Mme Jutta Urpilainen, ministre finlandaise des Finances a déclaré : « nous voulons résoudre la crise mais pas à n’importe quelles conditions. ». Quoi de plus normal ?
Il est bien connu en effet que la Finlande fait partie des pays qui exigent des garanties réelles de la part des pays débiteurs. On peut le comprendre.
Mais, contrairement à ce que votre article laisse entendre, c’est le quotidien financier Kaupalehti qui considère que les déclarations de la ministre pourrait signifier que « la Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et est prête à tous les scénarios ».
La nuance est de taille et ceci d’autant plus que Matti Hirvola, porte-parole de la ministre, a démenti auprès de l’AFP cette analyse du quotidien, de façon explicite : « toute information selon laquelle la Finlande allait quitter l’euro est simplement fausse ».
Mme Urpilainen a clairement confirmé que son pays était partisan d’une ligne dure à l’égard des plans d’aide financière européens, mais elle a aussi indiqué, dans ce même entretien : « la Finlande s’est engagée à être un membre de la zone euro (…) et l’euro est bénéfique pour la Finlande. ».
Tout le monde peut se tromper. Mais pourquoi ne pas l’admettre ?
Ou alors, c’était volontaire ?
Ce serait dommage pour le débat d’idées que vous entretenez par ailleurs d’une façon que l’on peut juger stimulante, même si l’on ne partage pas vos conclusions.
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