@ traroth
- Les états ont été invités à mettre la main à la poche au nom de l’emploi, du développement technologique et, accessoirement, pour nous sortir de la dépendance américaine. Ils sont des actionnaires d’Airbus, pas plus. Comme ça a marché, ils encaissent des dividendes, très bien. Si ça avait capoté...
- L’alternative au dollar couve, en ce moment, chez les chinois qui aimeraient une unité de compte composée de diverses monnaient représentatives (dont l’Euro). Leur récente décision de rendre convertible leur monnaie me fait penser, qu’à terme, ils entendent bien faire partie du lot. Reste qu’ils sont les plus gros détenteurs de bonds du Trésor américain, même s’ils ont commencé à freiner là-dessus. Il ne sera pas facile de se débarrasser de ce satané dollar, même quand il ne vaudra plus que son poids en papier...
- Une fois qu’on a compris que c’était un projet industriel et pas un projet d’États, le scandale n’est pas si évident. Le deal c’est « qui sait faire ça au mieux et à quel prix ? ». Les premiers Airbus avaient une avionique entièrement américaine... Le sentiment qu’on peut avoir vient de ce que les médias nous ont vendu Airbus comme un projet trans-européen strict, ce qui est le mensonge originel. C’est une entreprise transnationale, point-barre. (il suffisait, à l’époque de lire les statuts de la constitution d’Airbus, c’était en toutes lettres...)
- CFM est comme beaucoup de sous-traitants, lié étroitement à la bonne santé de ses clients. Heureusement pour eux, il n’en ont pas qu’un et les nouvelles versions du 737 se vendent encore bien.