Faut-il rappeler ici ce qui suit : personne, aucun individu, aucun clan, aucune secte, aucune communauté, aucun Etat, aucune Nation ne doivent être à l’abri de la critique (1). L’être humain doit être maintenu sous le feu, « sur le billot et sous la hache » de la critique. Dans le cas contraire, on engendre des monstres, des imbéciles et des salauds.
Aussi, toutes les religions devraient accueillir (dans le sens de... accepter) cette critique comme un droit et un devoir, reconnaissantes que l’on puisse tenter de les « sauver » malgré elles puisque toute critique sauve l’autre... toujours ! En revanche, l’absence de critique le condamne à l’enfermement et à la dégénérescence morale et intellectuelle.
Quant à cette affirmation : « Le Judaïsme n’est pas seulement une religion, c’est une histoire, une culture, comme d’ailleurs le Christianisme ou l’Islam »"
En rupture avec le Pacte républicain, cette affirmation est l’antithèse même de la laïcité ; elle n’a qu’une conséquence : assimiler toute critique d’une religion à du racisme ou de l’antisémitisme.
1- Dans cet ouvrage, Soler tente manifestement de sauver les trois religions monothéistes même si chacun d’entre nous est en droit de penser qu’il n’y a là rien qui puisse être sauvé ; quant aux « Clergés » ou Institutions religieuses et leurs pratiquants... ils ont, semble-t-il, tellement de raisons aussi bonnes que mauvaises « de croire » et « d’y croire » que personne ne les en détournera. Aussi, il faut nous contenter de garder un oeil sur eux tous parce que... forcément... si Dieu existe... alors là, c’est... c’est tout simplement ENORME ! Et la République, notre République, elle... elle peut bien crever en comparaison ! Et si l’on n’y prend pas garde, comme on prend soin, elle crèvera.