Robert GIL
Le christianisme et l’islam s’abreuvent à la même source qui est le judaïsme. C’est dire qu’il n’existe qu’une seule religion monothéiste : le judaïsme. Vous reconnaissez qu’avant le monothéisme (un seul Dieu), il y avait le polythéisme (plusieurs Dieux). En fait, le judaïsme a fait main basse sur Dieu en s’attribuant le monopole du monothéisme. Ceci est un holdup spirituel opéré sur la religion originelle. Ce holdup n’est pas un facteur de paix ni d’humanisme, mais un facteur d’intolérance, de haine et de guerres.
Vous semblez considérer que la religion est un phénomène de classe. Je pense que cela n’est pas juste. Il est légitime de considérer que la conception de Dieu et les pratiques culturelles liées à cette conception existent dans la société humaine bien avant l’apparition des classes sociales même si nous désignons ces pratiques par le vocable « religion », vocable d’origine latine, donc récent.
C’est le monothéisme, religion juive hébraïque appelée judaïsme, qui est peut-être l’invention d’une classe sociale en tant qu’expression de la révolte des hébreux en Egypte leur terre d’accueil, car toute révolte au sein d’une grande société, comme l’Egypte antique pharaonique, ne peut être qu’inspirée et dirigée par une élite représentant généralement une classe sociale.
Mais, l’Histoire du judaïsme commence d’une manière terrifiante. Au commencement, Yahvé (encore appelé Allah), en manque d’adoration, élit un peuple, le peuple d’Israël, le peuple juif, un peuple miséreux errant dans le désert. Yahvé (Allah) promet une terre hospitalière et riche à Israël. Or, cette terre promise à Israël par Yahvé (Allah) appartient à Canaan qui l’a ainsi fructifiée et transformée en un véritable paradis par son propre travail. Par la suite, Yahvé (Allah) prêtera main forte à Israël pour massacrer Canaan et son peuple. C’est ainsi que Israël s’installe sur les terres et les biens de Canaan. C’est le premier génocide dans l’Histoire de l’humanité.
Contrairement à l’opinion de Robert GIL, le monothéisme est une religion fondée, non pas sur « la paix et l’humanisme raisonné », mais bien plutôt sur la convoitise, le vol, le pillage, la prédation. Rien d’étonnant que le déroulement du monothéisme ne soit jalonné que de crimes, de massacres et de génocides. Le monothéisme est la doctrine de la prédation divinisée.