Ecrivain amateur, je souscris pleinement à ce terrifiant constat.
Je constate que les éditeurs privilégient le business et le gain, au détriment du talent, et que se faire éditer relève du parcours du combattant avec son lot d’humiliations en tout genre.
Combien d’oeuvres illisibles sont éditées car elles sont écrites par des peoples et autres sportifs, journalistes, politiques ...
Bien heureusement, le Web est là et permet aujourd’hui de créer des voies parrallèles au monde de l’édition classique, avec le défaut d’y voir un peu tout et n’importe quoi.
Mais peu importe, le bouche à oreilles « webien » peut marcher et faire connaître de réels talents d’écrivain (ou de musiciens également).
Il existe cependant un risque, la noyade. Face à une offre multipliée par 1000, le consommateur de culture y perd son latin.
Moi, je n’ai pas la solution entre ces deux maux.
Alors c’est sûr, Musso et Lévy me sont insipides et rélèvent du nouveau roman à l’eau de rose pour mémère en mal de sensations.
Alors, je fais quoi ? Le Web, je collabore (pas facile car ils doivent eux aussi vivre) avec des libraires encore passionnés de littérature, je fais ma promotion comme je peux.
Et si un jour je perce, et qu’un éditeur me propose un contrat, et bien ... on verra.