L’athéisme face aux religions
L’humanité connut les temps mythiques qui furent les temps des dieux et des héros. En ces temps-là, l’aube de l’humanité, la société s’organisait à peine. Les mythologues, les archéologues, les philologues, les ethnologues n’en finissent pas d’exhumer les vestiges de ce qui fut les premières civilisations, les premières interprétations du monde et de l’univers.
Nous avons hérité de textes mythologiques magnifiques, qui témoignent des interrogations de nos ancêtres et de leurs aptitudes poétiques et philosophiques qui y répondent.
Ces systèmes de pensée, c’étaient les religions. On sait tous que les religions monothéistes vinrent remplacer les religions polythéistes, conservant néanmoins un sens du merveilleux.
Ce ne sont pas elles qui sont responsables des crimes que l’on commit en leur nom. Les différentes religions se succédant, ce sont les sociétés humaines qui évoluaient et progressaient. Et progressaient si bien qu’elles finirent par postuler philosophiquement l’inexistence de tout dieu.
Sont-ce les religions qui sont responsables des persécutions juives ? De l’Inquisition ? Des guerres de religions et/ou des schismes ? Les crimes, les massacres, les génocides furent-ils imputables à une seule d’entre elles ? Le colonialisme ? Le racisme Le nazisme ? Le terrorisme ?
Ou bien faut-il comprendre qu’elles sont les otages des sociétés de classe dans lesquelles s’affrontent des forces conservatrices et des forces émancipatrices ? Les USA sont-ils devenus impérialistes à cause de l’Eglise réformée, le sionisme à cause du judaïsme, le racisme à cause du christianisme, le terrorisme à cause de l’Islam ?
Toutes ces religions délivrent au contraire un message de paix et parviennent à un humanisme raisonné.
La question mérite d’être posée et creusée. Car si, en effet, toute religion se donne pour mission de maintenir par conservatisme évident un état social et un état des connaissances, elle se voit contestée de l’intérieur par des croyants lucides et progressistes.
La religion n’est pas en soi un instrument de domination mais le lieu de conflits idéologiques et sociaux.
Il ne faut donc pas se tromper : l’athéisme militant ne doit en aucune façon devenir intolérant, arbitraire et dictatorial. Il doit, au contraire, considérer les religions comme un lieu de la pensée humaine élaborée et soumise à des contradictions dialectiques qui postulent en même temps l’idée de Dieu et, du coup, celle de son inexistence.
Ecrit par YAPADAXAN
http://2ccr.unblog.fr/2012/06/28/l%E2%80%99atheisme-face-aux-religions/
104 réactions à cet article
-
Hello,
Je me permet de souligner mon incompréhension de ton intervention en y extrayant ceci :
(...)
athée signifie littéralement “sans Dieu”
(...)
Or, l’athée n’est pas celui qui dit que Dieu n’existe pas, l’athée est celui qui dit que Dieu n’est pas moral, ce qui n’a rien à voir.Pour moi, « sans dieu » ne s’applique pas à la moralité, mais à l’existence.
Mais admettons ton vocabulaire. Dans ce cas, comment appelles-tu quelqu’un qui ne croie pas en l’existence de dieu ? -
Il est vrai que l’on peut concevoir un Dieu au-delà de toute « morale ». Ceci dit cela n’a rien à voir avec l’athéisme qui est de professer l’absence de Dieu.
Dieu au-delà de toute morale est d’ailleurs conforme à la plus pure orthodoxie, ce que l’on appelle la théologie négative où l’on s’abstient de définir Dieu et ce que veut Dieu. Krishna dans l’Hindouisme instruisant Arjuna lui dit de s’affranchir de toute Loi même celles enseignées par Lui.À la condition expresse d’être un homme de dévotion autrement dit un homme affranchit de tout désir de l’ego.Cette façon d’être est l’inverse évidemment de celle du libertin ou du maffieu qui lui aussi se considère comme hors la Loi, mais lui a un ego boursouflé et cette façon d’être est une caricature infernale de celle du Saint.Dieu avec « morale » est une façon de présenter celui-ci par les divers enseignements confessionnels, adaptée au plus grand nombre. Elle a donc sa nécessité. Ceci dit, elle est une façon dégradée de présenter Dieu, de lui donner un visage. -
L’athée est celui qui dit : « Je pense qu’il n’existe rien dans l’Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent »dieu« . »
-
L’athée est celui qui dit : " Je pense qu’il n’existe rien dans l’Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent « dieu ».
salam,
définition qui fait de n’importe quel musulman orthodoxe un athée.
-
Excellent commentaire ! J ai plus apprécié celui ci que l article auquel il fait écho.
Il me permet surtout de m affirmer pleinement athé.
Merci donc pour les précisions apportés. Très instructifs et très bien expliqués.
Vous m avez donné envi de lire vos articles !!!
-
Article auquel j’adhère totalement.
Les religions sont instrumentalisées par certains pour obtenir le ou plus de pouvoir.
« Il n’y a pas de guerres de religions, seulement des guerres de religieux »
-
Il y a surtout des volontés de domination de cultures sur d’autres, la religion n’étant qu’une partie, certes fondamentale, d’une culture.
Et quand l’auteur écrit : "...ce sont les sociétés humaines qui évoluaient et progressaient. Et progressaient si bien qu’elles finirent par postuler philosophiquement l’inexistence de tout dieu« , il oublie que le concept de progrès est un concept religieux, on abouti donc à de nouvelles formes de religions : la franc-maçonnerie, ou la laïcité poussée à son extrême, en étant de bons exemples.
Il affirme aussi que les dérives de certaines religions et/ou de leurs adeptes ne seraient pas consubstantiels à leurs textes fondateurs. Une analyse sérieuse de ces textes démontre le contraire. Par exemple chez les juifs et les protestants existe une prédétermination (un individu est élu, l’autre pas) quand pour les catholiques toute l’humanité est égale et a vocation à être sauvée. De même, la pratique de l’esclavage et la ségrégation raciale furent-elles historiquement bien plus le fait, en toute bonne conscience, des protestants que des catholiques (voir sur l’esclavage et les traitements infligés par les colons aux amérindiens les textes des jésuites). Ainsi n’est-il pas étonnant non plus qu’un certain racialisme juif (via le concept de »peuple élu« et de »judéité« se transmettant par le sang de la mère) se soit trouvé, de facto, l’adversaire à abattre des tenants de la supériorité raciale aryenne.
Il est également faux d’affirmer que »toutes ces religions délivrent au contraire un message de paix« , la lecture de certains passages de l’Ancien Testament ou du Coran suffisant à s’en convaincre. Elles portent des messages de paix et de haine, la praxis étant laissée à l’homme (libre arbitre ?)
Je finirai en disant qu’un certain athéisme, comme par exemple celui de l’extrémiste laïcarde Caroline Fourest qui voudrait sans doute remplacer la religion islamique par celle du broute-minou (j’ai le droit de rire, non ?), ne devrait pas être plus militant que le religieux, étant autant dérangé dans la conception qui est la mienne d’un corps social »idéal" par les uns que par les autres.
Que la majorité silencieuse, plutôt tolérante, agnostique et non-communautaire, dirige ce pays demain et on aura beaucoup moins de problèmes (on peut rêver...) ! -
Bonjour,
J’adhère au message de fond de l’article (tel que je le comprends) : la religion n’est qu’un champ de bataille, ce sont les soldats qui s’y entretuent.
Mais, si on adopte ce point de vue neutre, pour s’abstenir de critiquer, ça doit aussi marcher dans l’autre sens :
Toutes ces religions délivrent au contraire un message de paix et parviennent à un humanisme raisonné.et non, car :
La religion n’est pas en soi un instrument de domination mais le lieu de conflits idéologiques et sociauxdonc le « message de paix » dont tu fais référence n’est que l’une des expressions de ces conflits...
-
Toutes ces religions délivrent au contraire un message de paix et parviennent à un humanisme raisonné.
faut relire la bible
certains passages ne parlent pas de paix-
Vous en déduisez quoi, que c’est Dieu qui est violent ou les hommes des foutus salauds ?
-
Vu que dieu est censé avoir créé l’homme à son image, c’est un peu pareil non ?
-
ca depend du dieu
quand dieu atomise sodome et Gomorrhe, ca doit etre gentil -
En ce qui me concerne je pense l’inverse. La religion est un gros problème car son fondement est ce vice majeur qu’est la foi. Plus il y a de religion, plus le problème est grand.
Dans mes réflexions, cette question est résolue depuis longtemps et ce n’est certainement pas le monde actuel qui va me faire penser le contraire. Jamais il n’est allé aussi mal que depuis le grand retour de la religion post-11 septembre. L’humanité ne semble donc pas prête à tourner la page et semble même suivre la voie inverse. Pourtant si elle veut ne serait-ce que survivre, elle devra se débarrasser de ses peurs et de ses illusions. On ne peut pas voir et suivre le chemin avec les yeux fermés.
Cela dit il y a une confusion qui est fondamentalement absurde dans cet article, comme souvent dans les textes anti-athéistes et pro-religieux, c’est de mettre sur le même plan religion et athéisme. Cela n’a rien à voir. C’est comme comparer une télécommande et une baguette magique, l’une existe l’autre non. On n’a pas a demander à une télécommande de faire des miracles.
Ainsi la foi pure et la science peuvent s’opposer. La croyance, la foi, voila les éléments de la religion qui peuvent être comparés et opposés à l’athéisme, mais la morale et la philosophie qui se trouvent dans la religion n’ont aucun rapport avec le fait de ne pas croire et n’ont rien à voir ni de près ni de loin avec l’athéisme.
Ainsi l’athéisme, c’est à dire le savoir et l’acceptation des limites de ce savoir est et sera toujours « supérieur » à l’erreur délibérée qu’est la foi aveugle, mais la religion ne se résume bien sur pas qu’à la simple foi ! Elle se sert justement de cela pour essayer de contrer l’athéisme... comme s’il s’agissait d’une vulgaire religion concurrente.
Les questions morales et philosophiques ne concernent pas l’athéisme. Chaque chose à sa place. Le vrai, ses limites connues, son efficacité réelle et concrète d’un coté. Le faux, son absence de limites, ses illusions et son immatérialité de l’autre. La philosophie et la morale n’entrent donc pas dans le débat puisque cela ne concerne que la religion et pas l’athéisme.
Si vous voulez vraiment comparer, il y a de très nombreuses philosophies de toute sortes qui ne s’appuient pas sur la foi et les dogmes, et qui pourraient faire l’objet de longues comparaisons avec les philosophies et morales religieuses. Des classiques stoïcisme, nihilisme et autres hédonisme etc, en passant par le punk, la culture hippie et j’en passe, il y a de quoi faire. Mais c’est un autre débat, l’athéisme n’ayant pas vocation de devenir une philosophie ou une religion.
C’est pour cela que l’athéisme ne doit être comparé qu’à la foi, et à la foi uniquement, et non pas à la religion qui ne se résume pas à la seule foi. D’ailleurs chaque athée a une philosophie de vie et une morale qui lui est propre et toutes ces questions sont effectivement complètement déconnectées du fait d’être athée.
Alors effectivement j’invite chaque athée à combattre la foi de toute ses forces. Cela dit combattre la foi, ce n’est pas combattre la religion. La religion, c’est aussi une morale, une philosophie, une culture, des traditions et des tas de choses parfaitement compatibles avec la raison. Le problème c’est la foi. Ce cœur pourri de la religion qui est le véritable terreau du dogmatisme, de l’intégrisme et de toutes les intolérances. Encourager la religion, c’est vouloir semer en chacun de nous cette graine parasite néfaste... Encourager la religion c’est encourager à croire, donc a s’interdire le doute et donc a obéir aveuglement. Il est absurde de dire que la religion n’est pas un outil destiné à asservir, la religion est asservissement et elle le restera tant qu’elle sera basée sur les chaînes de la foi, et non sur la liberté de raisonner et de douter. Les religions resteront fondamentalement néfastes tant qu’elles ne s’émanciperont pas de la foi.
-
Dans votre cas le patron d’Israël, j’ai bon ?
-
Si je ne m’abuse, cette réflexion émane d« Einstein qui s’interrogeait sur la création de l’univers, car comme tout un chacun, il entrevoyait 2 possibilités :
1- l’univers a été créé par un être conscient (dieu).
1a- Si dieu appartient à notre univers, cala implique qu’il s’est auto-créé en préliminaire. Génération spontanée ?
1b- Sinon, cela implique que dieu existait déjà hors de notre univers. Il appartenait donc à un autre univers, dont il n’était pas forcément le dieu créateur. De toute façon, à un moment ou l’autre, l »on retombe sur le 1a
2- l’univers est le résultat de lois naturelles. Cette hypothèses se décompose en deux possibilités :
2a- Ces lois ont été définies par une conscience (dieu, qui se retrouve donc hors de cet univers sinon il se serait lui même créé... et à partir de quoi...., voir hypothèse 1 -qu’un dieu crée les lois ou la matière, ne change pas le résultat-)
2b- Ces lois sont le résultat du hasard, de tâtonnements, d’essais, de potentialités d’organisation, pour aboutir à l’image d’une construction cohérente et évolutive -image qui n’est pas obligatoirement la seule possible-. A noter que cette hypothèse implique l’existence d’une structure plus « primitive » qui permet ces tentatives, une soupe primordiale (de valeur nulle, donc intégrant le plus et le moins, le oui et le non, le vrai et le faux, le pour et le contre, mais structure dynamique, dont pourrait être éventuellement issu un dieu créateur, une idée créatrice ; mais cette hypothèse n’est pas indispensable, si l’on considère le nombre de tentatives potentiellement offertes sachant que dans ce monde les dimensions spatiales ou temporelles ne sont pas encore créées.Ainsi, à chaque instant des milliards de milliards d’univers seraient initiés mais seul un très très très faible pourcentage serait auto-constructeur et auto évolutif.L’hypothèse d’un dieu est affaire humaine, non « céleste ».
-
Je lis : la religion n’est pas en soi un instrument de domination mais le lieu de conflits idéologiques et sociaux.
ce qui me paraît parfaitement erroné.
Je pense que la religion est une création humaine pour asservir les membres de la société.
-
AImez votre créateur et aimez les autres comme vous même, c’est plus un esclavage que de vouloir à tout prix le dernier I-pad ?
-
Vous confondez les messages originaux des religions avec les apostasies des manipulateurs qui les ont utilisé !
-
slipenfer 7 juillet 2012 18:01j’ai une autre définition
c’est la verticalité d’une secte transformé en horizontalité
une secte qui à réussi en somme -
Religion dogmatique et matérialisme athée sont tous les deux des dogmatismes. Si la religion dogmatique divinise la transcendance, l’athéisme s’évertue à en nier l’existence, réduisant ainsi l’homme à un animal comme les autres, supérieur sans doute en certains points, mais par le degré seulement, ou la quantité.
Kant, avec “La Critique de la Raison Pure”, a résolu certains des principaux problèmes épistémologiques soulevés par Hume, mais au prix du rejet de la possibilité de rien connaître au-delà des apparences du phénomène. Nous ne pouvons pas connaître Dieu mais l’idée de Dieu est une nécessité pratique, selon Kant.
Il avait aussi bien démontré que croire ou ne pas croire ne change rien à la morale et presque rien à l’éthique, mais détermine la possibilité de l’espoir : la croyance offre l’espoir, alors que l’athéisme, comme Pascal l’avait vu et comme Kant le confirme, se voue au désespoir ou au divertissement
-
Bonjour,
En y réfléchissant bien, je ne connais pas d’athée...
Une religion est un système de pensée organisé généralement autour d’un ou de plusieurs dieux auquel doivent se soumettre les ouailles... Ce qui permet de maintenir une certaine cohérence, de structurer les sociétés et de les maintenir dans la servitude par le biais de leurs clergés, représentants auto proclamés de l’entité divine.... il y est fortement prohibé d’utiliser son esprit critique sous peine d’exclusion voir d’annihilation physique du réfractaire/constestataire...
L’athée lui exprimera son besoin de cohérence, d’idéal en adhérant à d’autres modes de pensées par le biais d’associations, de groupes qui partagent ses idées, ou de partis politiques laics...
Dans certains de ces partis, le « chef » est idolâtré, ses paroles devenues « paroles d’évangiles » ne seront jamais remises en question, ni critiquées afin de maintenir cette fameuse cohérence, quitte à ce que le militant/sympathisant laisse son esprit critique « au vestiaire »....ce qui implique également de renoncer à ses propres valeurs pour adopter celles du parti...
Les deux systèmes partent du postulat que l’humain n’est pas capable d’évoluer et de vivre en se posant lui même ses propres limites, qu’il ne possède aucun critère moral en dehors de ces structures totalitaires, qu’il est incapable de dépasser son égo pour se soucier du collectif et exprimer sa solidarité.. Bref que la liberté est chose dangereuse pour l’individu et pour la société ainsi que toute forme de spiritualité non codifiée...
or il n’en est rien et c’est justement parce que au fil des siècles, ce besoin de liberté et de s’affranchir en totalité ou partiellement de ces structures s’est fait de plus en plus grand que nous assistons au retour de mouvements athées et religieux fondamentalistes tentant chacun d’imposer leur vision du monde basée sur la peur...
Laquelle exclut tout dialogue, toute remise en question, toute critique et perçoit comme un danger toute aspiration à la liberté par l’expression de l’esprit critique...-
Ce que les athées ne savent pas c’est qu’en croyant se passer des religions ils se jettent dans celle de Mamon et du matérialisme qui finit par en être une aussi
-
Athéîsme ne signifie pas matérialisme.La spiritualité n’est pas l’apanage des religions.
-
L’inverse est vrai aussi... les religions ont de tout temps combattu l’athéisme... une histoire de concurrence sans doute...
-
@amipb
Les religions sont instrumentalisées par certains pour obtenir le ou plus de pouvoir.Certes, mais il faut admettre que le plus souvent les religions mettent beaucoup de complaisance à se laisser instrumentaliser !
-
anty 7 juillet 2012 12:54L’athéisme est aussi une religion dans la mesure qu’il s’agit d’une idéologie
-
Athé (e) souhait de réveur.(se)...dieu existe et c’est le Pognon.Ceusss qui me prouveront le contraire sont des barbares.
-
« Il ne faut donc pas se tromper : l’athéisme militant ne doit en aucune façon devenir intolérant, arbitraire et dictatorial. »
Amusant, car je trouve qu’il n’y a pas plus intolérant qu’un religieux...« Ce ne sont pas elles qui sont responsables des crimes que l’on commit en leur nom. »C’est vrai, il y a assez de règles dans le bouquin ou l’on risque la mort pour ne pas en rajouter...-
Il est important de comprendre ce que veux dire Religion, Laïc - Laïcité , athée- athéisme, trois attitudes d’âmes, trois positions distingues, trois questionnement de ce que veux dires être Morale, Immorale, Amorale ?La Religion n’est pas une doctrine, elle est devenue quand elle est devenue une confession religieuse qui se base sur des dogmes qui ont figés des révélations, c’est l’origine de ce qu’à été l’abus de pouvoir des Clers ! Aujourd’hui aucune religion est épargné actuellement !
La Laïcité bien comprise et bien< Le principe de séparation des pouvoirs politique et administratif de l’État du pouvoir religieux en est une application. On ne doit donc pas confondre le caractère séculier d’une société (la population manifeste une certaine indifférence religieuse) avec la laïcité proprement dite (les institutions d’État ne sont soumises à aucune contrainte ni même ne relèvent d’aucune justification de nature religieuse, spirituelle ou théologique) >
https://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFcit%C3%A9
Avec l’Athéisme, nous avons affaires en réalité à l’inversion de la religion, c’est une religion qui ne veut pas se reconnaitre comme telle !
< L’athéisme peut être considéré comme une attitude1 ou une doctrine2 qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit, contrairement, par exemple, au déisme et au théisme qui soutiennent ces existences, ou à l’agnosticisme qui considère que personne ne peut répondre à ces questions. >
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A9isme
C’est question a sont importances capital aujourd’hui face à la la radicalisation dogmatique qui traverse notre monde, et je peu que rapeller se vieux principe.
Entre deux sages il y a pas de conflit, si y a confis, l’uns des deux ment !
-
Le 20éme siécle fut le plus meurtrier de l’histoire et ni Hitler , ni Staline ou encore Mussolini n’étaient adeptes de religions Abrahamiques ...Bon article.
-
Les barbarismes du 20ème siècle n’ont rien à voir avec la religion puisqu’ils dérivent tous de philosophies politiques dont le postulat originel est la négation de Dieu.
Attention cependant à ne pas faire d’amalgame : toute négation de Dieu n’implique pas la négation de l’individu comme toute adoration de Dieu n’implique pas le fanatisme.Je conseille la lecture de L’homme révolté de Camus pour comprendre les différents mouvements de révolte, en particulier nihilistes, et ce qui a pu amener certains, avec le temps, à commettre l’irréparable.
-
Voici une vidéo dans laquelle Vincent Peillon explique qu’au départ, la Laïcité fut érigée en Religion.
-
La laïcité est plus tôt un compromis, à la naissance l’enregistrement obligation sur les listes de l’État civile, le mariage civil prioritaire devant le mariage religieux, et la commémoration des Morts, par l’instauration de cérémonie civile et militaire !
la Laïcité fut érigée en Religion, elle a essayer, cela na pas marcher !
Ce que j’ai compris dans cet lutte, entre laïc et clerc, et avant tous l’aboutissement du lutte sans merci entre le Catholicisme et les Franc-maçons.
Il y a bien une preuve de cela, tous les Ministres de la 3 République étaient Franc-maçons.
-
Extrait du discours de Robespierre du 21 novembre 1793, prononcé à la tribune des Jacobins :
« [...] On a dénoncé les prêtres pour avoir dit la messe ; ils la diront plus longtemps, si on les empêche de la dire. Celui qui veut les empêcher est plus fanatique que celui qui dit la messe.
Il est des hommes qui veulent aller plus loin ; qui sous le prétexte de détruire la superstition, veulent faire une sorte de religion de l’athéisme lui-même. [...]
L’athéisme est aristocratique ; l’idée d’un grand être, qui veille sur l’innocence opprimée, et qui punit le crime triomphant, est toute populaire. [...] Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer.Comme l’explique Cécile Obligi, ce texte condamne vigoureusement à la fois les athées et les fanatiques, les renvoyant dos à dos. L’attaque porte d’abord contre les athées, dont on sent bien que Robespierre les considères parfois comme plus dangereux que les fanatiques eux-mêmes :
»Ils ont érigé l’immoralité, non seulement en système, mais en religion ; ils ont cherché à éteindre tous les sentiments généreux de la nature par leurs exemples, autant que par leurs préceptes."
Sans équivoque...
-
discours de Robespierre, n’est vraiment pas une référence d’impartialité, c’est des personnages avec Marat et Saint Just les plus méfaste de la révolution Française !
-
Pas d’accord avec votre analyse. Robespierre fut calomnié dès le lendemain de sa mort.
-
Qui à instituer la Terreur et de se fait à sabordé la Révolution ?
-
-
Il faut pas confondre religarer avec Communisme une attraction matérialisme qui se veux être une nouvelle religion !
-
entre constater un principe créateur et croire à un dieu omnipotent il y a des mondes qui feraient de nous des anges quand nous nous vautrons dans la haine et la jalousie et les mille convoitises et les démesures complètement aveuglesprenez les mono neurones par exempleils postulent qu’il n’y a pas de principe créateur parcequ’ils veulent se savoir maîtres de leur destinée et que les festivals red bull sont le neck plus utlrasurtout soigner leurs belles qualités les fait chierils ne se soucient jamais de leur autonomie de penséeils veulent seulement savoir qui est le plus fort et s’y plier comme des blés dans les champs pour se mettre à l’abri de t o u t d a n g e rtrès humble finalementlà où ça se gâte c’est que les puissants dès lors PEUVENT les traiter en chèvresles mono neurones adorent, ils se sentent bien encadrés et pris dans une mélasse criminelle qui les autorise à devenir faux, fourbes, violeurs et voleurs, ils deviennet l’oppression pour leurs concitoyensensuite ils se ramassent leurs chefs bien plus crapuleux encore qui les violent , les pillent, leur mentent sans cesse et les démembrent dans une fête chimique des plus gustativesalors ils cherchent des coupablessans démentir la nature coupable et criminelle de leurs chefs, puisqu’ils sont comme euxalors les rothschilds ont carte blancheet les mono neurones voient leurs libertés se faire piétiner et ils se demandent tous les jours qui donc est le malin qui attaque ainsi leur liberté et ils écoutent alors les grands écrans à formater la pensée qui leur parlent de l’horrible Lucifer qui leur volerait leurs qualités... ils seraient Jesou en personne et il les empêche d’accéder au paradis des vertueux travailleursses qualités ne sont pas le fruit du labeur patient, nonlà c’est mystiqueelles sont tombées du ciel par hasard sur sa têteune vraie religion de la connerie abyssaleallez comprendre-
A tes propos il y a pas de doutes, la connerie humaine à de beau jour !
-
Quelle est l’origine des religions ?
C’est très simplement une tentative d’explication de la nature de la vie !
Je simplifie... Pour expliquer la création du monde : c’est dieu qui l’a créé !
Une maladie, une guerre, une catastrophe ? c’est la volonté de dieu !Au départ, il y avait une multitude de dieux !
celui des arbres (qui donnait des fruits et de l’ombre)
celui des sources (ah que cette eau est bonne)Puis des états se sont constitués et la religion est devenue leur épine dorsale.
A côté du pouvoir du roi il y avait celui de dieu qui dirigeait les esprits .....Mais, la science est arrivée !
les zones inconnues fondent de jour en jour !
le big-bang remplace la genése.......L’importance de la religion diminue mais les adeptes se ferment de plus en plus au monde ....
-
Et bien non, il y a toujours un inconnus, la science est incapable d’expliqué que c’est la vie !
C’est simple hôte tous les paramètres matériels qui expliquent la vie, elle est dans l’incapacité d’expliqué d’où elle vient !
La science élucide ce qui est mort, matérielle et de ne donne jamais de réponse sérieuse de ce qui est vivant !
-
je suis un un chrétien progressiste
La religion est la création à l’instant T d’une structure permettant l’expression sociale d’une croyance qui de ce fait reprend le modèle sociétal du moment. Cela n’a rien a voir avec la foi.Dire je ne crois pas en Dieu c’est aussi dogmatique que de dire je crois en Dieu
Tant qu’on ne m’aura pas apporté la preuve que Dieu n’existe pas réduire ma possibilité de pratique religieuse est une privation de liberté.
Expliquez moi, si Dieu n’existe pas, comment l’univers a été crée et puisqu’il a toujours existé comment le temps peut s’écouler.
-
Relis les Évangiles, je suis sur qu’il y a quelque chose qui ta échapper !
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était en Dieu au commencement. Il a tout fait et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. En Lui était la vie et la vie était la Lumière des hommes et la Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas comprise. Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean. Il vint en témoin pour rendre témoignage à la Lumière afin que tous croient par lui. Il n’était pas la Lumière mais il vint rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière Qui éclaire tout homme venant en ce monde . Il était dans le monde et le monde s’est fait par Lui et le monde ne L’a pas connu. Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu. Mais tous ceux qui L’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en Son Nom, qui ne sont pas nés du sang, de la volonté de la chair et de l’homme mais de Dieu. ET LE VERBE S’EST FAIT CHAIR et Il a habité parmi nous : et nous avons vu Sa gloire pleine de grâce et de vérité, qui est la gloire que le Fils Unique tient du Père.
- Traduction en latin
In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt, et sine ipso factum est nihil quod factum est. In ipso vita erat, et vita erat lux hominum : et lux in tenebris lucet, et tenebrae eam non comprehenderunt. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joannes. Hic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux vera quae illuminat omnem hominem venientem in hunc mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognovit. In propria venit, et sui eum non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri, his qui credunt in nomine ejus. Qui non ex sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt. ET VERBUM CARO FACTUM EST, et habitavit in nobis et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi unigeniti a Patre, plenum gratiae et veritatis.
-
Le Prologue
de l’évangile selon Saint JeanJean 1,1‐18
« VEn avrch/| h=n o` lo,goj,
kai. o` lo,goj h=n pro.j to.n qeo,n,
kai. qeo.j h=n o` lo,goj) » Jn 1,1
« Kai. o` lo,goj sa.rx evge,neto
kai. evskh,nwsen evn h`mi/n... » Jn 1,14A
Le Verbe avec Dieu
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe
était Dieu. 2Il était au commencement auprès de Dieu.
1
.
B
Son rôle de création
Par lui tout a paru [= gi,nomai], et sans lui rien n’a paru [= gi,nomai] de ce qui est
paru [= gi,nomai].
3
.
C
Don aux hommes
En lui était la vie, et la vie était la lumière des humains ; 5et la lumière
brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
4
.
Témoignage de Jean-Baptiste
Parut [= gi,nomai] un humain envoyé de Dieu ; son nom était Jean. 7Il
vint en témoignage, pour témoigner au sujet de la lumière, afin que
tous crussent par lui. 8Celui‐là n’était pas la lumière, mais il devait
témoigner au sujet de la lumière.
6
D
.
Venue du Verbe dans le monde (avant l’Incarnation)
La lumière, la véritable, qui illumine tout humain, venait dans le
monde. 10Il était dans le monde, et par lui le monde a paru
[= gi,nomai], et le monde ne l’a pas connu [= ginw,skw]. 11Il est venu
chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli [pare,labon].
9
E
.
Par le Verbe venu dans le monde, nous devenons enfants de Dieu
Mais à tous ceux qui l’ont reçu [e ;labon], il a donné pouvoir
de devenir [= gi,nomai] enfants de Dieu, à ceux qui croient en
son Nom, 13qui ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de
chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu.
12
F
.
Incarnation
Et le Verbe est devenu [= gi,nomai] chair, et il a dressé sa tente [evs-
kh,nwsen] parmi nous. Et nous avons contemplé sa gloire, gloire
comme celle que tient de son Père un Fils unique
[monogenou/j], plein de grâce et de vérité.
14
E’
.
15
Jean témoigne à son sujet, et il crie : « C’était celui dont j’ai dit : Ce‐
lui qui vient après moi est passé [= gi,nomai] devant moi, parce que,
avant moi, il était. »
D’
.
C’
Don aux hommes
Car de sa plénitude nous avons tous reçu [evla,bomen], et grâce sur grâce ;
16
.
B’
Rôle de re-création
car la Loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues
[= gi,nomai] par Jésus Christ.
17
.
A’
Témoignage de Jean-Baptiste
Le Fils dans le Père
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; un Dieu, Fils unique [monogenh.j] qui est dans le
sein du Père, Celui‐là l’a fait connaître [= evxhge,omai].
18 -
dieu, n’existe pas c’est une pure invention de l’homme pour pouvoir identifier sa place sur cette terre car comment comprendre qui l’on est si l’on ne sait pas d’ou l’on vient.
toutes les autres discutions ne sont que de l’utopie-
Du moment que ta certitude n’est pas un plaidoyer pour réadiqué ce qui pense, et vive autrement, t’es libre de penser ce que tu penses, cela n’ôte pas à la réalité d’un fait, cela jete juste un voile à ton entendement !
-
La religion c’est la soumission ,par exemple l’islam veut dire se soumettre à « allah » et qui veut dire littéralement « le dieu ».
« Tant qu’il y aura des fripons et des imbéciles, il y aura des religions. La nôtre est sans contredit la plus ridicule, la plus absurde, et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde »VoltaireEt je prend cette citation pour moi en ce qui concerne l’islam étant donné que c’est un peu ma culture d’origine !-
< La religion c’est la soumission > la religion n’a jamais été soumission, c’est la reconnaissance d’où l’on viens.
Si y a eu des débordement, des abus, c’est le fait des hommes qui ont utilisé la religion comme arme politique.
Si vous vous intéressé à l’histoire des religions, ce fait est très met.
Il y d’abord une phase qui correspond à sa naissance, sa forme est libre et pleins de richesse .
Sa phase adulte, où commence apparaitre les scléroses du dogmatisme, qui est la conséquence que l’on la comprend plus les vérités Spirituelles.
Et il y a sa phase sénile, où ce n’est plus que la traditions dessèches qui se perpétue.
A l’heure qu’il est tous nos religions sont dans la décadence Spirituelle, ce qui ne veux pas dire ce qu’elle contiens ne soit pas valable, et que tous doit être renier !
-
Mais non mais non c’est pas possible ,vous y croyez vous à un dieu qui a « crée la terre le ciel la mer en 7 jours » comme il est dit dans la bible et le coran ?
Soyons sérieux,moi je suis agnostique pas philosophiquement ,mais tant qu’il n y aura aucune vérité scientifique établi je n y croirait pas ça c’est une certitude.Vous vous rendez compte vous ce que j’ai lu sur un site musulman ou j’y vais rarement en tapant paradis en arabe voilà ce que j’au lu :«Les conditions pour être accordé à Al Firdaous. - Salam mes frères et soeurs, j´aimerais savoirs quelles sont les conditions à remplir pour qu´Allah nous accepte à Al FirdaousEl firdaous veut dire »paradis en arabe littéraire et en argot nord africain « gena »Ils s’en sont encore là les mecs ils s y croient plusieurs nanas ,rivière de pinard« oued el kamre » c’est dire, comment voulez-vous faire entendre raison à des crétins pareils c’est pas possible hélas on en est là !! -
Un athée est-il quelqu’un qui n’est pas encore croyant ? J’imagine que chaque humain a sa petite idée sur son devenir et il est troublant d’en faire un sujet d’opposition. Ce qui semble encore plus troublant c’est cet aggloméra de croyants qui prient le même Dieu en se jettant des bombes sur la figure.
Force est de constater que bon nombre de croyants ne trouvent pas leur compte dans les nombreuses religions ’officielles’ et que toutes les croyances ne mènent pas forcément à Dieu, loin de là.Il y a 100 ans, aucun d’entre nous n’existaient et dans 100 ans aucun d’entre nous n’existera. Je propose donc de faire une grande fête pour célébrer cette chance d’être là en même temps, au lieu de nous crêper le chignon sur quelques sujets que ce soit.-
Mortelune, vous êtes une sage parmi les sages. Mais qui écoute les sages ?
Votre commentaire sera pour moi « le mot de la fin »...
Tous ces articles de ces jours derniers sur les religions, sur Dieu, sur l’Islam m’ont saturée jusqu’à l’indigestion.
Que de passion mal placée ! Que d’énergie perdue ! Alors que nos élans humanistes, nos possibilités infinies d’emplathie, pourraient apporter tant de choses positives au présent, au vivant, au « palpable », au « visible », aux malheurs de toutes sortes...
Quel dommage que de se disputer pour une chose si peu tangible et tout-à-fait « improuvable » !
Cordialement. -
-
Idem,
Pour moi,notre Terre porte en elle et sur elle bien plus à offrir pour se sentir vivant que toutes les religions réunies....Allez parler de christianisme aux Amérindiens par exemple,juste pour rire,personne ne pourra nier qu’ils étaient bien plus vivant avant son arrivée !
-
-
Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.
Leurs sages nous conseillaient d’adopter leur religion, mais nous découvrîmes vite qu’il en existait un grand nombre.
Nous ne pouvions pas les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d’accord sur celle qu’il fallait prendre.
Cela nous gêna beaucoup jusqu’au jour où nous comprîmes que l’homme blanc ne prenait plus sa religion au sérieux que ses lois.
Ils les gardaient à porté de la main, comme des instruments, pour les employer à leurs guises dans ses rapports avec les étrangers.
Nous avons donc décidés de garder les traditions ancestrales de notre spiritualité, considérant que leurs religions ne nous concernaient en rien.PACHGANTSCHIHILAS, Chef des DELAWARES
-
Robert GIL
Le christianisme et l’islam s’abreuvent à la même source qui est le judaïsme. C’est dire qu’il n’existe qu’une seule religion monothéiste : le judaïsme. Vous reconnaissez qu’avant le monothéisme (un seul Dieu), il y avait le polythéisme (plusieurs Dieux). En fait, le judaïsme a fait main basse sur Dieu en s’attribuant le monopole du monothéisme. Ceci est un holdup spirituel opéré sur la religion originelle. Ce holdup n’est pas un facteur de paix ni d’humanisme, mais un facteur d’intolérance, de haine et de guerres.
Vous semblez considérer que la religion est un phénomène de classe. Je pense que cela n’est pas juste. Il est légitime de considérer que la conception de Dieu et les pratiques culturelles liées à cette conception existent dans la société humaine bien avant l’apparition des classes sociales même si nous désignons ces pratiques par le vocable « religion », vocable d’origine latine, donc récent.
C’est le monothéisme, religion juive hébraïque appelée judaïsme, qui est peut-être l’invention d’une classe sociale en tant qu’expression de la révolte des hébreux en Egypte leur terre d’accueil, car toute révolte au sein d’une grande société, comme l’Egypte antique pharaonique, ne peut être qu’inspirée et dirigée par une élite représentant généralement une classe sociale.
Mais, l’Histoire du judaïsme commence d’une manière terrifiante. Au commencement, Yahvé (encore appelé Allah), en manque d’adoration, élit un peuple, le peuple d’Israël, le peuple juif, un peuple miséreux errant dans le désert. Yahvé (Allah) promet une terre hospitalière et riche à Israël. Or, cette terre promise à Israël par Yahvé (Allah) appartient à Canaan qui l’a ainsi fructifiée et transformée en un véritable paradis par son propre travail. Par la suite, Yahvé (Allah) prêtera main forte à Israël pour massacrer Canaan et son peuple. C’est ainsi que Israël s’installe sur les terres et les biens de Canaan. C’est le premier génocide dans l’Histoire de l’humanité.
Contrairement à l’opinion de Robert GIL, le monothéisme est une religion fondée, non pas sur « la paix et l’humanisme raisonné », mais bien plutôt sur la convoitise, le vol, le pillage, la prédation. Rien d’étonnant que le déroulement du monothéisme ne soit jalonné que de crimes, de massacres et de génocides. Le monothéisme est la doctrine de la prédation divinisée.
-
Vous confondez tous, le problème n’est pas entre le monothéisme et le polythéisme, c’est un problème morale, d’êtres qui se sont consacrés à la religions alors qu’ils n’avaient pas les compétences Morales requises. Les plus célèbres dans ce cas de figure ont été les Borgias !
Alfonso Borgia, pape sous le nom de Calixte III de 1455 à 1458. Il a un fils naturel
-
Au commencement les dieux étaient des déesses.
L’homme prenant le pouvoir les déesses deviennent des dieux et c’est Akenathon qui a unifié les dieux pour en faire un dieu unique. Il a été puni pour cela et enterré loin, loin pour qu’on l’oublie et cela a presque réussi.
relisez votre histoire -
Si ! Si ! Si ! Le problème de fond est bien celui-là !
-
Quand on parle de « religion », il faut bien distinguer les deux sortes de religions qui existent actuellement : le monothéisme et le polythéisme. J’ignore si un peuple a déjà fait la guerre à un autre peuple pour imposer le polythéisme. En revanche, je sais que presque toutes les guerres de conquêtes du monde par l’Europe sont menées ou ont été menées directement ou indirectement au nom du monothéisme judéo-abrahamique (judaïsme, christianisme, islam).
Vous dites que la cause première des guerres est économique. Je partage cette opinion en sachant qu’il peut y avoir d’autres causes.
Vous ajoutez que « La religion n’est qu’un outil, un puissant outil ». Là aussi, je suis d’accord sous réserve que nous parlions non pas de toutes les religions en général, mais de la religion monothéiste, du judaïsme abrahamique.
Vous dites avec raison qu’on ne combat pas les guerres en accusant les religions. Mais nous faisons un grand honneur au judaïsme abrahamique en considérant que c’est une religion.
En réalité, le monothéisme ou judaïsme abrahamique, n’est pas une religion. C’est plutôt une idéologie de brigandage, de guerre et de conquête élaborée par les hébreux pour les hébreux et dont les grecs et les romains se sont emparées et à leur suite l’Europe toute entière. Aucune idéologie n’a jamais autant semé le malheur dans le monde que le judaïsme. Le monothéisme abrahamique, c’est la doctrine du diable. Yahvé (ou Allah), c’est le diable en personne. C’est écrit noir sur blanc dans la bible.
Or, une idéologie, quand elle est funeste, meurtrière, quand elle inspirée par le diable, doit être combattue, d’abord idéologiquement.
Ensuite, vous faites remarquer qu’on n’accuse pas les armes d’être la cause des guerres. Votre remarque est à moitié pertinente. Le monothéisme abrahamique est bien une arme redoutable. Mais c’est une arme qui a ceci de particulier qu’elle est spirituelle, une arme diabolique. Il ne s’agit donc pas d’« accuser les armes ». Il s’agit de faire face avec des armes au moins aussi puissantes que celles que possède l’ennemi.
Enfin, je n’enlève rien et n’ajoute rien sur votre opinion ici exprimée sur la démocratie.
-
Je ne suis pas sûr de ce que vous dites sur Akhenaton. Je sais que c’est la thèse des égyptologues. Mais je pense que le monothéisme existait en bien avant et pendant akhénaton. Mais le monothéisme égyptien n’a rien à voir ave le monothéisme abrahamique, le judaïsme.
Je vais quand même vérifier votre affirmation.
-
Je ne suis pas sûr de ce que vous dites sur Akhenaton. Je sais que c’est la thèse des égyptologues. Mais je pense que le monothéisme existait en Egypte bien avant et pendant akhénaton. Mais le monothéisme égyptien n’a rien à voir avec le monothéisme abrahamique, le judaïsme, même si ce dernier a mal copié certains aspects du premier. .
Je vais quand même vérifier votre affirmation.
-
la première cause des guerres c’est le pouvoir.
Et les religions sont une affaire de pouvoir.
Donc il est logique de retrouver des religions à l’origine de guerres.
Enfin personne n’a fait de guerre au nom de thor, de jupiter etc...
Par contre des guerres faites au nom du dieu monothéiste, oui, car les monothéistes sont intolérants vis à vis des autres religions, automatiquement vis à vis des religions non monothéistes, mais souvent aussi contre les autres religions monothéistes. Pour les religions monothéistes, les autres religions n’ont que deux destins : être soumise par la vrai religion (tm) ou disparaitre.Sans la religion de l’islam, il n’y aurait pas eu de troupe arabe qui aurait traversé la méditerranée et échouer dans les environs de Poitiers ou Narbonne contre les armées franques.
Sans la religion, pas de croisade.
Sans religion, pas d’épopée de tamerlan qui a exterminé les infidèles qui ne se soumettaient pas.
Sans religion, pas de guerre pour avoir des prisonniers pour faire des sacrifices humains de masse.La guerre de religion permet de cumuler les divers pouvoirs pour le vainqueur : religieux, politique (main mise sur le pouvoir politico-militaire du territoire conquis, et bien sûr économique. S’il y a des bénéfices économiques, ils ne sont pas forcément le moteur premier de la guerre
-
La cause première de toutes les guerres est la propriété de la terre. Car c est de celle ci que découle l exploitation et le contrôle économique.
Le monde actuel n y échappe pas.
-
Vous avez raison à 99%. Pour compléter le 1% qui reste, il faut préciser que le monothéisme n’est pas une religion si on veut voir Dieu derrière le terme religion. Le Diable, tout aussi malin qu’il est, peut aussi parler de Dieu et même se réclamer de Dieu afin de semer le désordre dans l’humanité pendant des millénaires. Mais le diable arrive toujours à montrer son vrai visage hideux par ses actions maléfiques. C’est le cas du diable Yahvé qui s’appelle encore Allah. Le monothéisme n’est donc pas une religion à proprement parler. Le monothéisme, d’origine juive hébraïque, abrahamique, est une doctrine inspirée par le diable Yahvé (Allah), une idéologie de brigandage. Cette idéologie de malheur doit être dénoncée comme étant une arnaque diabolique opérée sur Dieu par des brigands errants, des bandits de grands chemins, appelés « prophètes » par démagogie. Vous trouverez les preuves de toutes ces affirmations dans l’ancien testament, le nouveau testament et le dernier testament.
-
Il y a eu, et il y a encore, des guerres de religion. Il n’y a pas de guerre fondée sur l’athéisme.
-
" Il y a eu, et il y a encore, des guerres de religion. Il n’y a pas de guerre fondée sur l’athéisme"
Et Staline il était quoi lui ? Chrétien,musulman ?! -
anty 7 juillet 2012 18:26Staline tuait au nom du communisme et ses victimes pouvaient être notamment des chrétiens croyants
Les chrétiens réprésentaient un obstacle à l’athéisme -
anty 7 juillet 2012 19:26des insultes un aveu de faiblesse....
-
« Éduquez vous et sortez de vos clichés ineptes »
Merci c’est sympa on voit qu’il n y a que vous qui êtes éduqué ,pour me sortir que les « guerres sont tous fondées sur des raisons économique »Ha ça on le sait,vous avez été la cherchez loin celle là .« Aucune guerre est fondée sur la religion ou l’ absence de celles-ci »H a là je ne suis pas d’accord avec vous ,les Arabes ont mené un vrai blitzkieg à partir du désert Arabe et au nom de quoi à votre avis si ce n’est pour « allah » et la vague est venue s’abattre sur la cote européenne .« Celle que Hollande veut contre la Syrie n’ y échappe pas. C’est une guerre de rapine.C’ est une nouvelle croisade coloniale contre le monde musulman. »Tout à fait d’accord avec vous !!-
Vous avez l’air d’etre très touché par les guerre actuelle ,mais c’est normal les états européen n’ont plus de fric alors ils vont le chercher là ou il est ,en fait ils font comme les délinquants un peu partout en France en ce moment vol à l’arraché ,attaque à main armé avec des dommages collatéraux tout comme les états ,personne ne bouge ici en France, le peuple se fait tondre la laine sur le dos et il ne dit rien.
Les gens aiment la violence tant quelle est ailleurs ou dans les films mais le jours ou ça vient chez eux là ils comprendrons ce que c’est la violence et ce que subissent les peuples d’orient depuis une vingtaine d’années ! -
Non mais attend camarade le communisme c’ était quoi ,ils ont fait fermer toutes les églises à l’époque de Staline et la purge qui s’en ai suivi 20 000 000 millions de morts et c’était au nom de dieu ?
Ils étaient pas croyants les communistes .Je ne suis pas spécialiste de l’histoire contemporaine ,je la connais en gros quoi mais ce qui est sur c’est que Staline à fait autant de morts que hitler ! -
@Marc GELONE/Par schweizer.ch (xxx.xxx.xxx.81) 7 juillet 18:57
Vous dites : "Parce que le chrétien déplaît au Dieu des musulmans, parce que le musulman déplaît au Dieu des chrétiens et parce que l’odeur du cadavre émasculé du musulman est agréable au Dieu des chrétiens, tandis que l’odeur du cadavre décapité du chrétien est agréable au Dieu des musulmans"
FAUX
Il faut arrêter de fûmer la moquette.
1/ Dans les religions monothéïstes classiques [les trois], il est permis d’être d’une autre religion.
En clair, vous pouvez être un chrétien chez des musulmans et vice-versa.
Il n’est d’ailleurs pas permis de tuer un innocent et en particulier de tuer une personne qui pratique sa religion dans les trois religions.
2/ La mort d’un individu est rarement agréable à Dieu quelque soit la religion [les trois]
3/ Comme je vous l’ai fait remarqué, vous n’y connaissez pas grand chose sur la réalité de la vie des autres.
Je fais la pari que vous vivez seul dans votre bulle, ce qui n’étonnera personne puisque je vous ai déjà fait remarquer que vous n’avez pas de voiture comme vous l’aviez si bien dit.
-
Jesus nous parlait avec des paraboles ce qui en fait un messie, aujourd’hui c’est notre télé qui nous parle grace aux paraboles, serait ce là le nouveau messie ?-
anty 7 juillet 2012 18:43Il faut parler des guerres fait au nom de l’athéisme officiel qui fait beaucoup plus de victime que les guerres des religions
soit 100 millions de tuées-
anty 7 juillet 2012 18:52L’athéisme d’État est défini comme étant la promotion de l’athéisme par un gouvernement. Un État athée est une catégorie d’état séculier, préférant l’irreligion à la religion.
La promotion d’État de l’athéisme en tant que norme fut d’abord pratiquée pendant une brève période lors de la Révolution Française : la déchristianisation1. De telles politiques ont été répétées lors de la Révolution mexicaine et dans les pays communistes.
L’Union Soviétique a une longue histoire d’athéisme d’État2 dans lequel le succès social nécessite de la part des individus de militer pour l’athéisme et de ne pas fréquenter les églises. Cette politique a été poussée à son paroxysme durant l’aire stalinienne, de 1929 à 19393,4,5. L’Union Soviétique tenta de supprimer l’influence des religions sur de grands espaces géographiques, notamment en Asie centrale6. La République populaire socialiste d’Albanie sous Enver Hoxha alla jusqu’à interdire la pratique de toute religion7..
-
anty 7 juillet 2012 18:56Et pourtant malgré des années de l’athéisme d’état laplupart de ex pays communiste ont vu les religions refleurir
-
désoler trop d’erreur dans la phrase pour pouvoir poursuivre la discutions peut-être pourriez-vous la reprendre ?
-
anty 7 juillet 2012 19:21À l’inverse, l’athéisme fut instauré comme doctrine d’État officielle au xxe siècle notamment dans la République populaire socialiste d’Albanie d’Enver Hoxha, où l’exercice de toute religion était réprimé et où tout symbole religieux était proscrit. Les monuments religieux ont été soit détruits soit volontairement transformés. Cette situation n’est pas directement liée à la philosophie marxiste proprement dite, mais à la pratique totalitaire de régimes d’inspiration marxiste réelle ou prétendue. Par définition, un régime totalitaire (quelles que soient les doctrines dont il se réclame) considère comme subversive toute croyance en une autorité supérieure à celle de l’État ou du Parti dirigeant ; son propre système idéologique, qui n’est jamais qualifié de religion, tient lieu de religion officielle. En conséquence, les pratiques religieuses, vues comme des comportements déviants, sont soit purement et simplement proscrites, soit tolérées de façon précaire..
-
anty 7 juillet 2012 19:23L’Union soviétique et ses états satellites ont également fait de l’athéisme d’État l’un des fondements de leur idéologie. Avec plus ou moins de vigueur. L’« athéisme scientifique » faisait partie des matières obligatoires à l’université. Toutes ces pratiques varièrent en intensité tout au long de l’existence de l’Union soviétique. De 1917 à 1924, le régime eut une politique conciliante envers la pratique privée, alors qu’il sécularisait les biens de l’Église orthodoxe russe..
-
anty 7 juillet 2012 21:05Le communisme est une secte athéiste qui n’a pas réussi à la différence des religions qui elles prospèrent et réussissent auprès de ses fidèles
-
c’est pas l’atheisme ni la religion ni une ideologie quelconque qui tue. C’est un homme qui est vraiment un sale type et qui ne rechigne pas a la tache quand le meurtre est sufissament collectif pour transcender sa miserable individualité, sa misere et sa solitute. Un jour il se retrouvera peut etre seul face a un tribunal qui le juge lui parce que la justice supposse que cet homme est libre et qu’il peut repondre sinon elle ne jugerait pas et il n’yaurait pas de justice dans ce bas monde ... Alors ce pauvre con con, Il dit quoi derriere sa barre en son ame et conscience ? J’ai obeis aux ordres, j’ai fait comme les autres. Je ne suis pas responsable, C’est pas moi c’est les autres, c’est la religion, on ma menti, je ne savais pas...supprimons la religion.. C’est ça tu l’a dit bouffis
-
Il aurait été très facile, pour éviter les dérives, de créer une religion disant, « Quiconque se réclamera de moi abusera les autres car je m’adresse toujours directement à chacun, dans sa propre langue et en privé. Je refuse donc tout attroupement autour de moi »-
Les monothéismes sont intolérants avec les athées. Dans certains cas, ils sont même meurtriers. On ne peut donc qu’être intolérants avec les intolérants. « Ecrasons l’infâme » disait Voltaire avec raison.
@Kookaburra Le matérialisme athée ne peut pas être dogmatique car il n’existe pas de doctrine athée. Il existe autant d’athéismes que d’athées. Un dogme est habituellement imposé de façon générale.@ Loatse. J’aimerai savoir ce que sous-entend le mot spiritualité. Pour moi, il ne pas plus image que le mot dieu. J’en connais la définition évidemment qu’en donnent les dictionnaires, mais cela reste absolument abstrait pour moi.@anty. J’aimerais que vous citiez des guerres faites au nom de l’athéisme officiel. Car même l’armée rouge n’a jamais eu comme mot d’ordre l’athéisme pour mener la moindre bataille. Sous Staline (qui n’était pas communiste, mais simplement un ancien séminariste devenu autocrate), les mots d’ordre à Stalingrad ou pour d’autres batailles, étaient « pour la défense de la mère-patrie », « pour la Russie », jamais l’athéisme n’a été un objectif.Quant à Hitler et Mussolini, ils n’étaient pas athées non plus puisqu’ils ont signé respectivement un concordat avec le Vatican le 11 février 1929 (accord de Latran de Mussolini) et le 20 juillet 1933 (concordat préparé par Pacelli, futur Pie 12) pour l’Allemagne.Pour ma part, je considère que les religions (toutes les religions) sont le pire obstacle à l’émancipation de la pensée et qu’il faut combattre leur influence jusqu’à leur éradication complète.-
anty 8 juillet 2012 12:19 -
Les monothéismes sont intolérants avec les athées. Dans certains cas, ils sont même meurtriers. On ne peut donc qu’être intolérants avec les intolérants. « Ecrasons l’infâme » disait Voltaire avec raison.
@Kookaburra Le matérialisme athée ne peut pas être dogmatique car il n’existe pas de doctrine athée. Il existe autant d’athéismes que d’athées. Un dogme est habituellement imposé de façon générale.
@ Loatse. J’aimerai savoir ce que sous-entend le mot spiritualité. Pour moi, il ne pas plus image que le mot dieu. J’en connais la définition évidemment qu’en donnent les dictionnaires, mais cela reste absolument abstrait pour moi.
@anty. J’aimerais que vous citiez des guerres faites au nom de l’athéisme officiel. Car même l’armée rouge n’a jamais eu comme mot d’ordre l’athéisme pour mener la moindre bataille. Sous Staline (qui n’était pas communiste, mais simplement un ancien séminariste devenu autocrate), les mots d’ordre à Stalingrad ou pour d’autres batailles, étaient « pour la défense de la mère-patrie », « pour la Russie », jamais l’athéisme n’a été un objectif.
Quant à Hitler et Mussolini, ils n’étaient pas athées non plus puisqu’ils ont signé respectivement un concordat avec le Vatican le 11 février 1929 (accord de Latran de Mussolini) et le 20 juillet 1933 (concordat préparé par Pacelli, futur Pie 12) pour l’Allemagne.
Pour ma part, je considère que les religions (toutes les religions) sont le pire obstacle à l’émancipation de la pensée et qu’il faut combattre leur influence jusqu’à leur éradication complète.
-
-
L’athéisme ne fait pas vraiment face aux religions, et plus largement ne fait pas le « poids ».
Il ne fait pas « face » parce (en simplifiant) il n’opère pas sur le même plan : Individualisme/Altruisme (au sens anthropo)
La première fonction des religions est :
a) de promouvoir la coopération au sein d’un groupe : ici dans une logique évolutive que l’on rencontre dans la plupart des espèces « sociales » visant à optimiser acquisition des ressources et économiser l’énergie consacrée à cette activité de telle manière que 1) le rapport effort fourni/ressources acquises soit en notre faveur et 2) disposer d’énergie (et temps) pour d’autres activités dont la reproduction (corrélation entre efficacité dans l’acquisition de ressources et économie d’énergie avec chances de survie et succès reproductif accru)
b) un système plus élaboré lui garantira en plus la cohésion du groupe, celle-ci sera assuré par l’élaboration de rituels et contraintes qui limiteront les cas de "passager clandestin" (renvoie au concept en économie/sociologie : à savoir celui qui ne glande rien et profite des efforts des autres) : rituels/contraintes servant donc à assurer la cohésion du groupe ne sont efficaces qu’à la condition que dans le sens où ils limitent voir empêchent tout simplement la « tromperie » : à savoir qu’ils sont tellement contraignant/coûteux (règles alimentaires, prières, mutilations corporelles, etc…) qu’à nouveau le rapport effort fourni (soumission à ces contraintes/rituels) et gain (partage des ressources, reproduction) ne peut être intéressant que pour les individus réellement/sincèrement engagés envers les groupes
L’athéisme en face lui était avant tout une position individuelles se voit donc avec une efficacité limitée lorsqu’il entend agir à l’échelle d’un groupe : ne disposant pas par exemple des mécanismes « culturels » qui lui permettrait de s’assurer de l’engagement sincère de ceux qui le professent (le cas de l’URSS « athée » montre que malgré la capacité/violence coercitive, ce qui aurait pu garantir sa pérennité faisait défaut : engagement sincère des individus : bref aucune incitation pour les individus à s’engager sincèrement puisqu’aucun gain réel, de plus facilité d’ « imiter » un comportement « sincère »)
Ensuite, l’athéisme dans son argumentation privilégie une approche rationnelle/rationaliste : problème étant que les « mèmes »/concepts religieux de nature contre-intuitive, « surnaturelle », etc… sont plus facilement mémorisés que les « mèmes »/concepts plus « banal » : ce qui donne donc l’avantage aux concepts religieux au niveau de leur transmission culturel et donc longévité.
Passons à l’idée de « poids » : en étudiant/comparant la durée de longévité et la réussite de a) communautés séculières et b) communautés religieuses (communautés aux US au XIXè siècle) : on arrive à ce constat dans les deux cas : les communautés religieuses ont 1) une plus grande longévité 2) plus rituels/contraintes sont « contraignants » plus elles durent et plus elles attirent de fidèles, fidèles plus engagés que dans les communautés religieuses moins « contraignantes » (on le voit avec la croissance aux US des églises et groupes chrétiens : plus il y a de contraintes, plus ils attirent) enfin 3) la réussite économique des communautés religieuses est meilleure que celle des séculières : a) puisque généralement elles survivent et b) elles limitent les pratiques individualistes (passager clandestin/free riding) cela a pu être observé en comparant l’évolution/réussite économique des kibboutz « laïcs » vs kibboutz « religieux » en Israël : résultat les religieux font mieux, ne sont pas endettés alors même que leur réussite économique était loin d’être joué en raisons des x contraintes religieuses existantes limitant la « productivité » ( shabbat, interdiction de consommer/récolter les fruits d’un arbre avant plusieurs années, laisser reposer les champs au bout de sept années, ne pas récolter les parcelles formant les coins de ces champs, traite des vaches interdite à shabbat, etc…)
Bref, pour que l’athéisme puisse faire le poids, il fau(drai)t que : a) il dispose de mécanismes similaires à ceux des religions, rien que pour dans un premier temps s’assurer autant la cohésion du groupe que l’engagement de ceux qui le forme (cela évidemment dans une logique de confrontation avec les groupes religieux ou le Religieux : l’athée « individuel » n’ayant aucune chance de réussir) et b) qu’il acquière une dimension « altruiste » (soit donc opère sur le plan du groupe, collectif, etc..) : l’histoire et évolution de l’Humanité nous montre, à de nombreuses reprises, que lorsqu’il y a confrontation entre groupes altruistes et groupes individualistes : les premiers sont victorieux, et la survie des seconds dépendra de la possibilité de se refugier dans une zone loin des « altruistes » ( au fin fond de la forêt tropicale, du désert ou sur les cimes, jusqu’à que les « altruistes » débarquent et que ce en soit fini pour eux) enfin c) il doit être capable de produire des « mèmes »/concepts qui puissent être aussi facilement transmis que les religieux : là vu que l’athéisme opère sur le plan rationnel : il se trouve désavantagé par le simple fait que la « croyance au surnaturel » apparaisse comme un sous-produit évolutif, résultant de stratégies évolutives/culturelles ayant assuré la survie de nos ancêtres (ancêtres des athées et religieux) en assurant coopération/cohésion du groupe.
Enfin en conclusion : RAPPEL : religion et guerre ne sont pas liées : des chercheurs américains ont produit, voilà quelques années, une "encyclopédie des guerres", répertoriant et analysant les causes d’app. 2000 conflits entre Âge de Bronze et global « war on terror » yankee : résultats : la religion n’apparaît être une cause que pour app. 6 ou 7% de ces conflits.
-
Bonjour Lord,Très intéressant.Je me pose une ou deux questions.Est-ce :- Un constat ?- Un constat, amer ?- Un constat, joyeux ?- Une invite à favoriser le religieux qui pourrait être la solution à nos maux ?Car vous montrez une photographie bien aimable et souriante de ces chères religions.Sans aucun rappel aux dérives liberticides qu’elles sont capables de produire à profusion.Sans aucun rappel non plus à l’état de résistance face aux progrès, à la science, à la connaissance... qu’elles savent assez bien favoriser.En tenant pour négligeable leur rôle dans les guerres et conflits, surtout celles et ceux plus récents que « l’âge de bronze » où elles sont directement impliquées, parmi d’autres facteurs peut-être, mais néanmoins comme une solide base de clivage. -
C’est en effet : un constat. Quant à sa connotation, elle fluctuera en fonction des perspectives individuelles. Ma « photographie » n’a rien de souriante : elle me semble non connotée : j’ai simplement posé les contraintes qui pèsent sur l’athéisme face au religieux.
Du fait que nous sommes une espèce sexuée et sociale : ce qui d’emblée fait de nous des "êtres culturels" : la religion étant un sous-produit de la Culture et bel et bien autant une stratégie évolutive qu’un sous-produit de notre évolution : quelque soit son « avatar » elle est « inhérente » à l’Humain. Du fait qu’elle coïncide avec les besoins primaires ou plutôt « essentiels » de notre espèce : en agissant directement sur le problème fondamental pour l’Humanité : la réduction de l’Incertitude (incertitude autant matérielle (pratique) que existentielle (ou métaphysique) : en favorisant la coopération (innée chez des animaux sociaux) et en assurant la cohésion des groupes humains la religion joue sur les plans de
1) la survie (à l’échelle du groupe/espèce il s’entend : l’instinct de survie peut certes varier chez les individus et donc le fait qu’un groupe d’individus refusent ou dédaignent la reproduction, garantie de la survie et perpétuation autant de leur groupe que de l’espèce, ne joue pas à long-terme puisque suffisamment d’individus eux se reproduisent : ce que les religions incitent généralement à faire : les groupes religieux incitant à NE PAS se reproduire au mieux ne se développent pas et demeurent des cultes locaux sans grande influence, ou au pire disparaissent : sans même besoin de persécution : ils s’opposent à quelque chose d’instinctif : la perpétuation de l’espèce et de la Vie est à la base même de la Vie : humaine ou pas.
2) optimisation de l’acquisition/accès aux ressources et le partage conséquent (plus le système de croyances/religieux sera évolué/élaboré, plus le groupe sera efficace, plus il sera bénéficiaire à l’individu que ce soit à sa simple échelle que face à d’autres groupes (exemple : les différences entre groupes de chasseurs-cueilleurs : les plus « individualistes » sont condamnés à toujours plus s’isoler et demeurent de taille réduite, à la limite de la survie
3) pérennité du groupe en « éliminant » ceux qui par « malhonnêteté » ou engagement limité pourraient nuire à la survie du groupe
à l’échelle historique : les singularités culturelles précédent les singularités individuelles
(même si il serait préférable de dire qu’elles « co-apparaissent » simulatément : la nature « culturelle » de l’humain faisant qu’il n’y a pas d’humains a-culturels – well jusqu’à l’avènement récent de notre meilleur des mondes) : pour résumer disons que a) nous nous « incarnons » historiquement dans une culture, et b) à l’échelle individuelle (soit au cours de nos existences singulières) singularité culturelle et singularité individuelle co-existent au sein des individus.)
Enfin, l’athéisme s’inscrivant avant tout dans une perspective individuelle : 1) il ne répond à aucune des problématiques sus-citées : donc n’apporte aucun gain sur le plan évolutif (le plus important à nouveau : c’est à l’échelle des groupes/sociétés humaines qu’il faut envisager l’efficacité de tel modèle ou d’un autre) : puisque a) il ne fournit aucun système favorisant coopération ou cohésion b) bien entendu, il ne fournit pas d’incitation spéciale quant à la reproduction, et donc ne joue pas sur la pérennité du groupe, enfin 2) il peut opérer en complet décalage avec l’évolution des sociétés humaines alors que les religions elles répondent TOUJOURS à cette évolution (l’évolution au M.O des religions depuis la fin néolithique jusqu’à l’avènement du monothéisme offre une bonne illustration de cette co-évolution religion/société :
1) les premières manifestations religieuses répondent principalement aux questions relatives à la survie (notamment famine : à une époque où on a opéré le passage à l’agriculture et le post-tribal (ou proto-étatique)
2) ensuite, elles répondent principalement à la question de la guerre (plus les sociétés concernées se développaient, plus les chances de confrontation armée avec d’autres sociétés, dans une logique de compétition quant à l’accès aux ressources (eau, terres fertiles/arables, etc…)
3) enfin dernier jalon avant l’ « âge axial » : on intériorise et cherche une explication aux maux qui frappent la société (famine, guerre, etc..) et là la religion change de perspective et se place sur le plan individuel/personnel cherchant à résoudre la question de la culpabilité : prélude aux religions/philosophies qui allaient venir avec l’entrée dans l’âge axial et l’avènement du monothéisme
Bien entendu, ici c’est une vue très schématique, la seule appropriée à un com sur AV. Pour en revenir à l’athéisme, vous constaterez aisément que la relation société/athéisme n’a pas besoin d’exister : le but de l’athéisme n’étant pas a fortiori de fournir des réponses en fonction de l’évolution des sociétés humaines : pour la religion, c’est bien cela. En cela, considérant que ce qui détermine le destin (réussite/survie/extinction) des sociétés seront les choix de telle ou telle stratégie évolutive : la Religion aura donc un avantage certain : elle est cohérente avec ce qui en partie fait l’Humain : sa capacité d’adaptation.
Quant à la violence ou intolérance religieuse, en considérant que la fonction la plus « primitive » de la religion est d’assurer la survie du groupe, la coopération des individus, et la cohésion d’un groupe donnée : elle est par nature coercitive : question de survie !
Pour qu’un système athée soit efficace si le propos est de contrer les religions : il se devra d’être aussi coercitif : bref tout simplement d’être une sorte de religion, disposant des mêmes mécanismes de coercition et d’incitation (coopération/cohésion/préservation) qu’une religion lambda, et en adéquation avec l’évolution humaine.
-
p.s. : par religion, j’entends toute sorte de manifestation du religieux, sous la forme d’un système élaboré de croyances, mythes, rituels, contraintes, etc... bref des formes les plus élaborés d’animisme aux orthodoxies monothéistes. En me répétant à nouveau, le religieux est un sous-produit de la Culture : inséparables au final, n’importe quelle singularité culturelle se fonde sur des « croyances » quant à la spécificté de tel ou tel groupe : ce qui manque sans doute à l’athéisme est la capacité d’opérer la jonction avec le Culturel, opérant avant tout sur le plan individuel -
Merci,
La suite est tout aussi intéressante que le début.J’aurais bien encore quelques remarques malheureusement je suis « tombé » sur votre post initial un peu par hasard, alors qu’il me fallait partir, (je m’absente quelques jours) et donc d’autres que moi pourront certainement poursuivre avec vous cette étude sur laquelle je ne manquerai pas de revenir à mon retour.Désolé de ne pouvoir aller plus loin.Tout de même, Juste une piste : La société laïque, qui n’est pas athée fondamentalement mais qui agit d’une façon neutre et non référencée à une (ou référencée à aucune) religion (dans l’idéal) n’est-elle pas une réponse qui infirmerait votre propos, apportant un cadre ou une solution de type non religieux (ou non copiée sur le fonctionnement d’une religion) à l’athéisme ?Si tant est qu’elle parvienne à favoriser un éloignement progressif du religieux elle agirait de façon non coercitive, ou avec une forme de coercition très réduite par rapport aux religions, et parviendrait à dissocier les groupes homogènes religieux pour les fondre dans un groupe plus large dépassant ces clivages.Dommage j’aurais souhaité pouvoir continuer. -
Hmmm…pas vraiment le propos de la laïcité n’est pas a priori de répondre ou s’intéresser aux questions auxquelles religion ou athéisme, ou philosophie s’intéressent : elle est un mode d’organisation politique des relations religion/état, et en cela fondamentalement n’est pas en opposition avec la religion : que les religieux soient en opposition certes pour les implications pratiques de la laïcité, mais au final la laïcité n’offre aucun modèle répondant aux questions auxquelles la religion s’intéresse, et qui l’ont fait naitre : son propos n’est pas de réduire l’incertitude (quant à la survie d’un groupe/culture donné, ou l’incertitude existentielle des individus) : elle opère strictement sur le plan pratique. Visiblement, vous n’envisagez que les religions monothéistes et l’opposition chez certains de leurs fidèles à la laïcité : mais comme dit, la religion ni le fait religieux ne se limitent à cela : il n’y a donc pas au final d’opposition fondamentale entre laïcité et religion : seule l’existence de clergé religieux et donc d’une organisation « politique » de la religion, se posant comme en concurrence avec les autres instances politiques de la société, conduit à ces réactions anti-laïcité : bref ici la concurrence se place sur le plan pratique, alors que entre religion/athéisme la concurrence opère sur ce qui s’avère FONDAMENTAL à la religion autant qu’à l’athéisme : une conception singulière du Monde, de la Vie, de l’Humanité, etc… vous l’admettrez sans doute : la laïcité n’a pas produit de systèmes cosmologiques, métaphysiques, etc… ni même de singularité culturelle : le modèle français de laïcité ne définit pas en lui-même la singularité française : il en est partie, comme la religion (sous-produit culturel) est partie intégrante de telle ou telle singularité ethnoculturelle : la différence essentielle étant que bien/très souvent : elle est indissociable de ce qui définit cette singularité ethnoculturelle (exemple : le groupe juif : qui rappelons-le a survécu quand bien même ses membres subissaient et persécution et les contraintes religieuses propres au judaïsme (contraintes somme toute plus nombreuse que celles des sociétés chrétiennes/musulmanes au sein desquelles ce groupe évoluait : visiblement et objectivement et malgré cela : cette religion répondait suffisamment aux besoins individuels pour que ni menaces de persécutions, ni conversions/exclusions volontaires cumulées n’aboutissent à sa disparition) :
la singularité française n’a intégré que récemment la laïcité : donc objectivement, nous n’avons pas assez de recul pour déterminer si elle effectivement « indissociable » de ce qui fonde la singularité française (encore moins si l’on se rappelle que dans un système démocratique : lois et constitution connaissent une importante variabilité sur une courte échelle de temps : à la différence de la religion qui justement elle s’inscrit sur le long terme).
Enfin, en matière de « gestion » de l’altérité : une société « religieuse » (pas forcémment théocratique, mais où instances politique et religieuse fonctionnent dans une relation d’interdépendance) peut aussi bien gérer l’hétérogénéité culturelle et/ou religieuse : généralement selon un mode « négatif » (Inde , empire romain, certaines périodes dans le domaine islamique, ou empires européens « multiculturels » (Autriche-Hongrie, Russie)) : du moment que pour un groupe, malgré la menace de persécution ou de véritables persécutions, sa survie et pérénnité à long terme semble assurée : ce groupe, malgré tout cela, maintiendra son existence (voir même vera-t-on un accroissement significatif des contraintes religieuses : dans le but à l’évidence d’éliminer les moins « engagés » envers le groupe : bref de favoriser les « fanatiques »)
-
A noter : que cette question du « fanatisme » ne s’applique pas uniquement aux seuls groupes religieux : que ce soit groupes politiques ou « philosophiques » : du moment que la survie du groupe est menacée ou que la réalisation de son projet est menacée : les contraintes s’accroitront de manière à « éliminer » (pas forcément/toujours physiquement : l’exclusion du groupe suffire) les moins engagés ( exemple : Terreur/Révolution française, révolution russe/communisme, n’importe quel groupe/communauté « philosophique », etc…) : bref les fanatiques sont ceux qui poussent le plus loin l’engagement envers le groupe ainsi que ce qu’on appelle l’héroïsme ( à savoir la capacité à sacrifier ses intérêts individuels/égoïstes au profit du groupe : processus servant généralement à la sélection des leaders et des combattants) : rappelons-le depuis le Néolithique : ce sont les groupes altruistes qui dominent, et qu’une des premières manifestations historiques de l’altruisme est la guerre.
Pour conclure, en prenant acte du fait que le modèle actuel engendre un accroissement de l’incertitude chez les individus : inéluctablement, notre futur verra la montée des fanatismes : fanatisme politique, fanatisme religieux, etc… la Réaction qui parcourt aujourd’hui l’Europe, ou le domaine islamique est une conséquence directe de cette ère de l’Incertitude dans laquelle nous sommes entrés…seule la capacité à produire un modèle réduisant cette incertitude empêchera ce déferlement « fanatique » : pour l’instant, il semblerait que seuls les groupes capables de réduire l’incertitude (au moins celle concernant la survie « culturelle » et historique de tel groupe/singularité) gagnent en puissance et influence (groupes communautaristes, identitaires, et religieux radicaux).
Bref en cas de confrontation groupes altruistes avec suffisamment de fanatiques prêts à se sacrifier et groupes individualistes (ensemble hétéroclite d’individus « égo-centrés ») : il y a une constante historique : les premiers écrasent les seconds...
-
p.s. : en mode « ahurissant »
1) de la démocratie libérale
La première puissance mondiale actuellement est une démocratie libérale : les Etats-Unis d’Amérique :
Illustration de cet « athéisme démocraticolibéral » :
a) sondage Gallup daté du 1er Juin 2012
46% des Américains croient que Dieu a créé les humains sous leur forme actuelle il y a 10000 ans
(en 1982, ils " n’étaient que " 44%)
b) en 1914, James Lueba (psychologue de son état) décida de sonder des scientifiques d’influence, recensé dans American Men of Science, il leur proposa quant à la croyance en Dieu trois choix, que voici :
1. Je crois en un dieu que l’on peut prier en expèrant recevoir une réponse. Par réponse, j’entends une réponse dépassant le caractère subjectif, psychologique de la prière
2. Je ne crois pas en un dieu tel que défini ci-dessus
3. Je n’ai aucune croyance établie concernant cette question
Résultats : 41.8% de ces esprits scientifiques ont opté pour le choix 1, 41.5% pour le choix 2, et enfin 16.7 pour le choix 3 : ce qui fait donc 83.3% de « croyants en un dieu » mais bon il n’y avait pas encore la bombe atomique, so passons à plus récent :
En 1996 et 1997, la même étude a été reproduite (parue dans Nature)
Résultats : 39.3% pour le choix 1, 45.3% pour le choix 2 et 14.5% pour le choix 3 soit donc 84.6% de « croyants en un dieu » soit une légère augmentation comparée à 1914, cela après la bombe atomique bien entendu.
autre exemple (rapidement) : la diminution de la fréquentation des églises en France n’empêche pas que le religieux se manifeste sous d’autres formes telle que l’augmentation de la fréquentation des astrologues, médiums et marabouts le montre...mis à part le biais qui fait que certains ne considèrent le Religieux qu’avec pour « étalon » l’Eglise catholique conduit à ignorer cette réalité : sécularisation n’est pas synonyme d’arreligion ou disparition du religieux (« surnaturalisme » ou spiritualisme).
2) du XIXè siècle « athée »
L’ère victorienne emblématique de la Révolution industrielle du XIXè siècle se différencie en premier lieu de l’époque georgienne en premier lieu par son éloignement du rationalisme et son orientation vers le romantisme et le mysticisme avec un retour en force du religieux. (ce qui est applicable dans d’autres pays européens relativement importants tels que la France ou l’Allemagne : bien entendu on peut parfaitement ignorer le Romantisme et ses inclinations mystico-religieuses si on le souhaite, sans parler du Transcendalisme aux USA (Thoreau, Emerson, Dickinson, Whitman, etc...bref que des individus sans aucune influence culturelle ou historique, tout le monde le sait )
Quant au rationalisme des siècles précédents, ayant permis cette sortie de l’ " âge des ténèbres" : prenons quatre figures emblématiques : Descartes, Spinoza, Leibniz, Kant : étrangement chacune de ses figures historiques étaient au minimum déistes…
3) de la bombe atomique
Einstein, figure éminente du Projet Manhattan, se considérait comme agnostique (préférant le dieu de Spinoza qu’un dieu « personnel ») et rejetait l’appellation d’athée.
Enfin : renvoyer à la fonction socioculturelle (ainsi qu’historique) du Religieux selon une perspective anthropologique, n’implique aucunement l’adhésion à ce qui ressemble le plus souvent non pas forcément à une délusion mais à une illusion cognitive élaborée : croyancer « instinctive » en des entités surnaturelles (et pour laquelle vraisemblablement évolution et sélection sexuelle nous ont quasiment programmé : capacité panhumaine sous-produit évolutif)
Pour le reste, les « croyances » quant à ma personne, elles aussi je le range dans la catégorie illusion cognitive, bien que mon arrogance naturelle préfèrerait qu’elles soient un tantinet plus élaborée…donc quelques efforts créatifs (autre potentiel humain universel)
-
* correctif : 46% des Américains croient que Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle AU COURS des derniers 10000 ans -
Qu’y a t-il de merveilleux, par exemple, dans ce texte misogyne [ coran ] ?
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/41-les-diktats-musulmans/
-
L’athéisme militant que je suis nie toute explication surnaturelle de la vie et la pensée magique. Le concept de dieu quelque soit son nom est une chose , la religion monothéiste en syncrétisant les précédentes n’est qu’une entreprise humaine le plus souvent politique. Ainsi Constantin a assis et soudé son Empire en imposant le christianisme en marginalisant le judaïsme esseulé.
Puis ce fut le tour de Mahomet et son shadow-cabinet de créer en partant eux aussi des écrits du Livre, un roman qui s’est écrit au long de plusieurs siècles l’Islam qui tentera, déjà, de s’implanter jusqu’en Europe.
Les religions sont donc adversaires et donneront lieu à plusieurs conflits historiques. Elles sont exclusives et les unions par exemple sont interdites entre-elles. Pire encore, leurs propres avatars se sont entretués : protestants et catholiques et continuent : salafistes et autres sectes coraniques. La Religion est porteuse d’une morale universelle qui pourrait être détachée de toute idée déiste, mais reste destinée à ses ouailles.
Les religions et autres formes de spiritualité n’ont et ne changeront rien dans la marche du monde, le reste est une question de foi, un autre sujet.
Il est donc facile d’incriminer les sociétés humaines, alors que les textes les plus obscurs de chaque religion du Livre regorgent d’anathèmes envers les autres. Quant aux clergés, n’en parlons pas
L’existence de tout dieu, les hommes ne sont pas des ânes, a toujours nié, par les sages .
"Sont-ce les religions qui sont responsables des persécutions juives ? De l’Inquisition ? Des guerres de religions et/ou des schismes ? Les crimes, les massacres, les génocides furent-ils imputables à une seule d’entre elles ? Le colonialisme ? Le racisme Le nazisme ? Le terrorisme ?" De toute évidence, oui
les puissants se sont servit des textes pour accomplir leurs tueries et des croyants pour les exécuter.
Je pense quand à moi que le sionisme se sert du judaïsme fondamentaliste et le terrorisme à cause de l’Islam par des fous de Dieu ?
Je finirais en citant cette sage phrase des péons sud -américains : "Dieu est assis à la table des patrons"
-
"L’existence de tout dieu, les hommes ne sont pas des ânes, a toujours nié, par les sages«
Il faudrait faire des statistiques pour pouvoir affirmer »les sages".
Non, sans doute la majorité des sages ne nient pas l existence de Dieu. La sagesse est plutôt de ne pas croire que Dieu puisse donner de l importance à l existence humaine en particulier. Le propre du sage est de ne pas s accorder plus d importance qu il n en a à, soit d avoir un égo surdimensionné. Le sage pense surtout qu il doit résoudre et se prendre en charge lui même car il défend et chéri par dessus tout son propre libre arbitre et sa propre soif de connaissance.
Le problème de la religion, quelle qu elle soit, à toujours été les religieux... Et les patrons !
-
Ce n est pas Dieu qui n existe pas mais l athéisme au sens négationniste de Dieu.
La preuve la plus simple et évidente est la volonté. Toute personne animée de volonté croit implicitement en Dieu, même s il prétend le contraire. La science elle même dans ses dernières recherches est sur le point de devoir renoncer au hasard comme moteur de création de la vie.
La véritable question est de savoir si Dieu à un moralité appliqué à la Terre et plus particulièrement appliqué à nous même humains.
Ce que l on peut noter c est que Dieu n a jamais donné de preuve absolu de sa réalité. A partir de là on peut soit considérer que tous les gens prétendant avoir été en contact avec Dieu sont des illuminés ou des menteur. Soit on considère qu ils disent vrai. Mais cela ne tourne qu autour de savoir si Dieu à une moralité appliqué a l humain ou non.
De ce fait, rien n interdit que toutes les religions soient vrai, car personne ne peut prétendre savoir la vérité sur Dieu. Autrement dit, ses motivations propres à communiquer avec autant de cultures et de peuples différents vivant ou ayant vécu sur la Terre.
Alors je vous le dis, Dieu est vivant en vérité et mort en réalité.
Aussi pour ma part, je garde à l esprit cette phrase « la foi est plus belle que DIeu » tiré du conte poétique de Nougaro. Le titre est « plume d ange » et je conseille à tous de l écouter... Chef d oeuvre !!!
-
Crime d’honneur
Karzaï a appuyé le Conseil des oulémas, la plus haute autorité religieuse, lorsque celui-ci a édicté que ’’ L’homme est fondamental et la femme secondaire ’’
Suite :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/07/09/crime-d-honneur.html
-
Code de l’infamie - 2012 - Suite
Libye
- conception de la chariaEn Libye l’assemblée dira au peuple si la charia est une source, la source, la principale source, ou l’unique source de la loi
Suite :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/07/10/code-de-l-infamie-2012-suite.html
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON