Rien de nouveau sous le soleil de la distribution. Le vrai
prix d’une marchandise c’est celui que le client est prêt à mettre et cela ne
date pas d’aujourd’hui... Depuis la nuit des temps, cela s’appelle des discussions
de marchands de tapis.
Sauf que la négociation, là, elle est automatisée.
On ne peut non plus « taxer la spéculation » faute de pouvoir définir
précisément à quel moment une marge est spéculative.
Par contre, et comme elle est efficace cette mesure n’a guère de chance d’être
appliquée, il est tout à fait facile d’alourdir considérablement les
contraventions en cas de tromperie. Tout le barda législatif est en place et
fonctionne... quand on l’applique. Il reste à le rendre dissuasif, ce qu’il
n’est pas à cause d’amandes dérisoires.
Un prix facturé à un montant plus élevé que le montant affiché : dix fois la
différence à la première infraction constatée (ben oui, Darty le fait bien
quand ça l’arrange), cent fois à la seconde, mille fois à la troisième... et on
augmente dix fois à chaque constatation.Je vous dis pas la facture à la fin
d’une seule visite. Ca rembourse les frais de contrôle, non ? Même pas besoin d’acheter : relever les prix en rayon et contrôler à la caisse suffit pour établir l’infraction.
Allez, je vous donne trois mois pour que l’affaire soit réglée. J’en connais
même pas loin de chez moi qui seront obligés d’embaucher pour vérifier les prix dans les rayons. Embaucher ? Ah,
quel malheur !