Bonjour croa

Si vous avez (ou avez eu) un prêt étudiant, vous avez certainement eu à signer un plan d’amortissement intérêt + capital. Un étudiant à qui on « octroie » un prêt devra rembourser suivant le taux et le nombre d’année le capital + les intérêts qui varient de 4 à 10 %. S’il prend un prêt à la consommation pour payer ses études ou même pire pour payer les remboursement de son crédit, ça peut aller jusqu’au taux de l’usure (16,5 % en France) et il est à priori financièrement mort à court terme.

Simulateur d’échéancier (3 échéances non remboursée = capital + intérêts exigés d’un coup = flingage bancaire). L’étudiant mettra du temps à s’en remettre.

Le prêt étudiant est une formidable arnaque bancaire puisqu’il spécule sur un avenir incertain par définition. Quel sera le taux d’inflation, les frais de scolarité changeront-ils ? L’étudiant aura-t-il son diplôme. Trouvera-t-il un travail pour rembourser ?

Si on a d’un côté les banques qui proposent un produit et d’autre part le gouvernement qui supprime les bourses, augmente les frais de scolarité et passe des lois qui permettent de cumuler le « petit job » et les études, « à la mode anglo-saxonne », les parlementaires ne sont pas l’expression de la volonté générale mais l’expression indirecte de la volonté des banques. Le mélange des genres mutuelle, assurance, banque augment encore les risques. La volonté générale c’est que chaque jeune ait un emploi décent correspondant à sa qualification et lui permettant d’atteindre raisonnablement ses rêves (si ce mot a un sens dans le système de pensée économique anglo-saxon)

Une fois ouverte la boite de Pandore, à quand le prêt élève ou le prêt maternelle ?

Certains étudiants s’en sortiront mais combien trébucheront ? Ce qui se passe aux États-Unis montre les conséquences statistiques de ce système : augmenter la probabilité d’échouer à son diplôme et travailler à vie pour rembourser un diplôme qu’on a pas eu.

23 % des prêts étudiants font défaut et un trillon de dollars de prêts par définition risqués posent un problème presque insoluble aux Etats-Unis. La vie de millions de personnes est pourrie dès la jeunesse avec ces prêts. C’est la définition moderne du servage.

La France rend libre depuis Louis X et il n’est pas possible en France de faire adopter des lois qui créent une forme de servage dont le seigneur serait la banque. L’analogie avec l’ancien servage est que des personnes ne peuvent pas se marier, avoir des enfants à cause de leur endettement. C’est une régression sociale brutale de 150 ans. 

C’est tout le dynamisme de la jeunesse au moment de commencer sa vie qui est fauché dès le départ. Un pays qui fait ça ne peut pas faire mieux pour se tirer une balle dans le pied.

http://translate.google.com/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.usatoday.com/money/perfi/college/story/2012-05-21/solutions-to-student-loan-crisis/55117944/1

Pourquoi alors que les États-Unis sont là et qu’il suffit de les regarder s’entêter à les imiter par idéologie ou religion. Nos élites ne méritent plus de gouverner parce que si elles étaient des élites, elles n’attendraient pas que la bombe explose pour agir : racheter les prêts existants par une banque nationale , les transformer en prêts à taux 0, déclarer leur remboursement suspendu dès que le revenu passe en dessous du seuil de pauvreté. Cela dit tout ceci est irréaliste et impossible et par conséquent bavardage vain et insignifiant  car cela se heurterait infailliblement aux axiomes anglo-saxons qui régissent l’UE.

Contrairement à ce que disent certain un peu rapidement, l’UE n’est certainement pas le IV Reich allemand mais une colonie britannique, l’Allemagne ayant aussi peu le droit d’être allemande que le reste. Le modèle dit « rhénan » a été laminé. La politique mercantiliste allemande est une tentative d’adaptation de l’économie allemande à des règles européennes dérégulatrices et à terme explosives, chaotiques, créatrices de rivalités et antagonismes qui n’existaient pas avant.

Tant que l’Angleterre n’aura pas été expulsée de l’UE la gangrène progressera. Le vers est rentré dans le fruit en 1973 depuis il pourrit en s’élargissant. Avant 1973 chaque génération a vécu mieux que la précédente. A partir de 1973, la tendance s’est inversée. A la coopération s’est substituée la compétition de tous contre tous à toutes les échelles. Depuis 1980 le nombre de repas servis aux restaurants du cœur, qui est un bon indice statistique ne cesse d’augmenter. : 109 millions de repas : voici le réel résultat de l’UE / colonie économique et financière UK/USA  . Une réécriture de l’histoire inqualifiable sur Wikipedia fait magestueusement progresser l’union Européenne de l’Empire Romain au XXI ème siècle. De qui se moque-t-on ? Rien n’est plus faux ! La France n’a cessé de se créer contre l’Empire Romain Germanique et contre l’Angleterre.

Il est regrettable qu’une telle cécité règne car c’est comme être malade et faire un mauvais diagnostic. Les chances de guérison sont faibles.

L’étudiant paie bien le capital + les intérêts et le prêt étudiant est une invention qui pousse à baisser le niveau en tout car les banques ont besoin de signer de plus en plus de prêts étudiants (elles gagnent sur les intérêts et sur les frais). Des circulaires sont donc envoyées aux rectorats et correcteurs pour envoyer toujours plus d’étudiants sur le marché ... des prêts étudiants. Ceci dévalue au sens propre chaque génération par rapport à la précédente ; Au lieu de faire des études sérieuses bassin d’emploi par bassin d’emploi et secteur par secteur pour connaître à peu-près les besoins du marché du travail à 5 ans d’établir des numérus-clausus et de réguler les erreurs de prévision par le volant de l’immigration (gouverner c’est prévoir), on laisse à la main invisible le soin d’ajuster les choses par la banqueroute, le suicide, la déqualification, disqualification, émigration. Cette élite incapable ne mérite plus de gouverner. Il est vraiment temps que les français le comprennent qu’elle laisse la place de gré ou de force.
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