• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Hans Eysenck : le psychologue rebelle et censuré

Hans Eysenck : le psychologue rebelle et censuré

Qui connaît Hans Eysenck (photo) ? En France, peu de monde, car ses livres (environ 80 !) n’ont quasiment pas été traduits ni diffusés. Pourtant, au moment de sa mort, Eysenck était le psychologue vivant le plus souvent cité dans les revues scientifiques anglophones. D’où vient cette censure ? Eysenck s’était fait l’avocat de théories controversées durant sa vie consacrée à mettre au défi l’establishment scientifique. Mais controverse d’un côté de la Manche, où règne notamment plus de liberté d’expression, signifie souvent omerta de l’autre côté.

Dans une société soi-disant ouverte comme la France, et soumise à la terrible influence anglo-saxonne, des livres fondamentaux mettent plus de 50 ans à être traduit (Atlas Shrugged d’Ayn Rand par exemple, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires rien qu’aux États-Unis, lu par plus de 30 millions d’Américains, deuxième livre le plus influent aux USA après la Bible selon une enquête de la librairie du Congrès en 1991). Mais il y a pire : des auteurs majeurs sont totalement mis de côté, oubliés, censurés. Hans Eysenck est de ceux-là. Si vous allez sur Amazon.fr, vous ne trouverez que quelques livres en français de Hans Eysenck, mort en 1997 : “Calculez vous-mêmes votre quotient intellectuel” (1987), “La névrose et vous” (1995), “L’inégalité de l’homme” (1977), “Us et abus de la psychologie” (1956). Et c’est à peu près tout. Sur 80 ouvrages environ, ça ne fait pas lourd. Il ne passa qu’une seule fois à la télévision française, ce fut le 23 juin 1978, à Apostrophes.
Notre chère France semble totalement imperméable aux idées qui dérangent trop l’establishment, les idées reçues, le consensus scientifique du moment. On ne compte plus les chercheurs et savants maudits, auxquels le journaliste Pierre Lance (lui-même censuré dans les médias) a consacré 4 tomes, et dit-il, il aurait pu continuer encore longtemps tant il existe d’exemples.



Hans Eysenck pourrait venir allonger sa liste, indéniablement. Il eut le tort de vouloir se pencher de façon scientifique sur des sujets comme l’astrologie, le paranormal en général, le tabac ou encore l’intelligence, ce qui l’amena à des conclusions jugées insupportables par les gens qui pensent comme il faut : “votre QI est génétique et dépend du groupe racial auquel vous appartenez ; la position des étoiles dans le ciel affecte votre personnalité pour le reste de votre vie ; le tabagisme ne cause pas le cancer des poumons.” (1) Entre autres.

Il fut aussi un des premiers critiques sérieux de la psychanalyse, bien avant Michel Onfray et René Pommier, et voici ce qu’il déclarait dans les années 50 et qui faisait scandale : « rien de ce qui est nouveau dans la psychanalyse n’est vrai, rien de ce qui est vrai dans la psychanalyse n’est nouveau ». Depuis on sait bien qu’il avait raison, et que les hurleurs n’étaient que des conformistes cachés sous des apparences pseudo-scientifiques. On ne compte d’ailleurs plus les certitudes scientifiques remises en question (qu’on pense seulement à la dérive des continents, théorie pourtant moquée par les plus grands scientifiques pendant des décennies), et pourtant le réflexe pavlovien est toujours le même : la mise en cause d’un dogme du moment génère les hurlements des chiens.

Évidemment, la question de la race et du QI (dont nous avions déjà parlé ici) est sans doute la plus controversée, bien qu’elle ne soit pas illégale, comme nous allons le voir. Mais Hans Eysenck a été confronté, le plus souvent violemment, au refus pur et simple du public et de l’establishment scientifique à regarder les faits tels qu’ils sont, simplement parce qu’ils pouvaient “alimenter le racisme”. Or constater qu’en moyenne les blancs ont un QI inférieur aux asiatiques peut difficilement, moi qui suis blanc, me faire considérer cela comme du racisme anti-blanc. Pourtant, le constat selon lequel le QI moyen des noirs serait inférieur à celui de toutes les autres races, constituerait un affront envers tous les noirs, qui seraient dès lors considérés comme inférieurs aux autres. Mais la notion de QI est imparfaite, et surtout elle est loin d’être l’alpha et l’oméga de l’intelligence humaine (quid de l’intelligence émotionnelle par exemple ?), et ne constitue en rien une garantie de réussite sociale, familiale ou économique. Au contraire serait-on tenté de dire, quand on voit le succès des noirs au basket ou dans d’autres sports, leur génie dans le jazz et bien d’autres musiques qu’ils ont souvent inventées, sans parler de la danse dont ils ont inventé également bon nombre de styles. Ainsi ce sont des noirs qui ont inventé le blues, le ragtime, le jazz, le rock’n roll, le rythm & blues, le funk, et la soul. Citons également les génies qu’étaient Scott Joplin, Chet Baker, Chuck Berry, Jimi Hendrix, Robert Johnson, Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie etc. De même ce sont des noirs qui ont inventé les danses accompagnant la plupart de ces musiques : le charleston, le black bottom, le boogie-woogie, le swing, le be-bop, et des danseurs comme Josephine Baker, James Brown, Michael Jackson, Katherine Dunham, etc.

C’est ce qui faisait dire par exemple à Fabrice Luchini : « Afro-américain, génie musical. Miles Davis disait que James Brown a inventé un son. Alors lui il fait partie de mon panthéon. C’est organique, c’est la vitalité. Il a réussi la vitalité africaine avec l’industrie américaine. Il a eu les plus grands musiciens. James Brown c’est quelque chose d’énorme. J’observais énormément James Brown, c’est comme ça, les blacks dansent mieux que les blancs. On dirait le dictionnaire des idées reçues de Flaubert, vous vous rappelez ? « Négresse : sont plus chaudes que les blanches. » Et bien non ! Là il n’y a pas un lieu commun, c’est que c’est extraordinaire. Donc j’ai passé dix ans, de 15 à 25 ans, à observer car nous n’avions pas la puissance d’un black qui sait danser. » Fabrice Luchini, Chez FOG, France 5, 11.10.2007

On pourrait également parler d’autres types de génies noirs, dont voici quelques exemples parmi tant d’autres :

Stephen Strafford, à l’Université à l’âge de… 12 ans ! :

On trouvera ici une liste des inventeurs afroaméricains, et notons que sur les 13 grands maîtres américains d’échecs de moins de 14 ans, 3 sont noirs.

Ajoutons qu’il s’agit de moyennes, donc l’individu ne peut en aucun cas être réduit ou assimilé à cette moyenne : on trouve évidemment des noirs supérieurement intelligent (nous en parlions ici) et des blancs totalement stupides (établir une liste de gens blancs et connus et stupides me prendrait trop de temps tant il en existe, ne serait-ce que dans le show-biz). Cette théorie de la race et du QI n’a donc rien à voir avec le racisme, qui assigne tous les individus à leur race, indistinctement. Le communautarisme actuel, du CRAN ou du CRIF par exemple, est bien plus proche du racisme puisqu’il considère qu’il y a les noirs et les juifs dans leur ensemble et les autres.

Pourtant, sur ce sujet comme sur tant d’autres, on nous sert toujours la même vérité officielle, avec ses penseurs officiels, comme l’historien Pascal Blanchard par exemple :
« Présentatrice : J’aimerais revenir sur les idées reçues, aidez-nous à les déconstruire. Pourquoi est-ce qu’on dit que les noirs ont le rythme dans la peau ?
Pascal Blanchard (historien et chercheur associé au CNRS de Marseille) : Parce qu’ils ne peuvent pas être du côté de la culture. Donc comme ils sont du côté de la nature, rappelez-vous du temps de l’esclave qui ramassait le coton en chantant, tous les films américains l’ont programmé depuis l’origine du cinéma. C’est une image qui s’associe à un peuple qui pense par son corps et pas par sa tête. Donc il est dans l’émotion, donc il ne peut que réagir en vibrant à la musique.
Présentatrice : Pourquoi dit-on que les Noirs sont doués pour le sport, pour les mêmes raisons ?
Pascal Blanchard : On dit une fois de plus leur corps peut s’exprimer dans ce domaine-là, mais en même temps c’est le seul espace qu’on va leur laisser pour les jeux du cirque, pour nous divertir. Le corps noir est fait pour divertir le blanc.
Présentatrice : Mais en même temps on dit qu’ils sont fainéants…
Pascal Blanchard : S’ils sont fainéants c’est pour une troisième raison très évidente. C’est parce qu’il faut les mettre ou en esclavage ou en travail forcé. Donc on va nous montrer beaucoup de noirs qui dorment sur des cocotiers ou sous des baobabs, on va nous expliquer que sans leur botter le cul, à coup de chicotes, ils ne travailleraient jamais. Et en même temps ça nous renvoie à la logique de notre présence. Sans nous, guides blancs, jamais l’Afrique pourra s’en sortir. Regardez quand on n’est pas là ils dorment. […] L’Africain est bon pour la guerre, le combat, le corps, donc on l’envoie en première ligne. » 31.10.2007, Tabou, France 2

Notons que cette dernière assertion est également fausse, comme le démontrait un autre historien, Daniel Lefeuvre, dans l’émission Chez Fog, sur France 5, le 2.10.2006 : « Quand vous parlez de chair à canon, je suis tout à fait désolé. Que la France ait mobilisé des soldats coloniaux pour la première et la seconde guerre mondiale, pour la guerre d’Indochine, et même pendant la guerre d’Algérie, c’est exact. Est-ce que ces soldats ont servi de chair à canon ? Ça fait 40 ans que les historiens ont fait litière de cette chanson. Le taux de mortalité des soldats coloniaux n’est pas supérieur, il est même parfois inférieur, au taux de mortalité des soldats métropolitains. Donc chair à canon, non. Ou alors tous les soldats des guerres sont de la chair à canon. […] Lors de la seconde guerre mondiale, le taux de mortalité des soldats noirs africains est de 5% entre 1943 et mai 1945, il est de 5% pour les tirailleurs maghrébins, il est de 5,8% pour le total de l’armée française, il est d’un peu plus de 8% pour les Français d’Afrique du Nord, ce qu’on appellerait aujourd’hui les pieds-noirs. »

Idem pour les juifs, dont le QI serait là-aussi en moyenne supérieur à tous les autres, y compris celui des asiatiques. Par contre, cela permettrait d’expliquer certaines choses sans avoir à tomber dans la théorie du complot, et au contraire cela permettrait même de lutter contre l’antisémitisme. En effet les juifs sont systématiquement accusés par les antisémites et les jaloux ou les ignorants de briguer les meilleures places, dans les médias, la science et les professions intellectuelles. Des faits indéniables existent pourtant, comme les grands maîtres d’échec qui sont plus souvent juifs que leur proportion dans la population (qu’on pense à Bobby Fisher ou Gary Kasparov pour ne parler que des plus connus). On pourrait également parler de l’élite matheuse aux Etats-Unis : les hommes sont la moitié de la population mais 100 % de l’élite matheuse. Les Juifs 2 % de la population américaine, les Asiatiques 5 %. Au total, ces deux groupes font 7 % de la population américaine mais 63 % de l’élite matheuse. Qu’en pensent les ayatollah de la discrimination positive et de la parité ?

Car en effet, prendre en compte de telles réalités scientifiques permettrait de mieux adapter nos politiques économiques et sociales, et mieux accepter l’autre et surtout considérer que l’égalité n’est pas forcément souhaitable si elle cherche à effacer l’inégalité génétique, sociale, économique etc. et mettre en place un système à la soviétique à la place. Comme par hasard, l’antiracisme se base sur l’égalité, au détriment bien souvent de la liberté.

Voici un court documentaire (en anglais) sur les difficultés qu’a rencontrées Hans Eysenck au cours de sa carrière. On remarquera avec intérêt les étudiants gauchistes qui l’empêchent de s’exprimer, et qui exercent des violences à son encontre, en faisant pour certains d’entre eux un signe qui ressemble furieusement à un salut nazi. Ironie n’est-ce pas, d’une idéologie qui au nom de la tolérance en devient absolument intolérante et liberticide :

Pour ceux qui ne parlent pas anglais, Eysenck explique qu’il a vécu dans l’Allemagne nazie et qu’il était un des seuls à s’opposer ouvertement aux nazis, prenant ainsi de très grands risques. Et il retrouve cinquante ans plus tard le même genre de psychologie chez cette foule qui lui demande de se taire. Ce qui n’est pas dit c’est qu’Eysenck a été élevé par sa grand-mère, qui était une fervente catholique, bien que d’ascendance juive. Un déménagement initial en Angleterre dans les années 1930 devint permanent en raison de son opposition au parti nazi, nous précise sa page wikipedia. Page qui ne mentionne toutefois pas l’histoire des races et du QI, et qui emploie une paraphrase à la place : “il affirme le rôle du quotient intellectuel dans la vie humaine et l’existence de différences intellectuelles entre groupes humains qui ne découlent pas exclusivement de différences environnementales.” Admirez le talent des rédacteurs de l’encyclopédie en ligne…

En tout cas il confirme ce que nous savions déjà sur Enquête & Débat, c’est que l’antiracisme a pris une tournure fasciste, et raciste, alimentant ainsi la cause de sa propre existence. Serions-nous revenu au temps de Galilée, quand celui-ci indiquait une réalité scientifique que les autorités refusaient de voir, et préféraient accuser Galilée d’être un hérétique ?
Oui, il semble bien, et au nom du Bien on pratique le Mal à loisir, la censure, la violence, l’intolérance et le racisme. On passe ainsi complètement à côté de génies, comme l’était Hans Eysenck, à qui nous laisserons le dernier mot : “Le tact et la diplomatie sont parfaits dans les relations internationales politiques, peut-être même dans les affaires, mais dans la science une seule chose compte, les faits.”

(1) Portrait de Hans Eysenck, 3 minutes pour comprendre les 50 plus grandes théories en psychologie, Le courrier du livre, 2011, p. 97

Auteur et source : Enquête&Débat


Moyenne des avis sur cet article :  1.4/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

35 réactions à cet article    


  • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 11:41

    " “votre QI est génétique et dépend du groupe racial auquel vous appartenez ; la position des étoiles dans le ciel affecte votre personnalité pour le reste de votre vie ; le tabagisme ne cause pas le cancer des poumons.”

    Tout ce que j’aurai lu de cet auteur, c’est cette phrase que vous reproduisez. Je suppose que votre objectif est de faire en sorte que personne, en France, ne puisse avoir envie d’aller plus loin dans la connaissance d’un pareil imbécile.
    Faut-il vous rappeler qu’il n’existe pas de « races », dans l’espèce humaine ? Que les gènes qui codent la couleur de la peau ont à peu près la même importance déterminante que ceux qui codent la couleur des yeux ou des cheveux. A ce compte-là, si vous avec des enfants dont la couleur des yeux est différente de la vôtre (ça arrive !) ils ne sont pas de la même « race » que vous. Il peut y avoir moins de différences repérables, au plan génétique, entre vous qui êtes un peu rose et un Malien dont la peau aura la couleur du chocolat qu’entre vous et un Basque assez distant, génétiquement, des populations environnantes et qui, pourtant, dans un autobus rempli de « blancs » est un blanc comme un autre.
    Bref, quand un individu est capable de s’enferrer dans de pareilles sottises et si on n’envisage pas d’écrire une thèse sur la bêtise (vaste programme !) la meilleure chose qu’on puisse faire, c’est se dispenser de perdre son temps à le lire. Et je préfère ne rien dire des considérations sur la position des étoiles à la naissance, qui nous ramène carrément à des visions du monde pré-newtoniennes.
    Je suppose que si vous trouvez demain un auteur qui nie l’héliocentrisme et nous ramène au système de Ptolémée ou, mieux encore, renoue avec des conceptions naïves du VIIe siècle avant Jésus-Christ antérieures à Thalès et entreprend de nous expliquer que la terre est plate, vous nous présenterez cela comme un immense progrès de la connaissance.
    Vous nous prenez vraiment pour des imbéciles.


    • Le péripate Le péripate 6 juillet 2012 11:49

      Le mot race ne signifiant que famille, il est absurde de prétendre qu’il n’y a pas de famille dans l’espèce humaine, qui elle est bien unique.
      Vérifiez, vous verrez.


    • Txotxock Txotxock 6 juillet 2012 12:28

      Que des déconneurs à Enquête & débats ! C’est une satire ?


      • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 12:38

        Un extrait de l’article de Wikipedia à l’entrée « racisme »

        "Après des études et recherches diverses au sein de la génétique, la théorie de l’existence des races humaines a été définie par des scientifiques comme arbitraire, subjective et non pertinente, du fait de l’impossibilité de classifier telle ou telle personne dans une race présupposée. Dès 1885, le chercheur Anténor Firmin publie un essai, intitulé De l’égalité des races humaines, dans lequel il réfute les affirmations de Gobineau99.

        La publication de la « déclaration sur la race » en 1950 par l’UNESCO encouragera nombre de biologistes à rappeler régulièrement l’absence de validité scientifique de la notion de « races humaines ». On peut citer notamment Albert Jacquard, auteur de L’Équation du nénuphar en 1998100.

        La revue Science a publié en février 2008 l’étude génomique la plus complète effectuée à ce jour. Les chercheurs ont comparé des fragment d’ADN de 650 000 nucléotides chez 938 individus appartenant à 51 ethnies. La conclusion de ces travaux est qu’il existe sept groupes biologiques parmi les hommes : les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l’Est, les Asiatiques de l’Ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique. Howard Cann, chercheur de la fondation Jean-Dausset, cosignataire, précise : « Tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en sept branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagnes, océans…), favorisant ainsi une légère divergence génétique. » En approfondissant encore leur étude, les généticiens ont pu déterminer des sous-groupes : huit en Europe et quatre au Moyen-Orient. Mais avec moins de certitude. Cependant, les convergences génétiques qui rassemblent les hommes au sein de chacun des sept groupes ne concernent qu’un relativement faible nombre de nucléotides. Plus clairement, deux hommes appartenant à un même groupe peuvent être très différents en ce qui concerne les très nombreux nucléotides non pris en compte pour établir la classification. Si différents même que deux membres d’un même groupe peuvent être plus éloignés, globalement, que deux individus appartenant à deux groupes distincts (Européens et Africains, par exemple)101.

        Ainsi, par exemple, plusieurs études génétiques récentes tendent à réfuter l’existence d’une « race européenne » aux contours bien précis. En effet, selon une étude de l’expert Chao Tian, en 2009, ayant calculé les distances génétiques (Fst) entre plusieurs populations en se basant sur l’ADN autosomal, les Européens du Sud tels que les Grecs et Italiens du Sud apparaissent soit à peu près autant distants des Arabes du Levant (Druzes, Palestiniens) que des Scandinaves et Russes, soit plus proches des premiers. Un Italien du Sud est ainsi génétiquement deux fois et demi plus proche d’un Palestinien que d’un Finlandais102,103,104.

        En outre, la portion du génome humain relative à l’expression des caractères morphologiques, en l’occurrence le gène codant la production de la mélanine, ne représente qu’une infime partie de l’ensemble de ce génome (trois gènes communs aux divers vertébrés sur les 36 000 du génome). Cf. à ce sujet, l’article Couleur de la peau."


        • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 17:57

          Un extrait de l’article de Wikipedia à l’entrée « Homo sapiens »

          "La variabilité de l’espèce humaine

          Une étude, publiée en 2008 dans la revue Science, a été réalisée sur l’ADN de près d’un millier d’individus : la comparaison de 650 000 nucléotides chez 938 individus appartenant à 51 ethnies a montré que le génome des humains est identique à 99,9 %, soit une similitude qui ne se retrouve chez aucune autre espèce de mammifère. Elle est explicable par l’extrême jeunesse de l’espèce humaine car 60 000 ans ne sont pas suffisants pour permettre des grandes variations génétiques. Il existerait toutefois une variabilité très faible esquissée après la scission des populations ancestrales africaines en 7 branches isolés par des barrières géographiques. Ainsi une légère divergence génétique existerait entre les africains subsahariens, les européens, les habitants du Moyen-Orient, les asiatiques de l’Est, les asiatiques de l’Ouest, les océaniens et les indiens d’Amérique mais ces différences ne sont pas significatives puisqu’elles ne tiennent compte que d’un nombre relativement faible de nucléotides, les autres nucléotides pouvant grandement diverger, même au sein de l’un de ces « groupes ». Les mouvements de populations accélérés au sein de la société moderne vont probablement atténuer rapidement les quelques variantes génétiques apparues au cours de l’évolution de l’espèce humaine11."


        • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 18:16

          @schweizr.ch

          Je n’ai pas de compétences particulières en biologie, et je tiens à dire que j’accepterai volontiers d’être critiqué par ceux qui l’ont sérieusement étudiée, mais il me semble tout de même que vous êtes au moins aussi incompétent que moi et que vous écrivez bien des énormités. Les phénomènes d’histocompatibilité, en effet ; n’ont pas grand chose à voir avec la question des « races ». Si on faisait couler dans les veines d’un malade à l’hôpital, le sang d’un autre, pourtant de la même couleur et peut-être même son cousin, sans vérifier au préalable la compatibilité des groupes sanguins, il y aurait des chances que cela produise un résultat très rapidement catastrophique, tout le monde sait cela.
          Les dernières recherches font apparaître que l’ensemble des homo sapiens qui peuplent actuellement la planète dérivent d’un minuscule groupe africain, et c’est ce qui explique qu’il y ait si peu de diversité, comme le souligne très bien l’extrait de l’article Wikipedia qui doit être à proximité immédiate de ce que vous êtes en train de lire.
          Vos ancêtre et les miens, par conséquent, avaient la peau noire. Je ne sais plus de quand date la mutation qui a fait blanchir les populations européennes. Cela s’est fait il y a dix ou vingt mille ans, et je serais curieux de savoir quelle était la couleur de peau des peintres de Lascaux. Je pose la question, quelqu’un sera peut-être en mesure de nous répondre.
          Bref, vous êtes un nègre qui a blanchi, tout comme mézigue.


        • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 6 juillet 2012 18:30

          " Vos ancêtre et les miens, par conséquent, avaient la peau noire. Je ne sais plus de quand date la mutation qui a fait blanchir les populations européennes. Cela s’est fait il y a dix ou vingt mille ans, et je serais curieux de savoir quelle était la couleur de peau des peintres de Lascaux. Je pose la question, quelqu’un sera peut-être en mesure de nous répondre.
          Bref, vous êtes un nègre qui a blanchi, tout comme mézigue."

           Pas vraiment la peau noire, la pigmentation la plus approchante serait celle que l’on retrouve chez les groupes Khoisan (ainsi que pygmées) ou certains groupes éthiopiens (qui ont pour particularité d’avoir diverger avec les autres groupes humains (africains compris) avant a) les migrations hors Afrique, et b) la genèse des x groupes africains (rappelons que l’Afrique est l’espace qui connaît la plus grande diversité génétique au monde).

           La couleur « noire » ou le type « négroïde » africain (tel qu’on se représente généralement les Noirs) est apparemment encore plus récent que le type « européen » (blanc, blondeur, yeux azur, etc…) datant app. de l’ère glaciaire : le type « négroïde » (genre basketteur yankee ou videur de boîte) lui semble s’affirmer avec l’apparition des groupes d’agriculteurs et pasteurs (proto)bantous : et s’est vraiment imposer par sélection sexuelle (ici les femmes choisissant le mâle en fonction de son potentiel à garantir la nourriture des marmots donc grand, costaud= qui trime, qui a de la bouffe en stock : la polygamie (basée sur les mêmes impératifs pratiques (bouffe et bétail/champs) facilitant plus tard la perpétuation de ce type ainsi que son expansion avec les migrations de ces groupes en Afrique, jusqu’à qu’il en devienne caractéristique/représentatif du Noir dans l’imaginaire collectif) 


        • Marianne Marianne 6 juillet 2012 18:54

          Christian Labrune, merci pour ces interventions auxquelles j’adhère mais je ne peux voter sur aucune des trois (vous avez déjà voté me dit-on, or non, je n’ai pas déjà voté !).


        • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 19:16

          @schweizer
          Ce qui caractérise la science, surtout à notre époque, c’est qu’elle est une entreprise collective, dont les résultats doivent toujours pouvoir être reproductibles et faire l’objet de vérifications. Un petit groupe peut bien délirer dans son coin, et cela donne la triste découverte d’une « mémoire de l’eau » en 88, qui continue de faire beaucoup rigoler. Je ne connais pas l’auteur dont vous parlez et je me garderai bien de porter un jugement sur des travaux que je ne connais pas, mais s’ils vont dans le sens que vous dites, il y a très peu de chances qu’ils soient jamais reconnus.

          Pendant que vous y êtes, vous pourriez tout aussi bien nous citer Gobineau et quelques « savants » du IIIe Reich passionnés d’eugénisme auxquels je n’assimile évidemment pas un auteur que vous citez et dont je crains que vous n’interprétiez les observations dans le sens qui vous convient. Par dessus le marché, je le répète, l’histocompatiblité n’a pas grand chose à voir avec les « races ». Vous et moi nous sommes probablement de la même origine caucasienne, mais si on vous greffait un de mes meilleurs morceaux, je crains fort que vous n’y puissiez survivre - et inversement !


        • Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 00:40

          @Marianne
          Cette question du vote pour ou contre les interventions est très drôle. On peut même voter en faveur de ce qu’on a écrit, ce que je me garde bien de faire, et pour cause : vous verrez des choses très surprenantes. Par exemple, je recopie un extrait d’un article de Wikipedia, sans même ajouter le moindre commentaire, et je vois qu’il a été désapprouvé trois fois. Or, les articles de cette encyclopédie, même s’ils ne sont pas toujours bien écrits, ont au moins le mérite, quand ils sont un peu anciens, d’être assez objectifs, étant donné qu’ils sont contradictoirement établis, constamment critiqués et amendés. Par dessus le marché, on peut toujours, si on a un doute, lire les discussions qui ont opposé les auteurs. Sur les questions scientifiques, ce ne sont évidemment pas des amateurs qui interviennent. La prudence voudrait donc qu’on évitât de se prononcer positivement ou négativement sur ces sortes de textes. Eh bien non : la vérité dérange, on préfère s’accrocher à ses propres fantasmes. La recherche scientifique nous prouve par a+b que le racisme est aussi con que l’astrologie mais comme on est raciste, on préfèrera éventuellement trouver quelque charlatan exotique de préférence persécuté par l’ensemble de ses collègues et qui persiste à nier l’évidence. C’est simple : quiconque est en marge de la pensée officielle est nécessairement une sorte Galilée. Sauf que nous ne sommes plus à l’époque de l’Inquisition et que ce sont précisément les méthodes de la science et sa rigueur qui ont fini par s’imposer. A la fin du XIXe siècle, l’Académie des Sciences recevait encore tous les jours des mémoires qui proposaient la résolution de la quadrature du cercle ou des solutions au problème du mouvement perpétuel. Il y a longtemps qu’elle les retourne à l’envoyeur sans même les ouvrir : la transcendance de Pi est rigoureusement démontrée, on sait bien qu’il n’y aura jamais de quadrature possible. La question des races humaines est à peu près du même tonneau.


        • amipb amipb 7 juillet 2012 07:56

          J’approuve également ce que vous dites, Mr Labrune. Les races n’ont rien à voir avec des familles, ce sont des branches qui se séparent à partir d’un ancêtre commun.

          Il y a donc la race australopithèque et la race homo sapiens. Et peut-être d’autres (Notamment l’homme de Florès : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_Flor%C3%A8s).

          @Marianne : parfois, il suffit de recharger la page dans votre navigateur pour que le problème du vote déjà comptabilisé disparaisse.


        • Leo Le Sage 7 juillet 2012 09:00

          @Par Christian Labrune (xxx.xxx.xxx.63) 7 juillet 00:40

          Reflexions sur wikipedia :

          Vous dites : « Or, les articles de cette encyclopédie, même s’ils ne sont pas toujours bien écrits, ont au moins le mérite, quand ils sont un peu anciens, d’être assez objectifs, étant donné qu’ils sont contradictoirement établis, constamment critiqués et amendés »

          Tout à fait.

          De plus on apprend que :
          « À l’invitation de la revue scientifique »Nature", des experts ont analysé, dans le cadre d’une étude comparative, des documents publiés sur Wikipedia et l’Encyclopaedia Britannica. Les résultats montrent que la qualité des deux sources est assez proche"
          source : Wikipedia presque aussi fiable que Britannica

          Pour la culture :
          Face facts : where Britannica ruled, Wikipedia has conquered | Media | The Observer


        • Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 11:38

          @Leo le Sage
          Un ou deux ans après l’apparition de Wikipedia, dans le monde universitaire, il était de bon ton de tonner contre : c’était truffé d’erreurs, c’était un ramassis de sottises, etc. Je disposais de quatre ou cinq versions numérisées de l’Encyclopaedia Universalis mais il y avait déjà longtemps que je n’ouvrais plus les volumes imprimés. Je m’étais déjà habitué peu à peu à utiliser plutôt Wikipedia, à quoi on accède immédiatement, alors qu’ils fallait près d’une minute pour accéder au moteur de l’Universalis. Reconnaissons qu’il faudrait être complètement idiot de perdre une minute pour vérifier la date de publication de telle oeuvre de Guillaume d’Ockham lorsqu’on peut l’avoir immédiatement par le Net avec un risque d’erreur extrêmement faible.
          Et puisque je parle d’un philosophe, il suffit de comparer les articles de Wikipedia à ceux de l’Universalis pour constater immédiatement qu’ils sont beaucoup plus longs et plus fouillés, particulièrement sur des auteurs très peu lus, à la fin du Bas Empire, lesquels n’ont même pas droit à un article dans les anciennes encyclopédies. En outre, la pluralité des rédacteurs et des révisions empêche quelque peu le parti-pris philosophique et le jugement de valeur.
          Pour ce qui concerne les sciences et les techniques, il n’y a évidemment aucune comparaison. Dans l’article « ordinateur » de mon encyclopédie sur papier contemporaine du surgissement de l’Apple II et de ses disques de 125 kilo-octets, je ne risque guère de trouver des informations pertinentes sur les méthodes actuelles d’enregistrement des données !
          J’ai très peu utilisé la Britannica, mais je pense qu’on pourrait faire à son propos les mêmes observations.


        • Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 12:11

          @schweizer.ch
          Les phrases que vous reproduisez, apparemment vous ne vous en rendez même pas compte, visent le problème des frictions entre des cultures différentes dans un système social qui tend vers le communautarisme. Il n’y rien dans ces phrase qui relève d’un racisme ou d’un racialisme. Elles ont pu paraître choquantes parce qu’elles allaient contre un angélisme de style parti socialiste qui pouvait être tenté - c’était la stratégie mitterrandienne - de rabattre cela sur les dadas favoris du Front national.

          Mais ce qui distingue la droite française classique, c’est-à-dire des conservateurs dérivant d’un lointain gaullisme et des idéaux de la Libération, d’une l’extrême droite héritière des « valeurs » - si j’ose dire - du IIIe Reich et de la collaboration, c’est précisément que les conservateurs ne peuvent pas être suspectés de racisme ou de nostalgie du nazisme.

          On ne peut pas nier les difficultés qui naissent de l’affrontement des cultures et des religions. Quand j’enseignais dans les banlieues, j’ai connu assez de collègues dont les cours étaient perturbés par des élèves manipulés qui refusaient de rien entendre sur la théorie de l’évolution, parce qu’il était évident pour eux que l’homme ne pouvait « descendre du singe » ou qui ne supportaient pas des cours de philosophie traitant de la position sceptique ou athée. Mais cela ne résultait assurément pas de leurs dispositions chromosomiques : la crédulité, le fanatisme, sont très uniformément répandus sur la planète. Les massacres de septembre 92 n’ont pas eu pour auteurs des individus très différents de nous sur le plan biologiques. Ils étaient nos ancêtres. Le stalinisme fanatique (Eluard !) a très bien pris racine en France, la collaboration aussi ; plus récemment, on a pu voir se développer l’écoeurant racisme de style FN (le « détail ») et maintenant l’antisionisme d’une extrême gauche qui ne se distingue plus guère dans l’abjection, ipso facto, de l’autre Front.
          L’optimiste Descartes disait que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Il aurait pu tout aussi bien dire la même chose de la connerie. Noir, jaune ou blanc, l’Homme est majoritairement con, cela ne fait aucun doute. Cela dit, c’est sans remède et il faut bien rester tolérant.


        • Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 17:21

           @schweizer.ch
          J’entends par racisme une théorie qui permettrait d’établir, comme vous prétendez le faire, qu’on est plus ou moins intelligent (référence au QI) parce qu’on a la peau de telle ou telle couleur, qu’on est plutôt petit ou plutôt grand, qu’on a le nez long ou aplati, les yeux de telle ou telle forme, etc.

          On sait quels sont les gènes qui codent ces apparences extérieures, mais je ne sache pas qu’on ait encore isolé un gêne de l’intelligence. Et pour cause : l’intelligence est une émergence de l’extrême complexité du système biologique, elle est déterminée par la totalité de la personne, et s’il fallait évaluer d’une manière analytique l’intelligence d’un seul individu, cela reviendrait à calculer un modèle virtuel prenant en compte un si grand nombre de paramètres que les super-calculateurs actuels n’y suffiraient pas. Il y a, de fait, et on s’en rend compte immédiatement en consultant les pages d’Agoravox, une très grande disparité des niveaux d’intelligence, et qui ne dépend probablement pas de la couleur de la peau. On perçoit ça synthétiquement et qualitativement, avec les quelques milliards de neurones dont on dispose, mais il n’y a pas d’évaluation quantitative possible.

          Je ne vois vraiment pas pourquoi vous reproduisez la phrase suivante : "Quinze ans après le discours, l’expression continue d’être employée par la presse de gauche dans le but de dénoncer les politiques immigratoires fermes, lorsqu’elle les juge motivées par le racisme et la xénophobie."

          La presse de gauche, complètement téléguidée par une politique mitterrandienne qui s’est mise en place à partir de 84, est victime du conditionnement pavlovien qu’elle s’est imposée. Il y a des sujets dont il n’est plus possible de parler sinon, on ferait le jeu du FN et donc on serait raciste. Un tel chantage du crétinisme bien-pensant a quelque chose d’odieux. Le FN est effectivement un parti xénophobe et dont la xénophobie s’articule à un racisme hérité de la période fasciste. Les deux propos que vous évoquiez, et particulièrement celui de Chirac, ont effectivement quelque chose de xénophobe et qui m’a choqué à une époque où l’islam était plus discret, mais ça n’a objectivement rien à voir avec un racisme. Pas plus que ce qu’on appelle aujourd’hui, et d’une manière très impropre l’islamophobie. La phobie de qui a peur des papillons ou des araignées est totalement irrationnelle et n’a pas lieu d’être. Le point de vue de ceux, dont je suis, qui prétendent s’opposer aux progrès relativement récents du fondamentalisme islamique est, a contrario, un point de vue rationnel et philosophiquement fondé.

          Je lisais hier sur ce même site un article absolument consternant de quelqu’un qui expliquait (c’était plus naïf que cynique) qu’il serait souhaitable de laisser s’instituer la charia dans les banlieues, parce que la loi morale des islamistes permettrait de réduire la chienlit dans certains quartiers. Autrement dit, la liberté pour les citoyens du 16e arrondissement et l’oppression obscurantiste pour ceux du 93. C’est sans doute bien bon pour eux et c’est tout ce qu’ils méritent, ces citoyens-là. Si cela ne ressemble pas à du racisme, qu’est-ce que c’est ! A ce compte-là, pour n’être ni islamophobe ni raciste, il faudrait encourager en France ce que l’opinion la plus éclairée en Tunisie ou en Egypte refuse comme le comble de l’abomination.

          Ce type de question est essentiellement politique : ce sont les institutions de la République qui se trouvent remises en cause, et on se retrouve face à ces logiques de la trahison qui ont produit déjà bien des horreurs. Le pacifisme (on ne va pas mourir pour Dantzig !) a conduit à la collaboration avec le Reich, et la France antisioniste actuelle n’est pas loin de vouloir collaborer avec une république islamique qui n’hésite pas, par ses déclarations officielles et sa politique extérieure, à se poser en héritière de l’hitlérisme. Or les Iraniens, comme les Allemands et comme les Français, sont des « aryens », pour reprendre une terminologie qui doit vous être tout à fait familière, et l’islamo-fascisme dans sa forme la plus virulente et la plus dangereuse est encore une belle invention aryenne.

          Ce sera ma dernière intervention sur cette page. J’en ai ras-le-bol.



        • geziret geziret 8 juillet 2012 09:17

          "Le pacifisme (on ne va pas mourir pour Dantzig !) a conduit à la collaboration avec le Reich, et la France antisioniste actuelle n’est pas loin de vouloir collaborer avec une république islamique qui n’hésite pas, par ses déclarations officielles et sa politique extérieure, à se poser en héritière de l’hitlérisme. Or les Iraniens, comme les Allemands et comme les Français, sont des « aryens », pour reprendre une terminologie qui doit vous être tout à fait familière, et l’islamo-fascisme dans sa forme la plus virulente et la plus dangereuse est encore une belle invention aryenne."

          Ce que vous dites est complètement infondé. Les contextes aussi sont incomparables. Israël est aujourd’hui beaucoup plus puissant que tout le monde arabe réunie. L’hostilité du monde arabe à l’égard d’Israël n’a rien à voir avec la race !!!! Cette hostilité est due à l’idéologie sioniste qui à comme dessein de soumettre l’humanité toute entière donc soumettre le monde arabe. Croyez vous que la Russie ou la Chine se soumettra à Israël, jamais de la vie, ils préfèreraient provoquer une troisième guerre mondiale que de se soumettre. Les sionistes ont soumis l’occident et une partie du monde arabe mais ils n’arriveront au terme de leur projet. Voyez par exemple en france et aux états-unis, vous ne pouvez pas prétendre à la présidence si vous ne prêtez pas allégeance au CRIF pour la france et l’AIPAC pour les USA, ainsi qu’allégeance au grand rabbin de Jérusalem. 


        • geziret geziret 8 juillet 2012 09:47

          Et j’aimerais rajouter que les sionistes ont réussi la ou Hitler a échoué. Le sionisme est le prolongement de l’idéologie nazi. Les deux idéologies ne pouvaient cohabiter, les sionistes se sont servis du nazisme pour s’imposer. NA pour national socialisme allemand et ZI pour sionisme donne NA-ZI. Pourquoi pensez-vous que tous les criminels nazi ont été exécutés suite aux procès de Nuremberg et pourquoi pensez-vous que le mossad soit aller jusqu’en argentine pour capturer Adolf Eichmann le criminel nazi. Les sionistes ont réussi le tour de force d’éliminer tous ceux qui auraient pu témoigner contre les sionistes qui sont complice des crimes na-zi. Les juifs mis dans les camps de concentration sont des juifs orthodoxes qui refusaient de se convertir au sionisme et donc refusaient d’aller en Palestine pour établir un foyer national juif. Renseignez-vous sur le financement de la machine de guerre allemande par les sionistes de wall-street.


        • Christian Labrune Christian Labrune 8 juillet 2012 12:36

          @gesiret

          J’avais dit que je n’écrirais plus rien pour cette page et, de fait, je m’y tiens. Je vois cependant que vous avez un besoin tout à fait pressant de vous exprimer et je ne ne suis pas inhumain au point de vous laisser dans l’embarras.
          La porte des toilettes les plus accessibles sur AgoraVox en ce moment, c’est celle-ci :

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-joffrin-qui-n-en-portait-119628


        • Mmarvinbear Mmarvinbear 6 juillet 2012 14:09

          "ce qui l’amena à des conclusions jugées insupportables par les gens qui pensent comme il faut : “votre QI est génétique et dépend du groupe racial auquel vous appartenez ; la position des étoiles dans le ciel affecte votre personnalité pour le reste de votre vie ; le tabagisme ne cause pas le cancer des poumons.”

          C’est plutôt le fait qu’il affirme des thèses fausses qui fait que son oeuvre n’est pas ou peu diffusée.

          N’importe quel ahuri sait que le QI (qui, de toute façon, n’est qu’une façon imparfaite de tester l’intelligence ) dépend avant tout de l’éducation reçue. D’autres facteurs peuvent l’influencer aussi, mais à développement économique et social égal, un noir, un blanc, un asiatique ou un martien aura un QI à peu près identique.

          L’astrologie ? On sait depuis des décennies que cela n’est qu’une vaste fumisterie, un reliquat de l’astronomie religieuse mésopotamienne.

          Je ne mentionnerai pas les milliers d’études qui DEMONTRENT le lien de cause à effet entre le tabagisme et le cancer.

          Ce gus d’ailleurs était il astronome ? Sociologue ? Physiologiste ? Médecin ?

          Que nenni !

          Il était psy. Autrement dit, il ne connaissait que peu de choses aux domaines autres que le sien auxquels il touchait aussi.

          On a beau être un bon boulanger et être capable de remplir le réservoir de son camion, ce n’est pas cela qui fera de vous un bon mécano le jour ou votre delco rend l’âme.


          • slipenfer 6 juillet 2012 14:21

            racisme ou pas .. !
            je préfère l’avoir blanche et droite
            que black & decker
            smiley


            • Tristan Valmour 6 juillet 2012 15:11

              @ ENQUETE BACLEE ET DEBAT SUR DU VENT

              Article innommable !

              Les tests de Qi ne mesurent pas l’intelligence mais la performance observable et mesurable aux tests.

              Les tests de Qi rendent compte de l’approche psychométrique qui appartient à la psychologie différentielle dont l’objectif est de mesurer les différences entre individus. Comme son objet est de trouver des différences interindividuelles, elle va en trouver.

              Il existe d’autres approches de l’intelligence en psychologie : l’approche développementaliste et surtout l’approche cognitive qui rend compte des processus cognitifs. Malheureusement, l’approche philosophique a été abandonnée.

              Le Quotient Intellectuel n’est plus un quotient mais un rang. Sa valeur de base est toujours 100, et on classe les individus en fonction de cette valeur. Le calcul du Qi prend donc en compte l’effet FLYNN, un peu comme on prend en compte l’inflation. Autrement, si on comparait notre QI à celui de nos aïeux du début du XXè, nous serions, d’après les tests, quasiment deux fois plus intelligents. Franchement, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas !

              Lorsqu’on donne un QI, on donne un QI global qui fait abstraction des subtests et ne prend pas en compte les centiles.

              Deux vrais jumeaux élevés dans des familles différentes auront un QI différent, cela a été à plusieurs reprises parfaitement documenté. La mesure du QI est donc une mesure très dépendante de l’environnement sociologique et économique.

              Les Noirs des USA ont un QI inférieur aux Blancs parce que dans l’histoire du QI, on a utilisé ce quotient pour les stériliser ! Du coup, ils se prêtent beaucoup moins aux tests et performent plus mal en raison du stress.

              Les Juifs, comme les Asiatiques, tiennent grand cas de l’éducation qui est une valeur première. Les enfants ont intérêt à bien travailler et à obéir aux enseignants. Comme le QI est une mesure dépendante de conditions culturelles et socio-économiques, ceci explique cela.

              Les tests qui mesurent le QI mesurent essentiellement la working memory et la short term memory, et parmi elles, l’attention.

              Les tests de QI ne mesurent pas la créativité, l’intelligence interpersonnelle, l’intelligence intrapersonnelle, etc.

              Les tests de QI ne mesurent pas les processus employés, ni les compétences (il y a une différence fondamentale entre compétence et performance), ni bien d’autres choses.

              La relation entre QI et réussite scolaire est assez faible. Combien de « surdoués » en échec scolaire, ou sociale ?

              La batterie de tests la plus populaire est Wechsler, puis Stanford-Binet. Il en existe pourtant d’autres, mais plus difficiles à maîtriser. N’oublions pas que nous sommes dans une société de business où tout doit être simplifié et normé pour des soucis économiques. Voici quelques autres outils : KABC II (qui petit à petit supplante Wechsler IV), le Cattell-Horn-Carroll, le DAS-II, le CAS, le WJ II COG, NEPSY-II, etc. Bref, il y a des centaines de tests qui mesurent une partie de ce qu’on nomme « intelligence », à destination de personnes de tout âge, avec ou sans disabilities.

              Chaque subtest employé dans les différentes batteries précédemment citées est dénoncé pour ses biais. Par exemple, les tests vont indiquer que dans une série de mots, vous pouvez en retenir 7. Pourtant, lorsqu’on vous parle, vous en retenez davantage ! Le n’back, le trailmaking, etc. sont dénoncés pour leurs biais.

              L’intelligence, comme la personnalité, sont dynamiques !

              Nature ou culture ? Les deux ! Quelle est la part de l’inné ou de l’acquis ? La proportion fluctue, on ne sait pas au juste. Et puis, quelle importance : un puzzle de 100 pièces dont il manque 1 pièce n’est plus un puzzle.

              La performance individuelle est fonction de nombreux facteurs, comme les émotions et le rythme cognitif.

              Un homme au Qi de 130 qui va emmerder le videur d’une boîte de nuit est-il ? Et le conducteur qui dit « ça passe, ça passe » ?

              Régulièrement, l’APA met en garde les psychologues contre la mauvaise utilisation des tests de QI, et leur interprétation basique. Il y a tellement de psychologues !

              Les tests de Qi ne sont qu’un maillon d’une étude clinique plus complète.

              Bref, les tests de Qi sont une mesure partiellement valide de la performance de l’esprit (on n’a rien d’autre pour le moment), et c’est ainsi qu’ils sont perçus par les professeurs de psychométrie et par les psychologues sérieux. Mais de trop nombreux psychologues ne savent ni faire passer correctement, ni interpréter correctement les tests. Et surtout des journalistes qui n’y comprennent rien, ainsi que des fascistes, qui placent les tests de Qi au rang de vérité première pour mesurer l’intelligence. A quand la stérilisation pour ceux qui ne sont pas dans la norme ?

              Il faut faire très attention avec les tests de Qi, parce que s’ils rendent compte d’une réalité, ils ne rendent pas compte de toute la réalité. Le Qi remplace le chamane d’autrefois.

              LES DIFFERENCES ETHNIQUES, MEMES IMPARFAITEMENT EVALUEES PAR WECHSLER SONT EN REALITE TRES FAIBLES ET DIMINUENT AVEC LE TEMPS, SIGNE DE LA PREPONDERANCE DES FACTEURS CULTURELS.

              Pour s’en assurer, j’invite les lecteurs à commander le livre suivant (parmi d’autres bien entendu) : WISC-IV, clinical Use and Interpretation Scientist Practitioner Perspectives

              Et je mets ici un extrait :

              A CONCLUDING COMMENT

              This chapter has attempted to underscore that test scores in and of themselves are not sufficient for a proper psychological assessment. Scores should be interpreted in the context of other relevant information, all of which may not be clear and objective but relies in part on the integrative skills and professional expertise of the evaluator. This is one of the main themes in Matarazzo’s 1990 APA presidential address in which he describes psychological assessment as an activity that : is not, even today, a totally objective, completely science-based activity. Rather, in common with much of medical diagnosis . . . the assessment of intelligence, personality, or type or level of impairment is a highly complex operation that involves extracting diagnostic meaning from an individual’s personal history and objectively recorded test scores. Rather than being totally objective, assessment involves a subjective component. Specifically, it is the activity of a licensed professional, an artisan familiar with the accumulated findings of his or her young science, who in each instance uses tests, techniques, and a strategy, that, whereas also identifying possible deficits, maximizes the chances of discovering each client’s full ability and true potential. (p. 1000) The WISC-IV, then, like other key diagnostic and assessment instruments used by health professionals, should be viewed and used for what it is, a useful tool to help the clinician understand the child before them. The body of research on the Wechsler scale and the improvements and innovations made in the WISC-IV make it an especially useful tool because its psychometric and clinical properties are well known and have been scrutinized more than any other scales of their kind. Like other professionals who use tools as part of practicing their profession, clinicians need to understand how to use the scale, including its strengths and limitations. Above all, the clinician remains the ultimate clinical instrument who uses such tools as part of their clinical work. The remaining chapters in this volume emphasize the importance of both research and clinical acumen in the understanding of children with various disorders and strengths.
              LES GENS SERIEUX SAVENT TOUT CELA, ET JE LE REPETE DEPUIS TRES LONGTEMPS !

              MARRE DES IDEOLOGUES QUI NE COMPRENNENT RIEN A RIEN !


              • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 17:43

                « ENQUETE BACLEE ET DEBAT SUR DU VENT Article innommable ! »

                @Tristan Valmour

                On ne saurait mieux dire !
                Cela présente tout de même un intérêt : à défaut de pouvoir prouver qu’il existe des races dans l’espèce humaine, cet article assorti de plusieurs commentaires qui lui font suite prouverait tout de même, s’il en était besoin, que le racisme existe toujours, qu’il est très répandu et que beaucoup de nos contemporains, assez peu capables d’entendre les résultats de la recherche scientifique, en sont restés au stade tribal.
                Des ethnologues rapportent que dans beaucoup de sociétés très primitives des forêts amazoniennes, les « hommes » étaient ceux de la tribu. Au delà des limites du territoire, on ne voyait que du gibier. J’utilise le passé parce que je renvoie à des études déjà un peu lointaines et je suppose que cela a quand même dû changer quelque peu. Sur AgoraVox, s’il faut en juger par ce qu’on peut lire aujourd’hui, il faudra encore bien des millénaires.


              • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 23:19

                @schwetzer.ch
                Vous pouvez raconter tout ce que vous voudrez, pour les gens sérieux qui font de la recherche, la notion de race appliquée à l’espèce humaine n’a aucun sens.

                La première fois que j’ai entendu formuler cette thèse d’une manière vraiment claire et nette, cela devait être autour des années 80, et par Jean Dausset, dans le cadre d’une émission d’une demi-heure qu’il assurait toutes les semaines sur France Culture. Or il se trouve que Dausset était justement un spécialiste en immunologie tout à fait éminent, qu’il avait découvert ce qu’on appelle le « complexe majeur d’histocompatibilité » bien avant de recevoir le Nobel en 80. Personne n’était mieux placé que lui pour se prononcer sur ces questions. Dans ces années-là, j’étais abonné à la Recherche dont j’ai lu toutes les publications jusqu’à la fin du siècle (ensuite, j’ai cessé d’être abonné parce que c’était tombé au niveau de Science et Vie). Il y a eu beaucoup d’articles sur cette question, que j’ai tous lus, et je n’ai jamais rien vu qui allât dans un sens opposé aux conclusions de Dausset. Bien au contraire, tout ce qui a été découvert ensuite concernant la génétique des populations était une confirmation au demeurant assez peu surprenante de ses théories.
                Il me semble qu’il conviendrait donc, au lieu d’asséner d’une manière péremptoire des assertions fragmentaires d’origine plus ou moins inconnue, de s’enquérir de ce qui fait consensus dans le domaine des sciences.
                On peut bien évidemment considérer que la « science officielle » ment, comme d’autres disent que mentent systématiquement les media et choisir de vivre dans un monde paranoïaque et fantasmatique. Ce n’est évidemment pas mon choix.


              • Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 00:02

                @schweizer.ch
                J’ai été professeur pendant plus de trente-cinq ans, j’ai vu des élèves de toutes origines et de toutes les couleurs, j’en ai eu d’assez stupides, d’autre remarquablement intelligents - et pour s’en rendre compte, on n’a pas besoin de passer par le QI ! -mais je peux vous assurer que je n’ai jamais remarqué que la couleur ou l’origine des uns les rendît plus aptes que d’autres à comprendre ce qu’on leur expliquait et à produire des idées.
                Evidemment, il y a le poids du social ; statistiquement, il est assez déterminant. Quand on a des parents instruits et quelques milliers de bouquins à sa disposition, on a évidemment plus de chances de se retrouver un jour à Normale Sup ou à Polytechnique, mais j’ai vu aussi des élèves très défavorisés, ne disposant que des manuels scolaires, dont les parents avaient émigré et s’exprimaient très mal dans un français qu’ils restaient incapables d’écrire, et ceux-là réussissaient quelquefois beaucoup mieux que les autres. Si vos théories racistes tenaient le coup, ces exceptions seraient strictement impossibles et on saurait d’avance que les uns doivent aller en haut du classement et les autres en bas, à cause d’une insuffisance organique. C’est un peu comme si on vous demandait de gober une mouche qui passe à vingt centimètres de votre tête. Vous n’êtes pas un batracien, vous en êtes incapable. Moi aussi, du reste.


              • Leo Le Sage 7 juillet 2012 05:12

                @Par Christian Labrune (xxx.xxx.xxx.63) 6 juillet 17:43

                Vous dites :
                "cet article assorti de plusieurs commentaires qui lui font suite prouverait tout de même, s’il en était besoin, que le racisme existe toujours, qu’il est très répandu et que beaucoup de nos contemporains, assez peu capables d’entendre les résultats de la recherche scientifique, en sont restés au stade tribal"

                Je n’aurai pas dit mieux.

                Merci Monsieur

                 
                 
                @Marc GELONE/ schweizer.ch (xxx.xxx.xxx.49) 7 juillet 00:54


                Vous dites :
                « Je pense pour ma part qu’avec un échantillon de moins de 20’000 personnes, on ne peut tirer aucune conclusion sérieuse »

                J’ai lu çà et ce n’est pas la peine de continuer...

                Ce n’est pas parce que j’aime les maths que je vais quand même tolérer ce que vous dites parce que les maths ce n’est pas votre truc... [20000 et tutti quanti]

                Il est évident que vous n’y connaissez rien en mathématiques.
                Un échantillon même de mille personnes suffit à caractériser quelque chose.

                Pire, vous croyez même que le QI est une référence.
                Alors que cela est de plus en plus contesté aux USA !

                Vous rappelez vous de ce que je vous ai dit Marc Gelone ?
                Vous n’avez pas de voiture aviez vous dit...
                Vous souvenez vous de ma réponse ?

                J’ajouterais que je peux comprendre que vous soyez raciste ou eugéniste, je m’en contrefous, mais écrire n’importe quoi en donnant l’impression que vous avez la science infuse est abjecte et fausse le débat pour ceux qui sont mal informés.


              • Leo Le Sage 7 juillet 2012 08:45

                @Marc GELONE/Par schweizer.ch (xxx.xxx.xxx.116) 7 juillet 07:51
                Vous dites : « Faudrait savoir, l’autre jour, tu m’écrivais : »Dans ce cas, ne roules plus en voiture car la France n’a pas de pétrole.«  »

                NE PAS CONFONDRE.

                Vous n’avez pas de voiture vous avez dit. C’est un fait.

                Mais on peut conduire une voiture sans en posséder une.
                D’ailleurs l’autre fois j’expliquais :
                Si vous êtes contre les étrangers il ne faut pas utiliser ce qui vient de l’étranger.
                Donc conduire une voiture ne doit plus être dans votre logiciel...

                Même çà c’est inaccessible ? smiley

                Vas plutôt commenter mes arguments.
                Bon j’admets que ce sera dur pour toi...


              • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 6 juillet 2012 15:20

                Le problème avec ce type d’études « scientifiques » est qu’assez souvent les chercheurs qui s’y emploient et décident que leur expérience a pour propos principal de valider les conclusions qu’ils ont établis a priori (et non après l’expérience) tendent à oublier voir ignorer un élément somme tout pertinent : à savoir la réalité factuelle : bref la REALITE : en premier lieu les différences d’environnement « culturel ». Que les différences d’environnement « naturel » aient en effet contraint tel ou tel groupe humain à s’adapter et que cela ait entrainé des modifications génétiques n’est pas à contester

                 ( exemple facile : la capacité à digérer le lait qui n’apparaît : a) qu’après le développement de l’agriculture et b) chez les peuples agricoles il s’entend et éleveurs de vaches, chèvres, chevaux, bref bestioles produisant du lait. Une des conséquences historiques majeures est que ces peuples auront tendance au cours de l’Histoire à dominer les autres : pour la simple raison que ces ressources mobiles riches en protéine leur fournir un avantage décisif sur d’autres peuples : vous remarquerez que les grands peuples de conquérants (et guerriers) seront des peuples agricoles ayant généralement domestiqué le cheval, le chameau (bref barbaque et produits laitiers mobiles) : les Indo-Européens, les Turco-Mongols, les Arabes)

                 PAR CONTRE : au jour d’aujourd’hui, établir des études comparatives entre x groupes humains, sans user de coefficients correcteurs (majorant/minorant en fonction des différences pratiques telles que par exemple accès/niveau de l’éducation qui automatiquement donneront l’avantage dans un test QI à un lycéen japonais ayant dès son plus jeune âge était entrainé à répondre aussi rapidement que possible à des QCM par rapport à un lycéen africain ayant passé l’essentiel de sa scolarité dans une école de brousse)

                 Bref la principale chose que ces études sur le QI nous enseignent lorsqu’on s’attarde à les analyser globalement est que le premier et principal facteur niveau QI est bien l’environnement culturel et en premier lieu éducatif : les gènes n’entrant pas en jeu ainsi que les observations suivantes le démontrent :  

                 1) Si la tendance avait été ascendante dans les pays développés occidentaux jusque là : à partir des années 90 début de stagnation voir tendance descendante du QI (à l’évidence le facteur essentiel ayant entrainé cette diminution générale du QI est ici d’ordre « culturel » : à savoir le fait que nos bambins se voient collés désormais à un écran avant même de savoir parler, et bien entendu avec le pack de chips, les candies et les litrons de soda qu’il faut pour bien laver le cerveau de nos marmots !)

                 2) PAR CONTRE chez les migrants de même que chez les afro-américains : réduction du gap entre qi moyens avec les habitants blancs : de même que dans les pays en développement : ici nous ce qui entraine l’accroissement du QI n’est pas d’ordre génétique mais bien l’amélioration des conditions sanitaires et de l’éducation et non un quelconque facteur génétique : bref meilleur accès à l’éducation ou simplement meilleure éducation, de même que meilleure nutrition

                 Enfin le rapport entre QI et intelligence est loin d’être démontré : et encore moins quant à la conception « occidentale » de l’intelligence, intimement lié à la capacité au raisonnement logique (selon la logique aristotélicienne à savoir rapports cause-effet) or les Asiatiques généralement champions de ce type de tests fonctionnent –ainsi que les Indiens- sur un modèle complètement différent (les relations d’interdépendances plutôt que de causalité) : une conclusion alors serait de dire que le modèle « oriental » est largement supérieur au modèle « occidental » du fait que les Asiatiques usant du premier (et sont tout simplement étrangers au second) dominent les Occidentaux lorsqu’on les soumet à des tests basés sur le modèle « ’occidental » : niveau réalité pratique : il semble que jusqu’à aujourd’hui, l’Histoire ait démontré que le modèle occidental a supporté la domination technologique, scientifique, technique occidentale…

                 NOW, concernant les Afro-américains : petit rappel : le concept d’afro-américains renvoie à une distinction d’ordre socio-culturelle se basant sur le phénotype (soit la pigmentation de la peau) et NON génétique pour la simple raison que si les Afro-américains renvoyaient à une réalité génétique (à savoir Américains d’ascendance africaine ou d’ascendance afro-européenne) et bien il faudrait ajouter 70 millions d’individus au groupe afro-américain : ce qui ferait passer cette supposée communauté « raciale » de 30 millions à app. 100 millions : sacré bond démographique rien qu’en se fondant sur la génétique :

                 

                En effet : a) plus de 70 millions d’Américains dits blancs sont aussi génétiquement noirs que des Afro-américains alors que ces derniers b)) présentent en moyenne 75% d’apport africain et 25% d’apport européen avec 3) 5.5% d’entre eux qui ne présentent aucune trace d’apport africain décelable mais ont une apparence noire ; enfin 4) les groupes blancs et afro-américains présentent un large overlap lorsqu’on superpose les données génétiques (ici 22 marqueurs) : nous avons une étrange situation où des individus considérés comme noirs se retrouvent dans la zone blanche et des individus considérés comme blancs dans la zone noire

                 

                Le distingo établi entre Blancs et Afro-américains (color line) est d’ordre socio-culturel (il fut politique un temps) et non génétique : de fait les études de QI (classiques aux US) prétendant établir sur la base supposée de la génétique les différences entre le groupe « ’afro-américain » et le (ou les) groupe(s) blanc(s) sont d’emblée faussées puisque elles ne prennent pas en compte le fait que vous avez approximativement une chance sur trois que le dit « blanc » testé soit génétiquement aussi black que l’as de pique.

                 

                ( 30% des dits Blancs US présentent un taux de métissage afro-européen situé entre 2% à 20% : à 2% ce qui approximativement leur donne un ancêtre 100% africain vers 1880/1850 soit pas si longtemps que cela, à 20% et + métissage encore plus récent (XXè siècle) : sur l’ensemble de la population dite blanche le taux est aux alentours de 0.7% ce qui donc place des ancêtres africains un peu plus loin en arrière : époque où les colons célibataires et les maitres d’esclaves se « soulageaient » avec leurs négresses)

                 

                 Enfin, considérant que des populations humaines génétiquement « pures », préservées de toute forme de métissage sont relativement rares : mis à part considéré les Jarawas et les Sentinelles des îles Adaman comme modèle standard, le seul propos bien souvent de ces études est d’user des technologies modernes pour remettre à la mode certaines conceptions très XIXè siècle.

                 

                 


                • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 18:43

                  "Le problème avec ce type d’études « scientifiques » est qu’assez souvent les chercheurs qui s’y emploient et décident que leur expérience a pour propos principal de valider les conclusions qu’ils ont établis a priori (et non après l’expérience) tendent à oublier voir ignorer un élément somme tout pertinent : à savoir la réalité factuelle : bref la REALITE : en premier lieu les différences d’environnement « culturel ». Que les différences d’environnement « naturel » aient en effet contraint tel ou tel groupe humain à s’adapter et que cela ait entrainé des modifications génétiques n’est pas à contester« 

                  @Lord Franz
                  Si je comprends bien le début de votre intervention, les hommes, dans leur diversité actuelle, dérivent bien d’un même tronc commun, mais il seraient en train de diverger, comme les hominidae ont pu diverger pour donner l’homme, le gorille, le bonobo, le chimpanzé, l’orang-outan. Logiquement donc, avec le temps, et compte tenu des conditions d’existence différentes en différents endroits de la planète, on devrait voir peu à peu apparaître des »races« différentes. Et il est de fait qu’avec l’Internet, la télévision, les restaurants Mac Do du pôle nord au pôle sud, les conditions d’existence d’homo sapiens sont de plus en plus différenciées. On ne devrait donc pas tarder à voir émerger des »races" très supérieures, n’en déplaise à la science qui n’a jamais été, de fait, que le reflet brouillon et fanatique des passions les plus irrationnelles, d’où ses pitoyables échecs.
                  J’aime bien les paradoxes, mais là, tout de même...


                • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 6 juillet 2012 19:06

                  Si je comprends bien le début de votre intervention, les hommes, dans leur diversité actuelle, dérivent bien d’un même tronc commun, mais il seraient en train de diverger, comme les hominidae ont pu diverger pour donner l’homme, le gorille, le bonobo, le chimpanzé, l’orang-outan. Logiquement donc, avec le temps, et compte tenu des conditions d’existence différentes en différents endroits de la planète, on devrait voir peu à peu apparaître des « races » différentes. Et il est de fait qu’avec l’Internet, la télévision, les restaurants Mac Do du pôle nord au pôle sud, les conditions d’existence d’homo sapiens sont de plus en plus différenciées. On ne devrait donc pas tarder à voir émerger des « races » très supérieures, n’en déplaise à la science qui n’a jamais été, de fait, que le reflet brouillon et fanatique des passions les plus irrationnelles, d’où ses pitoyables échecs.
                  J’aime bien les paradoxes, mais là, tout de même...

                   

                  Nope, dear Labrune…

                   

                  Le fait de pouvoir ou non digérer le lait, de supporter la binouze ou d’avoir développer telle immunité contre telle maladie parce que vos ancêtres ont développer l’agriculture ou non ne revient pas à la genèse de « races supérieures » : de fait l’avènement de l’agriculture a bien entrainé un boom côté mutations génétiques mais ce furent (et ce sont encore : l’évolution n’étant pas finie) pour autant nous n’avons pas vu de groupes humains installés dans les hauteurs himalayennes développer un troisième ou quatrième poumon histoire de palier au manque d’oxygène, ni de groupes vivant dans les forêts tropicales développer des particularités osseuses ou musculaires les rendant aptes à grimper aux arbres ou bondir dans la mangrove, pas plus que nous n’avons constaté de groupes évoluant dans des zones désertiques développer des capacités de stockage d’eau ou résistance à la chaleur proches de celles du chameau : bref mon propos disait simplement que OUI effectivement si un groupe humain quitte les latitudes tropicales pour finir en zone polaire : a) des mutations opèreront mais pas toutes de même nature, et pas toutes en raison de facteurs naturels : exemple : les Inuits bien que vivant depuis des millénaires en zone arctique sont plutôt basanés : alors que les Européens ont vu eux leurs ancêtres blanchir : raison principale : la diète alimentaire et la sélection sexuelle : les Inuits se nourrissaient principalement de poissons, ce qui suffisait à palier aux carences en vit D du au faible rayonnement solaire, les proto-Européens eux étaient principalement chasseurs donc la nature a opté pour le blanchiment histoire de palier à ces mêmes carences : ensuite blondeur et yeux azur ont assuré un avantage décisif pour les femmes ayant ces traits en raison du ratio très déséquilibré hommes/femmes (les couillons mâles ayant un taux de mortalité largement supérieur en raison de leur fréquentation de mammouths et autres grosses bestioles à fourrure, si ce n’est finissant dans une crevasse au cours de leurs grandes chasses) : blancheur, blondeur, etc… se sont ainsi imposées : ici critères purement « culturels » puisque que relevant de préférences esthétiques : ce qui semble être quasiment universel, même chez les groupes non-blancs, il semblerait que les hommes préfèrent les femmes ayant un ton de peau plus clair.  

                   Quant au futur de l’Humanité, en tenant compte a) des développements technologiques dans le registre nano-bio-techno-info-génétique (soit donc les options H+ : posthumains/transhumains) et b) l’émergence de l’IA : vraisemblablement une fois cette phase atteinte : l’espèce homo sapiens entrera en extinction (les projections établies donnent 150/200 ans pour la disparition de l’homo sapiens lambda une fois que des êtres IA et H+ et hybrides IA/H+ débarqueront : définitivement supérieurs à homo sapiens, et à nouveau la compétition jouera : clairement en défaveur d’homo sapiens…qui en raison de facteurs « culturels » notamment religieux risque de réagir violemment à l’apparition de ces nouveaux concurrents : réactions suicidaires mais bon qui a dit qu’ homo sapiens était REELLEMENT doué de raison...


                • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 6 juillet 2012 19:09

                  correction : mais ce furent des adaptations (et ce sont encore : l’évolution n’étant pas finie) autant à un ( nouvel) environnement naturel que culturel (exemple : adoption ou non d’un mode de vie agricole/pastorale : pas vraiment avantageux pour des groupes de chasseurs-cueilleurs : et les conséquences de ce choix culturel (diminution de l’espèrance de vie, de la taille, du poids, du niveau de santé, etc... n’ont été corrigé qu’avec l’avènement de la Révolution industrielle et science moderne )

                • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 6 juillet 2012 19:22

                  précision : si les humains n’ont pas développé de troisième poumon, de bosse graisseuse, de muscles élastiques favorisant le tree-jumping, etc... c’est pour une raison simple et UNIVERSELLE : ils peuvent s’en passer du fait de leurs capacités COMMUNES à créer et adopter des stratégies d’adaptation, des outils, etc... ce que les animaux, végétaux et minéraux ne peuvent faire : ce qui donc en soi limite la portée des mutations génétiques que connurent/connaissent les groupes humains. Bref à nouveau, cela reste « superficiel » et « circonstanciel » et n’a pas abouti à la création de races divergentes : de singularités ethnoculturelles certes, mais de mutants non : mis à part chez Marvel... 

                • Christian Labrune Christian Labrune 6 juillet 2012 23:42

                  Je ne vois rien à redire à votre développement. Il est bien évident que des mutations sont apparues, qu’il y a des couleurs et des types morphologiques un peu différents, mais rien de comparable aux énormes différences qui semblent avoir opposé les néandertaliens à l’homo sapiens. On avait bien là deux races très différentes ; il me semble qu’on s’est interrogé sur la possibilité de croisements, mais je ne sais pas trop où cela en est, ni si les néanderaliens, avec leur plus gros cerveau étaient vraiment les grosses brutes sous l’apparences desquelles on a trop longtemps voulu les représenter.
                  Je pense aussi qu’on est au terme de l’évolution biologique de l’espèce. Les machines conscientes ne devraient pas tarder à apparaître, c’est l’affaire de quelques dizaines d’années, et même si leurs possibilités d’auto-transformation restaient mille fois plus lentes que ce que la loi de Moore permettrait d’espérer, il va de soi qu’à partir du moment où la parité sera réalisée avec l’intelligence biologique de l’homme - qui n’a pas sensiblement progressé depuis Homère !-, sans même parler de la « singularité » des post-humanistes, il y aura une divergence qui s’accentuera très rapidement et nous cesserons vite de faire le poids. Mais l’essentiel, c’est la conscience. LHomme avec un grand H reste malgré tout une sale bête et du point de vue de l’intelligence, on peut rêver mieux.


                • Pie 3,14 6 juillet 2012 18:13

                  Un article complètement maboul.

                  Enquête et débat... cela sonne sérieux mais c’est bien la seule chose qui l’est.


                  • Krokodilo Krokodilo 6 juillet 2012 19:29

                    Au vu de cet article, on peut dire que ce psy a toute sa place sur Agora vox !


                    • katakakito 6 juillet 2012 19:47

                      Cherchez un peu ce qu’est la Tavistock clinic dont fait partie un type qui parle dans la video de Eysenck 1/2 vous aurez compris à qui vous avez affaire.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès