Mais bientôt Spartacus le mal nommé, tombera de sa bulle, le système qu’il adule et veut encore plus libéral sur un air connu : le libéralisme ne fonctionne pas, il faut plus de libéralisme ..., se chargera bientôt de son cas.

Non que cela me satisfasse mais pendant qu’il est le nez dans le guidon, d’autres perçoivent l’avenir bien peu propice aux classes populaires et classes moyennes dont il est.
Il méprise ceux qui pensent faute de pouvoir en faire autant et d’être incapable de propective, il ignore ce que signifie le monde réel, la preuve par les faits, l’analyse, le raisonnement, il les moque donc.

Du haut de sa petite entreprise qui ne connaît pas encore la crise, il prétend connaître d’un monde qui le dépasse de mille lieues.

Vous ne vivez pas tout seul monsieur, vous devez tout à votre pays, à ses structures étatiques qui vous protègent sans que vous en ayez conscience, qui vous donne un héritage pour lequel vous lui devez une reconnaissance infini.

Il est d’autres personnes en société qui n’ont pas les mêmes goûts que vous et qui font sa richesse, d’autres qui aiment les lettres, les sciences et les arts, toutes choses que ce monde n’admet plus, d’autres encore dont la nature a décidé qu’ils ne pourraient pas travailler de leur corps par la naissance, l’accident, la vieillesse, ils ont besoin de protections.
Il faut des personnes qui pensent, des chercheurs qui améliorent la vie en silence, des maîtres qui transmettent, des médecins qui soignent, des administrateurs, des personnes pour faire tourner la justice pour tous, d’autres encore pour défendre chacun, pour permettre à l’ensemble de fonctionner, d’entreprendre, de travailler, de vivre.
Vous êtes d’une grande civilisation, pas d’une jungle de la débrouillardise, d’arnaque ton prochain comme toi-même, de marche ou crève, du droit d’écraser l’autre, du chacun se démerde comme il peut.

Mais rassurez-vous, de moins en moins, vous allez bientôt connaître d’un monde libre phantasmé, libre de crever d’avoir envie d’un travail qui n’est pas là et que vous ne pourrez plus créer, dussiez-vous y mettre tout votre coeur et toute la force de vos petits bras.