tout à ce point, vous pouvez effectivement aller vous coucher. Vous avez trop d’ornières : pour vous, l’argent n’a jamais été aussi bien géré et créé qu’actuellement (vous croyez que l’économie progresse toujours, comme n’importe quelle science, là où elle ne fait que refléter la lutte de classes perpétuelle). Mais ceci dit, pour les vrais décideurs, qui sont une infime minorité, ce système est effectviement le meilleur qui soit, mais il est intenable pour le plus grand nombre, c’est ça le fond du problème.
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Un emprunteur qui emprunte à 0% ne remboursera jamais puisque cela ne lui coûte rien. S’il a besoin de rembourser il ré-emprunte à loisir .
Donc un Etat qui emprunte à 0% empruntera indéfiniment une quantité de monnaie de plus en plus en plus grande et n’aura aucun motif équilibrer ses budgets puisqu’il créera de « l’argent » comme on le crée au monopoly.
C’est un critère fondamental dans le sujet de la création monétaire.
Et vous me dites que cela pose AUCUN problème ??Euh, sérieusement, vous avez un peu creusé le sujet ou bien ?
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@tf1 goupie
Vous écrivez "Un emprunteur qui emprunte à 0% ne remboursera jamais puisque cela ne lui coûte rien. S’il a besoin de rembourser il ré-emprunte à loisir .«
Ai-je écrit que l’État devait rembourser sa PROPRE banque centrale ? Non, évidemment, puisqu’il s’agit de la création nette de monnaie nécessaire à la »croissance« (ou plutôt aux investissements de transition) des actifs de la collectivité.
Je vous parle là de croissance de la masse monétaire et non pas d’emprunts remboursables. Néanmoins pour que le bilan de l’entité »Banque Centrale« soit équilibré, puisque les émissions de monnaie sont au bénéfice du Trésor Public, il suffit que l’État émette des obligations avec ou sans intérêts et à terme indéfini ( »avec ou sans intérêts« puisque la Banque Centrale appartient à 100% à l’État, des intérêts éventuels ne correspondent qu’à un jeu d’écriture et reviennent de toute façon à l’État sous forme d’impôt sur les sociétés ou de dividendes ... deux »participations« que paye la Banque de France à l’État)
Après il y va du Gouvernement, du Parlement ou de n’importe quelle(s) autre(s) entité(s) défini(s) dans la Constitution de vérifier et d’empêcher que la création monétaire par la Banque de France soit utilisée à des motifs »politiciens« . C’est la raison pour laquelle nous avons écrit »C’est aux instances représentatives de la Société de décider, après avis des organismes publics concernés, du montant d’émission monétaire imposé à la Banque Centrale."
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@ tf1Goupie,
Preuve encore une fois que vous ne savez pas lire (la réponse de l’auteur) et que vous ne savez même pas ce qui se passe dans l’actualité. Certains états ont récemment emprunté avec des taux négatifs sur les marchés, mais comme c’est le marché, pour vous c’est bien. Si c’était l’état à 0% (par l’intermédiaire d’une banque centrale publique), ça serait vraiment irresponsable...
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Une obligation c’est bien une reconnaissance de dette non ? Alors dans ce cas il y aurait bien emprunt, je ne comprends pas votre explication.
Mais apparemment ce que vous proposez ce n’est même pas un emprunt à 0%, mais plutôt une création de monnaie à volonté par l’Etat (via l’imprimerie de la BCE si vous voulez), c’est tout simplement de la monnaie de singe que vous fabriquez !!Mais le plus drôle c’est que vous prévoyez une entité qui empêche les politiciens d’abuser de la création monétaire ; à quoi bon cette entité si la création monétaire gratuite ne pose AUCUN problème, selon vous ?? Vous vous moquez un peu du monde.
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@ Perlseb,
l’explication est dans l’article que tu cite en lien.
Et tu pourrais te poser la question des inversions de courbes des taux ou d’autres phénomènes économiques qui sont atypiques donc transitoires.
Mais je ne vais pas te donner des cours d’économie gratuit, je ne suis pas poire à ce point.De toutes façon, c’est de la politique n’est-ce pas ?
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@ tf1Goupie
Renseignez-vous sur la période gaullienne : le rôle de la Banque de France, l’état de l’économie française, les investissements industriels, les excédents commerciaux, l’absence de dette, le niveau d’épargne des français, les réserves d’or, le taux de croissance annuel de cette décennie, et cetera...
Ah ! Si l’on revenait ne serait-ce qu’à la Politique mise en œuvre à cette époque ! -
Mais je ne vais pas te donner des cours d’économie gratuit, je ne suis pas poire à ce point.
Que tu me donnes des cours d’économie à moi ? C’est l’inverse, non ? J’ai lu l’article que je t’ai mis en lien et ne crois pas que les explications qu’ils donnent me dépassent. Mais il est évident que tu ne cherches pas à confronter tes propres tabous à la réalité. Ferme les yeux sur le monde qui t’entoure et parle avec assurance, mais ne t’attends pas à convaincre autre chose que les larbins.
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Anaxandre,
Renseignez-vous sur les particularités de l’économie d’après-guerre, ça vous ferait du bien.
Si je suis vos références y a qu’à se taper une bonne guerre pour supprimer les dettes !
Et puis n’oubliez pas les nombreuses dévaluations depuis De Gaulle, tant qu’à avoir une vraie mémoire.
Rappelez-vous également que depuis 1982 où le mot « austérité » a commencé à déranger, de trop nombreux citoyens passent juste leur temps à repousser cette petite austérité pour que la génération suivante s’en prenne une bien grosse dans la gueule.
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Si je suis vos références y a qu’à se taper une bonne guerre pour supprimer les dettes !
Non, il y a plus simple quand on n’est pas larbin : on supprime directement les dettes sans faire la guerre. Notre budget deviendrait automatiquement excédentaire.
D’ailleurs, cela n’a aucun sens de dire que l’on a besoin de ceux qui ne sont pas encore nés pour se payer ce que l’on peut produire dès aujourd’hui. Nous ne pouvons pas être redevable de nos enfants qui n’ont rien produit, vous devriez admettre que la dette est créée volontairement (pour supprimer tous les acquis sociaux : on a vécu au-dessus de nos moyens, salauds de pauvres) et que le système de création monétaire est à pleurer (sauf pour ceux qui en vivent : banquiers et rentiers).
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Mais je suis d’accord que la belle epoque de l’exploitation des indigènes africains me manque presque autant qu’à vous.
Piller les ressources africaines et faire péter des bombes nucléaires en Algérie c’est quand même beaucoup mieux que l’austérité non, quand est-ce qu’on remet ça ?
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@ Perlseb,
Mais non, tu plantes un arbre à billets de banque, y a pas mieux
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@ tf1Goupie,
La question fondamentale des intérêts est le risque. Est-ce risqué de prêter à un état, oui ou non ? Si ça n’est pas risqué, le taux d’intérêt doit être nul. Si c’est risqué, alors il faut accepter un défaut de paiement et l’état a le devoir de faire défaut plutôt que d’appauvrir ces concitoyens.
Un arbre à billet continuel ne créerait que de l’hyper-inflation (ne prenez pas systématiquement cet exemple idiot), mais on en est assez loin en ce moment : relisez les commentaires de l’auteur et ne tournez pas en rond. Vous préférez quand même que cet arbre à billets appartienne au privé pour on ne sait quel raison (larbinisme ?).
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La BCE a bien prêté aux banques à des taux infimes ... tandis que celles-ci le re-prêtent à des taux usuraires ... c’est un choix politique et économique , pas une nécessité .
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Oui Stabiloboss, quand tu veux tu fais des commentaires intelligibles.
Enfin je veux dire, les insultes personnelles sont intelligibles, je parle de l’argumentaire censé justifié les insultes qui lui ne l’est pas.
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@ l’auteur,
Merci pour cet article, ces turpitudes financières commencent à être connues, le seront-elles jamais assez ?
Que pensez-vous de publier votre manifeste en une pétition pour développer son ampleur ?
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Ce texte est libre de droits (il peut donc être utilisé pour une pétition), mais d’abord nous n’avons pas la structure pour ce faire, et surtout c’est un peu à double tranchant s’il y a peu de signataires : nous préférons diffuser ce manifeste (vous le trouvez aussi sur http://ecosocietal.wordpress.com/2012/06/28/manifeste/ en plusieurs versions (doc, pdf, odt ) )
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C’est un manifeste collectif, et plutôt que de laisser la porte ouverte à de multiples discussions (voir le lien que j’ai donné et les commentaires) nous avons préféré le consensus sur Maastricht.
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Effectivement @tf1Goupie a entièrement raison.
Monsieur Holbecq se moque littéralement du monde !Quand on lui pose la question du remboursement du prêt à 0%, voici sa pitoyable réponse :
@tf1 goupie
Vous écrivez "Un emprunteur qui emprunte à 0% ne remboursera jamais puisque cela ne lui coûte rien. S’il a besoin de rembourser il ré-emprunte à loisir ."
Ai-je écrit que l’État devait rembourser sa PROPRE banque centrale ? Non, évidemment, puisqu’il s’agit de la création nette de monnaie nécessaire à la « croissance » (ou plutôt aux investissements de transition) des actifs de la collectivité.
Comment soutenir une anerie pareille ?
Il n’est même plus question de prêt...mais de financer des soit disant investissements.
Cela a un nom M Holbecq qu’il faut assumer : DU FAUX MONNNAYAGE !Chouette ! Je vois une ferrari dans un garage et je vais m’imprimer toute la monnaie que je veux pour l’acheter : pathétique et sans commentaire...
Si on en revient à la question des prêts, les états de toute façon sont les spécialistes de la cavalerie financière : rembourser des emprunts par d’autres emprunts : la dette n’est jamais remboursée (intérêts + capital). a taux 0, c’est open bar...
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Et encore un larbin... Pourquoi préférer le faux-monnayage des banques privées avec intérêt (pour des intérêts particuliers) à celui d’un état qui le fait ponctuellement (en cas de crise) pour le bien de la collectivité ? Pathétique les économistes qui croient tout comprendre en se nourrissant de la doxa médiatique.
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Il est légitime pour un état de contrôler le nombre de signes monétaires en son économie.
Il peut en créer autant que nécessaire gratuitement par émission.
Il peut en détruire autant que nécessaire par les impôts et les taxes.Pas besoin de tous ces montages compliqués et surtout pas besoin que l’état paye une taxe aux banques privées.
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Le faux monnayage c’est celui qu’Allais dénonçait ; celui effectué, bien que « légalement » par des entités privées et cupides : les banques.
Le monnayage de la collectivité pour son propre usage n’est justement pas un faux monnayage, car c’est cette seule monnaie que cette même collectivité accepte pour le payement des impôts (en effet, tout payement d’impôt a finalement lieu, après compensation, en monnaie centrale)
Si vous aviez (bien) lu ce que j’ai écrit en réponse à @tfiGoupie vous auriez peut être compris que la monnaie supplémentaire émise doit avoir une utilité productrice collective dans la création de richesses communes, la différence avec une création monétaire bancaire privée, c’est que « l’intérêt » (au sens large) de ces productions est collectif.
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« la monnaie supplémentaire émise doit avoir une utilité productrice collective ... » : c’est une notion théorique qui n’est absolument pas quantifiable, mais qui noie le poisson.
Comment par exemple juger de l’utilité productrice d’un rond-point, d’une coupe de monde de foot, d’une bibliothèque ...
C’est juste un effet de style pour masquer le bug central de votre théorie qui est qu’il n’y aura aucun contrôle de la quantité de monnaie et c’est donc la porte ouverte à toutes les gabegies.
Et chaque fois qu’on vous souligne ce problème de « l’open bar », alors là il n’y a plus personne.
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Open bar, l’expression est joli. Mais il n’y aurait pas open bar pour tout le monde, soyez-en sûr, et c’est ceci qu’il faut dissimuler.
De la rhétorique d’escroc, simplement. -
Ah ben c’est ça le principe de l’Open Bar : les plus rapaces pour profiter des subsides seront les gagnants.
Les perdants se compteront quand on essaiera de savoir qui paie la note.L’open Bar ça commence festif et ça termine par une énorme gueule de bois, voire un coma...
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http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=55914
Citation :
Question : « Quelle monétisation est préférable, celle directe par la Banque Centrale ou celle indirecte par les banques ? »
Réponse : « Au total, la monétisation indirecte par les banques nous parait beaucoup plus dangereuse que la monétisation directe par les Banques Centrales, ce qui est évidemment l’opposé de l’opinion de la BCE. »-
Réflexions intéressantes mais vous butez sur le paradoxe habituel !
L’argent, la monnaie fiduciaire, l’or.... ne sert qu’à ça !!! l’asservissement !!! il ne peut donc pas servir les gens, c’est une voie sans issue !!!
Reprendre le problème à zéro....
http://www.contretemps.eu/interventions/revolution-par-gratuite
..
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Merci Mr Holbecq pour cette piqûre de rappel !
La création monétaire est évidemment LA question centrale.
Pas essentiellement pour la raison, presque mesquine au regard d’autres plus pernicieuses conséquences, que le remboursement des intérêts est considérable et est d’une légitimité douteuse.
Mais surtout le système monétariste élastique imposé depuis ce fameux 15 août 1971 détourne et siphonne les capitaux, qui, dans un système sain, humain, basé sur l’économie physique, seraient orientés en fonction de ce fondamental paradigme économique :
Comment MIEUX accueillir la génération suivante ?
Ceci, c’est beaucoup moins une question de socialisme, ou de capitalisme, que de monétarisme !
L’injection d’argent PQ dans un système producteur de vide en terme de mieux vivre pour la génération suivante, oui, c’est évident c’est inflationniste, que l’argent soit émise par l’état ou par un système bancaire en faillite.
Ce qui est rigolo, c’est que la pensée libérale nous a assommé ( wiki : ) « notamment que le but de cette loi (1973) était d’éviter les effets inflationnistes de la création monétaire à laquelle revient l’endettement d’un Etat auprès de sa propre banque centrale. »
Bon, maintenant, et même depuis 2008, il est manifeste que la création monétaire sert à renflouer des banques ( qui plus est, banques en faillite virtuelle, autre question ) et que ces capitaux ne servent au mieux qu’à secourir une mourante économie financière, qui tourne à vide, et en aucun cas à stimuler l’économie physique, elle même menacée, rachetée puis déchirée par cette merveilleuse économie financière ( merci le système de la city de Londres et autres paradis fiscaux, qui fait de l’argent avec de l’argent et tue par le développement qu’il ne permet pas … )
En revanche, et toute la question est là, si la création de monnaie sert un projet qui apporte un mieux vivre à la génération suivante, mais n’a aucune chance de trouver des fonds en raison de sa non rentabilité immédiate, alors la création de monnaie ne sert pas à apporter un profit monétaire ( allez Keynes, demi-tour !! ) , elle constitue un crédit, (et non une dette improductive ), octroyé aux générations suivantes. Au lieu d’une création de monnaie dont le remboursement n’aura rien apporté ( si ce n’est de l’austérité ), cette monnaie aura servi à créer de meilleures conditions pour rembourser quelque chose qui témoigne d’une avancée d’une génération à l’autre, pas pour un renflouement d’économie de casino.
Pensez à un pont romain : travail colossal à l’époque, mais, le coût du travail divisé par le nombre de traversées, après 2000 ans ... ! Idem pour un canal, ou un barrage.
L’équipement en infrastructures, càd. en ce qui permet de faire mieux avec moins d’effort ou d’énergie, ou plus vite, plus efficacement etc., s’inscrit par nature dans des rythmes de temps plus longs. Le peuple, les nations, le nombre en bénéficie autant que l’élite et le vrai problème, le vrai SCANDALE de cette économie monétariste et de son système de création monétaire est de faillir monstrueusement par rapport à cette question. Les intérêts des casinos financiers vont rarement dans les sens d’un mieux vivre général, car la loi imposée par la rapidité de leurs profits assèche l’équipement de l’humanité la précipitant dans un système de gestion de la rareté . Il est très important, en posant le paradigme de la création monétaire, de le lier à cette question, procédant de l’économie PHYSIQUE, de « comment MIEUX accueillir la génération suivante, qu’est-ce qui permet ce « miracle » possible ? »
C’est en tirant ce fil, que l’on tombe sur l’idée de trier les bonnes des mauvaises dettes, avant si possible, ou après la faillite annoncée, ouvrant enfin à comment et pour quoi allons nous créer de l’argent après la ré-appropriation de l’émission monétaire par les états ( système de crédit productif, avec taux de change fixe entre nation, pour re-permettre des projets à long terme. - Système de type Bretton Woods 1945-1971 - )
Je suis un peu étonné, Mrs Holbecq, qu’avec les idées qui sont les vôtres, vous ne fassiez jamais allusion aux idées de Jacques Cheminade, qui n’a pas attendu 2012, ni même 2008 pour nous expliquer tout ça.
Peut être restez-vous avec des conceptions monétaristes, n’accordant pas d’attention particulière aux solutions de Roosevelt 1933 ? Cette politique a évité le fascisme aux USA, quand ici il fallut attendre 1945.
Puisque le sujet de l’article s’y prête, je serais ravi de vous voir saisir l’occasion d’expliciter les idées qui vous rapprochent et celles qui vous éloignent de celles de Jacques Cheminade.
Bonne journée
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J’ai fait, il y a 4 ans je crois, un débat avec J. Cheminade et E. Chouard au sujet de la monnaie et de la dette, à Marseille. Sur ce point mes idées sont proches de celle de J. Cheminade, sauf que je pense que le GSA ne sert pas à grand chose et que je crois qu’il faut aller soit vers le 100% monnaie soit vers le néochartalisme. D’accord donc avec lui sur le « crédit productif », mais pas d’accord sur ses propositions d’utilisation (Maglev, pont eurasien, Mars, etc ...) ; disons que je suis plus souverainiste (nationaliste) alors qu’il est mondialiste.
Mais je rappelle que ce « manifeste » est un travail collectif qui se trouve être le « PPDC » de plusieurs tendances. -
« Le GSA ne sert pas à grand chose » ?
C’est le Glass Steagall, cette séparation nette, étanche, entre banques de l’économie réelle et banques de l’économie de, effective aux USA de 1933 à 1999, qui a empêché l’émergence de crises bancaires catastrophiques, systémiques :En effet, lorsque cette paroi d’étanchéité explose, que deviennent les banques ?
Des « too big to fail », càd. des colosses qui manipulent des masses d’argent considérables, en disproportion complète avec les besoins physiques de l’humanité, et un ignoble chantage peut se poser :
Vous nous laisser couler ? L’humanité, une partie du moins, va couler avec nous ! disent-elles !
Si elles étaient en bonne santé, au moins ...Pourquoi ne prenez-vous pas au sérieux le GSA ?
Niez-vous le fait que le système bancaire trans-atlantique soit en faillite virtuelle ?
Niez-vous l’existence de quantité considérables de titres toxiques dans les banques ?
Niez-vous le fait que, sans le GSA, les banques se sentent permises de faire n’importe quoi, car le chantage concernant leur sauvetage est à leur avantage ?Réinstaurer le G.S.Act, c’est s’assurer qu’en cas de crash ( hypothèse irréaliste selon vous ? ), le système puisse continuer à fonctionner, tant pis si certains monstres meurent : c’est eux ou nous, non ?
Un autre point sur lequel j’aimerais avoir des précisions sur vos idées, c’est la question des taux de change fixe, du système de Bretton Woods, le berceau des « trente glorieuses »
Ne pensez-vous pas que, en offrant aux masses financières un système de jeu de casino à gains rapides, ( système post 15 août 1971 ), on incite les capitaux à ne pas irriguer l’économie réelle, aux profits plus lents, on détourne l’argent de sa fonction initiale qui est de favoriser un mieux vivre ensemble ?
Sur le fond, que pensez-vous « d’un monde sans la city ni Wall Street », ( autrement dit, un nouveau Bretton Woods ), ce point là est-il, lui aussi, pas si important que ça, selon vous ?
Il me semble qu’on ne peut pas balayer ces questions d’un revers de main, même si elles ne sont que rarement posées ! -
Lire :
« Le GSA ne sert pas à grand chose » ?
pardon !
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— début de citation—
Au lieu de cela en Grèce des familles en sont réduites à abandonner leurs enfants.
— fin de citation —
La Grèce ne remboursera jamais sa dette donc la France est un des pays créanciers, car la situation politique et économique ne le permettront pas.La Grèce est dans une situation d’étranglement ( mise sous tutelle par l’Allemagne et la France ).
Un peu d’histoire :
12 mars 1998 : le Conseil européen à Londres, établit la liste des pays éligibles à l’euro. À la traîne : la Grèce, tellement loin des critères exigés qu’elle est, de fait, hors course.1 janvier 2001 : La Grèce adopte l’euro comme monnaie unique. La zone euro comprend désormais 12 membres.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27Union_europ%C3%A9enne
Comprenez l’erreur !Dimanche 17 juin, les élections législatives en Grèce - considérées comme un référendum sur le maintien du pays dans la zone euro - ont finalement donné le parti conservateur et pro-austérité Nouvelle Démocratie (ND) vainqueur, avec 29,66 % des voix et une prime de cinquante sièges à la Vouli, le parlement grec.
Hors ce qu’on a moins évoque dans le médias c’est une énorme campagne publicitaire organise avant cette élection par les pro-Européens Grecs qui consisté à faire peur aux électeurs. Dans la pub télévisé on faisait allusion au futur incertain des enfants grecs si la Grèce quittait la Zone Euro. Cette grossière manipulation à atteint son but.
Hors ce qui pose des problèmes aux Grècs c’est justement l’Euro et la sortie de la zone Euro permettrai aux Grecs de repartir de ZÉRO ...
Le problème durant la dernière élection présidentielle en France c’était que tous les grands médias comme les deux grandes parties politiques l’UMPS n’ont pas abordé le problème prioritaire celui de la dette publique et de ses intérêts abyssales.
Les français ont voté à 55% pour l’UMPS au premier tour de l’élection présidentielle, deux parties politiques pro européens qui sont aux boites des lobyistes à Bruxelles et celles du marché financier.
Cette erreur de casting va nous couter très très très cher, car au lieu d’aborder le problème à la racine on laisse les marches financiers (notamment Goldmann & Sachs) diriger le monde.
La tsunami de l’austérité est en route vers la France ...
Depuis décembre 2012 j’ai écrit moi même plusieurs articles sur la dette publique française.
Mon derniers article date du 17 avril 2012 : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/eurex-lance-une-opa-sur-la-dette-114857
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Oupps ... correction d’une petite erreur :
Depuis décembre 2011 .... et pas 2012
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André-Jacques, sur le plan éthique et légitime, je souscris entièrement à vos propositions, mais sur un plan plus fondamental, je n’y accorde qu’un intérêt en termes de mesures transitoires.
Seriez-vous prêt à aller plus loin dans la réflexion et envisager une autre forme d’économie que l’économie basée sur la monnaie ?
C’est une vrai question.
Cordialement,
Morpheus-
Bien sur.. ;) http://www.ecosocietal.org/
Mais il faut quand même rester conscient qu’on ne peut partager que ce qui est produit ... -
« on ne peut partager que ce qui est produit »
Nous sommes entièrement d’accord sur ce point (qui est un peu un pléonasme, mais je vous accorde que par les temps qui courent, nous sommes parfois amené à énoncer des évidences).
Sur le sujet d’une économie alternative, basée non plus sur la monnaie, mais sur la gestion et la répartition équitable des ressources (et de la production issue de leur valorisation), avez-vous déjà entendu parler du Projet Venus élaboré par Jacques Fresco et Roxane Meadows ? Et si oui, qu’en pensez-vous ?
PS : j’ai entendu parler de l’écosociétalisme sur le site d’Étienne Chouard, mais je n’ai pas encore approfondis le sujet > dans la liste de mes sujets à aborder, merci
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Oui, je connaissais, c’est intéressant . Mais tant que la monnaie sera payante sous forme de monnaie-dette pour le développement de tels projets j’ai peur que le manque de financement les bride.
Voir à ce sujet un article récent d’Alain Grandjean « le capital contre la transition énergétique ? » -
Oui, c’est évidemment le problème de « transition » entre un système monétariste et un système sans monnaie, on est encore d’accord.
D’après ce que j’ai compris, il semble que Jacques Fresco table dans un premier temps sur :
1. la diffusion au grand public (mondialement) du projet, via un film à grand budget avec de gros moyens et des réalisateurs de renom (genre Spielberg).
2. la réalisation d’une cité prototype servant de modèle, mais aussi pour évaluer et tester la faisabilité.
Ces deux projets devant être financés par des dons et du sponsoring.
Ensuite, Fresco table sur l’effondrement du système, impliquant une crise telle qu’elle impose une remise en cause des vieux paradigmes. Je reconnais que c’est pas gagné, car je crains fort la mise en œuvre par le système de la bonne vieille stratégie du choc. Et on ne sait pas exactement quand le système va s’effondrer (même si j’ai bel et bien l’intuition qu’il va s’effondrer dans pas longtemps).
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Avant que de faire supprimer l’article 123 du traité de l’UE, ce qui ne se fera pas sans difficultés de toutes sortes, si nous faisions appliquer les 15 propositions du collectif Roosevelt 2012 ?
Toutes ces propositions sont faisables rapidement... en attendant d’obtenir des mesures allant plus loin et plus à fond.
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Vendredi 29 juin 2012 :
Zone euro : voie ouverte à la recapitalisation directe des banques (Van Rompuy).
La zone euro veut mettre en place d’ici fin 2012 un mécanisme qui permettra de recapitaliser les banques directement via ses fonds de secours et d’assouplir les conditions pour qu’ils achètent de la dette souveraine sur les marchés, accédant à une demande de l’Espagne et de l’Italie.
« Quand ce sera prêt, le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourra avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques », a déclaré M. Van Rompuy lors d’une conférence de presse à Bruxelles au terme d’un sommet de la zone euro.
La recapitalisation directe des banques se fera sous certaines conditions.
« La zone euro est également prête à ce que les fonds de secours interviennent pour rassurer les marchés », a ajouté M. Van Rompuy, ce qui signifie que le FESF et le MES pourront acheter directement des titres de dette sur les marchés.
Cette dernière phrase est hilarante !
« La zone euro est également prête à ce que les fonds de secours interviennent pour rassurer les marchés », a ajouté M. Van Rompuy, ce qui signifie que le FESF et le MES pourront acheter directement des titres de dette sur les marchés.
Mais avec quel argent ?
Avec quel argent le FESF et le MES pourront-ils acheter directement des titres de dettes sur les marchés ?
Et c’est pareil pour la recapitalisation directe des banques : avec quel argent le FESF et le MES pourront-ils recapitaliser directement les banques ?
Rappel : le FESF et le MES sont des coquilles vides. Le FESF et le MES n’ont pas les milliards d’euros nécessaires pour acheter directement des titres de dettes. Le FESF et le MES n’ont pas les milliards d’euros nécessaires pour recapitaliser directement les banques.
Donc le FESF et le MES vont d’abord devoir emprunter des milliards d’euros sur les marchés internationaux.
Ensuite, avec cet argent, le FESF et le MES pourront intervenir.
Bref, on va rajouter des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui existent déjà !
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Holbecq semble jeter là un brûlot quasiment révolutionnaire...A prendre avec pincettes, de la part d’un membre du parti de Dupont-Aignan.
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Merci-et-en-avant#c67786
Dupont-Aignan, son projet c’est 10 000 flics en plus et 20 000 places de prison supplémentaires. Du Sarko après Bling-bling. C’est un ultra-catho contre l’avortement, bien ancré à droite de la droite. C’est un ami du capital et l’avenir du salarié, il le voit par plus d’actionnaires-salariés, alors que tout le monde a déjà éventé l’arnaque. Ou le capital-formation ; c’est-à-dire le salarié toujours sur la brèche. Mais DA ne parle jamais d’augmenter les salaires, les droits, du respect des salariés ou de prendre l’argent chez les richissimes du CAC.
Saurait-t-il se soucier des droits, des acquis et des libertés des peuples ?...Holbecq en est convaincu.Mais Holbecq l’avoue, il est capable de « faire le grand écart » entre le M’PEP et DA.
C’est grave, docteur ?...Non, c’est une confusionnite aigue.
Recette : un mirage, une alouette et deux pincées de scolastique monétaire. Secouer et déverser sur tous les blogs citoyens, et plus de médias si affinités.-
grand écart, oui, sur certains points... NDA aussi d’ailleurs parfois ;)
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Dans la ligne de ce manifeste, lire « l’austérité est un masochisme »
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Bonjour André Jacques Holbecq,
Merci pour ce rappel de plus ! Ce transfert de souveraineté, très facile à comprendre, reste difficile à entendre. Est-ce parce que nous nous sommes habitués (et ne cessons d’entendre répéter par les experts) au fait qu’il est « normal » de payer l’argent de l’Etat ?
Aussi j’aime « traduire » ce transfert en terme de privatisation de la création monétaire...
Quant à faire passer l’info, mais je ne sais pas trop comment s’y prendre, il me semble qu’Avaaz.org pourrait être un relai efficace
Bien cordialement
Amada-
Merci Amada
Oui pour AVAAZ... nous y avons pensé mais préférons attendre la rentrée ; nous n’aurons droit qu’à « 1 coup » et ca serait le griller que de tomber pendant la période de vacance -
La seule solution pour sortir de la crise c’est d’arrêter d’emprunter pour payer des intérêts sur la dette publique (130 millions par JOUR )
La dette serait toujours à de 30% du PIB depuis 1973 sans ces intérêts versés aux plus riches...-
Intérêts versés au plus riches.... affirmation évidement mensongère.
Pas d’intérêt ... mais que comprenez-vous à l’économie... visiblement rien de rien. L’intérêt n’est qu’un prix, et en matière de monnaie, le prix de la préférence temporelle.
Etre ignare n’est pas très grave. Escroquer avec de la fausse science l’est.. -
le « plus ou moins 30% du PIB » de mon précédent message n’est pas passé
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Une monnaie dématérialisée et non régulée ne peut pas tenir dans le temps.
Les abus et les inégalitées générées sont trop grandes.-
Monsieur hobecq a dit :
Le faux monnayage c’est celui qu’Allais dénonçait ; celui effectué, bien que « légalement » par des entités privées et cupides : les banques.
Le monnayage de la collectivité pour son propre usage n’est justement pas un faux monnayage, car c’est cette seule monnaie que cette même collectivité accepte pour le payement des impôts (en effet, tout payement d’impôt a finalement lieu, après compensation, en monnaie centrale)
Si vous aviez (bien) lu ce que j’ai écrit en réponse à @tfiGoupie vous auriez peut être compris que la monnaie supplémentaire émise doit avoir une utilité productrice collective dans la création de richesses communes, la différence avec une création monétaire bancaire privée, c’est que « l’intérêt » (au sens large) de ces productions est collectif.
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Ben voyons, on n’assume même pas ses propres principes. Créer de l’argent pour son propre compte, c’est purement et simplement du faux monnayage un point c’est tout.Que la finalité soit productive ou non.
Je le dis et le répète : si je décide de créer ma propre monnaie pour acheter une maison, c’est du faux monnayage : la finalité est aussi productive.
On n’achète des biens et des services que contre d’autres biens et services...C’est le principe même de l’échange !Normalement les dépenses de l’état doivent être couvertes par l’impôt, c’est à dire la contre valeur de biens et de services..
Pas besoin de création monétaire !
J’aime bien le manque de rigueur de M Holbecq : « des entités cupides et privées les banques ».
Par ce que dans le genre schéma de ponzi, effectivement les états en connaissent un rayon !
Ce que l’on veut, ce sont des faits pas des considérations personnelles...
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soimême 30 juin 2012 11:11Intéressante question, Pour que l’argent serve au lieu d’asservir !
Il faut être conscient, que l’argent reprendra sa place, le jour où l’on reconsidéra sa valeur première, son existence est le reflet de la production de richesse par le travail !
Tablé sur l’étalon Or est une absurdité, car en aucun cas reflet la véritable valeur de l’argent, si ce n’est que perduré son attrait spéculatif.
L’argent non investie meurt, il est injustifié qu’il soit l’objet de rente si il ne circule pas dans le social !
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Ce que j’aime bien avec M Holbecq c’est qu’il a inventé un nom pour faire sérieux : « le sociétalisme ». Une doctrine souvent trop compliquée pour masquer une réalité plus simple : le faux monnayage.
J’aime l’argumentaire :
"Le monnayage de la collectivité pour son propre usage n’est justement pas un faux monnayage, car c’est cette seule monnaie que cette même collectivité accepte pour le payement des impôts (en effet, tout payement d’impôt a finalement lieu, après compensation, en monnaie centrale)"
Je ne vois décidément pas le rapport entre les impôts et la fausse monnaie !
Si on crée ex nihilo de la monnaie sans actif en contrepartie : ex le crédit... ou l’or, c’est du faux monnayage un point c’est tout !!!M Holbecq ne semble pas comprendre que la monnaie doit être représentative d’un échange : on achète un bien contre un autre bien.
Quand la monnaie n’a aucune contrepartie c’est bien du faux monnayage...
Remarquons qu’au cours de l’histoire récente et moins récente quand on a toujours cherché à adosser à la monnaie un autre actif qu’un actif tangible comme les métaux précieux ça a toujours mal terminé.Pourquoi ? Car pour sauver les apparences on prévoit en contrepartie de la monnaie un soit disant actif de référence : actuellement contre le dollar US (USD) on y adosse les bons du trésor US (T notes, T Bills, T Bonds...). Or ces bons n’ont de valeur que parce qu’il s’agit d’un schéma de ponzi : ce sont les nouveaux bonds...qui servent à rembourser (capital +intérêts) les anciens !!!
Inutile de dire que lorsque la pyramide de ponzi va s’effondrer, ça va très mal finir...
Pareil pour la BCE qui a comme collatéraux, les bonds du trésor grec, espagnol et italiens dont plus personne ne veut !!!L’or et l’argent ont le gros inconvénient ou immense avantage de ne pas être manipulables...
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Bien sur que si une monnaie centrale a une contrepartie : c’est l’obligation qui a permis son émission (l’obligation est porté à l’actif du bilan de la Banque Centrale, la monnaie au passif).
Maintenant si vous voulez parler de contrepartie en richesses réelle, la réponse est équivalente : la monnaie créée permet la production de richesses, par exemple des équipements d’utilité collective (par opposition au biens privés).
Le faux monnayage, c’est ce qu’explique Allais ici : http://postjorion.wordpress.com/2012/06/12/250-les-faux-monnayeurs/Le rapport entre impôts et monnaie ... hé bien lisez les chartalistes, vous comprendrez ...
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De toutes façons, quoi que l’on fasse, on aura éternellement une dette d’état.
L’État aura toujours besoin d’argent, donc il empruntera toujours, et comme il ne peut emprunter qu’aux banques, nous aurons une dette eternelle..........c’est le pied pour les banques puisque nous leur devrons de l’argent pour l’éternité.-
Vous connaissez les cycles de l’Union Européenne ?
Non ?
Les cycles de l’Union Européenne, c’est ça :
http://liesidotorg.files.wordpress.com/2012/06/cycles.jpg
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Sauver l’euro : une politique « criminelle » selon un prix Nobel d’économie « Criminelle », rien de moins : c’est ainsi que Joseph Stiglitz , prix Nobel d’économie, qualifie la politique actuelle de l’Europe visant à sauver l’euro et basée sur toujours plus de rigueur : politique d’Angela Merkel comme de François Hollande, malgré les velléités de politique de croissance de ce dernier, politique de Draghi, de van Rompouy et de Barroso. Le raisonnement est clair : les politiques menées par l’Europe – et particulièrement celles qui sont imposées aux pays faibles – ne peuvent qu’entraîner l’Europe dans la récession : « Les conséquences de cette précipitation de l’Europe vers l’austérité seront durables et probablement sévères. Si l’euro survit, ce sera au prix d’un chômage élevé et d’une énorme souffrance, notamment dans les pays en crise. »-
bonjour
Pourquoi ne pas identifier les classes sociales à qui le système de la dette profite ? C’est bien beau de proposer tel ou tel mécanisme monétaire pour remédier à cette engeance qu’est la dette publique mais les classes qui en profitent ne vont pas se laisser faire , le veau d’or est bien trop succulent ! Alors il faut examiner le rapport des forces sociales en présence et définir une stratégie politique de luttes de classes . Sortir de l’UE est la première des conditions à satisfaire en la matière et de l’Euro évidemment ! Les techniques ne sont rien , la reprise du pouvoir par les esclaves est tout ! Débarrasés du carcan dictatorial de l’UE nous devrons lancer un audit de cette fameuse dette et prendre les décisions qui s’imposeront : « hair cut » pour parler jargon éco ou étalement ou annulation pure et simple dans certains cas !
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