La Finlande annonce officiellement qu’elle préfère sortir de l’euro plutôt que de payer les dettes des autres
NOUVEAU COUP DE THÉÂTRE SUR L'EURO-TITANIC !
Le bobard de "l'Apocalypse en cas de sortie de l'euro" s'effondre.
- Mme Jutta Urpilainen, ministre finlandaise des finances
Par une déclaration fracassante - qui sera probablement cachée elle aussi à nos compatriotes par les médias à la botte des "euro-fascistes" -, la ministre finlandaise des Finances en personne, Mme Jutta Urpilainen, vient d'annoncer ce matin, dans le quotidien financier Kauppalehti, que :
« La Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».
Et elle enfonce le clou :
« La responsabilité collective pour les dettes (...) et les risques d'autres pays n'est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n'importe quelles conditions ».
La Finlande, qui est l'un des derniers pays de la zone euro à bénéficier d'une note de crédit triple A, entend se battre pour la conserver.
À LA DIFFÉRENCE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS, LE GOUVERNEMENT FINLANDAIS DÉFEND LES INTÉRÊTS DU PEUPLE FINLANDAIS FACE AU DÉLIRE EUROPÉISTE
Ce n'est à vrai dire pas tout à fait nouveau de constater que le gouvernement finlandais a à cœur de défendre les intérêts... du peuple qui l'a élu !
Vu de France, cela paraît incroyable, non ?
Ce petit pays de 6 millions d'habitants ne possède guère de richesses naturelles, à part des milliers de km² de toundra et de lacs. Et le peuple finlandais ne voit pas pour quelles raisons il devrait se saigner aux quatre veines pour aller rembourser les dettes d'autres pays, dont le patrimoine national est bien plus important que le sien.
1°) L'obtention de gages de la Grèce pour s'assurer que le peuple finlandais ne serait pas spolié
Ainsi, le gouvernement d'Helsinki avait déjà exigé, et obtenu, lors du deuxième plan d'aide à la Grèce l'an dernier, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.
Comment ? Eh bien tout simplement en prenant ce que tous les banquiers exigent eux-mêmes lorsqu'ils prêtent de grosses sommes d'argent et qu'ils appellent une « sûreté réelle » : c'est-à-dire une hypothèque sur un bien immobilier, un nantissement sur des créances ou un fonds de commerce, etc. Bref : un gage sur un actif réel, qui permet d'être sûr d'être remboursé si l'emprunteur fait défaut.
On remarquera que le gouvernement français, en refusant de faire la même demande d'obtention de gages que le gouvernement finlandais, a donc accepté le principe que ce soit les contribuables français qui soient les dindons de la farce si la Grèce faisait défaut. Ce qui sera d'ailleurs le cas avec plus de 90% de probabilité.
2°) La demande identique formulée par la Finlande à l'Espagne et à l'Italie au dernier sommet européen
Même si les médias français ont, là aussi, organisé l'omerta, le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a mis les pieds dans le plat la semaine dernière, en demandant que l'Espagne et l'Italie émettent des « obligations sécurisées » plutôt que de demander aux autres peuples de payer à leur place.
Le Premier ministre finlandais savait particulièrement bien de quoi il parlait puisqu'il est lui-même ancien ministre des finances.
Et sa proposition obéissait à la même logique que celle que j'ai déjà décrite : pourquoi un peuple dont le patrimoine national est si modeste devrait-il payer les dettes de l'Italie, qui est un pays qui croule sous les richesses, notamment patrimoniales et artistiques ?
Pour bien comprendre la position d'Helsinki, il suffit d'imaginer un château, dont le châtelain, ayant perdu des sommes colossales au casino, demanderait au gardien de les rembourser à sa place, car il préfère quant à lui conserver ses tableaux de maîtres...
La Finlande est dans la situation du gardien : elles est d'accord pour prêter de l'argent au châtelain, mais à la condition que ces sommes soient gagées par le tableau de Titien ou de Claude Lorrain que celui-ci possède.
Bien entendu (et cela n'a pas été non plus porté à la connaissance des Français), le président du Conseil italien Mario Monti (et "Goldman Sachs boy") a refusé immédiatement cette proposition finlandaise : le châtelain italien compte bien faire payer le gardien et garder ses œuvres d'art pour lui.
Est-il besoin de le préciser ? Notre "socialiste" François Hollande a volé au secours.... du châtelain.
3°) La Finlande a annoncé qu'elle bloquera l'utilisation étendue du futur MES, qui avait été présentée comme un changement et un triomphe des "pays du sud" dernier sommet européen
Le Premier ministre finlandais a annoncé, voici quatre jours (le 2 juillet 2012), que la Finlande empêchera le Mécanisme européen de stabilité (MES) d'acheter des obligations sur le marché secondaire, ce qui bloquera la mesure très hypothétique annoncée comme un triomphe lors du dernier sommet européen.
Car une telle décision requiert l'unanimité des membres de la zone euro, ce qui ne sera pas le cas.
Rendant compte du sommet de Bruxelles la semaine dernière, le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a en effet lancé cette bombe au Parlement d'Helsinki (sans que les grands médias français, là encore, n'en parlent à nos compatriotes) :
« À l'avenir, l'unanimité est nécessaire pour décider de tels achats et il semble que cette unanimité ne soit pas possible en raison de l'opposition néerlandaise et finlandaise ».
Un porte-parole du chef du gouvernement finlandais, Pasi Rajala, a ensuite précisé à l'AFP qu'Helsinki considérait que « faire des achats sur le marché secondaire n'avait aucun sens ».
- Jyrki Katainen
Enfin, hier 5 juillet 2012, la Finlande a annoncé l'ouverture prochaine de négociations bilatérales avec l'Espagne pour l'obtention du même type de garanties qu'avec la Grèce en échange de sa participation au plan de sauvetage des banques ibériques.
Là encore, le gouvernement finlandais protège les intérêts du peuple finlandais, à la différence du gouvernement français, qui, se refusant de faire la même demande d'obtention de gages auprès de Madrid, accepte donc le principe que les contribuables payent des dizaines de milliards d'euros pour sauver les banques espagnoles !
LA MINISTRE FINLANDAISE DES FINANCES EST LA PRÉSIDENTE DU SDP, QUI EST UN PARTI FRÈRE DU PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS PUISQU'ILS APPARTIENNENT TOUS DEUX AU PSE (PARTI SOCIALISTE EUROPÉEN)
Cette déclaration de la ministre finlandaise des finances est d'autant plus embarrassante pour nos médias à la botte que cette femme politique intègre ne rentre pas dans les clichés de la propagande des euro-fascistes qui terrorisent les peuples par l'intimidation constante et par la diabolisation de toute idée de sortir de l'UE et de l'euro.
Mme Jutta Urpilainen, qui est une jeune ministre (37 ans), à peine plus jeune que le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen (40 ans), n'est en effet :
- ni une "populiste",
- ni une "souverainiste",
- ni une folle,
- ni une raciste,
- ni une xénophobe,
- ni une antisémite,
- ni une nostalgique du IIIe Reich,
- ni une personnalité d'extrême-droite,
- etc.
Non. C'est la présidente du Parti social-démocrate de Finlande (SDP).
Lequel est membre du "Parti socialiste européen (PSE)", parti politique au Parlement européen regroupant les partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes d'Europe, et notamment le Parti socialiste français. (Son groupe politique est le deuxième en taille au Parlement européen après les élections de 2004 et de 2009).
Par solidarité "socialiste" et parce qu'ils appartiennent au même parti européen PSE, le gouvernement socialiste français va-t-il approuver les déclarations de Mme Jutta Urpilainen ou la traîner dans la boue ?
Plus sûrement les instructions vont-elles être données pour organiser le verrouillage médiatique sur cette déclaration, afin que les Français soient tenus comme toujours dans l'ignorance de ce qui se passe.
CONCLUSION : UN GRAND PAS DE PLUS VERS LA DÉSINTÉGRATION DE LA MONNAIE EUROPÉENNE
La déclaration fracassante de la ministre finlandaise des Finances constitue un événement historique car c'est la toute première fois qu'un ministre des finances en exercice de la zone euro :
- annonce que son pays envisage de sortir de l'euro,
- et révèle que la sortie de l'euro est synonyme de sauvetage et non pas d'Apocalypse.
Ainsi, peu à peu, la vérité finit par s'imposer : ce sont les analyses de l'UPR, constamment identiques depuis la création de notre mouvement il y a 5 ans et 3 mois, qui sont les bonnes.
Tous nos adhérents peuvent ainsi se réjouir de constater qu'en dépit de tous les obstacles qui nous sont opposés par les européistes, les événements vont conduire de plus en plus, et inexorablement, notre mouvement sur le devant de la scène.
François ASSELINEAU
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191 réactions à cet article
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bonjour
C’est le commencement de la fin annoncée par tous les économistes qui ne sont ni payés ni interdits de media par le capital financier qui les tient presque tous ! Quand la preuve sera faite qu’un pays s en sortira mieux que les autres comme Stiglitz ( prix Nobel d’économie quand même !) l a prévu , eh bien ça risque de donner des idées à quelques autres et déconsidérera les Cassandres françaises ! Bien vu François !-
Qu’un pays s’en sorte par des moyens de protectionnisme ne remettra pas en cause les théories de sortie de crise, bien qu’elle risque alors de fortement compliquer leur réalisation - de la même manière qu’une banque aie réussi à y faire des bénéfices records en cas de bulle parce qu’elle a su se retirer plus tôt que les autres ne prouve pas la viabilité du modèle, qui est évidemment plus général (et ici hautement critiquable !).
Ma position n’est alors pas de tout accepter, loin de là, et de nombreux points obscurs pour la démocratie me semblent à prioriser (BCE/MES/OTAN/commissions), mais il faut sur le fond bien se garder de tout mélanger : Quelle cohérence politique donner à cette crise ? Socialiste, libérale ? Il faut choisir, les deux étant viables, mais ne passant pas par les même étapes, n’agissant pas sur les mêmes leviers, ne nécessitant pas les mêmes règles, n’aboutissant pas aux mêmes réalisations. La bataille actuelle est bel et bien politique.
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@politzer quelle honte toute cette analyse sans aucun contre argumentaire.
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Faire croire que « ça ira mieux » avec une monnaie nationales est une escroquerie.
Pourquoi ?
Parce que la monnaie est un outil qui doit être suffisamment rare pour être utilisable, et que cette rareté relative fera toujours « des riches » et « des pauvres », de la magouille, de la corruption, l’avantage de polluer, de détruire les ressources jusqu’au bout, etc.
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Vivement la suite, une société post-monétaire, une civilisation de l’accès. -
@politzer
... cela dit, je la trouve bien mignonne cette Jutta... rien a voir avec les notres ... « la beauté du diable » comme on dit !...
... comme quoi, on peut etre plutôt seduisante et defendre son pays.. -
Actias. Vous allez finir raciste.
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Votre mépris des grecs accablés par les banques est un bon début de racisme, en fait de xénophobie. On se demande bien d’où vous vous donner le droit de cette cette arrogance de juger les autres peuples. Quand ce sera notre tour, vous ferez moins le malin.
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La mouche du coche, vous allez finir facho.
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Les grecs sont de gros branleurs incapables de gérer leur pays tout simplement et nous ne sommes pas loin derrière
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Que restera t il d’une vision européenne socialiste après ce virement protectionniste en Finlande ? Et du socialisme tout court d’ailleurs ?
Quelles sont les nouvelles formes politiques modernes, disposant d’une vision à long terme, vers lesquelles se tourner ?
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Bonjour à tous
Merci de nous livrer, une information de cette importance.
Les médias européistes à la bottes des Etats auraient bien évidemment fait l’impasse dans leurs pages éditoriales, sur le refus des finois et des néérlendais, à éponger la dette des pays du Cub Méd, sans garanties sur des actifs réels.
Une position pragmatique des scandinaves que l’on ne peut que saluer.
Quid de la position franco-française ? les dirigeants semblent prêts à creuser davantage le déficit de la France et grever d’impots les contribuables, sans se garantir d’un défaut de paiement d’un Etat emprunteur. Une disposition laxiste qu’aucune banque n’appliquerait jamais à un particulier, candidat à un emprunt ?
Devons-nous avoir confiance dans un Gouvernement qui nous engage dans une telle voie, sans nous consulter par référendum ?
s’agissant de l’Italie, L’Espagne, la Grèce, des pays dont il y fort à parieravoir ldes Etats et in fine, à fonds perdus ?-
Il y a effectivement beaucoup à dire sur la démocratie de l’information ainsi que sur celle de l’Europe actuelle... Cependant, on peut s’accorder à dire que la « dette espagnole » par exemple n’est pas si espagnole que cela, puisqu’elle implique dans un monde financier interdépendant des acteurs européens commerciaux sur des montants colossaux, appuyant eux-mêmes de manière extrêmement importantes sur les états dont ils sont créditeurs.
Une réforme globale du système semblerait s’imposer, mais chacun, à l’instar notamment de la Finalnde ici, cherchant à tirer la couverture à soi, si ce n’est à profiter de la situation, seule une vision politique cohérente pourrait arriver à démêler cet écheveau de tentations protectionniste vs. volonté de monde libre et ouvert. Ce n’est apparemment pas demain la veille, une solution (capitaliste vs. socialiste) comme l’autre impliquant actuellement l’abandon de (presque) la moitié de ce qui en ferait une politique globale cohérente.
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Désolée, quelques boulettes, la dernière phrase aurait dû être effacée !!!
Massima mea culpa.-
Ne craigniez rien. Personne ne lit les commentaires de plus de 5 lignes. Personne n’a lu votre erreur, tout va bien.
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La Finlande, comme l’Allemagne, n’exporte-t-elle pas beaucoup en Europe et n’a-t-elle pas plus à perdre à en sortir qu’à y rester ?
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Quel rapport entre exportations et Europe ou zone euro ?
Le Royaume-uni est hors zone euro et il commerce beaucoup avec nous.
La Suisse ou la Norvège sont hors UE et ils commercent aussi beaucoup avec nous. -
Des garanties mais sur quelles sommes ?
Celles des banques ou juste sa part comme intermédiaire ?
Je pense que cette dame nous joue une comédie histoire de mettre la pression un peu plus sur ces cochons (PIGS) de payants en fin de magouille. (Non la Finlande ne quittera pas l’euro la première.)
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Croa
Sur les sommes empruntées à ses partenaires sur l’échiquier mondial !
Les français auxquels on ne cesse de répéter, qu’ils doivent une dette colossale, à des Etats tiers, auraient intérêt à connaître le détail des créances et leurs créanciers !
Pourquoi pas, un état comptable par la Cour des Comptes ? -
les sous-merdes banqueroute qui coulent tout le monde sont LONDRES et WALL STREET BANQUEROUTE
eux aussi qui traitent les pays d’Europe de PIGSbranleurs banqueroute sans esprit qui descendent tous les pays occidentaux pour cacher LEUR COMPLET FIASCO TOUS AZIMUTS, leur guerre éternelle qui ne cherche même plus à se justifier tant ses arguments sont vidés de toute réalité, DE TOUT REEL ENNEMIal kaida financée par wall street, voilà qui coule toutes les économies et embrase le monde à tout vaUN PROCES DES BANKSTERS ANGLO SAXONS qui devrait voir le jour au lieu de ce pillage continuel pour l’agenda de dépopulation du common wealth (dites plutôt common HELL) qui n’a plus les moyens de ses ambitions DEBILOIDES -
Quand bien même, ce serait une stratégie pour mettre la pression à se partenaires européens ?
Au grand monopoly qu’est devenu le mondialisme, que risquent les Etats à bluffer à la table de jeu ?
Quittera, quittera pas, peut-être ben qu’oui, peut-être que non !!!
Et la France qui ne vend rien, faut-il rappeller que sa balance commerciale est déficitaire, que risque-t-elle à demander aux pays tiers à garantir leurs emprunts, si ce n’est de devoir, elle-même garantir ses emprunts sur des actifs réels ?-
Le démenti ne s’est pas fait attendre : "toute affirmation selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro est simplement fausse« , selon le porte-parole de la ministre, Matti Hirvola (AFP)
Mme Urpilainen a déclaré, quant à elle, que »l’euro est bénéfique pour la Finlande".Sa dureté apparente à propos d’un accord de garantie signé est une plaisanterie à usage rhétorique interne : nul ne voit la Finlande, ni en Finlande, ni ailleurs, envahir la Grèce ou l’Espagne pour faire respecter ce prétendu accord en cas de non respect de cette garantie !
Prendre de tels propos au sérieux, c’est prendre les lecteurs pour des imbéciles. Si l’Euro doit mourir, ce ne sera certainement pas du fait de la Finlande seule contre tous les autres.
Simples rodomontades diplomatiques.
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Ou, comment disserter sur du vent.
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Asselineau est tellement pressé de voir l’UE s’effondrer qu’il fait feu de tout bois.
Il doit, il est vrai rassasier sa secte d’adorateurs de 2 ou 3 articles par semaine afin d’entretenir la flamme d’une détestation hystérique de l’Europe.
Des milliers de lignes qui décrivent toujours la même obsession : l’Europe est une machine diabolique, inféodée aux Yankees, destinée à asservir les peuples.
Cela a le mérite d’être simple et d’attirer quelques crédules paniqués par la crise. -
@Sylvain Reboul.
Excusez-moi mais où avez vous lu ce démenti officiel ?
Pouvez-vous nous donner le lien de la dépêche car je ne l’ai pas trouvée ?Si démenti il y avait, il poserait un « petit problème », car l’interview de la ministre a paru dans le plus grand journal économique et financier finlandais !
Si démenti il y avait, il ne prouverait donc qu’une chose : que les euro-fascistes ont exigé en catastrophe d’Helsinki ce démenti officiel, c’est-à-dire un mensonge officiel : la ministre aurait seulement eu le tort de trop parler.
Du reste, si démenti il y a eu - et je ne l’ai pas vu -, il ne trompe personne. La Bourse de Madrid vient de s’effondrer de 3% ce vendredi soir et les taux sur l’Espagne sont de nouveaux à des niveaux quasi-records.
En bref, je ne comprends pas bien qui « prend les lecteurs pour des imbéciles ».
A qui cette remarque s’applique-t-elle ?------------------------
Par ailleurs, vous semblez faire fi des garanties accordées par la Grèce à l’Espagne.
Vous avez tort : si Athènes faisait défaut et refusait de céder les garanties réelles accordées à la Finlande, celle-ci pourrait se porter devant la Chambre de Commerce Internationale qui condamnerait la Grèce, laquelle verrait alors se détourner d’elle les investisseurs internationaux qui n’auraient plus confiance du tout.
C’est d’ailleurs bien parce qu’il est très gênant de donner des sûretés réelles que la Grèce et l’UE ont fait tout leur possible pour limiter ce type de demandes à la seule Finlande.
-------------------------
Par ailleurs, je n’ai jamais dit que l’euro « allait mourir » du fait de cette déclaration.
J’ai dit et je répète que cette déclaration fracassante de la ministre finlandaise des Finances constitue un événement historique car c’est la toute première fois qu’un ministre des finances en exercice de la zone euro :
- - annonce que son pays envisage de sortir de l’euro,
- - et révèle que la sortie de l’euro est synonyme de sauvetage et non pas d’Apocalypse.
Du reste, si la Finlande décidait de sortir de l’euro :
- a)- cela poserait un énorme problème juridique puisque les traités européistes ne le prévoient pas. La seule possibilité est de sortir de l’UE conformément à l’article 50 du TUE
- b)- cela aurait aussitôt un effet de souffle sur le château de cartes européiste qui ne demande qu’à s’effondrer.
-------------------------Enfin, je ne sais pas où vous puisez vos informations pour dire que « la Finlande serait seule contre tous les autres ». La Finlande vient de dire tout haut :
- - ce que disent tout haut le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède et la Tchéquie qui ont refusé ou se refusent à entrer dans l’euro, et aussi les Pays Bas qui soutiennent la Finlande sur le MES
- - ce à quoi se préparent activement l’Allemagne, les Pays Bas, le Luxembourg
- - ce que disent tout bas les dirigeants espagnols et grecs
- - et ce que pensent une part de plus en plus importante des peuples à travers l’Europe.
En bref, le gouvernement finlandais n’est pas du tout « seul ».
Il est simplement plus franc.
FA
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« euro-fascistes »... ou quand les mots ne veulent plus rien dire.
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Apparemment, Sylvain Reboul, c’est vous qui ne comprenez pas grand chose aux subtilités diplomatiques.
Lorsque vous écrivez notamment ceci :« Sa dureté apparente à propos d’un accord de garantie signé est une plaisanterie à usage rhétorique interne »
Vous auriez pu vous assurez au moins qu’ils ne n’avaient pas déjà fait dans le passé (par ex en septembre 2011) avant de prendre les Finlandais pour des rigolos.
Mme Jutta Urpilainen a fait passer le message qu’elle voulait faire passer aux intéressés, le reste, c’est de l’affichage pour les TF1ophiles et les marchés qu’il faut bien rassurer.
L’article de son coté n’a jamais affirmé que la Finlande ferait chuter l’€ comme vous semblez l’avoir compris, mais donne de l’écho à des positions iconoclastes vis à vis de cette monnaie, lesquelles sont portées par des partis parfaitement « convenables » et qu’a ce titre, les discours lénifiants tenus par l’unanimité de nos médias et politiciens français pour encenser cette monnaie n’en sont que plus lamentables.
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Bonsoir M Asselineau.
Le fait que la Finlande se prépare à quitter l’Euro n’est pas explicitement dit dans le communiqué. Il s’agit d’une interprétation des lecteurs, dont vous faites partie, que vous nous exposez comme une vérité.
Cela est compréhensible du fait du « parti pris » que vous affichez ouvertement.Votre analyse est fort intéressante comme toujours, mais vos conclusions répétitives et dirigées commencent à « lasser » et auraient plutôt l’effet inverse de celui recherché.
D’autres médias français ont parlé de ce communiqué, par exemple Boursorama :
http://www.boursorama.com/actualites/la-finlande-refuse-de-payer-les-dettes-des-autres-pays-de-la-zone-euro-2ed080331d9e9919f14069c8defca63eD’ailleurs un autre article sur Boursorama devrait aussi vous plaire.
http://www.boursorama.com/actualites/la-bce-enfonce-le-clou-aux-etats-et-aux-banques-de-se-sauver-eux-memes-79c65ba13703f84c7d265e2910e34e6a -
@Eresse
--------------1°) Comme je l’ai écrit, la ministre finlandaise a expressément dit :
« La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».Par ailleurs, je vous invite à me relire : je n’ai pas écrit que « la Finlande se prépare à quitter l’Euro », comme vous me l’attribuez. J’ai écrit qu’elle « envisage de sortir de l’euro », ce qui n’est pas identique.
Dans ces conditions, j’estime que votre première critique est totalement infondée. J’ai écrit, et je maintiens, que « la Finlande envisage de sortir de l’euro » parce que c’est exactement ce qu’a dit la ministre des finances : « La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».Il ne s’agit donc pas du tout "d’une interprétation des lecteurs, dont je ferais partie« , c’est la vérité.
---------------------------2°) Je suis navré d’apprendre que mes »conclusions répétitives et dirigées commencent à [vous] lasser« .
Mais si vous saviez combien de millions de Français commencent à être »lassés« des »conclusions répétitives et dirigées« des »sommets européens de la dernière chance« , vous feriez preuve de plus de patience.
Nous avons par exemple assisté au 19ème Sommet, qui s’est achevé comme tous les autres par une mystification destinée à faire croire que »tout est réglé« alors que la situation ne fait que s’aggraver encore et encore. N’est-ce pas »lassant« ?Et puis, si vous saviez saviez combien de millions de Grecs, d’Espagnols, d’Italiens commencent à être »lassés« des »conclusions répétitives et dirigées« des européistes qui viennent exiger d’eux de détruire tous leurs acquis sociaux et de vendre tout leur patrimoine public à ces mêmes banques qui les ont poussés dans la catastrophe !
Savez-vous, Eresse, que les Grecs sont tellement »lassés« que leur taux de suicide a connu un bond prodigieux depuis un an, grâce à cette petite merveille qu’est l’euro et les »réformes indispensables" qu’il provoque ?
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3°) Il me semble bien audacieux de conclure que mes analyses « auraient plutôt l’effet inverse de celui recherché ».- D’une part notre mouvement politique vole de records en records : adhésions, consultations Internet, consultations Facebook, messages de citoyens désireux de travailler bénévolement, etc., etc.
- D’autre part, la situation ne fait que s’aggraver, je me permets de vous suggérer d’aller consulter les tout derniers articles que j’ai mis en ligne sur notre page Facebook :
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4°) Il est vrai que Boursorama a repris l’information, je vous l’accorde.
Mais vous m’accorderez que l’audience de Boursorama n’est pas exactement identique à celle de TF1, France 2, France Inter, RTL ou Europe 1....Quant à Libération, ils avaient publié la déclaration de la ministre finlandaise dans un premier temps sur leur site. Et puis la page a été censurée ! Le journaliste a dû probablement se faire passer un savon. Le lien dont le titre est explicite indique que la page n’existe plus, et qu’il faut consulter le service technique ! http://www.liberation.fr/economie/2012/07/06/plutot-quitter-l-euro-que-payer-les-dettes-des-autres-previent-la-finlande_831619
Cette censure ne s’est pas passée en Syrie, en Chine, en Iran ou en Corée du Nord. Non, elle s’est passée le 6 juillet 2012 à Paris sur Seine, dans l’un des grands quotidiens nationaux français.
Toutes ces censures des européistes, ça ne vous « lasse » pas, Eresse ?FA
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@ Schweizer.ch
Encore une insulte en guise de réponse à mon énoncé des faits.
NON, TF1, France2, France Inter, RTL, Europe 1, n’ont pas parlé de la déclaration historique de la ministre finlandaise.
Et OUI la page de Libération a bel et bien été censurée. Je vous en ai fourni la preuve sous les yeux.
Voilà les faits. Ils sont indiscutables.
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En réponse, vous ne savez faire que 2 choses :
- 1)- me traîner dans la boue, en me traitant de « parano »
- 2)- et m’objecter que France 24 en a parlé.
Sur ce dernier point, je vous signale - et je signale aux lecteurs - que France 24, qui se veut une « CNN à la française », est justement la chaîne qui n’est pas regardée par les Français. Elle est regardée, à plus de 95% probablement, par des populations francophones dans le monde, notamment en Afrique.
Comme CNN a sans doute parlé de la déclaration finlandaise, France 24 ne pouvait pas faire moins qu’en parler aussi.Le fait que France 24 en ait parlé ne contredit donc en rien mon analyse puisque les responsables publics que vous évoquez savent parfaitement que le peuple français ne regarde pas France 24.
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En conclusion, je vous invite à lire la réponse que j’ai faite à Pie 3,14 sur la différence fondamentale qui existe entre la Science et la Raison d’un côté, le Dogme et l’Irrationnel de l’autre.
scientifique et rationnelle considère que les faits ont toujours raison, et qu’elle doit se remettre en question si elle découvre des faits qui la contredisent. Elle fonctionne sur la base du raisonnement et de la recherche inlassable de la vérité quoi qu’il en coûte. Elle table sur la liberté de pensée et sur le courage des individus.
La pensée
C’est ma démarche et celle de tous les adhérents et sympathisants de l’UPR.
A contrario, la pensée dogmatique et irrationnelle balaie d’un revers de main l’avalanche des faits qui la contredisent car elle estime qu’elle a raison contre tout. Elle fonctionne sur la base de l’intimidation et de l’anathème. Elle table sur le conformisme et sur la lâcheté des individus.
Vous venez de nous confirmer une nouvelle fois que c’est la démarche des européistes. -
Sommaire, superficiel, désinvolte. Désobligeant.
Ce blog peut devenir une occasion de soigner la qualité des connaissances, voire de les élargir et approfondir.
La première habitude à adopter : Je le dis et le prouve en citant mes sources.
A suivre donc... On ramassse dans quatre heures (folklore du bac !) -
« Euro-fascistes » ça c’est un commentaire digne d’une petite frappe, pas de d’un home politique (?) qui avait envisagé de se présenter à la candidature présidentielle...
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Je ne pense pas que sortie de l’euro constituerait un vide juridique. Rien ne dit qu’un pays doit rester membre de la zone euro ad aeternam. Et puis si la Finlande quittait l’euro, il se passerait quoi ? Certains les menaceraient d’une amende record comme Joaquin Almunia qui avait menacé la Suède d’une amende de plusieurs centaines de millions d’euro pour non-respect du traité d’adhésion qui oblige théoriquement la Suède à adopter l’euro comme tous les nouveaux pays membres. Mais tout ça, c’était du vent même s’il l’avait fait ça n’aura eu que pour résultat une forte montée de l’eurphobie en Suède.
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L’article de Libération est d’ailleurs toujours en cache chez Google
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eh schweitzer.truc
toi et ta bande de vauriens racistes QUI SE SONT LAISSÉS PLAFONNER EN SE DÉCULOTTANT A L’IMMEDIAT dès que VOUS avez pris la plus minuscule des petites injonctions londoniennes tu peux parler de dégonflésaprès douze ans que JE vous portais pauvre con, c’est toi le dégonflé et je t’interdis A JAMAIS de te prendre pour un autre saleté schizo parodique, tu t’es bien amusé pendant douze ans quand je te portais aux sommets ?maintenant va les chercher ou tu peux tes droits de l’homme que tu as piétiné -
@Pie 3,14
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Excusez-moi mais mon article est extrêmement factuel.Il est fondé sur des dépêches de presse très sérieuses, du reste reprises par Les Echos , qui n’est pas spécialement un journal « hystérique ».
Par ailleurs, le style de mon article est précis, sobre et démonstratif.
Il n’a strictement rien « d’hystérique ».Les milliers de lecteurs pourront en revanche juger que c’est votre attaque personnelle contre moi, pleine de haine, dépourvue du moindre contre-argument, dénuée du moindre raisonnement, qui est à proprement parler un réflexe d’hystérique.
Vous ne répondez à rien des différents points de mon raisonnement.
Vous ne faites que m’insulter, et vous insultez aussi les milliers d’adhérents et de sympathisants qui ont déjà rejoint l’UPR.
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Je comprends qu’il vous est très difficile de réaliser que tout ce à quoi vous avez pu croire n’était fondé que sur du vent et des mensonges. Vous constatez avec effroi que c’est en train de s’effondrer sous vos yeux.
Il vous faut donc un bouc-émissaire pour exprimer votre colère et c’est le rôle que vous m’attribuez.
Vous êtes plus à plaindre qu’à blâmer.
FA
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Votre style n’a en effet rien d’hystérique, c’est celui du professeur qui donne un cours.
Vos articles sont toujours structurés et argumentés.
C’est la preuve d’un parcours scolaire solide et d’une vie professionnelle faite de dossiers à traiter, habituée au maniement des concepts, à la mise en forme rhétorique.
Cet aspect vous vaut sans cesse les compliments de vos adeptes.
C’est votre pensée qui est hystérique. J’ai tenté dans un premier temps de vous expliquer que l’Europe n’est pas l’hydre malfaisante que vous imaginez, que son histoire n’en fait pas une simple annexe des USA, que ses faiblesses indéniables ne justifient pas que l’on jette le bébé avec l’eau du bain. J’ai vite compris que cela était vain.
Vous êtes enfermé dans une pensée circulaire imperméable au doute.
C’est votre combat, votre affaire, je ne cherche plus à vous convaincre mais simplement à apporter une voix discordante dans ces fils que je trouve pathétiques.
J’ai bien des inquiétudes sur l’Europe d’aujourd’hui mais je tiens à vous rassurer : vous n’êtes pas mon bouc-émissaire, vous ne mettez pas en colère, le seul effroi que vous suscitez chez moi, c’est ce triste spectacle de vacuité intellectuelle. -
Comme l’a fait remarqué Jean pierre Llabré, il y a deux Asselineau sur ce site.
L’intervenant et auteur (présumé) de l’article ne devrait pas apparaitre sous cette couleur.
Il existe 2 François Asselineau sur AgoraVox :
1) Vrai :
http://www.agoravox.fr/auteur/francois-asselineau-64510 -
Ne vous inquiétez pas, c’est bien moi dans tous les cas qui écris.
Il y a en effet un petit problème technique dû au fait que nous avions ouvert séparément deux comptes.FA
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@Pie 3,14
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Votre ton est plus mesuré et je vous en remercie.Il n’en camoufle pas moins encore beaucoup de perfidie car vous donnez à entendre :
- a)- que j’aurais des « adeptes », comme s’il s’agissait d’une foi.
- b)- que ces « adeptes » seraient un peu benêts puisqu’ils ne seraient, au fond, convaincus que parce que je saurais leur présenter habilement des inepties.
Eh bien NON.Vous avez tort de mépriser l’intelligence de ceux qui ne pensent pas comme vous.
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Le flot grandissant des adhérents et des sympathisants de l’UPR (encore 8 adhésions reçues aujourd’hui 6 juillet) n’est pas constitué d’« adeptes », ni d’« envoûtés », ni d’« illuminés », ni d’« hystériques ».
Plutôt que des les regarder de haut, vous feriez mieux de comprendre que les adhérents et sympathisants de l’UPR sont des citoyens sains de corps et d’esprit qui ont décidé de réfléchir par eux-mêmes et sans qu’un garde-chiourme de la pensée ne leur dise ce qu’ils ont le droit de penser.
Ce sont des Françaises et des Français, et aussi de plus en plus d’internautes du monde entier (comme en témoignent les statistiques explosives de notre site et de notre page facebook) :
- - qui m’ont découvert par hasard, grâce à Internet dans 95% des cas,
- - qui ont eu l’intelligence et la curiosité d’esprit de me lire et de m’écouter sans a priori,
- - puis qui ont été tellement sidérés qu’ils sont ensuite partis eux-mêmes à la recherche de mes preuves et de mes sources, toujours officielles, pour vérifier si je ne racontais pas des blagues,
- - puis qui ont dû reconnaître que mes preuves, qui sont toujours prises aux sources les plus irréfutables, étaient vraies,
- - puis qui ont été frappés par le fait que mes analyses leur permettaient ENFIN de comprendre tout ce qu’ils ne comprenaient pas sur la situation de désastre dans lequel la France s’enfonce inexorablement depuis 4 décennies,
- - puis qui, me lisant et m’observant depuis 3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, 5 ans, ont fini par admettre, non seulement que je ne changeais pas dans mes analyses, mais que celles-ci sont formidablement prédictives de la réalité.
Je sais que cela vous est dur à regarder en face mais le succès de l’UPR tient fondamentalement au fait que les événements ne cessent pas de me donner raison.Relisez par exemple ce que j’ai écrit, dans notre Charte Fondatrice du 25 mars 2007, écrite il y a 5 ans et 3 mois, et dont nous n’avons pas changé une virgule depuis cette époque : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf,
Comparez donc avec ce que disaient et écrivaient à l’époque tous les autres partis politiques.Et réfléchissez-y honnêtement.
Vous pouvez aussi rependre tous les articles que j’ai publiés sur Agoravox : rien ne vous est plus facile puisque c’est ici même. Et voyez si je me suis trompé. Et comparez avec les salves de sarcasmes et d’injures que certains internautes, dont vous-même, m’ont accablé voici 1 ou 2 ans parce que je ne cessais de mettre en garde sur le désastre de l’euro.
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Permettez-moi en conclusion d’élever le débat.
Car nous touchons ici du doigt ce qui a fait la grandeur de la pensée occidentale : à partir de la Renaissance, la pensée occidentale a appris à découvrir le doute et la pensée rationnelle. Puis elle a mis au jour le concept essentiel de pensée scientifique s’opposant à la pensée dogmatique.
Depuis Copernic puis Galilée, une pensée est dite scientifique lorsque les faits la confirment. Et dès que les faits observés la contredisent, alors la pensée n’est plus scientifique. Il faut trouver une nouvelle théorie explicative.
Nos ancêtres de la Renaissance puis de l’Âge classique ont ainsi découvert cette différence capitale entre la Science ou la Raison d’un côté, le Dogme et l’Irrationnel de l’autre.
- Une pensée, un esprit, un raisonnement, sont scientifiques ou rationnels s’ils acceptent avec humilité de se plier aux faits observés. Ils estiment que les faits ont toujours raison sur la théorie.
- En revanche, une pensée, un esprit, un raisonnement, sont dogmatiques ou irrationnels s’ils refusent avec prétention, menaces et violence, de se plier aux faits observés. Ils estiment que la théorie a toujours raison et que si les faits la contredisent, c’est... soit que les faits sont faux, soit que la théorie doit être mieux appliquée.
En ce début de Troisième millénaire, l’une des oppositions essentielles entre les humains passe toujours entre les partisans de la Science et de la Raison d’un côté, et le partisans du Dogme et de l’Irrationnel de l’autre côté.Dans le champ politique, je suis navré de vous le dire, mais les européistes sont du coté du Dogme et de l’Irrationnel : depuis les 20 ans écoulés depuis le traité de Maastricht par exemple, TOUTES leurs prédictions sans exception ont été démenties par les faits.
La situation de l’Europe ne fait que s’aggraver continuellement dans tous les domaines : économiques, sociaux, monétaires, financiers, industriels, culturels, militaires, etc.
Le niveau de vie régresse pour le plus grand nombre, la pauvreté s’étend inexorablement, les industries s’effondrent, le chômage s’étend, les délocalisations font des ravages, l’illettrisme gagne, de même que la gangrène de la corruption, et de plus en plus la démocratie n’est plus qu’un simulacre. Les pays d’Europe, complètement alignés sur les Etats-Unis et l’OTAN, perdent enfin leur âme culturelle et deviennent les supplétifs d’une oligarchie financière et militaire atlantiste, qui envoient leurs soldats se livrer à des guerres néco-coloniales de plus en plus meurtrières et dangereuses pour la Paix du monde.
Devant ce constat accablant, que répondent les esprits scientifiques et rationnels ?
Ils répondent que les faits sont suffisamment clairs pour en conclure que la construction européenne n’a donné en rien les résultats promis ; qu’elle est donc une erreur de raisonnement colossale, fondée il y a 61 ans sur des prémices erronés.
Mais devant ce même constat accablant, que répondent les esprits dogmatiques et irrationnels ?
Ils répondent que les faits ne sont pas opposables à la construction européenne puisque le Dogme affirme que celle-ci est forcément l’avenir.
Donc, puisque les faits sont accablants :
- - d’une part, les européistes cachent les faits : c’est ce que font constamment nos médias : ils cachent les faits et diffusent des contes de fées et des bobards à la place, comme par exemples les « sauvetages de l’euro » à répétition depuis 2 ans
- - d’autre part, les européistes expliquent que ces faits sont dus à la mauvaise application de la théorie. Comme pour tout esprit dogmatique, ils ne peuvent pas une seconde concevoir que la construction européenne ait tort. Elle a forcément raison sur les faits : il ’ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain« , et la solution passe par »plus d’Europe" !
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Voilà tout ce qui nous sépare, Pie 3,14.
Je suis, moi, du côté scientifique et rationnel.
Et vous êtes, vous, du côté dogmatique et irrationnel.
Ce qui me rassure, et qui devrait vous inquiéter, c’est que l’histoire du monde a toujours montré qu’au bout du compte le Dogme et l’Irrationnel s’effondrent toujours devant la Science et le Rationnel.FA
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Par François Asselineau (xxx.xxx.xxx.10) 6 juillet 21:50
« Ne vous inquiétez pas, c’est bien moi dans tous les cas qui écris. Il y a en effet un petit problème technique dû au fait que nous avions ouvert séparément deux comptes. FA »Vous prétendez avoir des solutions aux problèmes de l’Europe mais vous êtes incapable de gérer convenablement un petit problème technique sur AgoraVox.
Laissez-moi rire ! ! ! -
Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 7 juillet 08:32
Vous prétendez avoir des solutions aux problèmes de l’Europe mais vous êtes incapable de gérer convenablement un petit problème technique sur AgoraVox.
Laissez-moi rire ! ! !Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt.
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Donc il doit forcément etre apte a régler un problème méchanique de voiture, ou réparer une télévision tombée en panne. vous vous rendez compte que vous dites des stupidités ?
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La merveille de ce blog est d’attirer l’attention de lecteurs, que leur vie antérieure n’y a pas préparés, à l’étude et la réflexion des affaires de la géopolitique, des roueries de la finance mondiale. Ainsi des médecins, des informaticiens &c., pouvant exceller dans leur champ propre.
Les programmes de notre enseignement public bannissent la réflexion ; ils entraînent à la répétition machinale. Préparant ainsi des électeurs dociles( voter UMPS) ou démotivés (ne pas voter du tout).
Votre mérite est de vous lancer dans la discussion, il vous honore. On n’arrête pas le progrès.
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Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain... Je crois que là est tout le problème : l’envie d’avoir un enfant n’exclut pas de regarder la viabilité du bébé, son éventuelle souffrance, le cas échéant les règlementations possibles sur l’euthanasie... Et quand bien même il devrait vivre tel quel, il faudrait aussi considérer la capacité des parents à l’élever sans le traumatiser ni en faire un abruti.
Pour le moment, de mon point de vue on en est grosso modo à un test génétique négatif sur un foetus créé par FIV monétaire, sans même avoir essayé d’avoir un enfant par les voies naturelles. On peut donc raisonnablement déjà douter en amont de la viabilité du couple, non ?
L’Europe, si elle doit exister, ne se fera pas à marche forcée pour que les dirigeants actuels écrivent leur nom en minuscule dans les manuels d’histoire future. Elle prendra des détours, et au bas mot un minimum de 2 siècles encore.
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Asselineau l’homme de science...on croit rêver, difficile de trouver une pensée plus dogmatique et imperméable au doute scientifique.
Vous êtes un scientiste, un positiviste façon XIXème siècle. Il est temps de lire Karl Popper.
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Et encore un poste méprisant de Pie, qui prescrit un philosophe comme un apothicaire donne des pastilles. D’ailleurs, c’est docte et sans pertinence, François Asselineau semblerait même rejoindre Popper, par la critique du dirigisme historique que nous impose les élites. Merci d’avoir évoqué ce monsieur.
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Vous qui aimez les leçons d’Asselineau devriez mieux lire Popper.
La croyance en la souveraineté absolue des états-Nation comme solution à tous les problèmes, la détestation de l’idée fédérale, une vision de la science, du progrès et de la patrie qui date de Renan.
La pensée dogmatique d’Asselineau est un historicisme réactionnaire au sens strict agrémenté d’un anti-américanisme de droite plutôt gaullien.
Ce n’est pas avec un logiciel aussi prévisible et dépassé que l’on peut répondre aux enjeux du moment.
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Je suis ravi d’apprendre qu’il existerait un logiciel pouvant répondre aux enjeux actuels, malheureusement il semble avoir pour principal défaut de ne pas être open-source. L’universalisme est un but louable et ultime (et certainement pas de ce temps), la critique que nous en faisons porte uniquement sur son caractère anti-démocratique, basé sur un système voué à sa perte, parce qu’auto-destructeur.
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Merci pour ce vrai travail d’information et d’interprétation. On souhaiterait que vos détracteurs produisent des analyses du même niveau.
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Asselineau fait l’impasse sur deux éléments importants :
1- La Finlande peut demander des suretés réelles car elle est la seule à le faire mais si tout le monde (Allemagne, France, etc..) le fait il est évident qu’un pays comme le Portugal ou la Grèce seraient incapables de remplir de telles conditions.
2- Quitter l’Euro est impossible. C’est quitter l’UE (Et implicitement l’eurozone) ou rien.
Un bon point tout de même c’est l’omerta des métiers francophones (Belges ou Français) il faut aller sur le site suisse, romandie.com, pour avoir des infos
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« Quitter l’Euro est impossible. C’est quitter l’UE »
Je voudrais bien savoir ce qui se passerait si un etat décidait de quitter l’euro ?
On lui enverrait les chars européens comme les soviétiques en Hongrie en 1956 ?
Je pense surtout qu’il ne se passerait rien, qu’il imprimerait sa monnaie et que la messe serait dite...
De Gaulle avait répondu à A Peyrefitte qui lui posait une question un peu similaire :
« Quand on est couillonné, on dit »je suis couillonné« et on fout le camp. Les traités, c’est des histoires de juristes et de diplomates ! » -
@ cliquet
Pas mal ^^, il y a aussi Louis XI :« les traités sont faits pour ne pas être respectés »
(Louis XI vs Charles le téméraire)
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@Contre-vent :
Surtout s’ils ont été établis sous la contrainte. C’est une évidence que Louis XI connaissait bien, il l’avais subi physiquement et il savait, lui aussi, bien lui aussi la manier.
Pour le traité de Maastricht, on s’est bien fait avoir, qui connaissait ce qu’il impliquait ? Ceux qui l’ont mis en oeuvre se sont bien gardé de dire exactement ce qu’il signifiait : On nous a mis en avant le spectre des guerres Européennes et face à çela, la construction, évidemment très belle, d’une Europe resplendissante. Ce n’est que récemment que nous avons pris conscience de ses tares.
Pour le traité de Lisbonne, n’a-t-il pas été imposé par contrainte ? NS profitant d’une chambre arrogante et facho, a trahi la volonté populaire.*Voyant que cela marchait si bien, il nous à fait sombrer totalement dans l’OTAN. Cela ressemble à quoi, lorsqu’on a une voix sur cinq au conseil de sécurité de l’ONU ? peut-on y être si nous ne sommes plus libres de nos choix ?
*Et puisque c’était si bien, le voilà parti pour une guerre facho style Mussolini et Franco & Co. en Libye et en Syrie !... -
Si un Etat quitter l’euro il serait de facto exclu de l’UE.
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Mis à part l’habituel mélange des genres entre article écrit et tribune pour son parti, ce qu’écrit M. Assélineau repris du très bon journal suisse Romandie est parfaitement juste. L’Europe est fait de peuples très différents qui ne se sentent pas solidaires les uns des autres. Les vices de construction de l’UE apparaissent et les crises s’empileront les unes sur les autres (crise monétaire + crise de gouvernance + crise existentielle) jusqu’au moment où 1 pays (lequel on ne sait pas) décidera d’arrêter les frais et de sortir de l’UE, enclenchant un effet domino. Mon intuition me dit que ce sera un pays bien géré où on ne rigole pas avec l’argent. Tous les peuples n’ont pas la légèreté française concernant l’argent (des autres ou du contribuable).
Le prêt assorti de suretés antichrèse ou hypothèque serait infiniment plus souhaitable que le vente d’îles inhabitées par la Grèce . Le domaine national n’appartient pas à une génération. Il serait souhaitable que l’exemple grec soit disséqué pour que si la France se trouvait en difficulté, des politiques de traitres à la nation ne bradent pas ce qui ne leur appartient pas sans aucun sens du bien public.
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c’est completement debile..si les peuples sortent de l’Euro ce ne sera certainement pas pour revenir a une monaie locale. Sur quoi sera t’elle indexe cette petitre monaie ? Sur le cours du renne ? celui du cassoulet ? ou la cote de notre personnel politique ? ...Qu’est ce que la monaie ? Voila la question serieuse qui meriterait d’etre posée pare ce que c’est pas si evident que cela la monaie ..plutot que de crier complaisamment haro sur les traites et de faire de l’economie un guignol ou des heros bedonnant en compagnie de gracieuse sylvides blondes combattent des traites à la nation...Debile.. je persiste
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J’imagine qu’on trouvera bien quelque chose à quoi les raccrocher ces monnaies, comment ça fonctionne pour les pays qui ne sont pas dans l’euro ou dans l’UE ? En fait si l’euro explosait ça ne serait absolument pas le premier cas dans l’histoire, comme l’explique F. Asselineau dans sa conférence sur l’histoire des monnaies : toutes les monnaies plurinationales de l’Histoire ont fini par exploser.
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Sur quoi sera t’elle indexee cette petite monnaie ?
Et sur quoi le dollar est-il indexé ? Depuis 1971 (41 ans quand même) le dollar US est une monnaie fiduciaire. Elle ne vaut que par la confiance qu’on met en elle. Un état souverain fixe le cours qu’il veut à sa monnaie Voir la Chine par exemple, qui sous-évalue scandaleusement le yuan. -
Oui : le crédit (argent), c’est du crédit (confiance) ;)
Par contre, la « sous-évaluation » du yuan n’est-elle pas à la hauteur de la sur-évaluation du dollar ? -
Par moebius (xxx.xxx.xxx.100) 6 juillet 22:05
« c’est completement debile..si les peuples sortent de l’Euro ce ne sera certainement pas pour revenir a une monaie locale. Sur quoi sera t’elle indexe cette petitre monaie ? Sur le cours du renne ? celui du cassoulet ? »
Sur quoi est indexé l’euro ?
Qu’entendez vous par monaie locale ?
Aimez vous le cassoulet ?
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Vendredi 29 juin 2012 : « le sommet européen de la dernière chance » n’a fait illusion que quelques jours. Et ensuite, les investisseurs internationaux ont compris que c’était du pipeau.
Conséquence : les taux de l’Espagne et de l’Italie recommencent à exploser.
Le Titanic « ZONE EURO » est en train de couler.
Ce week-end, il va encore falloir organiser un « sommet européen de la dernière chance ».
Espagne : taux des obligations à 10 ans :
Lundi 2 juillet : 6,38 %.
Mardi 3 juillet : 6,25 %.
Mercredi 4 juillet : 6,41 %.
Jeudi 5 juillet : 6,776 %.
Vendredi 6 juillet : 6,954 %.
http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND
Italie : taux des obligations à 10 ans :
Lundi 2 juillet : 5,74 %.
Mardi 3 juillet : 5,63 %.
Mercredi 4 juillet : 5,77 %.
Jeudi 5 juillet : 5,979 %.
Vendredi 6 juillet : 6,026 %.
http://www.bloomberg.com/quote/GBTPGR10:IND
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Vous aimeriez tant que ce Titanic coule.. pas vrai ? Ca serait votre revanche. Coulez si ça vous fait plaisir mais sans nous
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Ok bravo aux gouvernants Finlandais pour leur courage et leur clairvoyance.
Maintenant, le mot fasciste utilisé plusieurs fois dans le texte y a-t-il sa place ?
A force de galvauder les mots, on les vide de leur substance.
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Tiens, un gouvernement patriote. Déjà que leur dette à eux est illégitime, alors au nom de quoi ils paieraient celles des autres ?
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Tout cet article, non pas sur les faits, mais sur les extrapolations qui en sont faites, est completement farfelu, désolé m Asselineau.
En effet, a la difference de la France, de L’Allemagne, la Finlande a travers ses banques ne detient pratiquement aucun prets octroyes aux PIGS.
C’est a dire que la Finlande n’a strictement rien a perdre si ces pays se cassent la gueule, bien au contraire. En consequence elle peut etre exigente sur les conditions de son aide.
La Finlande est un pays qui a subi diverses invasions et a du utiliser des monnaies qui ne lui appartenaient pas, elle s’en est toujours sortie et l’Euro ne change rien pour elle et d’ailleurs, plus l’Euro est fort, plus elle est satisfaite pour son peuple. Rappellons au passage que ce sont les multinationales qui n’aiment pas l’Euro fort... toutes les autres entreprises, ainsi que le peuple lui-même, sont favorisés lorsque la monnaie est forte.
La Finlande peut aider les pays, en delicatesse avec leur budget, a rembourser leur dette, mais pas sans contrepartie. Cette contrepartie est en fait contractuelle et ne souffre aucune derrogation, celui qui demande doit se soumettre a celui qui paye, c’est toujours comme cela que ça se passe.
Et justement, les garanties qu’elle exige pour son aide sont tout a fait salutaires, car elle permettent de mettre a plat l’usage et (notamment) la traçabilité des montants offerts...
C’est d’ailleurs ce modele la que nous devrions tous employer pour participer a l’assistance et la solidarité europeenne.... et cela n’a rien a voir du tout avec une eventuelle sortie de l’Euro ou un abandon de l’UE elle-même.-
Alors vous, vous avez quand même des raisonnements quelque peu étranges à savoir :
- Il est normal que la Finlande, qui est très peu engagée financièrement auprès des pays en difficultés, demande une contrepartie tangible pour consentir un prêt....et donc,je suppose qu’il faut déduire de cette affirmation que les autres, qui ont peur de perdre les milliards d’€ qu’ils ont déjà prétés, ne doivent rien demander pour une nouvelle avance... !?! ah bon :
- ensuite vous affirmez péremptoirement que seules les multinationales n’aiment pas une monnaie forte ...tandis que les autres entreprises et les citoyens, eux, sont favorisés....tiens donc ! il va falloir que vous m’expliquiez comment il se fait que près de 900 PME ont fermé leurs portes depuis 3ans et que nous avons environ 800 licenciements par jour ouvrés depuis la même période, allez voir les PME du nord de l’Italie si elles se portent bien avec l’€ fort, regardez l’indutrie textile de la Grèce qui a totalement disparue depuis que ce pays a changé de monnaie.
Pour ce qui est des multinationales, tout ce que l’on peut dire c’est qu’elles aiment fabriquer dans un pays ou la monnaie est faible pour vendre là ou la monnaie est forte, et l’€, associé aux règlements de l’UE est une bénédiction pour elles.
Avec l’article 63 du TFUE qui interdit toute restriction de circulation de capitaux, et qui est donc une invitation aux délocalisations, associé à l’article 32 qui promeut la libre circulation de marchandises afin d’améliorer la « compétitivité », c’est un boulevard pour écouler leur fabrication à bas coût en Europe.......elles se régalent les multinationales.
Pour ce qui concerne les citoyens, vous irez expliquer aux futurs licenciés de Peugeot, d’Air France, de Sanofi aventis, ou encore aux fonctionnaires et retraités grecs, aux jeunes Espagnols ou Portugais dont le premier ministre conseillait récemment de chercher du travail hors du pays la chance qu’ ils ont de pouvoir bénéficier d’ une monnaie forte.
- Et là bizarrement, vous écrivez ceci :
« les garanties qu’elle exige pour son aide sont tout a fait salutaires.....C’est d’ailleurs ce modele la que nous devrions tous employer pour participer a l’assistance et la solidarité européenne. »
Relisez donc ce paragraphe de l’article :
"Là encore, le gouvernement finlandais protège les intérêts du peuple finlandais, à la différence du gouvernement français, qui, se refusant de faire la même demande d’obtention de gages auprès de Madrid, accepte donc le principe que les contribuables payent des dizaines de milliards d’euros pour sauver les banques espagnoles !"
Heu ! si la conclusion de votre désaccord, c’est de reformuler ce qui est dit dans l’article, on va avoir du mal à vous suivre, et cela d’autant plus que vous persistez en disant que cela n’a rien a voir avec une sortie de l’€ alors que c’est tout le contraire, puisque si la troïka refuse cette demande de gage de la Finlande, celle-ci préfère sortir de l’€.
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[Mode Hollande On]
AH Bon ???
Donc pour les Eurobonds, ça va pas être possible ?!?!
Vous êtes vraiment sûre Mme Jutta Urpilainen ?
Oui ? Vraiment ?
Parce que c’était dans mon programme.. non ? toujours pas ?
[Mode Hollande Off]C’est ballot pour tous les francais (nigots) qui y ont cru...
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Oui : il est grand temps que les socialistes reviennent à leurs fondamentaux politiques. Je ne suis alors pas sûr, de la Finlande ou de la France, qui en est le plus proche... Je suis par contre certain qu’ils en sont tous les deux loins dans les moyens respectivement mis en oeuvre, les deux peuples étant donc politiquement floués.
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Le problème n’est pas de sortir de l’Europe et de l’€uro ; il est celui de QUELLE EUROPE ?
L’actuelle est clairement inféodée aux puissances financières, et donc non viable à terme pour les citoyens.
Tant que les pays de l’Euroland n’auront pas, définitivement, déclaré les dettes comme ILLÉGITIMES, et accompli l’urgente et nécessaire REFORME MONETAIRE, redonnant aux états leur souveraineté monétaire, cette Europe néo libérale et mondialisatrice ne peut qu’entrainer les peuples européens à la catastrophe.Mais il ne semble pas, non plus, que la solution soit le retour de chaque pays européen à son pré carré, avec sa propre monnaie, parce que, face au dollar et au yuan, la situation de chaque pays isolé serait également dramatique.
La seule solution semble donc de TRANSFORMER l’Europe en une entité puissante, capable de réguler et de dominer les marchés financiers : abolition des dettes, nationalisation des banques de dépôt, interdiction aux banques de crédit de créer de l’argent, crédits octroyés directement aux états, par les banques centrales, sous contrôle des états, sans intérêt, réelles taxes sur les transactions financières, etc...
Se sortir de l’étau des marchés et des mafias financières, d’une façon unie et SOLIDAIRE, à un échelon européen, qui est, en chiffres, la première puissance mondiale, donc capable d’imposer ces nouvelles lois aux « marchés ».Pas un repli sur les nationalismes, forcément voués à subir la loi des banques et organismes financiers prédateurs, mais une entité puissante, capable de les dominer et d’imposer une régulation.
Il faut un retour de la puissance politique des états, à travers leur réunion dans une entité à l’échelle européenne.
C’est pas gagné, mais les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on se refuse à mener.
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« mais une entité puissante, capable de les dominer et d’imposer une régulation. »
Qui serait désignée comment et par qui ?"
Dans la réalité des faits, c’est quand même le retour des nations qui s’est toujours imposé.
(URSS, Yougoslavie,...) -
Bien vu, bien dit.
C’est justement à cela que nous voudrions que F.Asselineau s’intéresse. Il obtiendrait d’un coup un consensus beaucoup plus large.
* Il est certain que la méthode Asselineau forcerait à la réflexion et obligerait l’Europe à se réformer : Peut-on imaginer l’Europe sans la France ? Ce serait de nouveau la dispersion. Donc une bonne mise en demeure de changer les manières de faire : Si vous ne le faite pas, je vous quitte.
*c’est poser là, la question à laquelle F.A. peut, peut-être, répondre (cela nous intéresserai et pourrait peut-être aussi permettre de sortir du côté « idée fixe ») : Nous tenons au projet Européen que faut-il faire pour que vous le trouviez acceptable et qu’il soit une réussite ? -
Tellement obscur.... Je renonce.
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Par cliquet (xxx.xxx.xxx.246) 7 juillet 10:06
« mais une entité puissante, capable de les dominer et d’imposer une régulation. »
Qui serait désignée comment et par qui ?"Elue par l’ensemble des citoyens, chacun dans leur pays, avec un contrôle des décisions par des référendums, par exemple ; mais ce n’est pas tellement le mode d’élection qui est le plus important, c’est le changement des règles du jeu monétaire et financier.
Dans la réalité des faits, c’est quand même le retour des nations qui s’est toujours imposé.
(URSS, Yougoslavie,...)Oui. Et c’est pourquoi l’oligarchie peut imposer sa loi.
Les Chinois sont moins cons, parce que, chez eux, les banques et l’intégralité du système financier restent entièrement sous le contrôle de l’état.
Ce qui leur permet de rester maîtres de leur économie, de leur monnaie, et de ne pas subir de dette.
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Je vous suis sur de nombreux points.
Toutefois, une partie des dettes, peut-être même une partie importante, est légitime, issue d’une production réelle (l’argent qui sent la sueur), peut-être même détenue par vous-même sans que vous ne le sachiez.
Un moratoire complet sur la dette aurait donc du exister, associé à la mise en place d’un protocole juridique et d’instances de contrôle. Au delà, un débat sur une réforme monétaire générale aurait effectivement du être mis en place.
Nous en sommes toutefois loin, les alliances politiques internationales nécessaires à tout cela n’existant pas pour le moment ; les partis nationaux son d’ailleurs eux-mêmes confrontés en leur sein à des dissensions proches du clivage.
La crise passera donc tout d’abord par une redistribution politique d’ensemble qui n’en est pour le moment qu’à ses débuts. Ce sera long, coûteux, et douloureux. Peut-être intéressant pour nos enfants.
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Par Jukap (xxx.xxx.xxx.64) 7 juillet 16:11
Je vous suis sur de nombreux points.
Toutefois, une partie des dettes, peut-être même une partie importante, est légitime, issue d’une production réelle (l’argent qui sent la sueur), peut-être même détenue par vous-même sans que vous ne le sachiez.
Un moratoire complet sur la dette aurait donc du exister, associé à la mise en place d’un protocole juridique et d’instances de contrôle. Au delà, un débat sur une réforme monétaire générale aurait effectivement du être mis en place.
Je suis d’accord avec vous.
Et aussi peu optimiste sur les perspectives de ce réel changement ; mais ; allez savoir ; ça peut aller finalement beaucoup plus vite qu’on ne le pense, sous la contrainte d’un réel effondrement du système actuel, qui, en l’état, est sa seule issue.
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@ sam turlupine :
« Tant que les pays de l’Euroland n’auront pas, définitivement, déclaré les dettes comme ILLÉGITIMES, ... »
En quoi ces dettes publiques seraient-elles illégitimes ?Nous sommes en démocratie et ces dettes ont tout de même été contractées par des élites politiques démocratiquement élues. Par ailleurs comme l’écrit un autre intervenant (« Jukap » je crois ?), qui sont les véritables créanciers de ces dettes ? Vous peut-être, moi (?), nul ne le sait en vérité !
Parmi les pays de l’Euroland, certains ont tout de même été vertueux dans la gestion de leurs budgets publics respectifs, la Finlande notamment. Pourquoi donc ces pays devraient-ils être pénalisés par les « paniers percés », étant entendu qu’on ne leur a jamais demandé d’avaliser les budgets de ces États dispendieux ?
Je pense que c’est sous cet angle là qu’il faut voir la réaction de la ministre finlandaise des finances.Finalement la caution concrète réclamée par les pays contributeurs à titre de nantissement financier des dettes, sous la forme d’hypothèques sur des biens patrimoniaux, n’est-ce pas exactement ce que réclame l’Allemagne lorsque celle-ci demande plus d’intégration de l’UE, notamment par le biais d’un contrôle des budgets nationaux par la Commission ?
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@ jean d’Hoteaux
Ces dettes sont illégitimes, tout simplement parce qu’elles ne représentent que les INTÉRÊTS des emprunts obligatoirement imposés aux états par les lois INIQUES obligeant les états à passer par les organismes financiers privés, au lieu d’être souscrits directement auprès des banques centrales, sans intérêt.
Ce, d’autant plus que la crise a été provoquée, justement par les jeux de casinos boursiers imputables à ces organismes privés, que les états ont été obligés de renflouer.
Vous vous réveillez, ou vous vous faites le défenseur de ce racket organisé ?
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... et, pour votre gouverne, nous ne sommes justement plus en « démocratie », depuis belle lurette ; précisément depuis que ce racket au niveau international, a privé les états de leur pouvoir politique sur la maîtrise de la création monétaire, et les a livrés aux jeux de la spéculation.
Nos pseudo « démocraties » ne sont plus que des coquilles occupées par les bernard-l’hermite des mafias financières.
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@auteur
Sous entendre que la Finlande va sortir de l’Europe est une hérésie.
Aucun Finlandais n’est pressé d’y sortir. La France a de meilleures raison de sortir que la Finlande, or la France n’y songe même pas.
Leur niveau d’éducation étant très supérieur à ceux des français par exemple, ils savent pertinemment qu’il faudra trouver des débouchés pour leur technicien/ingénieur... en Europe justement.En effet, sur le plan strictement financier, l’euro est trop haut [sur évalué], donc les déboires de la Grèce ne sont pas une gène en soi.
Vous êtes donc un naïf qui ne s’assume pas.
Personnellement j’ai trouvé que l’Europe était une chance pour les Européens.
Parce que j’avais pensé à une Europe digne.
Mal m’en a pris évidemment puisque l’Europe telle qu’elle se présente n’a rien avoir mais alors rien avec ce que je croyais.J’assume cette erreur.
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Encore quelqu’un qui prétend sans savoir...
La Suisse, donc les contribuables soutiennent l’€ avec plusieurs milliards (60 en 3 mois, le premier) par trimestre, l’€ est tombé trop bas par rapport aux faits ; le travail de l’Europe, dans son ensemble, est incomparable a celui des américains... Ils se permettent de vendre des machines qui n’ont même pas été ébavuré, ne parlons pas d’angles, ils ne doivent pas connaître le truc !!!
C’est l’UE qui se plie aux desiderata - desideratum des USA... pas les gens de l’UE !!!
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@Par Rensk (xxx.xxx.xxx.246) 7 juillet 01:52
Vous dites : « La Suisse, donc les contribuables soutiennent l’€ avec plusieurs milliards (60 en 3 mois, le premier) par trimestre, l’€ est tombé trop bas par rapport aux faits »Donc si je vous suis bien, la Suisse en versant de l’argent permet à l’Europe d’être à flot ?
çà tombe bien alors, en arrêtant de payer l’Euro va tomber : c’est ce qu’on espère.RAPPEL : « l’euro est trop haut [sur évalué] » ai-je écrit.
Je n’ai pas encore vérifié quels sont les conditions de ces milliards mais je suis sûr que je vais rire...
[donnez moi déjà les liens] -
@ Rensk :
" La Suisse, donc les contribuables soutiennent l’€ avec plusieurs milliards (60 en 3 mois, le premier) par trimestre, l’€ est tombé trop bas par rapport aux faits ; le travail de l’Europe, dans son ensemble, est incomparable a celui des américains... Ils se permettent de vendre des machines qui n’ont même pas été ébavuré, ne parlons pas d’angles, ils ne doivent pas connaître le truc !!! «
Ce ne sont pas les »contribuables suisses" qui soutiennent l’€, mais la BNS (Banque Nationale Suisse : banque centrale) qui rachète des € à la pelle pour abaisser le cours du Franc suisse (CHF) et le maintenir à un cours de 1,20 CHF pour 1 €.
En effet, le cours du CHF s’est beaucoup apprécié - pour des raisons spéculatives - par rapport à l’Euro jusqu’à cette décision de la BNS de fixer ce cours plancher le 6 septembre 2011.
La BNS accumule ainsi d’énormes réserves en Euros qu’elle achète en émettant des CHF. Le but étant de protéger les exportations suisses contre un cours excessif du CHF par rapport à l’Euro, l’UE étant le premier marché d’exportation de la Suisse.
L’opération ne coûte strictement rien au contribuables suisses et les risques inflationnistes en Suisse sont très faibles puisque cette masse monétaire en CHF est pour une bonne part détenue à l’étranger. -
@Par Jean d’Hôtaux (xxx.xxx.xxx.110) 8 juillet 23:20
Vous dites : "l’UE étant le premier marché d’exportation de la Suisse. L’opération ne coûte strictement rien au contribuables suisses et les risques inflationnistes en Suisse sont très faibles puisque cette masse monétaire en CHF est pour une bonne part détenue à l’étranger"
C’est exactement çà...
Ce que vous dites c’est ce que font les japonais avec le dollar : c’est pour soutenir l’exportation. Effectivement.
Le problème c’est que beaucoup de personnes confondent banque primaire, banque centrale, etc.
Cela nuit alors à la discussion...
J’avais même oublié que le premier marché des Suisses c’est l’UE.
Ce qui ne fait que renforcer votre affirmation, et donc confirmer mes doutes.
Merci Monsieur -
Quelque part il faut arrêter avec les conneries...
Les pays du nord sont en train de faire alliance pour...
Si vous lisez l’allemand vous devez très bien savoir le pourquoi de la chose...
L’Allemagne qui n’a pas le droit de bombes atomique... en a plus que la France sur son territoire.
Ce pays se permet de se présenter face à l’Iran avec les 5 ayants droit de véto... qui tous acceptent cette ignominie...Les mille ans de règnes de ce pays, déclaré dans les année 40 du siècle passé, ne sont pas encore passé.
PS : le dernier « boch » que ma belle sœur m’a présenté m’a dit textuellement : il faut flinguer la moitié de la population de Grèce pour pouvoir s’en sortir... il ne comprend pas pourquoi autant de temps perdu en politique... c’est vous dire la « force » encore aujourd’hui du rêve des mille ans de règne sur l’Europe...
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Tiens, tu serais un de ces rares élus dans le monde ?
Tu prétend vivre ? Ne pas rêver ???
C’est que tu dois être plus riche que la moyenne... et donc ta vision est faussé de par LA RÉALITÉ des faits...
Un peu comme celui du dessus qui pense que l’€ est « trop cher » alors qu’il est bradé dans les faits... subventionné par la Suisse, la Russie, la Chine... rien que ça !
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Bien sûr, bien sûr,
N’ hésitez pas, Judas, à faire parvenir vos appréciations d’extrémisme droitiers :
mais aussi au site
ou encore
ou pourquoi pas
mais aussi
sans oublier
et a défaut de pouvoir éviter le ridicule, épargnez nous les insultes SVP.
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@Judas Bricot
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Vos attaques bouffonnes, tout comme vos accusations habituelles « d’extrême droite » ou de « secte », sont un peu décevantes. J’attendais mieux. Finalement, cela nous prouve que vous finissez par manquer d’imagination.------------------------------------------------
Je vous signale que la mise au point a posteriori du porte-parole de la ministre finlandaise ne dément pas un instant les propos tenus,. Elle invite seulement à ne pas les extrapoler.
Comme je l’ai écrit, la ministre a dit exactement :
« La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».
De fait cela n’est pas une annonce que la Finlande a décidé de quitter l’euro. Ce n’est d’ailleurs pas du tout ce que j’ai écrit dans cet article. J’ai écrit « envisage de sortir », ce qui n’est pas du tout « a décidé de sortir ».
Je rappelle ce que j’ai écrit :
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La déclaration fracassante de la ministre finlandaise des Finances constitue un événement historique car c’est la toute première fois qu’un ministre des finances en exercice de la zone euro :
- annonce que son pays envisage de sortir de l’euro,
- et révèle que la sortie de l’euro est synonyme de sauvetage et non pas d’Apocalypse.------------------------------------
A propos d’extrême-droite et de secte, je vous signale qu’une bonne partie de la presse mondiale fait comme moi et encourt donc le même reproche de votre part : elle ne parle que du pavé dans la mare de la ministre finlandaise.
En particulier :
- - le Wall Street Journal : http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303962304577510232449188446.h tml
- - le Washington Post , qui titre en Une : « La Finlande pourrait-elle être le premier Etat à quitter l’euro ? » http://www.washingtonpost.com/blogs/ezra-klein/wp/2012/07/06/could-finland-be-the-first-country-to-leave-the-euro/
- - le très écouté magazine Forbes : http://www.forbes.com/sites/haydnshaughnessy/2012/07/06/the-euro-bombshell-that-finland-just-dropped-on-berlin-and-madrid/
- le magazine Newstatesman : http://www.newstatesman.com/economics/economics/2012/07/gunning-fixit
- - le très célèbre et très respecté Daily Telegraph britannique http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9380851/Finland-could-leave-the-eurozone-rather-than-pay-other-nations-debts-says-Jutta-Urpilainen.html
- - l’agence russe Robsalt : http://www.rosbalt.ru/business/2012/07/06/1008092.html
- - Sky News Australia : http://www.skynews.com.au/topstories/article.aspx?id=768863
- etc., etc.
Enfin, s’agissant de l’existence de l’euro dans 10 ans, je vous signale que les banques JP MORGAN et GOLDMAN SACHS viennent de décider - le vendredi 6 juillet en fin de soirée - de "suspendre l’injection de nouvelles liquidités" dans leurs fonds de marché monétaire européen à la suite de l’abaissement des taux de la Banque centrale européenne qui pèse sur les rendements de ces fonds.
Ces fonds monétaires investissent dans des bons du Trésor ou des billets de Trésorerie, des placements jugés stables mais avec un rendement plus élevé que les simples dépôts, généralement destinés aux fonds de retraite des particuliers.
Une porte-parole de Goldman Sachs a indiqué que Goldman Sachs Asset Management International, de même que plusieurs autres gestionnaires de fonds monétaires, avait temporairement limité les souscriptions. Mais le fonds n’est pas fermé, a-t-elle ajouté, précisant que ces mesures entreraient en vigueur lundi.
Goldman Sachs a justifié ces mesures auprès de ses clients dans une note interne en citant l’environnement du marché européen qui est en territoire incertain vu ces taux historiquement bas, voire négatifs, car inférieurs à l’inflation.
La Banque centrale européenne (BCE) a baissé jeudi son principal taux directeur à son plus bas niveau historique (0,75%), afin de doper une économie toujours morose en zone euro.
Pour Gregori Volokhine, directeur de la stratégie de courtage chez Meeschaert New York, ces mesures pourraient avoir dans quelques semaines de graves conséquences sur la capacité de financement d’organismes européens.
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Source :
http://www.romandie.com/news/n/_JPMorgan_et_Goldman_ferment_les_vannes_de_l eurs_fonds_de_marches_monetaires_europeens78070720120056.asp ?A l’évidence, les experts des marchés financiers - qui suspendent dès maintenant leurs opérations - ne partagent pas tout à fait votre bel optimisme sur la pérennité de la monnaie commune européenne à 10 ans.
François ASSELINEAU
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Bonjour M. Asselineau,
Merci de vos analyses et de votre pédagogie qui viennent ébranler des dogmes déjà très fragilisés par la réalité.
Il est normal que vous vous retrouviez face à quelques individus (leur nombre va decrescendo) qui sont dans le déni total de la réalité. Bien qu’ils n’apportent aucune contre-argumentation valable (ils ne le peuvent pas), ils s’accrochent mordicus à leurs chimères en usant (non exhaustif) : de mauvaise foi, de sophisme, d’amalgames, d’insultes, etc.
Rassurez-vous, au fond d’eux ils sont conscients que leurs positions ne sont pas viables mais l’admettre serait d’admettre qu’ils sont les idiots utiles d’un système qui les a trompés et ravagé profondément.
Voyez le bon côté des choses, beaucoup de citoyens prennent la peine de réfléchir par eux même et de prendre leurs distances avec ce système d’escrocs sans vergogne. Il suffit de voir l’abstention grandissante, les manifestations citoyennes dans toute la planète, le nombre de personnes qui souhaitent de ré-informer par d’autres moyens que la presse média, etc.
Vous êtes sur la bonne voie, continuez ...
Salutations,
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@Parchis
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Je suis infiniment sensible à votre soutien. Votre message me semble parfait, dans la forme comme dans le fond.Merci.
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Voici un adepte typique du dogme ! j’ai relu.
Réfléchir étant hasardeux et risqué pour le confort mental,
préférer les exclamations de foi rituelles(« dix ans », pourquoi pas cinq, ou cent ?).Autre mérite de votre intervention ; avoir fourni à F A l’occasion d’une riposte foudroyante :non pasr sa vigueur, elle est courtoise ; mais par sa précision « chirurgicale » documentée d’heure en heure !
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Tout va très bien dans le meilleur des mondes ?
En attendant, voici un lien intéressant :
Une étude scientifique et sérieuse montre le déclin de la démocratie en Angleterre, d’ici quelque temps on laissera tomber la notion même de démocratie :(The Guardian)
British democracy in terminal decline, warns report
Exclusive : Corporate power, unrepresentative politicians and apathetic voters leave UK ’increasingly unstable’, says study
http://www.guardian.co.uk/uk/2012/jul/06/british-democracy-decline-report?newsfeed=true
L’Europe ressemble bien à l’image donné dans le livre de Daniel :
(le rêve du roi Babylonien, concernant un statut représentant les pouvoirs à venir, la statue ayant la tête en or pur, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, son ventre et ses cuisses étaient de bronze, ses jambes, de fer, ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile)« Et comme tu a vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé, mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie solide et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines, mais ils ne s’attacheront pas avec l’un à l’autre, de même que le fer ne se mélange pas avec l’argile »
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Nous assistions à quoi en définitif, visiblement à une partie de Mistigris, l’ennuie ce sont les pays les plus fragiles économiquement qui vont payer les pots casses !
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Attention, il y a deux pays qui on « reçu » de l’UE et de BCE ainsi que du FMI... un chef d’État qui n’ont pas été élus par le peuple... Vous accepteriez cela en France ??????
N’ayez pas trop de crainte pour les pays dit « fragile », je pense qu’ils s’en sortirons mieux que D ; pays qui donne des ordres aujourd’hui... (vous ne savez sûrement pas le nombre de très grandes villes de ce pays idolâtré en faillite, y en a beaucoup moins en France dans ce cas extrême)
Faites ce que je dis et pas ce que je fais... semble être le leitmotiv des germains.
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Quelle perte de temps tout ça ,sa changera rien pour nous esclaves que la Finlande sois dans l’euro ou non vous dépendrai toujours de quelqu’un, mais bon aller chercher une explication revient à être contre les usa en buvant un coca à la main , plus rien m’étonne .Ni queue ni téte le pire c’est qu’ils se prennent au sérieux c’est politologue de champêtre .Vive la servitude moderne...
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elle a bien raison la finlande , rien que pour la grèce
pourquoi devons nous payer les dettes d’un pays ,qui déjà a présenté des chiffres tronqués pour faire partie de l’europemais n’a jamais fait rentrer de l’argent dans ses caisses ,pas de TVA , ni d’impots, qui se prend un mur et demande de l’aide suite à son incompétence ,son laissez allé
moi je dit bravo la finlande-
Ce qui avait récemment inquiété la Finlande c’est une mesure nouvelle retenue lors du sommet européen des 28 et 29 juin 2012, à la demande des États espagnols et italiens, à savoir un accord permettant au MES (Mécanisme européen de stabilité) de racheter des obligations de dettes publiques sur les marchés secondaires qui en ont besoin. Cette mesure qui fera peser une charge supplémentaire sur le Mécanisme européen de stabilité a été approuvée sans que son coût ait été évalué par les responsables européens dont l’irresponsabilité économique et financière n’est plus à démontrer dès qu’il s’agit de sauver à tout prix le soldat euro.
Alors combien va t-elle coûter ?
Patrick Artus, chef de la recherche économique à la banque Natixis, indique que, pour seulement l’Italie, il faudra être capable de sortir 26 Milliards d’euros par semaine pour que la mesure soit efficace :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=64888
Un autre expert de la même banque indique :
« Mais ce sommet ne réglera pas tous les problèmes de la zone euro. Par exemple, sur les 120 milliards d’euros adoptés dans le cadre des mesures de soutien à la croissance, l’effort réel n’est que de 15 milliards, le reste étant des dépenses déjà prévues.
Enfin, la puissance de feu du MES lui-même reste encore limitée, car il faudrait mobiliser des centaines de milliards d’euros rapidement pour racheter des dettes publiques sur le marché secondaire. Nous entamons donc une phase de détente, mais pas celle d’une sortie de crise. Les réponses apportées ne règlent en rien les problèmes structurels de la zone euro. »Dans les deux vidéos suivantes l’économiste Christian Saint-Etienne rappelle quels sont les problèmes structurels de la zone euro et les raisons pour laquelle la France va, selon toute vraisemblance, s’ajouter à la liste des pays en difficulté devant être aidés par ses collègues de la zone euro, dont la Finlande si, entre temps, celle-ci n’ait pas sorti de cette zone :
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@ Monsieur asselineau
Monsieur, je ne suis pas un de vos adhérents, ni d’ailleurs affilié à un quelconque groupe politique, je ne soutiens pas toujours vos articles !Mais !!
Dans les circonstances actuelles, je ne peux que vous approuver sur les visions économico-politiques que vous dégagez de la situation Européennes .
De jour en jour, malgrés les nombreux sauvetages, qui s’apparentent plus à une politique de la rustine, qu’à une réelle prise de conscience sur la non-viabilité de cette « chose » qu’est
devenue l’Europe, les faits confirment votre vue des choses, et vous n’êtes pas le seul ,de nombreux économistes et non des moindres crient casse-cou à nos dirigeants en qualifiant même ces politiques de « criminelles pour l’économie » (Stiglitz)
Les cris et récriminations, parfois les insultes n’empêcheront pas le moins du monde
le naufrage vers lequel nous allons tous ensemble ..
Salutations .-
@Papi
Je vous remercie pour ce message, et je salue votre liberté de pensée et votre courage intellectuel.Il serait bon que tous nos concitoyens aient les mêmes qualités.
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@ François Asselineau
Le journal « Le Soir » (quotidien Belge francophone) publie ce samedi 7, en page 13, un « démenti » sous le titre Euro : fausse sortie de la Finlande (Helsinki nie avoir menacé de quitter la monnaie unique). Le journaliste, Pascal Martin, explique que « L’AFP a de toute évidence prêté à la ministre des Finances Jutta Urpilainen des propos qui sont en fait ceux du Kauppalethi, un quotidien financier finlandais (...) Le quotidien en a déduit que la Finlande ’ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et est prête à tous les scénarios’, y compris l’abandon de la monnaie unique. »
Il y aurait donc eut une réinterprétation par le quotidien économique finlandais qui aurait transformé « La Finlande refuse de payer les dettes des autres pays de la zone euro » en « La Finlande préfère sortir de l’euro plutôt que payer les dettes des autres ».
Le journaliste du Soir ajoute qu’une porte-parole des Finances a démenti l’analyse du Kauppalethi, déclarant que toute affirmation selon laquelle « la Finlande allait quitter la zone euro est simplement fausse ».
Que pensez-vous de ce rectificatif à l’information de l’AFP ?
Cordialement,
Morpheus-
Je précise un peu ma question : quelle est votre analyse de ce rectificatif a posteriori (qui n’est sûrement pas le seul) sur les propos de la ministre finlandaise des finances ?
Personnellement, je me pose cette question : se peut-il qu’il s’agisse d’une tentative de certains acteurs financiers (utilisant des relais au sein de la rédaction du quotidien économique Kauppalethi) de jeter de l’huile sur le feu afin de déstabiliser un peu plus la zone euro en vue de spéculer sur la chute de l’euro ? (à laquelle je n’ai pas de réponse).
Cordialement,
Morpheus -
@Moebius
Relisez les fils de discussion précédents, j’ai déjà répondu à cette question.Par ailleurs, cette misérable polémique entretenue par des européistes aux abois devrait vous mettre la puce à l’oreille. C’est un minuscule combat d’arrière-garde face aux événements qui arrivent. Ce serait risible si les enjeux n’étaient pas aussi graves.
Ces dogmatiques furieux agissent exactement comme la Sainte Inquisition du XVIIe siècle, qui voulut absolument que Galilée avoue qu’il n’avait pas dit ce qu’il avait dit et qu’il reconnaisse publiquement que le Soleil tourne autour de la terre.
Ce qu’il fit....
Qu’ils fassent donc dire à Mme Urpilainen le contraire de ce qu’elle a dit dans le plus grand journal économique et financier de Finlande !
Qu’ils l’obligent même sous la menace à venir faire amende honorable devant les caméras !
Qu’ils l’humilient donc en la forçant à réciter publiquement le credo le Dogme de la Sainte Eglise européiste !
Et alors ? Cela ne changera rien à ce qui arrive.
Regardez ce qui va se passer sur les marchés financiers. -
Mon questionnement allait dans le même sens, Monsieur Asselineau : il se pourrait que l’on assiste à une bataille entre acteurs financiers, dont l’ensemble des citoyens d’Europe seront les dindons de la farce (comme d’habitude).
Dans l’ensemble, j’observe que vos analyses rejoignent sur beaucoup de points les miennes. Et même si sur certains points de votre programme, nos solutions divergent, je n’en loue pas moins votre combat honnête contre la dictature européenne.
Cordialement,
Morpheus (et pas Moebius, mais je ne m’offusque pas du lapsus, car j’apprécie beaucoup feu Moebius / Jean Giraud ) -
@ Morpheus
Pour quelqu’un qui combats les idées politiques sur le mouvement zeitgeist sa me fait bien rigoler vous voir parler politique.. Pour quelqu’un qui est caler en symbole , en voila un beau symbole , l’espérance politique.Je me demande c’est qui le dindon et c’est qui la farce ?!
-
@ servitudemoderne
Je ne suis plus dans le mouvement zeitgeist, c’est plus spécifiquement le Projet Venus qui suscite mon intérêt, même si je partage certaines analyses et critiques du mouvement.
Je ne met pas non plus d’espoir dans l’un ou l’autre parti politique (je ne suis d’aucun parti), mais cela ne m’empêche pas de louer les idées, les critiques ou les opinions d’une personne (comme François Asselineau).
Dès l’instant où l’on s’intéresse aux questions que pose la vie en société, on fait de la politique (au sens de politeia, non au sens de politikè > lutte pour le pouvoir). Je ne vois pas de contradiction à débattre avec qui que ce soit, de quelque sujet que ce soit, en particulier de sujet de société, qu’il s’agisse de la dictature européenne, de la démocratie athénienne ou de l’économie basée sur les ressources.
Cordialement,
Morpheus -
Merci Morpheus pour votre réponse.
A l’époque du forum MZ j’y suis rester 2 mois jusqu’a la fermeture de l’ancienne version vous étiez modérateur et j’avais du mal à parler de sujet comme faire un partit politique pour le MZ vous m’aviez meme banni ,par erreur il parait,donc vous comprennais vous voir parler politique que sa me fasse rigoler alors que j’étais censuré bref...
Bonne continuation -
@ ServitudeModerne
Si j’étais (et sur le principe, je le suis toujours) opposé à la formation d’un parti politique au sein du MZ (du reste, je n’étais pas le seul à y être opposé), c’est en raison de la nature du système politique auquel il eut fallu s’insérer. Le système politique des gouvernements prétendument représentatifs que sont nos fausses démocraties est parfaitement verrouillé : y entrer revient à se corrompre, en cela que le système est la corruption elle-même.
Un parti politique n’est qu’une seule chose : une machine à gagner les élections. Et en pratique, c’est logique, puisque pour mettre les projets politiques en œuvre, il faut accéder au pouvoir (ou s’y maintenir lorsqu’on l’a conquis). Dès lors, toute l’énergie des militants se trouve orientée dans le but de conquérir le pouvoir, de gagner des élections. Avec tous les travers que cela comporte : compromissions, pots de vins, corruptions, arrangements, etc. C’est cela que l’on appelle politikè (l’art de la lutte pour conquérir / préserver le pouvoir).
Ce système, cristallisé dans les partis, éloigne les citoyens et leur action des véritables enjeux. Pendant qu’ils se consacrent à ces luttes et ses jeux d’influence, ils ne se penchent plus sur comment trouver des solutions aux problèmes de la cité. C’est aussi le message de Jacques Fresco du Projet Venus, dont le MZ était censé promouvoir les idées. Il y avait donc contradiction à militer au sein du MZ en voulant créer un parti.
Mon opinion sur cette question n’a pas changé. Je reste un fervent défenseur de la politeia (la gestion citoyenne de la cité, dans l’intérêt général). Si vous souhaitez mieux comprendre l’apparente contraction que vous percevez dans mon action, je vous invite à cerner cette grande différence entre politeia et politikè : je suis évidement favorable à la politeia (étant démocrate), et donc, il est logique de m’intéresser aux questions de société ; en revanche, je suis fermement opposé à la politikè, qui est en œuvre dans le système actuel, donc je suis opposé aux partis et à la politique dans ce système. Par ailleurs, le sens du Projet Venus est éminemment inscrit dans la politeia, puisqu’il se propose de résoudre les nombreux problèmes de la société en les prenant à la racine (la cause des causes). Il n’y a donc pas de contradiction ; c’est le système qui nous piège dans une vision faussée des enjeux.
Cordialement,
Morpheus -
A quand la vraie monnaie ? La monnaie de singe !
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Merci pour l’article,
Il serait temps qu’un pays ouvre la porte de sortie et montre aux autres la possibilité sans que le ciel leur tombe sur la tête ou qu’on leur brule le bois. Pays scandinaves je vous salues.
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@ M.Asselineau
J’aurai quelques questions vous concernant pour me faire une idée si vous valez mieux qu’un autre politique ,bien sur je parle pour moi et chacun son opinion.
1.Que pensez vous du pouvoir des banques ?
2.Que pensez vous du pouvoir des grandes multinational ?et de mosanto par ex
3.Que pensez vous des lobbystes ?
4.Que penser vous de l’affppas ?
5.Que penser vous des groupes alimentaires ?Pharmaceutique ?
6.Que penser vous du cursus scolaire ?
7.Que penser vous des importations ?
8.Et la derniere à quoi sert la politique avec tout c’est problème ?Me dites pas que c’est une fatalité .Merci d’avance
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@Servitudemoderne
En lisant ou visionnant le programme de l’UPR, vous aurez réponse à vos questions.
http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr -
Il me semble opportun d’analyser aussi la désintégration des concepts politiques que tout cela sous-tend :
face à la situation actuelle, et de manière plus générale d’ailleurs, il existe des visions antagonistes (ici cristallisées), toutes deux viables et possibles à long terme, opposant une internationale socialiste collectiviste et mondialiste par nature, visant à l’accroissement du capital social général, et un conservatisme d’état-nation économiquement libéral mais potentiellement protectionniste, visant à l’accroissement des capitaux individuels. Ce sont des choix de société, avec leurs avantages et inconvénients, leurs réseaux de défense et d’alerte, leurs objectifs sociaux différents, une éventuelle distribution des richesses primaire ou secondaire, etc... Mais qui peuvent fonctionner.
Nous n’assistons alors à l’heure actuelle qu’à des tentatives de mélanger ces deux conceptions, leur faisant alors par la nature même d’un mélange incompatible perdre leur potentialité d’accomplissement. Il résulte alors de ces politiques du ni-ni une incapacité consubstantielle non seulement à trouver des solutions autres qu’à court terme, mais également une perte maintenant quasiment accomplie de crédibilité dans le politique.
Si l’on peut alors créditer le gouvernement dit « socialiste » finlandais d’un tentative de réaction protectionniste, il faut alors s’accorder pour concevoir que cette politique n’est peut-être en rien compatible avec leurs actions d’ensemble. Agir en conservateur sur un point en particulier, quand d’une part la politique d’ensemble est vue selon une perspective à long terme socialiste, mais également quand son peuple vote et attend donc socialiste, ne donne en RIEN de crédibilité à ce discours.
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Que la Finlande refuse de payer pour des pays comme la France qui continue à réclamer la gabegie devrait vous sembler normal Mr Asselineau.
A part ça, qu’en est-il de votre prédiction de la disparition de l’Euro début 2012 ???
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François Leclerc écrit cette analyse remarquable :
"Selon eux, c’est à ce même MES, c’est-à-dire aux États, qu’il revient de stabiliser le marché obligataire en achetant des titres sur le marché secondaire, la BCE ne voulant plus poursuivre et ayant arrêté."
http://www.pauljorion.com/blog/?p=39088
François Leclerc montre la folie suicidaire du système de la zone euro :
1- Le bilan de la BCE est déjà surchargé d’obligations d’Etats pourries. La BCE est au bord de l’implosion.
2- Donc la BCE ne veut plus acheter d’obligations d’Etats pourries.
3- Donc la BCE demande au MES d’acheter des obligations d’Etats sur le marché secondaire.
4- Problème : le MES est une coquille vide. Le MES n’a pas d’argent.
5- DONC les Etats européens qui sont déjà surendettés vont devoir emprunter des milliards d’euros sur les marchés internationaux.
6- Avec cet argent, les Etats européens surendettés vont pouvoir capitaliser le MES.
7- Ensuite, le MES pourra lever des fonds sur les marchés financiers pour un montant allant jusqu’à 500 milliards d’euros.
8- Avec cet argent, le MES pourra acheter des obligations d’Etats sur le marché secondaire.
9- Exemple : l’Espagne va se surendetter encore plus pour pouvoir fournir des milliards d’euros au MES, qui va ensuite pouvoir emprunter des milliards d’euros, et qui va enfin pouvoir acheter des obligations de l’Etat espagnol.
10- Conclusion : on va empiler des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui existent déjà. La zone euro fonce vers un effondrement systémique.
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L’Europe telle qu’elle existe actuellement n’est pas vraiment une machine angélique... Les états-nations peuvent constituer une solution viable également.
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Pour moi, il serait plus souhaitable de quitter l’euro pour une raison bien plus évidente que celles qui ont été énoncées dans vos commentaires. En effet, l’euro a provoqué une accentuation de l’interdépendance entre les pays qui l’ont adoptés.
Pour que la monnaie européenne marche, il faudrait que les membres de la zone délaissent une partie de leur souveraineté nationale, au profit de politiques communes. En particulier, dans le domaine de la fiscalité. Une harmonisation fiscale nous permettrait de mieux nous en sortir.Le problème, c’est que chacun de ces pays a fait comprendre qu’il ne comptait pas abandonner cette souveraineté nationale qui leur est si importante.Les partisans de la monnaie me font doucement rigoler. OUI pour une monnaie commune, mais NON à des politiques communes. C’est contradictoire. L’Europe avait à la base créé cette monnaie commune afin qu’elle nous soit plus utile, et que les exportations soient aussi plus faciles.On aurait du regarder la face cachée de la pièce avant de se lancer dans cette « connerie ». Il est évident que ça ne marchera jamais si chacun des pays fait ce que bon lui semble.Un exemple tout simple, est la politique fiscale de l’Irlande. Afin d’attirer des IDE (entreprises), l’Irlande a décidé de faire une sorte de « dumping fiscal », c’est-à-dire qu’elle a baissé ses taux d’impositions, passant de 40% en 1995 à 12,5% en 2010 (ce qui est très faible par rapport au taux moyen d’imposition de l’Union Européenne qui est de 21,2%).La conséquence ? Elle a provoqué une concurrence fiscale au sein même de la zone euro.Pour faire simple, on est comme une équipe de foot, dont les joueurs passent leurs temps à se mettre des coups de couteaux dans le dos, font les hypocrites, et ne pensent qu’à leur exploits individuels. Et la solution que l’entraîneur de l’équipe a trouvée, c’est de demander aux joueurs de l’équipe qui sont les mieux payés, d’accepter que leur salaire soit considérablement diminué.En plus de ça, il leur a aussi demandé d’accepter que les critiques énoncées par les journalistes, ne visent plus simplement les joueurs les moins bons, mais eux aussi (de mauvaises critiques pourraient avoir un impact négatif pour leur éventuel transfert au seins de grandes équipes).Croyez-vous honnêtement que les joueurs en question accepteraient cela ?Je vous ai donné l’exemple de l’Irlande, mais je pourrai aussi vous parler de l’Allemagne.Pour finir, je tiens à préciser que j’ai été un « pro-euro » pendant très longtemps. Mais il faut se rendre à l’évidence, ça ne marchera jamais. Le truc, c’est qu’aujourd’hui, les plus réalistes d’entre nous s’en sont rendus comptes. J’espère que les autres ne tarderont pas à suivre.-
Ça fait plaisir à voir cet engagement dans les commentaires la part de l’auteur.
Mes respects citoyens.-
Mme Jutta Urpilainen, ministre finlandaise des Finances a déclaré : « nous voulons résoudre la crise mais pas à n’importe quelles conditions. ». Quoi de plus normal ?
Il est bien connu en effet que la Finlande fait partie des pays qui exigent des garanties réelles de la part des pays débiteurs. On peut le comprendre.
Mais, contrairement à ce que votre article laisse entendre, c’est le quotidien financier Kaupalehti qui considère que les déclarations de la ministre pourrait signifier que « la Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et est prête à tous les scénarios ».
La nuance est de taille et ceci d’autant plus que Matti Hirvola, porte-parole de la ministre, a démenti auprès de l’AFP cette analyse du quotidien, de façon explicite : « toute information selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro est simplement fausse ».
Mme Urpilainen a clairement confirmé que son pays était partisan d’une ligne dure à l’égard des plans d’aide financière européens, mais elle a aussi indiqué, dans ce même entretien : « la Finlande s’est engagée à être un membre de la zone euro (…) et l’euro est bénéfique pour la Finlande. ».
Tout le monde peut se tromper. Mais pourquoi ne pas l’admettre ?
Ou alors, c’était volontaire ?
Ce serait dommage pour le débat d’idées que vous entretenez par ailleurs d’une façon que l’on peut juger stimulante, même si l’on ne partage pas vos conclusions.
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La ministre a-t-elle bien dit :
"La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne " ?
Vous cherchez à noyer le poisson non ?
De plus le fait que sa porte-parole ait apporté un démenti ne signifie pas que la ministre a reconnu une erreur de communication mais plutôt qu’elle a été sommé de rentrer dans les rangs. -
@ emphyrio
Concernant votre première question, ce n’est pas la ministre qui a dit cette phrase. Il s’agit d’un commentaire du quotidien financier Kaupalehti.
Concernant votre seconde question, le démenti témoigne du fait que la position officielle de la Finlande n’est pas celle qui a été présentée ici, même si elle traduit de sérieuses réserves sur le principe de solidarité intra-européenne. -
Dans le journal La Tribune cette citation est bien de la bouche de la Ministre :
"La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne". L’affirmation de la ministre des Finances finlandaise, Jutta Urpilainen, retranscrite ce vendredi dans le quotidien économique Kauppalehti annonce clairement la couleur. Si elle estime que « que l’euro est bénéfique pour la Finlande », la ministre considère que son pays n’a pas prendre en charge la "responsabilité collective pour les dettes« , ni les »risques d’autres pays".
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« La Finlande annonce officiellement qu’elle préfère sortir de l’euro ... » dites-vous.
Vraiment ?
Mme Jutta Urpilainen, ministre finlandaise des Finances a déclaré : « nous voulons résoudre la crise mais pas à n’importe quelles conditions. ». Quoi de plus normal ?Il est bien connu en effet que la Finlande fait partie des pays qui exigent des garanties réelles de la part des pays débiteurs. On peut le comprendre.
Mais, contrairement à ce que votre article laisse entendre, c’est le quotidien financier Kaupalehti qui considère que les déclarations de la ministre pourrait signifier que « la Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et est prête à tous les scénarios ».
La nuance est de taille et ceci d’autant plus que Matti Hirvola, porte-parole de la ministre, a démenti auprès de l’AFP cette analyse du quotidien, de façon explicite : « toute information selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro est simplement fausse ».
Mme Urpilainen a clairement confirmé que son pays était partisan d’une ligne dure à l’égard des plans d’aide financière européens, mais elle a aussi indiqué, dans ce même entretien : « la Finlande s’est engagée à être un membre de la zone euro (…) et l’euro est bénéfique pour la Finlande. ».
Plusieurs messages ont déjà appelé votre attention sur la réalité des déclarations faites, telle qu’elle ressort de la confrontation des sources disponibles en France.
Tout le monde peut se tromper. Mais pourquoi ne pas l’admettre ?
Ou alors, c’était volontaire ?
Ce serait dommage pour le débat d’idées que vous entretenez par ailleurs d’une façon que l’on peut juger stimulante, même si l’on ne partage pas vos conclusions.
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« La nuance est de taille et ceci d’autant plus que Matti Hirvola, porte-parole de la ministre, a démenti auprès de l’AFP cette analyse du quotidien, de façon explicite : « toute information selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro est simplement fausse ». »
On peut jouer à ce petit jeu pendant un moment. Personne n’a dit que la Finlande allait quitter l’euro, mais bien qu’elle envisageait (voir la définition du verbe envisager) de quitter l’euro, nuance. C’est très clair, elle dit qu’elle veut résoudre la crise, mais pas à n’importe quel prix, comme vous dites. Or, il est important de saisir le contexte du propos. Elle réagit aux solutions qui ont été trouvées lors du sommet européen. Je crois que ça veut tout dire. Et le journal économique « Les Echos », ont compris exactement la même chose que la majorité d’entre nous. Autrement dit, la Finlande n’est pas d’accord avec les solutions trouvées, elle préfère encore quitter l’euro. En même temps, elle reste l’un des seuls pays de la zone à avoir un triple A.
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Il est en effet absolument nécessaire que nos dirigeants européens reviennent à la réalité. La seule solution à la crise de l’euro est d’organiser une monnaie commune comme elle aurait due être faite initialement et non une monnaie unique. Ainsi chaque pays revenant d’une manière organisée à sa propre monnaie nationale acceptant en même temps des taux de change flexibles. Il devra être parallèllmeent interdit à tout pays d’avoir recours à l’émission monétaire et au recours à la dette. Il faudra aussi fermer les banques centrales nationales.
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L’euro est une monnaie commune, chaque euro est une créance sur la banque centrale respective d’un État de la zone.
Par exemple si tu possèdes un billet qui commence par la lettre « Y » sur la série, cela signifie qu’il est une créance sur la banque de Grèce. -
La France qui est un grand pays qui a une histoire, une responsabilité historique et culturelle dans le monde devrait suivre l’exemple de la Finlande ?... La France qui est un grand pays et la Finlande qui est un petit pays ont une des administration fiscales compétentes et devrait s’occuper de former de former des inspecteurs des impots greques tout aussi competent au lieu de dire des conneries
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et c’est sans doute ce qu’ils sont en train de faire actuellement avec d’autres tout aussi compétent vu que tout le monde n’est pas forcement en train de s’occuper ici ou là a se faire elire et a rameuter des cons autour de soit
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avant d’etre un euro ou un franc une monaie est un bien de liquidité...comprenne qui voudra mais le monde, l’histoire et notre desir d’argent vont vers la creation d’une monaie unique pas vers une capsule de coca cola indexé sur le cour du renne parce que le cour du renne sera indexe sur une valeur de liquidité commune monaie locale ou non
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C’est votre interprétation des choses, et celle-ci est très différente de la majorité des historiens, qui observent que la monnaie a toujours était différente d’un territoire à l’autre. Elle est en quelque sorte une preuve de souveraineté nationale.
De plus, comme vous dites, la Finlande est un petit pays. Mais votre explication explique parfaitement pourquoi il est impossible d’avoir une monnaie unique/commune. En effet, comme je le disais plus haut, une monnaie commune implique nécessairement une politique, une gestion commune. Or tout les pays n’ont pas le même fonctionnement.C’est donc impossible. -
@ Par scripta manent (xxx.xxx.xxx.133) 7 juillet 18:49
Dites nous donc QUI (5 noms) est à l’initiative du site dont vous donnez l’url, que les lecteurs y voient plus clair concernant vos « motivations ».
Merci, pour la clarté du débat, comme vous dites.
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@ Jean-Marc R
Pourquoi tenez-vous donc tant à mettre des noms sur des idées ?
Les motivations du forum www.citoyensunisdeurope.eu sont clairement formulées sur la page d’accueil et chacun peut s’y exprimer sous son nom ou sous un pseuso s’il le préfère.
Incidemment, votre « injonction » de devoir publier des noms est assez croustillante puisque vous signez « Jean-Marc ... R ». -
Oui, bien sûr, on peut voir les choses comme,ça.
Alors, au final, François Asselineau a t« il oui ou non manipulé ses lecteurs comme vous le sous entendez ?
Car si il y a bien un prétendant aux responsabilités qui me semble miser sur l »intelligence des français, c’est lui, ça crève les écrans.Ah, j’allais oublier, une question si vous permettez..
Quand vous écrivez ailleurs « puisque nous paierons la dette et ses intérêts » en conclusion d’un petit papier, est ce que vous voulez dire qu’il n’y a pas d’alternative ? -
@ Jean-Marc R
« Manipulé ses lecteurs », le mot est fort. Disons qu’il peut arriver que l’on prenne ses désirs pour des réalités et que la tentation est grande de « filtrer » un événement afin de le rendre compatible avec ses théories.
Beaucoup des analyses de François Asselineau sont solidement documentées et argumentées. Toute la question est ensuite de savoir si ce que l’on propose a des chances de fonctionner. Libre à lui évidemment de fonder des espoirs sur le « repli souverainiste ». Libre à d’autres de ne pas y croire.
Et puis, il ne serait pas malséant de débattre sereinement, en évitant les anathèmes et les outrances qui, in fine, décrédibilisent le discours.
Puisque vous avez lu « ailleurs » des textes qui vous font réagir, inscrivez-vous donc sur le forum www.citoyensunisdeurope.eu , cela n’engage à rien (ce n’est pas un adhésion) et faites- valoir vos arguments, auxquels nous aurons le plaisir de répondre. -
Je ne vois chez Asselineau.aucune forme de « repli souverainiste » comme vous le dites perversement
Vous êtes insultant... !Et vous maniez es ’anathèmes alors que vous dites qu’il faut les éviter.
Vous êtes incohérent... !Je vous rermercie pour votre invitation à « argumenter » là-bas.
Mais donnez moi en vie.
Commencez donc par répondre ici à cette question que je vous pose donc pour la 2eme fois : :Quand vous écrivez ailleurs « puisque nous paierons la dette et ses intérêts » en conclusion d’un petit papier, est ce que vous voulez dire qu’il n’y a pas d’alternative ?
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L’argumentation est correcte mais l’auteur tire la conclusion qu’il faudrait que l’Italie gage son patrimoine national, les merveilles de ses créateurs, ses architectes. Je ne crois pas que vendre un pays à la découpe soit une solution. Je ne crois pas que le peuple italien serait d’accord.
Il faut dissoudre l’UE, mais pour faire une autre Europe, l’Europe sociale en rassemblant des fonds arrachés de force à la finance - expropriations des biens, taxes financière, etc - pour le secours mutuel des peuples, gouverné par des traités nouveaux, au service et à la main des citoyens.L’écroulement inéluctable de l’UE sera un tsunami qui va balayer l’Europe et nous avons besoin d’un plan d’entraide européen qui infuse des fonds, des compétences et des volontés au travers des différents pays, pour donner contenu à la solidarité sans casser la liberté retrouvée après l’UE. C’est l’indépendance et la coexistence pacifique avec une entraide bien comprise qui nous aidera à surmonter le choc.
Non pas un nationalisme égocentrique et abstrait qui n’a rien à faire des peuples et des nécessaires solidarités, à l’heure où bientôt ceux qui souffrent réellement dans les villes et les campagnes, loin des cabinets ministériels et des stratégies tournant benoitement sur le velours des fauteuils, dans les ors de la république.-
LOL, attention de ne pas faire tomber le coeur que vous semblez avoir sur la main :)
Pas le temps, autres priorités plus « efficaces »..
Dites donc, il a du bol le mossieur dont je parle au dessus de pouvoir publier sur le monde / idées des choses... Et qui se concluent par des phrases sur la « dette » qui ressemblent à des ordres adressés aux peuples...
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Alasverne, vous savez mais parmi les 27 pays membres de l’union européenne, certains ne veulent pas de votre Europe sociale.
En effet
- Il n’est pas dans l’intérêt de la Grande-Bretagne, des Pays-bas d’instaurer des taxes financières.
- Il n’est pas dans l’intérêt des pays de l’Est de supprimer l’article 63 permettant les délocatlisations, car les délocalisations des pays du nords s’installent en partie chez eux, où les coûts du travail sont moins élevés.
- Etc, etc..
Votre vison de l’union européenne est celle à travers votre prisme Français.
Ce n’est pas la position des autres.
L’union européenne à 6 était une machine avec des frictions, à 27 elle est autobloquante et ainsi il n’y a plus de consensus, les pays doivent donc se tourner vers un fédérateur extérieur.
Il n’y a aucun intérêt à dissoudre l’union européenne pour en former une autre, car si l’union européenne est comme elle est, c’est quel ne peut être autrement avec ces mêmes états.
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Mais je n’ai pas le monopole du coeur... ;)
"Dites donc, il a du bol le mossieur dont je parle au dessus de pouvoir publier sur le monde / idées des choses... Et qui se concluent par des phrases sur la « dette » qui ressemblent à des ordres adressés aux peuples..."
Je ne comprends ni à qui, ni à quoi tu fais référence dans cette phrase... Et dans ton post au-dessus le site internet dont on parle c’est forcément un de ceux de l’auteur de l’article...
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@LexVéritas
Je suis conscient qu’on ne peut plaire à tout le monde et que l’UE à 27 c’est une gigantesque usine à gaz qui nous écrase, ne serait-ce par son propre poids.
Ren n’interdit de faire une nouvelle Europe à 6, 8, 12 pays, qui donnera des solidarités et un poid supérieur à notre seul pays. A condition de faire cela dans un tout autre esprit que l’UE ; dans une dynamique de coopération renforcée, avec plus ou moins de fédéralisme, dans la mesure où celui-ci respecte les possibilités, toutes les possibilités que doit avoir chaque peuple de décider et mettre en œuvre sa politique,
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@ Par ALasverne (xxx.xxx.xxx.212) 8 juillet 19:20
Vous me rassurez concernant le monopole ! Car j’ai noté dans certaines mouvances qui promeuvent cette curieuse idée d’une autre europe une facheuse tendance à prétendre posséder le monopole du coeur, ou du social, ou de la solidarité, ou des citoyens carrément...
Concernant la partie de mon commentaire que vous n’avez pas comprise, je m’en excuse, mais c’est « normal ». Son destinataire principal a lui compris je pense. Vous savez, quand j’écris sur les « forums » en ligne, il m’arrive parfois de chuchoter à l’oreille, parfois de parler à haute voix, ça dépend.
Sans rancune si vous êtes d’accord
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Croyez le bien, il n’y a pas plus attaché que moi aux solidarités entre les peuples, ou à la vocation universaliste de la France.
Ne vous vexez pas, donc.Je crois que comme encore trop de français vous êtes encore enchainé par des décennies de propagandes acharnées qui ont planté dans les esprits que l’Union (?) de plusieurs nations était un gage de solidarité accrue.
Une fois qu’on a désappris ce faux message martelé des millions de fois, on comprend alors tout le vice caché qu’il y a dans cette propagande.Relis ce que vous avez écrit. Vous parlez d’une coopéraion accrue entre 6, 8 ou 12 nations, facteur de solidarité.
Mais enfin, ne voyez pas ce qui crève les yeux ?De vos propos se dégage l’« idée sous-jacente que les 27 moins 6 u 12 peupels »élus« seraient des chiens galeux, »exclus« . Où est la Solidarité ???
Et que faites vous de ces peuples d’Afrique ou d’Asie intimement liés à la France depuis des générations et qui seraient exclus aussi de l’ »Union" dont vous parlez Où est la Solidarité là dedans ?
Non, seule une France ayant retrouvé sa totale liberté d’être ce qu’elle est au plus profond d’elle même, c’est à dire ouverte vers le monde dans son ensemble et capable de faire passer des messages universels permettra de cultiver librement la Solidarité entre tous les peuples du Monde.
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Jean-marc R, de mon coté j’ai peur que cette union européenne ne fasse qu’envenimer une résurgence de haine entre les peuples européens.
-Etc..
« Face aux critiques qui accusent l’Allemagne d’imposer un « diktat » allemand sur la politique européenne, Charles Blankart se dit perplexe : « on ne comprend pas l’Allemagne de l’étranger, ni à Londres et ni à Paris, l’Allemagne est exploitée par les autres pays européens ». »
L’union fait la force uniquement si tout le monde parle d’une seule voix, l’union européenne actuelle est plus une chaîne mortifère, qu’un lien amical.
Il vaudrait mieux partir bon amis, que de rester et devenir ennemis.
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@Par LexVeritas (xxx.xxx.xxx.119) 8 juillet 21:37
Oui, j’ai noté cela aussi, et c’est une des choses inquiétantes. Et j’ai bien entendu certains grecs dire des chose pas jolies jolies. Et je doute fort que ces enragés l’aient dit « par eux mêmes »...
Et là où je suis très très en colère, c’est que c’est cultivé par certains leaders dans la lumière ou dans l’ombre de mouvances dites de la vraie gauche notamment !!!
C’est une des innombrables raisons qui me font dire ce que je dis à BA plus bas dans un commentaire. -
Mais enfin, ne voyez vous pas ce qui crève les yeux ???
sourire... -
Le Conseil des experts économiques allemands regroupe les cinq économistes les plus respectés d’Allemagne : Wolfgang Franz, Lars P. Feld, Peter Bofinger, Claudia-Maria Buch, Christoph M. Schmidt.
Sa mission est de publier des rapports pour conseiller le gouvernement allemand.
Vendredi 6 juillet 2012, le Conseil des experts économiques allemands publie son rapport sur la zone euro.
C’est une bombe.
"L’union monétaire européenne est confrontée à une crise systémique, qui menace la survie de la monnaie unique comme la stabilité économique de l’Allemagne."
"Die europäische Währungsunion befindet sich in einer systemischen Krise, die den Fortbestand der gemeinsamen Währung und die ökonomische Stabilität Deutschlands gleichermaßen gefährdet."
Eux-aussi, ils parlent de la « crise systémique » en zone euro.
Pour éviter cette « crise systémique », je propose de réunir ce week-end un sommet européen de la dernière chance.
Après tout, le dernier « sommet européen de la dernière chance » a eu lieu il y a une semaine.
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Bonjour BA.
Je pense que tu seras d’accord, « à présent » :
Un des aspects essentiels du problème pour le peuple français est d’éviter que les bonimenteurs de foires qui les prennent pour des cons depuis toujours et possèdent encore à leurs ordres quelques dizaines milliers de « pions fanatisés et totalement ahuris par les beaux discours »
viennent profiter de la chute pour faire miroiter des projets alouettes d’autre Union Européenne, qui serait sociale démocratique citoyenne blah blah blah et autres balivernes ne résistant pas une seconde à une réflexion de type systémique et politique.Il y en a un notamment de ces bonimenteurs, certes affaibli, qui doit être écarté définitivement par les « camarades », et les « frères » pour le bien des citoyens français en général et de la République en particulier
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Ba boude, mais c’est compréhensible
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A découvrir absolument, article d’aujourd’hui sur le site du mouvement de François Asselineau.
Passionnant ! Très informatif !Le conseil des experts économiques du gouvernement allemand évoque pour la première fois le risque d’« une crise systémique, qui menace la survie de la monnaie commune et la stabilité économique de l’Allemagne. »
http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/5-experts-economiques-allemands-evoquent-le-risque-dune-crise-systemique-menacant-leuro-et-leconomie-de-lallemagneEt cela dépasse même le cadre des seules questions européennes en fait si l’on y réfléchit, pour pointer le fonctionnement politique/démocratique et mediatique d’une France très malade, ne nous voilons pas la face, es français le savent, il faut le leur dire tout en proposant des remèdes qui leur aillent.
C’est je crois la bonne façon à ce jour d’aimer la France et de lui permettre de se refaire dans tous ces domaines où elle ne respire plus à cause de la poussière accumulée, stratégie économique et industrielle y compris donc.-
A vrai dire ce n’est pas vraiment un coup de theatre et quand on enleve le mot coup de theatre de cet article il reste quoi ?
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Encore un de ces putchs finlandais qui foire. Faut croire que c’est pas vraiment le moment . la meilleure periode pour ce genre de coup citoyen c’est la rentrée. Cette epoque ou les boeufs qui ont encore du sable dans la raie des fesses reprennent paresseusement leur joug en rechignant a la tache. La concurrence sera alors impitoyable
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