c’est tout de même plus cool.
Certes. Mais malgré l’aspect « cool » en question cela n’a pas empêché les religieux chrétiens du moyen-âge de faire la chasse aux hérétiques et d’en passer un bon paquet au bûcher. Les musulmans se sont contenté de la lapidation.
Il faudrait arrêter de faire un lien entre texte et pratique. Un bon texte n’est pas la garantie absolue d’une bonne pratique et à l’inverse un texte avec des phrases « condamnables » ne pousse pas forcément au jihad.
Le musulman de base comme le souligne Soral se contente de respecter les 5 piliers. De même le juif pieux, malgré des phrases à la limite du tolérable dans l’Ancien Testament va essayer de mener une vie vertueuse. Les phrases en question, il va tout simplement les zapper. Les « fondamentalistes » en raison de la perversité de leur âme ne recherchent que ce qui va dans leur sens. Bien évidemment il faut lutter contre ces gens là.
Et le meilleur moyen pour cela est de favoriser un Islam compatible avec le vivre-ensemble.
C’est la raison pour laquelle ce genre d’Islam (je pense aux Soufis en particulier) est victime des fondamentalistes parce que ceux-ci ne sont pas des bons musulmans à leurs yeux. Bien avant de s’attaquer aux Infidèles eux-même. Ils craignent par dessus tout ce genre d’Islam là parce qu’il témoigne qu’un autre Islam est possible et ils n’en veulent pas.
Dans le christianisme aussi un texte aussi anodin que celui-ci et qui est de Saint Jean : « Vous reconnaitrez à ceci l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus n’est pas de Dieu : c’est celui de l’antéchrist ; dont on vous a annoncé la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. »
peut déboucher sur des monstruosités. Si je ne confesse pas Jésus je suis du clan de l’Antéchrist. Pas étonnant qu’avec de telles phrases certains clercs zélés se sont sentis dans l’obligation de passer au bûcher le « réfractaire » qui ne voulait pas confesser Jésus...
D’où la nécessité de l’interprétation spirituelle d’un texte religieux afin de lui ôter toute toxicité éventuelle due à un sens littéral primaire.