isga,
vous ne pouvez décemment pas laisser tomber ce fil parce que vous y avez perdu la face sans faire amende honorable, je cite votre insulte : « si vous êtes un inculte et que vous racontez n’importe quoi, ce n’est pas de ma faute. »
Pour les autres, et à l’appui de mon argumentation, ce court entretien paru dans CQFD :
Jérémie Piolat démontre que les non-Occidentaux ne sont pas les seules
victimes de la violence et des destructions du colonialisme. Bien au
contraire : pour que le capitalisme conquérant puisse triompher partout,
il aura fallu que la spoliation fasse ses armes ici, contre les
cultures populaires d’Europe de l’Ouest. Et les conséquences de ce
ravage se font encore douloureusement sentir, ici et aujourd’hui.
Entretien avec l’auteur.
Extrait : "Le XVIe siècle, avec la suppression des terres paysannes communes et
la chasse aux sorcières a, selon moi, fondé l’acte colonial moderne.
Il peut se résumer en cinq étapes : 1) spoliation des terres
communales ; 2) soumission de la terre aux demandes du marché ; 3)
destruction du lien des peuples européens avec la terre ; 4) destruction
des cultures populaires, thérapeutiques, artistiques, qui permettent de
maintenir le lien entre les membres des communautés et le lien avec le
monde vivant ; 5) instauration de la haine de soi, de sa culture, de son
mode de vie."
nb. C’est moi qui souligne en gras, à l’intention des militants d’extrême gauche qui pour la plupart sinon tous, sont de jeunes gens qui croient tout savoir et du passé voudraient faire table rase : comme tous les totalitarismes, en somme.