Ceux qui
n’ont jamais posé un pied dans un meeting de l’UPR ne peuvent
pas se douter que l’immense majorité de leurs militants sont issus
du Front National ou d’autres groupes d’extrême droite.
Non, l’UPR
n’est en aucun cas le descendant du CNR , et Asselineau n’est pas
le descendant de Jean Moulin.
80% des
membres du CNR étaient communistes, et ceux-ci ne s’affirmaient
pas comme Nationalistes juste avant l’explosion de la seconde
guerre mondiale. Jamais Jean Moulin n’aurait appelé à
l’abstention face au péril fasciste que
connait aujourd’hui l’Europe en général et la
France en particulier.
Si vous
cherchez une filiation historique à l’UPR, il suffit de regarder
concrètement de quoi sont nostalgiques leurs militants. L’UPR est
le digne descendant de la faction ’résistante’ de
l’Action Français de Maurasse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Action_fran%C3%A7aise#Un_mouvement_essentiellement_p.C3.A9tainiste
’D’autres
enfin, « aventuriers sociaux » ou militants « en
rupture de ban », rejoignent la Résistance et se rapprochent
du général de Gaulle, certains se réclamant du général
Giraud : Jacques
Renouvin, Pierre
de Bénouville, Gilbert
Renault (le
colonel Rémy), Paul
Dungler, Luc
Robet, Daniel
Cordier,
Paul Armbruster, Maurice Dutheil de la Rochère (1870-1944)
maurrassien et ami d’enfance de Maurras...’
Etre
Nationaliste dans un contexte de pre-Guerre Mondiale,
Etre
Abstentionniste dans un contexte où l’Europe glisse vers le
Fascisme,
Etre
conservateur (Vème République), quand le CNR était progressiste,
Ce n’est
pas défendre les valeurs du Conseil National de la Résistance,
C’est
simplement ressusciter la lignée résistante de l’Action
Française.
Voilà ce qu’est l’UPR.