Loatse : ce phénomène, que vous décrivez, bien sûr beaucoup le vivent mais peut-être moins de monde y fait attention : je l’interprète ainsi : quand nous sommes tendus sur des difficultés, des échecs, à cause de la fatigue ou de la répétition des faits.. ; cette tension bloque le cours normal des choses ; quand on lâche prise ( vous connaissez le proverbe arabe qui dit que quand quelque chose se bloque, d’abord, aller se préparer un thé, le déguster entre amis sans plus penser au souci=, alors les choses se résolvent d’elles-mêmes. Mais je crois que ces « miracles » ne peuvent pas être le « normal » du quotidien, seulement les évènements que d’aucuns appellent « la destinée ». Mais, nous avons des moyens d’agir sur notre destinée.
Castaneda fait partie de ces gens qui m’ont « construite » ; la marche du guerrier, par exemple, est le type même de l’attitude juste, qui ne peut être intellectualisée : dès qu’on cherche à comprendre, à décortiquer, on s’éloigne du vrai.
Ceci se retrouve dans le bouddhisme et dans toutes les sagesses du monde ;
lâcher prise, mettre en action l’attention juste, la réaction juste.... adéquation de l’être au monde.
Et toutes les sciences, aussi intéressantes soient-elles, n’apportent aucun réponse satisfaisante ; au contraire, nous confinant dans notre cerveau rationnel, elles nous éloignent du réel.
Quant à savoir si le monde existe quand nous n’y sommes pas, c’est vraiment des foutaises occidentales !
D’un autre côté, c’est bien vrai que quand nous serons morts, le monde n’existera plus pour nous ; nous faisons là peut-être quelque expérimentation de notre néant, antérieur et postérieur. Mais ce mode de pensée nous rend centre du monde, partagé par une civilisation entière, on voit les résultats !
Non, nous ne sommes pas le centre du monde.