" Vos ancêtre et les miens, par conséquent, avaient la peau noire. Je ne sais plus
de quand date la mutation qui a fait blanchir les populations européennes. Cela
s’est fait il y a dix ou vingt mille ans, et je serais curieux de savoir quelle
était la couleur de peau des peintres de Lascaux. Je pose la question,
quelqu’un sera peut-être en mesure de nous répondre.
Bref, vous êtes un nègre qui a blanchi, tout comme
mézigue."
Pas vraiment la
peau noire, la pigmentation la plus approchante serait celle que l’on retrouve
chez les groupes Khoisan (ainsi que pygmées) ou certains groupes éthiopiens
(qui ont pour particularité d’avoir diverger avec les autres groupes humains
(africains compris) avant a) les migrations hors Afrique, et b) la genèse des x
groupes africains (rappelons que l’Afrique est l’espace qui connaît la plus
grande diversité génétique au monde).
La couleur
« noire » ou le type « négroïde »
africain (tel qu’on se représente généralement les Noirs) est apparemment
encore plus récent que le type « européen » (blanc, blondeur, yeux
azur, etc…) datant app. de l’ère glaciaire : le type « négroïde » (genre
basketteur yankee ou videur de boîte) lui semble s’affirmer avec l’apparition
des groupes d’agriculteurs et pasteurs (proto)bantous : et s’est vraiment imposer par sélection sexuelle (ici les femmes choisissant le mâle en fonction de son
potentiel à garantir la nourriture des marmots donc grand, costaud= qui trime,
qui a de la bouffe en stock : la polygamie (basée sur les mêmes impératifs pratiques (bouffe et bétail/champs) facilitant plus tard la perpétuation
de ce type ainsi que son expansion avec les migrations de ces groupes en Afrique, jusqu’à qu’il en devienne caractéristique/représentatif du Noir dans l’imaginaire
collectif)