Le problème n’est pas de sortir de l’Europe et de l’€uro ; il est celui de QUELLE EUROPE ?
L’actuelle est clairement inféodée aux puissances financières, et donc non viable à terme pour les citoyens.
Tant que les pays de l’Euroland n’auront pas, définitivement, déclaré les dettes comme ILLÉGITIMES, et accompli l’urgente et nécessaire REFORME MONETAIRE, redonnant aux états leur souveraineté monétaire, cette Europe néo libérale et mondialisatrice ne peut qu’entrainer les peuples européens à la catastrophe.
Mais il ne semble pas, non plus, que la solution soit le retour de chaque pays européen à son pré carré, avec sa propre monnaie, parce que, face au dollar et au yuan, la situation de chaque pays isolé serait également dramatique.
La seule solution semble donc de TRANSFORMER l’Europe en une entité puissante, capable de réguler et de dominer les marchés financiers : abolition des dettes, nationalisation des banques de dépôt, interdiction aux banques de crédit de créer de l’argent, crédits octroyés directement aux états, par les banques centrales, sous contrôle des états, sans intérêt, réelles taxes sur les transactions financières, etc...
Se sortir de l’étau des marchés et des mafias financières, d’une façon unie et SOLIDAIRE, à un échelon européen, qui est, en chiffres, la première puissance mondiale, donc capable d’imposer ces nouvelles lois aux « marchés ».
Pas un repli sur les nationalismes, forcément voués à subir la loi des banques et organismes financiers prédateurs, mais une entité puissante, capable de les dominer et d’imposer une régulation.
Il faut un retour de la puissance politique des états, à travers leur réunion dans une entité à l’échelle européenne.
C’est pas gagné, mais les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on se refuse à mener.