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Commentaire de Christian Labrune

sur Hans Eysenck : le psychologue rebelle et censuré


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Christian Labrune Christian Labrune 7 juillet 2012 11:38

@Leo le Sage
Un ou deux ans après l’apparition de Wikipedia, dans le monde universitaire, il était de bon ton de tonner contre : c’était truffé d’erreurs, c’était un ramassis de sottises, etc. Je disposais de quatre ou cinq versions numérisées de l’Encyclopaedia Universalis mais il y avait déjà longtemps que je n’ouvrais plus les volumes imprimés. Je m’étais déjà habitué peu à peu à utiliser plutôt Wikipedia, à quoi on accède immédiatement, alors qu’ils fallait près d’une minute pour accéder au moteur de l’Universalis. Reconnaissons qu’il faudrait être complètement idiot de perdre une minute pour vérifier la date de publication de telle oeuvre de Guillaume d’Ockham lorsqu’on peut l’avoir immédiatement par le Net avec un risque d’erreur extrêmement faible.
Et puisque je parle d’un philosophe, il suffit de comparer les articles de Wikipedia à ceux de l’Universalis pour constater immédiatement qu’ils sont beaucoup plus longs et plus fouillés, particulièrement sur des auteurs très peu lus, à la fin du Bas Empire, lesquels n’ont même pas droit à un article dans les anciennes encyclopédies. En outre, la pluralité des rédacteurs et des révisions empêche quelque peu le parti-pris philosophique et le jugement de valeur.
Pour ce qui concerne les sciences et les techniques, il n’y a évidemment aucune comparaison. Dans l’article « ordinateur » de mon encyclopédie sur papier contemporaine du surgissement de l’Apple II et de ses disques de 125 kilo-octets, je ne risque guère de trouver des informations pertinentes sur les méthodes actuelles d’enregistrement des données !
J’ai très peu utilisé la Britannica, mais je pense qu’on pourrait faire à son propos les mêmes observations.


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