A noter : que
cette question du « fanatisme » ne s’applique pas uniquement aux seuls
groupes religieux : que ce soit groupes politiques ou
« philosophiques » : du moment que la survie du groupe est menacée ou
que la réalisation de son projet est menacée : les contraintes s’accroitront de
manière à « éliminer » (pas forcément/toujours physiquement :
l’exclusion du groupe suffire) les moins engagés ( exemple : Terreur/Révolution
française, révolution russe/communisme, n’importe quel groupe/communauté
« philosophique », etc…) : bref les fanatiques sont ceux qui poussent le
plus loin l’engagement envers le groupe ainsi que ce qu’on appelle l’héroïsme ( à
savoir la capacité à sacrifier ses intérêts individuels/égoïstes au profit du
groupe : processus servant généralement à la sélection des leaders et des combattants)
: rappelons-le depuis le Néolithique : ce sont les groupes altruistes qui
dominent, et qu’une des premières manifestations historiques de l’altruisme est
la guerre.
Pour conclure, en
prenant acte du fait que le modèle actuel engendre un accroissement de
l’incertitude chez les individus : inéluctablement, notre futur verra la montée
des fanatismes : fanatisme politique, fanatisme religieux, etc… la Réaction qui
parcourt aujourd’hui l’Europe, ou le domaine islamique est une conséquence
directe de cette ère de l’Incertitude dans laquelle nous sommes entrés…seule la
capacité à produire un modèle réduisant cette incertitude empêchera ce
déferlement « fanatique » : pour l’instant, il semblerait que seuls les
groupes capables de réduire l’incertitude (au moins celle concernant la survie
« culturelle » et historique de tel groupe/singularité) gagnent en
puissance et influence (groupes communautaristes, identitaires, et religieux
radicaux).
Bref en cas de confrontation groupes altruistes avec suffisamment de fanatiques prêts à se sacrifier et groupes individualistes (ensemble hétéroclite d’individus « égo-centrés ») : il y a une constante historique : les premiers écrasent les seconds...