En effet Julien, ainsi que vous l’avez bien compris, et c’est là où la rédaction de l’article fut délicate, je souligne ici l’argumentaire à 2 balles de quelques pseudo journalistes (mais peut-être devrais-je parler de présentateurs ou d’animateurs), et de leurs équipes rédactionnelles, souvent plus attentifs à l’aspect « sensationnel » qu’informatif d’un sujet à peine survolé. Jouant la montre, ils utilisent les techniques du discours consensuel pour l’introduction du sujet puis, lâchent, juste avant les images, quelques qualificatifs bien ciblés tout justes destinés à conditionner l’auditoire. Naturellement, selon la ligne politique de tel ou tel média, le choix des épithètes employés peut varier sensiblement et quelquefois de la chose à son contraire. Même si l’on est sorti de l’inquisition des images subliminales (quoique ?), chacun sait que le traitement administré à la pellicule, hors contrôle du spectateur lambda, peut, lui aussi, nous faire entrevoir l’inverse de la réalité. Un spot édifiant, a été récemment diffusé sur le sujet. Il démontrait qu’une même scène de quelques secondes pouvait faire naître des émotions diamétralement opposées selon l’ordre de son montage.
Cela étant, je revendique avoir souhaité poser « l’autre problème », connexe au premier, celui repris avec pertinence par Spidernounours. En effet, le choix de lutter contre la pensée unique, s’il est à défendre bec et ongle et, quotidiennement, ne doit pas éclipser les dangers que peuvent faire encourir des esprits tordus ou des organismes pervers.
C’est toute la discussion que je souhaitais faire naître au sujet des dérives potentielles de l’information de propagande, qu’elle soit propagée par des sectes clairement déclarées comme telles, ou par d’autres organes plus... « institutionnels ».
Aixetterra.